Par Fernand (Fernand) le dimanche 09 février 2003 - 10h53: |
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 09 février 2003 - 10h43: |
Aujourd hui au theatre jour de fete
Sortons tambours et trompettes
C est l anniversaire d Albert et Bellebou
Et tout le cafe lance des you youx
Toi qui sait etre tragique
Tu joues souvent a etre comique
Et meme si tu t eloignes de la politique
Tu sais envelopper de miel tes critiques
Albert toi qui nous lances souvent
Rabbi maak et c est rarement du vent
Ton judeo arabe n est jamais marginal
Il nous chante la nostalgie de ta tunisie natale
Alors longue vie au theatre de Breitou
Ad mea ve essrim cher Bellebou
Continue a nous enchanter de ton humour
Et nous te rendrons toujours des tonnes d amour
Alors bon annivesaire , cher albert
Et longue vie c est le souhait de tous tes amis
Par Albert (Albert) le dimanche 09 février 2003 - 10h13: |
Menne ZGOUGOU OU ZBOUBINETTE Ye Wnes...Dis moi tu les inventes ou tu les crès tes histoires...A la Zgoug...: Menèh dahka flouq tèk...! Heureusement qu'ils n'y sont pas montès à dix sinon ils n'auraient même plus retrouver leur petite rame..
Yatik el saha Yé Wnés Douda...lol MDR... Mort De Rire..
MBD...Met Bel Dahk,
J'en apprends dans ce cafè de mes dattes...
Par Wnes (Wnes) le samedi 08 février 2003 - 23h59: |
Chronique d’El Fenech : La bourgeoise à ZgouGou.
Notre affaire se passe dans le port de pêche de Hak El Ouet, là où les balancelles débarquaient la poiscaille.
Les deux vrais jumeaux ZgouGou et ZguéGounet, un soir vont rendre visite à leur TonTon El Fenech qui kiffait avec son narguilé sur le pas de la porte de l’officine des coups tordus... Zgougou est marié à ZgiGa mais ZguéGounet est resté célibataire. Le seul bien que possède ZguéGounet en dehors de sa maison, c'est une vieille félouque...
Un jour, la femme de ZgouGou, Zgiga, fait carussela avec le marin pêcheur Edouardo. Et le même jour, la félouque de Zguégounet coule !
El Fenech qui ce soir là était un peu trop kiffé à la boukha et au takrouri confondit les deux compères, et dit à Zguégounet en croyant s’adresser à ZgouGou :
- Ya oueldi ZguéGounet… J'ai appris ta grande perte. Ça doit être terrible pour toi !ZZZZZ !
Et le Brel de Zguégounet de répondre :
- Eh ben en fait oui. Je suis vraiment démuni maintenant. Enfin il faut quand même relativiser: Elle était pourrie dès le départ, elle avait l'arrière tout abîmé, elle sentait le poisson et jamais au grand jamais je n'ai connu une chose qui prenait l'eau aussi vite qu'elle. Il faut dire qu'elle avait une grosse fissure par devant et un grand trou à l'arrière. D'ailleurs, le trou devenait de plus en plus gros à chaque fois qu'on l'utilisait... En fait, ce qu'elle n'aura pas supporté, c'est que je la loue à quatre matelots pour qu'ils fassent la course avec le bac de Hak El Ouet : Je leur avais pourtant dit d'y aller mollo, mais ces jeunes brels ont voulu monter à quatre en même temps. C'en était trop pour elle et elle a craqué et elle a foutu le camp au fond du canal !ZZZZZ !
Ce sont tous des brels !
Berdah
Par Albert (Albert) le samedi 08 février 2003 - 21h20: |
' …ANNA ILIANOVITH….' Suite….. Chapitre II
Résumé/
Anna Ilinovitch est abandonnée, bébé, sur le perron de l'église du village. Sa maman Miya décide, après quelques années, de chercher et de retrouver sa fille. Elle rencontre le père Grégory qui se souvient du fait.
'……Elle resta un moment silencieuse, essuyant ses gouttelettes d'un revers de manche. Il lui tendit un mouchoir.
-'Vei nikagda ne priejali zdeis…?'
('Vous n'êtes jamais venu ici n'est ce pas…?'
'- Niet…! Moi otiets biil…! O tchen davno…! Ne...!'
('Non..! Mon père ou plutôt si…! Il y à très longtemps…!Sans rentrer..!'
-'Ou vas est semia zdies….?'
('Vous avez de la famille ici….?')
-'Niet ..! Ya sama, otiets…!
('Non…! Je suis seule, mon père…!)
-' Nikto nie sam, maya dotch…!
('Personne n'est seul ma fille…!')
Puis….
-'Otiets, ya prishla zdies razkrit vam adin sekret i vii…!'
-('Mon père, je suis venu vous voir car j'ai un secret à vous dévoiler et vous êtes le seul qui pouviez m'aider…!')
-' Patchemou ya adinstvenii, dete moye….?'
('Pourquoi serais-je le seul, mon enfant….?')
Il continua ....
-' Skajite mnie, maya dotch..! Ya gatov ouslichat….!
('Parlez ma fille, parlez….! Je suis prêt à vous écouter…!')
Elle….
' Otiets, biilo 23 liet nazad ya radila adnou dotch, Anna eyo ime…! Ilinanovitch eyo famillia, Ya… …'
('Mon père, il y a 23 ans j'ai accouché d'une fille, Anna comme prénom..!Ilianovitch comme nom, et je……')
-' Vii izastavili eyo zdies, ya vspomnil…!'
'('Vous l'avez abandonnée ici, je m'en souviens….!')
Elle resta comme paralysée par la mémoire du vieil homme..=
Elle prit les mains du saint homme entre les siennes et les porta à sa bouche comme si elle voulait s'imprégner de son pardon, Il laissa faire la dame sachant que ce geste la rassurait un instant.
Elle continuait son récit….
-'Ot vtchera ya ne naidou pokoi, ou menia est ougrizenia, i maya sovest moutchit menia.....ya prishla prossit ou vas novosti o neio...!'
('Et depuis ce soir là je ne retrouve pas la paix, le remord a prit le dessus et ma conscience me torture…Je suis venu vous demander de ses nouvelles…!')
Les larmes redoublèrent… comme une fontaine sans retenue.
-'Perestat plakat moya dotch….! Ya hatchou skazat vam chito eyo soudbva v bojiih roukah…!'
('Cessez de pleurer ma fille…! ' Cependant je voudrais vous dire que son destin est entre les mains de Dieu….!)
-'Ona jiva…..?
('Elle est toujours vivante…?')
Le père…
-' Da…! Kanetchno…! Ya astavil eyeo ou edna haroshaye bez detey, i bolshe nitchevo ne ousliichal o neyo…! Ya doljen hranit secret no yaorchen starii I adnoy greh budet menia prosten ..! Onaniet v derevne …! Ona rabotaiet v bolsshaadministatsya, voennii abekt v germaniya…! Ona biila vednouyo balshoyo administasiou v maskve i patombiila transferovana , ya ne znayou kagda.ih osinoviteley net zdies, oni viiehali, letnazad…! Ya znayou tolko eto…!'
('Oui..!Bien sur…! Je l'avais remise à une bonne famille sans enfant, et depuis je n'ai plus de nouvelles d'elle…! Je suis contraint au secret mais je suis devenu si vieux qu'une 'mauvaise action 'me serait pardonnée…! Elle n'est plus dans le village…! Elle travaille dans une grande administration, un établissement militaire à ma connaissance en Allemagne…Elle était dans les services administratifs à Moscou et puis les autorités l'ont mutées je ne sais plus quand. Ses parents 'adoptifs' ne sont même plus là, ils ont quitté la région, il y a une dizaine d'années. …! C'est tout ce que je sais…!')
-' Vii mojete menia dat kakoi nibout adress, svedenya, katorie moguout pomojet mne…! Ya astala…! Otiets…!
'Mais vous n'avez pas une adresse, un petit renseignement quelconque qui puisse m'aider dans mes recherches…! Je suis lasse…! Mon père…!
-'Slouhaite, ya boudou zdelaet tcho nibout dlai vas…!'
('Ecoutez , je vais faire quelque chose pour vous, ne bougez pas…!')
Le père Grégory s'absenta un instant puis revient…
-'Derjite..! Eto kazarma gde ona rabotaet......oulitsa Lenin 28....Vostotchnoi Berlin.....! '
('Tenez…! Ceci est l'adresse où elle travaille…. '..Lénine 28 Strasse.. ost Berlin …!'
Elle prit congé du saint l'homme tout en lui baisant ses mains nervurées. Muni de laisser passer en bonne et due forme, Miya, sans s'attarder , décide d'aller voir sa fille Anna….
Nous sommes le 8 janvier 1991, soit quelques jours après la chute de Berlin. La réunification des deux Allemagnes après 43 ans de blocus, s'est jouée dans la nuit d'un certain mois de décembre 1990 avec l'approbation de l'U.R.S.S. sous le régime Gorbatchev. L'ouverture du bloc soviétique vers l'Europe s'est enclenchée. Ainsi que l'éclatement de ces Républiques.
Une dame vêtue modestement pose pied sur le quai de la station de la grande gare de Berlin. Venant de Moscou. Pour la première de sa vie, elle a quitté son village pour l'étranger, dans un pays qu'elle ne connaît pas. Elle qui ignore même pas le visage de sa fille Anna.
Sur la gare, elle est abordée par un inconnu…
' Morgan..! Frau…! Mein name ist Boris..! Ich glaube du bist ein fremder...! Wollen sie eine informazione für hotel oder...! Oder zu einem bewöhner...!
(' Bonjour Madame, je m'appelle Boris…! Je vois que vous êtes étrangère, voulez vous que je vous guide vers un hôtel où un foyer..! Ou chez l'occupant…!')
Elle fut surprise par la démarche de Boris.
-'Ich spreche nicht deutsch…!'
('Je ne parle pas allemand…!'
Il lui parla en russe…
-'Vii znaete zdies priemnie semie…?'
(''Vous connaissez une famille d'accueil ici…?')
-'Da..! Dobrine ludi…! Ne dorogo dlia sedmitsou...!'
('Oui…! De braves gens…!' Pour pas cher la semaine…!')
Il héla un taxi et accompagna la Miya vers une famille d'accueil. On l'invita à entrer et on lui présenta un coquet petit studio avec W.C dans le palier et douche collective. Avec fenêtre donnant sur cour. Juste un lit, une commode, une vieille armoire et un évier. Le chauffage était collectif, et la chaleur distribuée parcimonieusement pour quelques heures. La nuit. Un confort assez rudimentaire. Mais qui lui convenait pour la somme de 100 dollars par mois. Une fortune pour ses économies. Un mois de salaire.
Anna Ilinanovitch, avait quitté ses parents adoptifs pour travailler dans le secrétariat à Berlin. Elle était très belle.
A 31 ans elle fut admise dans le dispensaire de la caserne là même où cinq ans plutôt Andrei était encore militaire.
Sergueï, 27 ans, le fils d'Andrei était détaché dans cette garnison en tant qu'ingénieur informaticien. Il avait rencontré Anna Ilianovitch, de quatre ans, cinq ans auparavant lors d'un bal donné en l'honneur du commandant de son régiment. En Allemagne. Ils ne se quittèrent plus d'autant qu'ils habitaient à quelques pâtées de maison l'un de l'autre. Ils étaient fous amoureux l'un de l'autre. Et ils projetaient de se marier.
'….EMMMMMMMMMM….§§§§§…….KAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA….§§§§§§…….LINNNNNNNNNNNN….§§§§§§……KA…§§§§…. KAKALINKA…§§§§§……..KAMOYA……….KALINKA KAKALINKA KAMOYA……§§§§§§§§§….AAAAAAAAAAAAHHHHH….§
SAAAAAAAAAAAA…§§§§§§…..DOU YAGOUUUUUUU….§§§§§…..DA MALINKA, MALINKA MOYAAAAAAAAAAAAA…..§§§§§…
KALINKA MALINKA, KALINKA MOYAAAAAAAA…§§§§….AAAAAAAAAAAA…………'
A suivre.
Par Wnes (Wnes) le samedi 08 février 2003 - 11h33: |
Chronique d’El-Fenech : ZgouGou le fatigué de naissance.
ZgouGou se rendit à Hak El Ouet en fin de journée chez son oncle El-Fenech, afin de se plaindre de son travail, chez nous on dit bien « Pleurer ? C’est un Métier !ZZZZZ ! «
- Qu’est-ce tu as Ya Oueldi ?
- Ya Baba, je me dégoûte, je me dégoûte, je me dégoûte…
- Alech tu te dégoûtes, chnoua cette nouveauté ?
- Mon travail me les gonfles !
- Alors voilà ce que tu vas faire Fils…
« Lorsque tu as une de ces journées pénibles et que ton travail te pèse, essaye cette méthode:
En rentrant à la maison, le soir, passe par une pharmacie et achète un thermomètre rectal de la marque Therma & Therma, pas Johnson & Johnson; sois bien certain de te procurer CETTE marque.
Quand tu es à la maison, ferme la porte, déshabille-toi, débranche le téléphone afin de ne pas être dérangée pendant la thérapie.
Mets la djélaba dans laquelle tu te sens le plus à l'aise, couche toi sur le lit, ouvre la boîte du thermomètre, pose-le délicatement sur la table de nuit, prends le mode d'emploi du thermomètre et lis-le, tu noteras qu'il contient l'information suivante:
"CHAQUE THERMOMETRE RECTAL FABRIQUE PAR THERMA & THERMA EST TESTE PERSONNELLEMENT".
Maintenant, ferme les yeux et répète 5 fois à haute voix:
"Je suis si heureux de ne pas travailler au contrôle de qualité de chez Therma & Therma", et rappelle-toi qu'il y a des gens qui ont un travail plus merdique que le tien.
ZgouGou deveint un peu moins brel !
Berdah
Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 07 février 2003 - 00h09: |
NOUVI NOUBI
NOUVI NOUBI
NOUVI NOUBI ASHOULAMIT
NOUVIII NOUBIII
NOUVIII NOUBIII
NOUVI NOUBI VEDOULDAMREI EI EI EI HE!!!!.
Connaissez vous cette chanson?
Par Albert (Albert) le jeudi 06 février 2003 - 21h43: |
Printania,
L'histoire s'est repètèe avec moi. Une fois, je jouais avec des amis des parties de NOUVI, très viscieuses jusqu'à des heures tardives de la nuit.Et voilà que ma mére débarque une nuit, certainement qu'une balance a tout dévoilè, dans la cave, le tripot, et a renversè la table. Depuis ce jour, les valets, les reines, les as et les pics mchew fi ghalta. Finich....Comme quoi....Il n'y a que la manière forte qui compte.
BREITOU
Par Printania (Printania) le jeudi 06 février 2003 - 20h52: |
Albert, c’est comme moi quand j’ai pris ma première cuite.
Je suis rentré ivre à la maison, je suis allé me coucher et j’ai rendu mes tripes au milieu de la nuit.
Ma mère affolée, s’est levée, elle est venue en courant et quand elle a senti cette odeur particulière de vinasse, elle m’a laissé dans ma « merde. »
Le lendemain matin, avec une tête qui pesait une tonne, je lui ai promis que jamais plus elle ne me verrait dans cet état.
J’ai tenu parole.
A l’époque j’avais 19 ans.
Comme quoi, certains électrochocs, font souvent du bien.
Par Albert (Albert) le jeudi 06 février 2003 - 20h39: |
Printania,
Je rends hommage à ta mémoire. Mon père grand adepte de boukha fumait le KIF à l'époque avec ses amis. Il ne nous en a jamais parlè. C'est ma mère qui me rapportait ce fait, il y a bien longtemps. Cela se passait au Casino de la Goulette. Mon papa était en compagnie un certain samedi soir avec une quinzaine d'amis de sa trempe, tous des buveurs, 'chapeautès' de borsalino, une petite mafia innocente sauf un qui était barbeau à cette époque. Bref, l'un d'eux sortit son Chibichinou et prépara la dose. Il fit passer son calumet à ses amis. Ma maman eut vent de cet instant de plaisir et débarqua sur-le-champ. Elle se saisit du calumet devant les yeux étonnés de cette bande d'alcoolisée et le brisa en deux, ultime offense. Le soir, pour se venger de cet affront, mon papa ne trouva pas mieux que de briser le cadre, une récompense Anti –Alcoolique que ma maman avait reçu comme distinction à l'Alliance. Mais depuis le chibichinou finisch..
Par Albert (Albert) le jeudi 06 février 2003 - 20h02: |
Printania
Excuse moi un instant,j'ai un compte à régler la haut.Soit patient.
BREITOU
Par Printania (Printania) le jeudi 06 février 2003 - 12h39: |
Albert, as-tu souvenance du «Chibichinou?»
Je vais rafraîchir la mémoire de nos amis.
Au café Jilani, et probablement dans d’autres Etablissements, nous avions nos fumeurs de pipe « Chibichinou. »
Cette sorte de bouffarde se composait d’un tube long et mince et d’un petit foyer.
Le fumeur s’installait à la terrasse du café et, au vu et au su de tout le monde, se préparait son herbe.
Il avait une planchette à hacher, un hachoir du type «hachoir à fines herbes» et il se faisait un kif lentement, il hachait une feuille de tabac dite en arabe «ah’chich», d’où est tiré probablement le mot Hashish.
Après avoir haché menu son tabac, il l’introduisait dans le foyer de sa pipe, il l’allumait et en 2 ou 3 bouffées maximums, il en aspirait la fumée.
Ensuite il soufflait fort dans le tube, la cendre était rejetée.
Le fumeur s’adossait un instant à sa chaise, étourdi par la force de ce tabac.
Il avait fait son kif.
Cette pratique était autorisée en Tunisie, jusqu’à l’avènement de Habib Bourguiba.