Par Printania (Printania) le samedi 29 mars 2003 - 22h15: |
Albert! des fêves au lard, pas des soupes au lard. Tu as oublié?
Par Albert (Albert) le samedi 29 mars 2003 - 21h55: |
Printania,
Yekher el ghelli yètlèb ââl rkhiss...? Et pourquoi pas surtout que dans ces cabanes on y fait cuire parfois des soupes aux lards si mes souvenirs sont exacts. C'est de toi cette chanson où des bucherons ou chasseurs du coins...?
Albert
Par Printania (Printania) le samedi 29 mars 2003 - 21h47: |
Albert, dans l'équipe de foot maltaise, il y a un noir.
Malta h'anina, takol khobz ou tekhra oussifa!
Ton voyage au Canada, me donne envie d'acheter une cabane.
Je vais demander conseil à Line Renaud, et à Loulou Gasté(en faisant tourner la table.)
Ma cabane au Canada
Est blotie au fond des bois
On y voit des écureils
Sur le seuil
Si la porte n'a pas de clé
C'est qu'il n'y a rien a voler
Sous le toît de ma cabane au Canada
Par Albert (Albert) le samedi 29 mars 2003 - 21h13: |
Les Voyages imaginaires du Comte Albert.
Récit..'Au pays du Grand-Nord ' II
Le Comte Albert est invité chez son ami Gérard Grairy pour passer quelques jours au Canada, dans le Grand-Nord. Une chasse au grizzly est programmée. Le Comte s'équipe.
La suite....
'...J'esquivais le coup de côté, échappant ainsi à mon œil de Caen. Cet accusateur que je fis taire en me débarrassant illico –presto de ma tenue guerrière. J'enfouis-le tout dans une malle et me rhabillais de ma tenue d'innocence.
Deux jours plus tard, j'embarquais sur le vol 978 B de la compagnie ' Canada Dry'. Pétillante cette compagnie. De nuit. J'atterrissais vers les 10 heures du matin, à l'aéroport Mirabel à Montréal. Pile poil. Mon ami Gérard ( je ne le connais pas en réalité) accompagné de sa femme Doris m'attendait au point de rencontre. G.
-'Labbèss.? Me dit il en arabe..( Il parle couramment cette langue par contre.)
-'Hamdoulla.!'
-'Comme tu vois.! J'ai gardé ma jeunesse..!
-'Ben je vois, cet important et tu n'as pas oublié notre langage.!'
Je saluais sa femme tout en allant retirer mes bagages. Un quart d'heure plus tard, nous embarquions dans sa 4X4 Chevrolet. Il me rappela, route faisant, nos anciens souvenirs, me citant toute une galerie de surnoms ' Des 'Moumous' et j'en passe sur les 'Tyazomides' etc. Et même le 'Yè Babani yè mrââ..! 'Que nous lancions à un pauvre handicapé ! Rabi y chamahnè. Il me fit revivre une nouvelle fois les visages de nos maîtres et maîtresses. Me parla de sa discipline favorite la natation. Il fut médaillé Olympique aux jeux du Balout au Mexique dans les années 56 alors qu'il était né en 1943. Sarka goulettoise (Vol..).Il a du faire sa natation sur un plan d'eau 'fœtale' rempli de mio-plasma.
Bref. .
'Albert...! Je vais t'emmener dans un endroit paradisiaque.! Dans le grand-Nord canadien...Tu vas être fasciné par le spectacle. Mon pavillon se trouve à une centaine de mètres de la mer. Je ne t'en dirai pas plus. Ecoute va t'allonger dans le coffre, il est spacieux. Nous avons un bon bout de route à faire..!'
Je l'écoutais tandis qu'il s'engageait sur une bretelle d'autoroute. Un panneau de signalisation annonçait..
' Tadoussac.484 Kms. Respectez la distance. Vitesse limitée à 80 miles. Bonne route !
(NB/Tadoussac était un important lieu de rencontre maritime entre les différentes communautés indiennes. Les premiers Européens à fréquenter le lieu étaient les pêcheurs de baleines basques. Le nom viendrait du montagnais "Tatoushak", qui signifie "mamelons", en raison des vallons boisés qui entourent la localité)
Les noms de villes suivantes étaient inscrits sur un panneau :
'…Québec-ville, Pointe au pic, La Malbaie, Tadoussac…'
Je m'affalais entre les valises, coincé entre ma malle et un pneu de secours.
Il était 17 heures, environ quand je sentis une main me caresser l'épaule.
'Albert.! Nous y sommes..!'
Je me réveillais tout barbouillé. Remerciant mon sommeil de ce repos.' Barouck Hachem.
D'être arrivé à bon port car Tadoussac est un port. Une belle ville de pêcheurs à la baleine.
Son pavillon se trouvait à un kilomètre de la ville. En hauteur. Dans la forêt, parmi les sapins.
Son chalet comportait trois étages. Il occupait le bas tandis que ses deux enfants, en vacances, avaient-le mezzanine et le haut. Il me fit visiter celui du troisième. Une grande baie vitrée attira mon regard..
'Albert je te laisse.! Je vais accueillir mes amis, deux couples très braves.! Ils font partie de la chasse..!'
'Gérard.? Tu sais pour la chasse..!'
-Je sais..! Tu vas faire un carton..!'
-'Un cartoon..! Oui..!'
Il en rit.
Je m'approchais de la baie et là, comme il me l'avait promis, je restais béat devant cette ville au pied marin. Au loin, de longs filets d'eau, des geysers, émergeaient de la surface de l'eau pour aller culminer dix mètres plus haut, à intervalles réguliers. La baleine bleue et d’autres majestueuses se prélassaient devant moi, à la frontière entre la mer chaude et froide. Le Golf Stream. ( Tadoussac est en effet, selon mon ami, la séparation entre ces deux mers ). Je restais un bon quart d'heure à contempler comme un enfant, ces rondes de 'lancers d'eau'. Un rapide coup d’œil sur ma chambre me fit découvrir des peaux d'ours brun, étalés sur le sol et deux têtes empaillées de Chevreuils, accrochées aux murs. Un ours brun grandeur nature, debout dans un coin, les pattes levées, me surveillait d'un air attentif, de ses yeux immobiles. Je le caressais dans le sens du poil. Le mobilier était tout en bois de chêne. J'ouvrais mes valises quand on frappa à la porte.
-'Albert.? T'es prêt..?' Me dit Gérard. 'Nos invités sont là…!'
Il me dévoila quelques secrets au sujet du couple Leïvitz, des juifs polonais…
'….Il défraya la chronique en France dans les années 60…!' Me dit-il. Marlène Du Chemin, 24ans, née Marcadère du Goujon épousa, il y a deux ans, en justes noces Monsieur André Leïvitz âgé de 58 ans. Un écart qui me laissa pantois.
'Pour son argent Albert..! L'une feignant l'amour alors que l'autre fut épris éperdument par la beauté de la jeune fille. En réalité, une fois le mariage consommé, elle le trompa à plate couture avec un haut dignitaire du régime français. Un scandale dont la Presse à scoop s'en empara à cette époque. On conseilla au couple d'immigrer loin des salons de cour, parisiens. Ce qu'ils firent. Ce qui n'empêcha nullement la Marlene de continuer ses frasques. Au Canada. Elle adore faire l'amour' …..!'
Me confia Gérard, bien renseigné. Il termina sa confidence et m'enjoignit d'aller rejoindre les deux couples dans le salon..
A suivre....
La photo ci dessous d'une cabane dans la forêt.
Par Albert (Albert) le samedi 29 mars 2003 - 21h11: |
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 29 mars 2003 - 08h48: |
Albert
En reponse a ton billet je te signale que le matador nous a deja promis les oreilles et la queue .... Olle torrero !!!
Par Albert (Albert) le vendredi 28 mars 2003 - 20h18: |
Ye Printania yè ghoul....Il faut prèsenter le phamplètaire, 'l'humoriste, le poète, le conteur que fût Kiki Guetta( Z'L). Un monsieur hors-paire qui jouait avec les mots quand d'autres jouaient aux billes. Ce monsieur qui était le père d'un de mes amis Gérard Guetta, son fils unique, était d'une gentillesse et d'une culture judèo-arabe qui levaient le respect aussi bien chez les juifs que chez les musulmans. L'an dernier au Bataclan, je crois, un de ses parents a récitè quelques proses dans notre ancienne langue.Toute la salle était aux birds des larmes.
Je l'ai connu, à la Goulette où il habitait rue de Bourgogne, à un âge où il était déjà vieux mais on devinait par ses yeux, son regard, cette bonhomie et cette joie de dérisionner et de rire de tout.
Albert
Par Printania (Printania) le vendredi 28 mars 2003 - 12h46: |
Albert. Il paraît que certaines personnes n’ont pas compris le jeu de mots de Kiki Guetta.
Je ne t’inclue pas dans le lot, connaissant ton sens de l’humour et de la maîtrise des mots.
Alors pour ceux qui ont « séché. »
Pour mieux comprendre, il fallait lire vite, en faisant les liaisons.
-Quel est le féminin de : Jed oubou ? (Traduction : Ancêtre de son père.)
-Jeu de mots ! (Dit vite cela donne : Jed omou, ancêtre de sa mère.)
-Quelle est la couleur du parapluie, quand il pleut ?
-Il est ouvert !(Réponse : Il est tout vert.)
Kiki était unique, il fallait prendre le TGM, au départ de la Goulette, surtout quand le contrôleur demandait: Billets/abonnements!
Le conducteur du train devait ralentir, tellement le wagon où Kiki avait pris place tremblait des rires des voyageurs.
Et lorsque Kiki venait prendre son café au Rex avant d'aller à la gare, l'immeuble semblait s'écrouler par les rires.
Quand Kiki passait devant les bureaux d’une célèbre briqueterie, il ne s’empêchait pas de crier :
Ya Zourna ! (Viens nous rendre visite !)
Mais le tout rattaché donnait :
Yazourna ! = Nos briques !
Par Albert (Albert) le jeudi 27 mars 2003 - 21h31: |
Kholer mais jamais en colère, Printania, c'est pour celà qu'ils sont suisses, ces neutres.
Par Printania (Printania) le jeudi 27 mars 2003 - 20h51: |
Wnes, c'est pour cela que les suisse esses accouchent du chocolat au lait?
Maintenant je comprends mieux pourquoi ces gens des cantons n'ont jamais fait la guerre.
Tu te rends compte, tirer un coup au lait, et au bout de neuf mois, voir pondre des tablettes de chocolat Kohler, ou Nestlé?
Wnes, le canon est scié au bout de 8 et non de 7 jours.
A moins que pour toi, on ait fait exception.
Cela me rappelle une histoire.....
Par Albert (Albert) le jeudi 27 mars 2003 - 20h42: |
Harrissiens, tout a commencè par ce voyage....
Je vous demande de bien suivre ces épisodes afin de comprendre la suite du récit....Le Mariage du Comte Albert....! qui paraitra le 1/4/2003...
La bonne annonce vous sera donnè par un ami.. : )
Avant -propos.
Mes textes sur l'école de la Goulette ( 5 en tout) publiés sur accueil et ici pour quelques-uns ont attiré l'attention, il y a deux ans, d'un monsieur du nom de Gérard Grairy, un ancien goulettois, habitant à l'époque à deux encablures de mon ancienne maison de la rue Pasteur, passage Casino qui donne directement sur la plage. Un article, passé le 25 /3/2003 sous le titre le Canagoulettois, évoquait ce gentleman.
Le hasard a voulu que ce monsieur m'écrive et me rappelle certains noms 'oubliés' de nos maîtres et maîtresses et personnes 'surnommées’. Il avait quitté la Goulette à 18ans, en 1956, a fait son alya en France puis s'est installé définitivement au Québec. Il possède un pavillon dans le Grand-nord. A part sa résidence en ville. Il passe le plus clair de son temps à chasser quand d'autres font les comiques. Nous avions donc échangé quelques souvenirs durant 6 mois.
( Mon ami Najib Balti ( Drun Beausity ) par un heureux concours de circonstance, l'a connu au Canada puisqu'il était locataire chez lui, à l'époque où il était étudiant. Du moins.
Je remercie un ami qui m'a donné quelques renseignements sur le Canada...
'Au pays du Grand-Nord ' I
'Vive le Québec libre ' ..' Ces quatre mots lancés par sa grandeur le vénéré roi des français Charles de Gaulle avait soulevé un si grand 'et moi' chez les Canadiens anglophones et même chez les sans phone que la reine en fut 'shocking', presque retournée que certains ont cru apercevoir la culotte fleurie couleur moutarde imprimée avec deux lys sur les côtés, en lieu et place 'de pisse en lits' sans racine'. Ce n'est pas de politique que je vais vous entretenir mais de voyage imaginaire. Un genre d'aventure qui ne me coûte rien.
Je reçus un jour dans ma boite courrier un e mail de la part de mon ami Gérard, une 'cartonnet' m'invitant à passer quelques jours chez lui dans le Grand-Nord canadien. Une randonnée un peu spéciale; la chasse au Grizzly.
'N’oublies surtout pas ton fusil...tes bottes. ta gibecière .etc..
'.Chasser le grizzly..?..Moi..? Qui rechigne à tirer sur un moineau goulettois .?. Qui a peur de son ombre qui elle ne se méfie pas de moi.! Chasser le Grizzly.?'
Me dis-je en faisant grise mine.
-'... Et surtout n'oublie pas tout ton attirail..!' Qu'il me dit !
' Harpon…! Hameçons…! Pardon fusil, cartouches etc..' Je ne sais même pas ce qu'est appuyer sur un chien ou armer un barillet. Tuer ? Ramasser des dépouilles d'ours.? Mais c'est pas mon truc.! Me disais-je au fond de moi. Mais voilà un vrai goulettois ne peut se soustraire à un quelconque défi et ainsi perdre la face sans se faire passer pour un pleutre alors que nous sommes censés être les meilleurs en tout.
Je lui répondis ceci.
'Mon cher ami,
Je te remercie pour ton invite, je vais dépoussiérer mes hallebardes et autres carquois modernes et venir chasser le fauve.! J'ai toujours gardé mon coup d’œil et le flair..! Merci à bientôt..!
NB/Mes amitiés à Doris née Quesnel, votre dame. Et à vos enfants.' Signé Albert. Comte des Fouchiks
Je réfléchissais à la question sans trouver une esquive ou un prétexte. Je ne voulais surtout pas me défiler. Je fis bon cœur contre mauvaise fortune. Je me rendis chez un armurier pour acquérir le matériel nécessaire. Le vendeur.
-' Je vous conseille un 'Smith and Watson...Monsieur..!'
-'Je n'y connais rien mon ami.!'
-'..Avec visée nocturne..!'
-'Je n'y connais rien mon ami.!'
-'..A longue portée et calibre 16..Trente coups à la minute.!'
-'Mais c'est une mitrailleuse que vous me proposez là.?'
-'Non.! Un fusil d'assaut..!'
-'Mais..! Je vais chasser et pas aller à la guerre.!'
-'C'est tout comme.! Vous allez être un assassin.!'
-'Comment assassin.?'
-'Oui..! Vous allez commettre un meurtre d'animaux qui ne vous ont rien demandé.!'
-'Merde.! Alors que faire.?'
-'Payer et partir.!'
Il m'empaqueta le tout. Une fois rentré chez moi, j'entendis les mots résonner dans ma tête.
.' Assassin'. Je me débarrassais de mon costume de ville et enfilais ma nouvelle tenue vert olive pour voir l'effet. Je vissais mon chapeau que je relevais d'une plume de paon ce qui me fit ressembler à un chasseur alpin sans ski. Un coup d’œil dans la glace, renvoya mon spectre à un Rambo dans des proportions raisonnables. Modestes. Si je puis dire. Je m'auscultais ainsi de la tête aux pieds quand mon œil, comme une conscience. M'interpella.
'Tu vas être un meurtrier …! Comte.!'
'O lalalala..! El fèjya.' Un meurtrier.?' ( La peur )
A suivre..
Par Albert (Albert) le jeudi 27 mars 2003 - 20h26: |
Et sais-tu qu'il a continuè dans sa façon de nous recevoir à bras ouverts???? Alors que beaucoup de nos jeunes juifs étaient partis lors des grands départs. Il aimait beaucoup mom père et souvent me laissait rentrer sans débourser un sous..Un brave qui mérite le respect..ELLA YARHMOU...