Archive jusqu'au 31/mars/2003

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2003: Archive Mars 2003: Archive jusqu'au 31/mars/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 31 mars 2003 - 20h28:

AU NOM DE TOUS LES NOTRES….
Shallom ââl kôl ââm Israel.
Mon D ieu fasse que ton règne arrive.
Besmelah el rahem el rahim.

TOUTE MA RECONNAISSANCE ET MA GRATITUDE VONT A MONSEUR JACK HALFON QUI NOUS A OUVERT CE LIEU DE POESIE, DE L EMOTION ET DU RIRE ET QUI M' A PERMIS D'ETRE UN GRAND CON MEDIEN…RABY MAYK…
RABBY ME YECHWICH OU EN SALLAH KOLNA FEL ZIEDDA OU MOUCH FEL NAKSSS….
( ' Et que nous soyons toujours plus sans diminution.
Cette semaine théâtrale est dédiée à mon ami JANET CASTRO (Z'L) QUE D IEU REPOSE SON AME..


Le théâtre de Breitou , unique spectacle dans la virtuel a pour mission de plaire. Une mission, qu'il a relevé tout au long de cette année. Une mission d'intérêt, balbutiante au début et qui a pris son essor au fil des semaines et des mois. Au profit de toutes les communautés juives, musulmanes, chrétiennes sans distinction de race et de couleur. Le seul espace où les images/souvenirs/mémoire ont été mis en valeur grâce à l'apport de toutes les bonnes volontés qu'elles soient d'ici ou d'ailleurs. La magie du net nous a offert l'occasion en direct d'échanger nos sentiments et d'enrichir notre culture et patrimoine. Des descriptions en texte aussi réelles que vraies, passionnantes, humoristiques, sereines, dans lesquelles chaque écrits renvoyaient à un lieu, à une ambiance que nous avons tous connus et à quelques endroits où nous avons vécu, là- bas autrefois au pays de notre chère TUNISIE natale. Et que nous avons remis modestement au goût du jour avec notre parle 'barbare' d'avant traduit en bon français. Pour le plaisir et le bien de ceux qui nous liront plus tard.

En tant que goulettois, j'ai raconté mon vécu souvent avec un œil plaisant, tendre, émotionnelle, humoristique et parfois ironique, laissant ma plume m'emporter dans le creux de mon imagination.
J'ai parle d'ambiance du passe dans ma ville qui ressemble à celles des autres. Ou seule l'identité des hommes en tant qu'humain prévalait sur tout autre considération.
Le tout écrit et décrit dans sa plus simple expression

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le lundi 31 mars 2003 - 18h48:

Breitou et cie,vous etes formidables,tenaces, et plein d,humour...je craque

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Fernand (Fernand) le lundi 31 mars 2003 - 20h07:

AU NOM DES POUVOIRS QUI NE ME SONT PAS CONFERES,
JE DECLARE OUVERTES, LES CEREMONIES
DU PREMIER ANNIVERSAIRE DU
THEATRE DE BREITOU.

QUE LA FETE COMMENCE

feuchamp

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 31 mars 2003 - 19h29:

Printania,

Figure- toi , j'ai fais le même rêve que toi . J'ai allumé mon ordinateur et voilà que sous mes yeux plein de damèch ( croute) je vois apparaître mon visage réfléchit sur l'écran. J 'ai nettoyé ma croûte et tout en écarquillant mes optiques je trouve la réalité me fixant narquoisement…Que fais-je là…? Me suis dis en moi même sans haute voix….! Bref…Bingo …Moi aussi….! Et voilà que pendant quelques minutes je me suis vu sous la lampe de la rampe….Puis par un coup de baguette magique, l'illusion disparaît….Quand je pense que tout le monde dormait et qu'ils ont raté le scoop je dis …rabbi HAI TAEIB de Paris est avec moi….Au prochain mirage….Ahhahahahh…:) :) :) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 31 mars 2003 - 19h18:

Les Voyages imaginaires du Comte Albert.
Récit..'Au pays du Grand-Nord ' IV

Résumé des trois derniers chapitres.

Le Comte Albert est invité chez son ami Gérard Grairy pour passer quelques jours au Canada, dans le Grand-Nord. Une chasse au grizzly est programme. Le Comte s'équipe. Toudoussac fut la destination finale du Comte. Gérard possède un pavillon dans la forêt, à quelques centaines de mètres de la ville portuaire. Un village de pécheurs à la baleine. Le Comte installé dans sa chambre du troisième étage tombe en arrêt, de derrière sa baie vitrée, devant un spectacle saisissant. Les baleines bleues en pleine transhumance. Gérard, lui fait d'autre part un compte rendu sur un couple, juif polonais André et Marlène Leïvitz. Il lui confia un scandale concernant ce couple, qui avait fui ces évènements, autrefois.
Tout le monde est installé dans le salon pour faire plus amples connaissances. Dans la nuit, alors que le Comte s'apprêtait à s'endormir, il a la surprise de voir Marlène, la femme du Leïvitz se présenter dans sa chambre. Dans une tenue légèrement osée. Il s'ensuivit un dialogue de sourd entre Marlène et le Comte. Ce dernier refuse les avances de la femme. Elle s'en alla déçue..


Sur ces dernières paroles la jeune femme se résolut à sortir.
Le Comte ne ferma l’œil de la nuit. Il avait été pris par défaut dans une situation qui ne lui ai jamais arrivée. Par une femme. Il avait fait le serment auparavant, suite à une déception amoureuse, d'aimer que par le cœur et non pas par le sexe. Une décision qui lui avait maintes et maintes fois fait ratée des centaines d'occasions car le Comte est un très bel homme, convoité par des sirènes en mal d'amour factice.
Le matin se leva par un appel qui venait d'en bas. Gérard l'invitait à se mêler à ces compagnons qui étaient déjà prêts à lever le pas pour la randonnée. Marlène le salua de la main tout en lui faisant une bise 'maquillée' à l'insu de son mari occupé à parler aux chiens.
Il revêtit sa tenue 'militaire', mis son fusil en bandoulière et dévala les quatorze marches.
Toute la smala s'installa à l'arrière de la Chevrolet. Marlène vint se coincer entre son mari et le Comte. Elle joignit carrément sa jambe contre celle du Comte qui, tout confus, essaya de se pousser..
-'Vous n'allez quand même pas tomber Comte Albert.! Soyez cool. A force de vous comprimer..!' J J J
Elle lui chuchota..' Je vous aime..! Chut.! N'en faites pas des gorges chaudes surtout..!On risque de vous entendre en ce bas monde.!'
-'Et cela vous amuse ? Lui répondit le Comte doucement. Il sentit quand même en lui comme quelque chose qui frétilla..
A peine éloigné de quelques mètres du pavillon, le 'voiturier' Gérard.
'Bon.! Oussalnè.! Pieds à terre.!'
On descendit.
' Nous allons former les groupes. Joli….! Vous serez avec votre dame….! Leïvitz avec moi et ma femme et Albert avec Marlène. Nous irons vers le Nord, par le chemin des Arbousiers, vous par le sud en prenant le carrefour des Montollons et Albert prendra le plus court chemin. A L'Est..'
-'Suis-je obligé d'être accompagné par.!
La Marlène le regarda méchamment.
-'..Enfin accompagné par mon ombre. Je voulais dire.!'

On ria.

Tout le monde se sépara..
Moi vers l'Est..! Encore si on m'avait dit où était l'Est, j'aurai compris mais un Comte qui ne perds jamais le Nord, pourquoi lui donner le côté Est.? Je restais dix minutes à consulter ma boussole. Zamma. Quand la Marlène..
-'Alors Comte.? Allons nous ressembler à ces arbres, prendre racine ici.!'
-'Ecoutez, si vous voulez, allez donc rejoindre les autres.!'
-'Ah non, Gérard, le chef a voulu que je sois avec vous..!'
-'Gérard.! Gérard.!Lui..!'
Nous suivîmes le Sentier désigné par le chef. Arrivés à quelques pas de l'Etang St Monge..
Lui...-'Bon, je crois que nous allons nous mettre à l'affût ici……! Ok..?
Elle : C'est vous le chasseur.!'
-'Merci.Un vrai….! En plus..!
-'Quelle chance…..!'
-'Chutt…..! Il me semble entendre un bruissement…..?'
-'…Une proie…..?'
-'Je vais tirer.!'
-'Armez votre fusil d'abord.!'
-'Ah.! Merci..! Elle doit être entrain de s'abreuver.!'
-'La plus belle proie qui soit est là.!
-'Où.?
-' Tirez plutôt votre arbalète et laissez le fusil de côté…!
-'Vous ne supporterez pas ma flèche…!'
-'Ah.!Voilà que vous devenez coquin..!
-'Nous parlons chasse.! Parlez n'est pas agir..!
-'Le fait d'en parler comme ça peut constituer une allusion...!'
-' Selon quels principes..?'
-'Universels.!'
-'Vous ne manquez pas d'effronterie..!'
-'Sinon je ne serai pas femme..!'
-'Ce qui ne vous donne pas le droit..!'
-'L'est il le vôtre en ce moment.?'
-'Epargnez moi de votre esprit malsain..!'
-'Vous confondez tout.! Humour et esprit.!'
-'Chut...! Un bruit.?'
-'Sans doute mon mari..!'
-'Pour qu'il me tire de ce genre d'affaire.!'
-'Ma compagnie vous gêne.?'
-'..Me perturbe.!'
-'Bon préparez votre canon.!'
-'Je vais le redresser..!'
-'Voulez vous que je vous aide..! J'ai une main experte pour les armes à feu..!
Elle redresse le canon.
-'L'avez vous armé au moins..?
-'Non..! Je ne crois pas…!'
Elle rabaisse le canon…et introduit les cartouches…
-'Vous voilà à point…!
-'Combien de coups puis-je tirer….?
-'Autant que vous voulez…!'
-'Croyez- vous qu'elle se laissera prendre…?'
-'Plus facilement que vous le doutiez…!'
-'Comment pourrais-je être si sur….?'
-'..J'ai l'habitude…!'
-'..Et si j'avançais mon canon un peu plus près de la cible…?'
-'Elle ne demande que ça…! Attendez, je vais vous aider…!'

Elle se colle à lui en se mettant par-devant.
-'Posez votre canon sur mon épaule. Je vous sers de trépied.! Vous serez plus sur.!'
-'Je la sens si proche….!'
-'Oui….! Je sens son haleine animale…!'
-'Elle doit avoir une belle toison…?'
-'Oui un pelage si doux à hauteur de votre portée…!
-'Croyez-vous que cela soit une jeune faon…?'
-'Certainement une femelle en rut…!'
-'Comment le savez-vous…?'
-'Je le sens c 'est tout…!'
-'Comment le sentez-vous…?'
-'Votre canon est dressé à présent…!
-'Bien oui..! Depuis un quart d'heure..!
-'Qu'attendez-vous pour tirer le coup…?…Allez Compte….! Pointez, appuyez sur votre chien…!'
-'Merci.! Je vais épauler.!'
-'Non pas tout de suite.! Attendez.! Laissez le comme ça un instant..!
-'Ah ..! En effet, je le sens mieux.!'
-'L'animal vous plait..?'
-'Plutôt bien dans la cible.!
-'…..J'ajuste alors….!
-'Croyez-vous qu'il se laissera prendre.!'
-'Il n'en tient qu'à vous de savoir le diriger.! Voulez-vous que je m'abaisse un peu pour que vous la voyez mieux ...?'
-'Euhhhh.! Je ne crois pas, elle est à ma hauteur là..!'
-'Je la sens si proche.!..Si nerveuse.!'
-'Dois-je la tirer..?'
-'Mais bien sûr...! Tirez Comte.!
-'Je préfère qu'elle se cambre plus pour boire.!
-'Oui..! Vous avez raison..!
-'Je veux la prendre par surprise.!
-'Par derrière….? Ca m'étonnerai Comte.!
-'Qu'en savez vous..! Vous êtes en elle pour parler à sa place.?'
-' Et comment …!Si je connais la bête.!

A SUIVRE...5 ième et fin demain...:):) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 31 mars 2003 - 18h57:

Et mailroom, baki je tourne les pages, et je ne vois pas celles que tu as numèrotè, tu a appris le tmènik....? C'est cà...? :) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 31 mars 2003 - 18h54:

ANNIVERSAIRE DU THEATRE DE BREITOU......
DEMAIN....1/4/2003....:) :) :):)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le lundi 31 mars 2003 - 18h17:

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le lundi 31 mars 2003 - 16h08:

J’en ai rêvé, Albert l’a (presque) fait !
Ce matin, mon pot de café à la main, j’allume mon ordinateur, et je me connecte sur Harissa.com.
Comme tous les jours, je vais chercher ce que nos amis de l’autre côté de l’Atlantique et du pacifique, ont écrit.
J’aime bien lire leurs commentaires, ils sont justes.
Quelle n’a été ma surprise, de voir apparaître la photo de Albert, dans sa boutique.
Tout souriant, il était appuyé à son comptoir, un étalage impressionnant de produits, alignés sur des étagères.
Je me frotte les yeux, et brusquement, bingo, plus rien.
Je me déconnecte, me reconnecte, direction Harissa.com, rien.
J’ai donc rêvé ou bien j’ai eu une hallucination, ce qui est plus grave.
Alors, de grâce, je me retourne vers Haï, mais je ne sais plus lequel invoquer, pour le prier de me rassurer, que ce n’était qu’un beau rêve, si vite disparu.
Albert, je t’en prie, peux-tu me donner la marque des produits qui étaient alignés derrière toi, sur les étagères.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le dimanche 30 mars 2003 - 22h03:

Ok, Albert, commence le compte, comte.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 30 mars 2003 - 21h57:

Printania , je parie tout mon royaume mais ni mon cheval ni le theatre...lol...
Je léve les paris...OK???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 30 mars 2003 - 21h03:

Les Voyages imaginaires du Comte Albert.
Récit..'Au pays du Grand-Nord ' III

Résumé des deux derniers chapitres.

Le Comte Albert est invité chez son ami Gérard Grairy pour passer quelques jours au Canada, dans le Grand-Nord. Une chasse au grizzly est programme. Le Comte s'équipe. Toudoussac fut la destination finale du Comte. Gérard possède un pavillon dans la forêt, à quelques centaines de mètres de la ville portuaire. Un village de pécheurs à la baleine. Le Comte installé dans sa chambre du troisième étage tombe en arrêt, de derrière sa baie vitrée, devant un spectacle saisissant. La baleine bleue en pleine transhumance. Gérard, lui fait d'autre part un compte rendu sur un couple, juif polonais André et Marlène Leïvitz. Il lui confia un scandale concernant ce couple, qui avait fui ces évènements, autrefois.

'....J'étais à présent dans le salon. Mon fauteuil était à proximité du couple en question. L'accoudoir de Marlène frôlait presque le mien. L'autre couple, Monsieur Maurice Joli et Madame Yvette. Cette dernière était assise à l'opposé de son mari. Doris faisait face au sien.

Une petite table posée au centre. Quelques amuse-gueule, dans de petits bols en bois, attendaient d'être grignotés.
Les deux hommes fumaient la pipe. L'odeur du tabac violait l'espace feutré. Un bon feu de bois régnait dans une cheminée en marbre rose.

'De Carrare.! 'Me précisa Gérard, voyant que je fixais les cannelures.
Puis..Se levant.
'Je vous présente le Comte Albert de la Goulette. Un ancien ami de jeunesse. Que j'ai invité, un célibataire en attente..'
-'Oh.!Gérard, tu ne vas pas quand même leur raconter mes déboires..!
-'Vous tirez avec quel genre de calibre. Monsieur le Comte.?' Me lança sans surprise le Joli.
-' C'est mignon comme question.! Quel calibre…?
-'Oui, ici nous tirons avec du calibre à tête flèchée...!'
-'J'utilise des cartouches chambrées..!'
-'Je ne connais pas ce modèle.! Pourtant 20 ans de chasse..!'
'Chouff rab'ou mérèkou.! '. Gérard avait compris, il esquiva un sourire malin.
-'En France.! Monsieur Joli, nos cartouches sont 'champagnisées, c'est à dire qu'elles prennent le temps de se saisir avant de tuer, elles réfléchissent avant d'aller se planter dans le corps de l'animal innocent.! Dis-je avec un tel aplomb que le couple juif avait compris mon esquive.!
Gérard applaudit en canadien suivi par les autres couples.

-'Vous êtes de quel pays monsieur le Comte..! Déjà..?'
Me lança le Joli, toujours lui, accompagné d'un nuage de 'Amsterdamer'. J'évitais le brouillard de justesse tout en lui envoyant une petite bouffée de ' Khadra' (cigarette du pays) qui alla cogner son long nez. Ce qui le fit tousser. Sous l'air goguenard de mon ami.
'Oui ….! De la Goulette ….! Le pays du saumon…!'
Doris annonça le dîner. Au menu, soupe de grive aux champignons du pays, puis tranches de sanglier, baignées dans une sauce Mazarin le tout accompagné d'un vin rouge de Mââda et comme sortie une salade 'Grand-nord' ( tarf hchich ) agrémentée d'haricots hors saison. Une merveille.
Le sorbet du chef ' Granite aux noix. Un kif. Pour moi, elle me cuisina, un pavé de saumon relevé aux fines herbes. Chikhè ta baba rabi.( Il n'y a pas que Hai qui s'y connaît dans la cuisine )
Je remarquais que la Marlène me regardait assidûment. Je baissais les yeux devant son regard bleu France. Elle était vraiment belle. A un moment du dîner, je crus deviner qu'elle me faisait du pied, je n'y fis pas cas. Laissant la chose à un pur hasard. Le dîner arriva à sa fin, après un petit arrosage d'une liqueur au kirsch. Je me retirais dans ma chambre en souhaitant le bonsoir aux invités. Le Joli avait remorqué son cabanon. Le couple Leïvitz était au second étage pris en sandwich entre moi et le couple Gérard.
Le Comte ne dormait pas encore quand il entendit comme un frôlement de derrière la porte, la poignet soudain se mit à tourner. Le Comte se leva sans bruit et alla au devant du bruissement.
Il ouvrit et tomba nez à nez avec la belle jeune femme Marlène. Surprit, il peina pour articuler un…..
-'Mais que faites-vous là.?
Ses cheveux dorés étaient lâchés sur ces épaules ce qui ajouta encore plus de grâce et de beauté à cette jeune femme dont il n'ignorait rien de ses frasques. Elle avait son peignoir transparent ouvert laissant entrevoir une très belle paire de jambes, et un slip à la mesure de son charme. Le Comte reprit ses esprits..
-'Puis-je entrer Comte..?'
-'Entrer.? Mais vous êtes insensés.! Votre mari.!'
-'Il dort comme d'habitude, il ronfle même.!'.
-'Mais je ne le peux madame.…!'
-'Appelez-moi Marlène, Albert...!'
-'Mais ...!'
-'Arrêtez…! Avec vos mais..! Elle le poussa et alla s'assoire sur le bord du lit, écartant légèrement ses cuisses et montrer sa culotte rose valisaire. Le Comte en rougit.
-'Ecoutez, je vous prie de regagner votre chambre, je ne suis pas un monte en l'air..!'
-'C'est moi qui monte, vous, vous n'avez qu'a descendre, c 'est tout.! Là où vous estimez utile et agréable.!
-'Bon, je vous donne cinq minutes avant que je ne vous traîne dehors.!'
-'Avec ce renflement que vous avez au-dessous de votre veste-pyjama.!
-'C'est naturel et il n'y a rien de déshonorant.'
-'Un étalon dort en vous mon cher Comte et une diablesse qui attend qu'on lui pose une quille.!'
-'Oh..! Quel langage..!'
Elle l'invite à s' asseoir près d'elle….Le Comte…
-'Ecoutez, Madame, ' Lui dit-il d'une voix presque paternelle…'Il y a des situations dans la vie qui méritent que l'on y réfléchisse…! Vous êtes une dame mariée, jeune et belle qui en plus avait défrayé la chronique il y ..!'
-'Ahhhhh…! C'est donc ça…? On vous a mis au parfum…!
-'Sans rentrer dans les détails, je me renseigne toujours sur mes futurs amis avec discrétion. Vous n'avez plus l'age de la morale et je ne tiens pas à vous convaincre sur votre façon d'agir ou de vivre. Je suis dans le regret de vous inviter à regagner votre chambre…?…Madame…!'
-'Allez.. .! Je sors sans regret, je vous croyais plus entreprenant.!'
-'Oui.! Je le suis avec les jeunes femmes non mariées, pas avec vous..!'
-'Tout est à votre honneur.!'
-'Sachez que je suis un honnête homme, madame.!
-'……Qui laisse une jeune femme en rut, déçue.! Vous perdez Mon cher.!'
-'Je puis vous assurer madame, que je ne suis nullement perdant, j'y gagne quelque chose qui vous échappe, ma dignité d'homme, mon honneur et ma fierté à retenir mes élans, chose qui apparemment ne vous trouble pas.! ,Vous voulez la mort lente d'un homme âgé qui vous a tout donné….?'
-' Que voulez vous insinuer par-là ? Que je suis une…………!'
-'Oh……! Madame……! Je crains que les grands mots dans votre bouche, entre vos petites lèvres, prennent un sens aigu, malséants à la limite de la bienséance.!'
-'……..Entre mes petites lèvres..? Tiens et moi qui pensais que vous les ignorez.!'
-'Bon…….! Allez assouvir vos ardeurs avec votre mari.!'
-'Oui…..! .A la rigueur.! Quand on n'est pas à la hauteur…!
-'Cette conversation est peu savante, à mon goût…..! Regagnez votre chambre, s'il vous plait..!'
-'En effet, avec vous il n'y à rien à apprendre.!'
-'En conclusion et afin de mettre un terme à cela, sachez que je préfère subir un affront que salir ma conscience, me refuser à une dame mariée, que de subir l'ire venant d'un homme qui va me soupçonner d'avoir succombé aux charmes d'une ingénue hystérique qui pense que tout est déjà gagnée d'avance..!'
-'En attendant ….! C'est moi qui subis, bon je m 'en vais…..!'.

A suivre...