Par Printania (Printania) le mercredi 12 février 2003 - 22h24:

Albert!
C'est bien calme ce soir.

Par Albert (Albert) le mercredi 12 février 2003 - 22h11:

Alors je te raconte Printania, ce jour là entre Jilani et son fils Mostpha….Huit ans.or Mikellino n'a pas de ce morceau de bois que l'on pose sur les bras de la chaise afin que le petit soit à la bonne hauteur. Bref son père trouve la solution et ..
'Si tu veux je le mets sur mes genoux….!'
Mostpha monte donc sur les genoux de son père et voilà notre Mikellino national couper de çi de là , y mettre tant d'application qu'au bout de trois heures enfin , il termine sa coupe comme
z il faut , excuse moi j'ai eu un cheveux sur la langue….Le petit se lève et il demande à voir sa coupe….Et là il dit…
'Yè baba, il ne m'a rien fait comme coupe…!'
'Je sais mon fils, il s'est trompe, il vient de me couper deux fois les cheveux, hier et aujourd'hui…!'

Ecoute je crois l'avoir connu, il s'appelle mouch sahabna ....mnih on dit rien..

Par Printania (Printania) le mercredi 12 février 2003 - 21h54:

Albert, je ne connais pas la phrase qu’a prononcée Âm Jilani, au sujet de son fils.
Par contre, tu ne dois pas te souvenir de la mésaventure qui est arrivée à un garçon de la Goulette.
C’était un type genre « Zazou », toujours les cheveux gominés et bien brillants à l’huile d’olive de Sfax.
Il avait un peigne dans la poche arrière de son pantalon, et à chaque bout de champ il le tirait et se coiffait.
Il était très fier de sa frange, qu’il faisait onduler avec les doigts de sa main.
Sa coiffure était une véritable pièce montée.
Un jour, qu’on était assis au kiosque, on le voit passer et on l’interpelle.
« Viens près de nous, assieds-toi une minute. »
On avait échafaudé un plan.
-Tu es bien coiffé, quel est le nom de ton coiffeur ?
-C’est le fils du « tarrah’ » celui qui a le salon près de la gare de Goulette-neuve.
-Comment ? Tu ne connais pas Micchelino ? Alors là tu nous déçois. Tous les beaux gosses de la Goulette se coiffent chez lui, il faut attendre un mois avant d’être coiffé par lui.
Si tu veux, comme on le connaît bien, on va te pistonner.
On en parle donc à Micchelino, en lui disant que son concurrent avait dit du mal de lui, et le tour était joué.
Le malheureux garçon se présente au salon, Micchelino le fait asseoir ; En voyant ses cheveux gominés, tout d’une même couleur, d’un noir de geai, il a eu comme une angoisse, en pensant à l’après-midi et au tri.
En plus, c’est que le garçon lui avait demandé une coupe un peu spéciale, mais Micchelino ne l’écoutait pas.
Il commence donc par lui raboter la frange, le garçon ne pouvait plus rien dire, ensuite il attaque le côté droit et il est pris d’un soupçon, il arrête tout, il enlève la serviette et il invite le garçon à vider les lieux.
-Ne me donne pas d’argent, je ne veux plus te voir, ma mère m’attend, vas-t-en.
Albert, tu le connais le garçon, mais la décence m’oblige à taire son nom.
S’il me lit, je le salue bien et lui demande de nous pardonner la farce que nous lui avions faite.

Par Albert (Albert) le mercredi 12 février 2003 - 21h17:

FERNAND POUR TOI

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)


A CHACUN SA GOULETTE


18/6/89

‘Il vaut mieux vivre en rasant les murs même si on n’est pas coiffeur que de bomber le torse en public….’
ALBERT


Dans la série des portraits célébres goulettois….


‘……MIKELLINO….’

Du coté de la petite Sicile, à la Goulette, juste en face du fort Charles Quint- coté avenue H.Bourguiba à trois mètres de la poste, Mikellino tenait son salon de coiffurre d’une main…..de fer.
Loin de ressembler aux autres « Figaro », un peu expèditifs, il prenait son temps pour coiffer, c’est bien pour cela que son salon était toujours…..vide. IL était habité par une certaine crainte celle de ne pas être à la hauteur une fois son labeur fini. C’est bien simple pour 200 millimes ( 2 frs d’époque), il pouvait battre la semelle derrière une nuque ¾ d’heure avant de libérer son client impatient d’en finir. Il scrutait sur le visage de son patient, tout en maniant les ciseaux, toute sorte de mou ou de grimace…..

‘ Je t’ai fais mal…. ?
Et il en était ainsi à chaque ‘croisement de fer’.
IL était très attentif, maniaque et mou comme les couilles de ma tante Louise. Par instant, je l’ai cru efféminé alors que cela était plutôt de la gentillesse. IL était rare, comme je le disais plus haut d’attendre son tour. Les 6 chaises étaient souvent vides. En vérité, dès qu’un quidam entrait chez lui pour une barbe ou une coupe, Mikellino, s’enfermait avec son protégé à double tour. Une phobie. Même les fenêtres étaient ‘Closed’. Pas de témoins visuels. Quand on frappait à sa porte, il répondait ……

‘ Je suis occupé reviens tout à l’heure…. ’
C’est à dire dans une heure. Cette peur viscérale de voir un client assis le mettait mal à l’aise…..Un jour, je pénétrais, sur les conseils d’un bon ami, dans son salon désert. J’ai eu de la chance.
Je me présentais donc dans son antre vétuste, où lavabo et robinetterie étaient d’époque ….1945.

‘Voilà….Monsieur Mikellino…je viens de la part de Monsieur Max Taieb…..’
‘Ah….. ! oui ….c’est mon client…..’
Je rentre et il ‘ double toure ‘ la porte.
‘Quel genre de coupe voulez-vous ? Avec séchoir ou sans…je peux vous chauffer de l’eau si vous voulez pour le shampoing.. ?‘
‘Bon ok…..! court par derrière et normal par devant….’
‘Je vous coupe les pattes….. ?’
‘Oui…Oui…..Vous pouvez alléger….’
‘Non…. ! Je ne peux pas allonger les cheveux…. !’
‘Non…Non…..’Alléger’ c’est à dire moins touffu….’
‘Ahhhhh……j’ai compris….’
Il commence méthodiquement sa coupe s’arrêtant toutes les trois minutes pour reculer et jauger mon profil….puis……

‘Vous pensez que ça va….. ?’
‘Oui…..Très bien…..’
‘Non….attendez…je vais arranger ce coté là….’
On entendit du coté du primus comme un léger bruit sourd.

‘Oh….. ! Santa Maria….L’eau…j’ai oublié l’eau…..’
Il a oublié l’eau qui s’est évaporée…..’Hajjam lajjij….’ ( Quel bon coiffeur).
‘Je vais recommencer….’
A ce moment, on frappe à la porte…..

‘Mikellino…ouvre…. ! c’est moi…..Abdessalem…le facteur…..’
Silence.
Deuxième coup.
Silence.
Moi…………….’Mikellino….Peut être que c’est urgent….’
L’autre de derrière la porte…..
‘Mikellino……c’est ‘un recommandé’ de ta mère….. ?’
Moi…………’Vous voyez …. Monsieur Mikellino….C’est votre mère….. ! ‘
Lui ……………’Mais quelle mère…. ? Je n’ai plus personne sur la terre…Je vis seul….Il veut entrer pour se coiffer…. A fan cullo…’ (Qu’il aille se faire encu…)
Une heure plus tard, ma coupe est finie et je lui tends un billet de 500 Millimes…..
‘Ah….Non…..C’est gratuit pour vous…aujourd’hui….Ce sera pour la prochaine fois….’

Je lui laisse le billet sur le comptoir et me sauve tout en l’observant sur le seuil de sa porte gesticuler.


Printania , te rappelles tu de la phase où aâm Jilani est venu coiffer son fils....??

Par Albert (Albert) le mercredi 12 février 2003 - 21h01:

Mikellino,
Printania, écoutes d'abord Fernand pas de cafè de mes dattes, je viens de mourrir de rire avec ce qui à étè dit plus haut, il faut savoir, que Mikellino quand il n'avait rien à faire , rasait les murs gratuitement histoire de se faire la main quand à savoir si nous ne l'avons pas appellè pour la coupe des cheveux de nos communions, sache que s'il avait commencè son oeuvre en 1958, nous en serions encore là 20 ans pour couper et 20 ans pour trier les cheveux...Quand au chauve, je vais t'avouer quelque chose, il lui a demandè de régulariser les pattes alors l'autre a cru qu'il fallait raccourcir ses mollets....Kallou 'In âândin bouk ehnè badda saki ksira ouenti thab tkossli tarf mèna... ( il lui a repondu par un juron...Moi déjà j'ai un pied bo et toi tu veux me le raccourcir....Echkalw lèk fi èdhè el méziène..

Par Printania (Printania) le mercredi 12 février 2003 - 20h48:

Albert, Michellino avait son saloon près de chez moi, Goulette vieille.
Je dis bien saloon et pas salon.
Si l’expression « couper les cheveux en quatre » n’avait pas été dite, on l’aurait inventée grâce à lui.
Ce que tu ne savais pas, c’est comment il ramassait les cheveux coupés.
Il les classait par couleur, par longueur de coupe, il les enveloppait et les gardait tout l’après-midi, c’est pour cela qu’il restait fermé.
Ensuite il les jetait et se mettait à pleurer.
Un jour un chauve s’est présenté, il ne savait pas le pauvre à qui il avait à faire, il s’est fait insulter ; il a fallu que les garçons du café voisin, viennent au secours de ce malheureux client.
Pourquoi ton père Âyouche z’’l, ne lui avait pas demandé de te coiffer à ta Bar Mitzvah ?
Ez dalek, ya Braïtou, on en serait encore à attendre la fin.

Par Fernand (Fernand) le mercredi 12 février 2003 - 20h36:

Brobbi, Albert, remets nous le sketch de Mikelino.

Par Albert (Albert) le mercredi 12 février 2003 - 20h29:

Printania,
On l'appelait notre ami Mikellino, l'homme qui avait peur de son ombre, toujours derrière sa porte à l'affût comme un indien, un client le matin et un le soir....Bref, il est encore là bas enferme tout seul sans plus rien à coiffer.
Printania, je t'avoue sincèrement ne plus savoir compter Dekhte....Moi je reste l'unique et le seul Albert...C'est une question de moralité, déjà comme ça ouye babala.
Picanolada tu es de la Goulette??????

Par Printania (Printania) le mercredi 12 février 2003 - 12h04:

A propos, Pinacolada, ne serais-tu pas celui qui change de pseudo tous les mois?
Cela éclaircira le mystère.
Actuellement il y a 4 en un (ce n'est pas un jeu), ça fera 5 sur un.
Albert sur la table de multiplication, 5 en 1 ça fait combien?
Réponds, sinon gare à Mr Gaspari, il tape sur les doigts avec la règle, et ça fait mal.

Par Printania (Printania) le mercredi 12 février 2003 - 11h08:

Albert! Sabri maranane! Amen!

Par Printania (Printania) le mercredi 12 février 2003 - 09h39:

Pinacolada! Serait-ce toi?
Serais-tu lui ?
Ce n’est pas possible !
Oui c’est possible.
Albert, un enfant de la Goulette avec un pseudo «Caraïbes» !
Tu te rappelles les granites de Charlot, près de marché, sur l’avenue Roosevelt ?
As-tu connu Michellino, le coiffeur ? Il n’avait qu’un seul client, Albert, il mettait toute la demi-journée pour le coiffer, ensuite il fermait son salon.
Quel sport pratiquais-tu ? Dans quelle équipe ?A l’USG ? , Au CAT ? , A Goulette-sports ? ,
Savais-tu Pinacolada, que Bébert a porté le maillot national tunisien, pendant 2 ans ?
Viens nous rejoindre au théâtre, il y a du rire, de la musique, du bon esprit, et si quelquefois, on a une angoisse, à cause du souvenir, il y a toujours une bouteille de « mazar » à portée de main.

Par Albert (Albert) le mardi 11 février 2003 - 20h43:

TOI LA SABRIT Tu viens de nous envoyer le plus beau message de paix et de sérènnitè auquel aspire tous les peuples.Ton rêve et votre rêve, notre rêve s'est réalisè depuis déjà plus de 50 ANS....Il ne reste pas grand chose je crois, si nous restons optimistes pour que ce bout de terre devienne vraiment le lait et le miel où tous les peuples du monde viendront boire à votre ,à notre source BEZRAH ACHEM....Le flambeau , LE LAPID en hébreu que vous brandissez très haut à deux mains sera demain le sémaphore de toute une nation juive qui guette et qui attend cette paix qui tarde à venir...Mais nous PEUPLE D'ABRAHAM de MOISE de Jacob nous avons la patience, la foi et malgrè tous ce que l'on peut dire le PEUPLE D'ISRAEL CHANTERA UN JOUR ' ALLELUIAAAAAAAAAAA' Soyons positifs et prions pour tous ceux qui sur cette terre souffrent....Amen we AMEN....
Nous vaincrons non seulement nos ennemis mais aussi la haine que nous voue ceux qui la colporte à travers le monde.CHEY MEDOUM MECHIN KOLNA FI HOFRA.....OU RABI LAAZIZ.....YOUDI OULLA GRIKI..
HAJKLOUFET tu as mon respect...