Par Wnes (Wnes) le vendredi 25 avril 2003 - 10h47: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech : Une richesse Bidon !
Un jeune homme de Hak El Ouet, s’en vint trouver notre Jurisconsult officiel le Sir El Fenech, et lui teint ce propos :
- Ya Baba El Fenech, que le salut et la prospérité soient sur toi et toute ta descendance !
- Pas de salamaleks Fils, je sais déjà ce qui t’amène, tu es un jeune homme qui aime sa Belle de Tunis, mais ses parents grands bourgeois Tunisois, cherchent pour elle bien meilleur parti ! J’ai déjà la solution à ton problème, paie c’est cent dinars, et tu épouseras ta belle.
Le jeune homme paya et El Fenech lui dit :
- Reviens donc cette après midi, vers quinze heures fils afin que mes témoins puissent constater ta richesse, tu poseras ta main droite sur ta tête, et dans ta main gauche tu tiendra fermement un sac bien clos.
Quand le jeune homme revint, il y avait du monde dans la boutique des coups tordus, il fit exactement ce que El Fenech lui avait commandé, et El Fenech parla ainsi :
- La Paix soit en toi Fils, j’ai bien un client prêt à te payer au moins cent mille or ce que tu as sous la main, es tu vendeur ?
- Jamais de la vie Ya Baba, cela vaut bien plus.
- Alors vas t-en, ya ras marbout, tu me fais perdre mon temps ! ( Les Ras Marbout étant les Bretons ou les Bernois de la Tunisie selon votre choix ).
Les témoins présents éberlués, s’en allèrent raconter à tout Hak El Ouet, à quel point le jeune homme était riche, et le tout Hak El Ouet le raconta à tout Tunis, les parents de la Belle de Tunis apprenant la chose, prirent la calèche appelée déjà à l’époque « La T’J’Aime « pour venir consulter EL Fenech, qui leur parla ainsi :
- Je sais bien ce qui vous amène, payez chacun cent dinars, et vous connaîtrez la vérité.
Ils payèrent et El Fenech leur dit :
- Ce jeune homme bien sous tous rapports, est venu me trouver avec sous la main, quelque chose qui lui appartient, et qu’il a refusé de vendre pour cent mille dinars or ! Il possède par ailleurs bien d’autres richesses qui me semblent inestimables !
Les parents consentirent donc aux épousailles, qui furent célébrées en grand apparat, dans le palais des parents de la Belle, les deux tourtereaux s’aimèrent, et eurent une nombreuse et prospère descendance.
L’Amour était sauf.
Extrait du livre : La Chronique des Dotes.
La Douda
Par Printania (Printania) le jeudi 24 avril 2003 - 18h15: |
Wnes, ce que tu affirmes sur les goulettois est véridique.
Une remarque, qui va faire rire Jaco jusqu'aux larmes, à moins qu'il le sache déjà, que j'ai lue sur un site Internet:
"Harissa.com, un site goulettois."
Comme tu le constates, même ce qui ne nous appartient pas, est à nous.
Par Wnes (Wnes) le jeudi 24 avril 2003 - 09h25: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech : Les règles du Jurisconsult !
Les Fils de Hak El Ouet avaient une foire annuelle où ils se rassemblaient pour acheter et vendre. Un homme y vint monté sur une jument qui lui appartenait. Celle-ci était suivie par son poulain.
Un autre homme lui vola le poulain, et fit allaiter le poulain par une vache qui était à lui. A la foire de l’année suivante, le propriétaire du poulain vit celui-ci chez le voleur et le reconnut.
- C’est mon poulain, il est le petit de cette jument que je monte cria-t-il.
Le voleur nia les faits, et ils s’en vinrent tous les deux présenter l’affaire à notre Bey, le salut soit sur lui. Le poulain suivait la vache partout comme s’il était son petit, et les gens s’émerveillaient.
Notre Bey dans sa grande sagesse leur dit :
- Votre histoire ne concerne pas, séparation des pouvoirs oblige ! Allez donc voire El Fenech notre Jurisconsult, de ma part, il saura bien régler votre affaire, car je lui ai confié les pleins pouvoirs judiciaires.
El Fenech leur parla ainsi :
- D’abord payez cent dinars chacun, c’est pas cher pour un poulain qui en vaut plus de mille !
Ils s’exécutèrent immédiatement et El Fenech le rusé de leur dire :
- Venez me voire demain que je décide lequel de vous deux a raison, car aujourd’hui j’ai mes règles .
- Les homme de Hak El Ouet ont-ils leurs règles comme les femmes ? demanda le propriétaire de la vache.
- Oui répliqua le Jurisconsult ! Dans un Bled où l’on voit une vache donner naissance à un poulain, est-il étonnant d’y voire les hommes mâles avoir leurs règles ?
Ayant dit cela, il fit rendre le poulain à son vrai propriétaire, qui le prit et alla son chemin.
Extrait du livre : Les Ruses des Voleurs.
La Douda
Par Wnes (Wnes) le mercredi 23 avril 2003 - 14h52: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique des Chroniques ! Celle d’El Fenech.
Les chroniques que vous lisez sur le site du Théâtre de notre ami Bébert, qui furent écrites des centaines d’années avant Machiavel, constituent à leur façon non moins divertissantes, la meilleure réponse aux occidentaux étonnés, qui découvrent aujourd’hui, avec une stupéfaction que n’excuse pas leur ignorance, l’extraordinaire habileté politique des responsables du monde Goulettois.
Ministres mandatés par notre Bey de Hak El Ouet, le salut soit sur lui !, potentats du commerce international, seigneurs des déserts à la tête d’immenses fortunes, portes paroles des pays » pauvres « ,… et j’en passe !
Fermement décidés à tenir leur place ( Au dépend s’il le faut des pays riches, qui les ont d’abord exploité. ), tous Goulettois confondus, héritiers d’une grande sagesse vielle de plusieurs millénaires, mais toujours étonnamment vivante.
Les hommes d’affaire New-Yorkais, les banquiers Londoniens, les marchands de Frankfort, confrontés à ces Goulettois d’un autre monde, qui les battent désormais sur leur propre terrain, déclarent avec une touchante naïveté : « Ils n’ont pas mis longtemps à apprendre ! « Grave erreur ! car « Ils savaient déjà, et depuis longtemps ! «
Ces chroniques le montrent à suffisance. Il ne s’agit pourtant pas de traités de science politique : ce genre de littérature abstraite, répugne absolument à l’imagination des Goulettois, tous épris de réalités charnues, d’anecdotes savoureuses, où passe l’essence même de la vie.
Non ce qui est donné ici même au lecteur, est un fin tissu de paraboles colorées, d’histoires symboliques dont les leçons visibles ou cachées, s’entrecroisent comme autant de fils ingénieusement agencés, pour notre édification et notre émerveillement.
Niccolò Machiavelli n’a décidément rien inventé, que les Goulettois ne savaient déjà !
!ZZZZZ! Ne vous endormez pas Bonnes Gens !
La Douda
Par Wnes (Wnes) le mardi 22 avril 2003 - 19h51: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech : une astuce pour faire faire baisser le prix des pierres précieuses.
A Hak El Ouet, on raconte que notre Bey, la Paix est avec Lui ! aimait beaucoup les pierres précieuses, et que ses sujets, les aimant beaucoup plus que lui même ne les aimait, ses sujets donc raflaient tout ce qu’ils pouvaient trouver sur le marché, et ainsi l’inflation devenait galopante.
Notre Bey décida de réunir son Conseil des Sages, afin d’élaborer une stratégie pour faire baisser les prix, ceci pour que le trésor de la Cité de Hak El Ouet, se constitue à meilleur compte.
Après la tenue du Conseil, les Sages de Hak El Ouet vinrent trouver notre Bey, et lui annoncèrent :
« Majesté ! il se trouve que nous n’avons pas de solution, tant les Goulettois aiment les pierreries, mais il nous a semblé que l’on pourrait consulter, notre Juris Consulte El Fenech ! Lui qui a plus d’un tour dans son sac, devrait pouvoir trouver une solution. «
Notre Bey répondit : « Alors à quoi ça sert que je vous paye, si c’est pour sous traiter, le conseil à un brigand comme El Fenech ! Bénit soit-il, plus clairvoyant que vous n’êtes ! «
Mais notre Bey préférant avoir une bonne solution « Clé en Mains », que de hasardeuses spéculations politico-financières, convoqua le rusé d’entre les rusés.
Et El Fenech de dire devant l’Assemblé :
« Quelle est la matière la plus digne de remplire un coffre, où l’on abrite sa fortune ? «
Et eux de répondre tous en cœur :
« Les pierres précieuses, bien sur ! «
« Ignorants que vous êtes, prenez ce chaton de bague en diamant, qui se vent dix milles dinars sur le marché, et brisez le en morceaux «
Ceci fut fait, et El Fenech de demander : « Combien vaut-il maintenant ? «
« Même pas un dinar le fragment, répondirent-ils »
El Fenech ensuite présentant une pièce de vingt dinars or, il demanda qu’on la coupa en morceaux, ce qui fut fait, il demanda : « Combien vaut-elle maintenant ? «
Les Sages de répondre « A peu prés dix neuf dinars, fils ! «
El Fenech de conclure :
“ La matière la plus digne de remplir un coffre à trésor, est celle qui, coupée en morceaux perd une partie infime de sa valeur, et non pas celle qui brisée, ne conserve qu’une partie infime de sa valeur ! «
Cette histoire tirée du livre antique « Le Collier de Glibettes «, fit le tour du Royaume, et les Goulettois firent fortune en délaissant les pierreries, pour se consacrer aux pièces d’or !
En récompense El Fenech fut anobli par notre Bey, et il reçu le titre de Sir : Oxford oblige !
Les Goulettois quant à eux continuèrent à lui accorder leur clientèle, ce qui fit son immense fortune.
La Douda
Par Wnes (Wnes) le vendredi 18 avril 2003 - 13h46: |
La Douda ( Agence comique alternative ).
Chronique de Saraï et Edouardo les Juliette et Romeo de Hak el Ouet.
En ce temps là il y avait dans notre Principauté de Hak El Ouet, un jeune pécheur de condition très modeste, il avait une petite barque amarrée au quai du canal du marché aux poissons, vous connaissez cet endroit où les Catous sont Bou Keurch, tellement ils savent voler les sardines qui débordent des cageots, sur l’étalage des poissonniers.
Notre Edouardo et sa barque qui n’était pas une Balancelle, ni una Rondine, ne ravageait pas nos côtes car elle ne traînait ni chalut, ni palangre, mais c’était une pêche plutôt écolo, rien qu’une pêche à l’épervier, ce filet volant lancé de main de maître qui permettait de ramener toutes les petites bêtes bien vivantes.
Car notre Edouardo, bien qu’issu d’une longue lignée de pêcheurs, ne pouvait pas se résigner à faire de mal ni à un poisson, ni à tout ce qui vie dans la mer. Quel drame ! me direz vous pour un pêcheur professionnel, mais détrompez vous ! Edouardo faisait un gros business, en revendant ses poissons au moins dix fois le prix du marché ! Alors là je vois déjà que vous ne comprenez plus, la rasra quoi ! L’angoisse Rex !
En fait notre cher ami, pêchait avec parcimonie car il ne vendait jamais ses poissons, aux restaurants, mais seulement à ses concitoyens et concitoyennes qui possédaient une piscine d’eau de mer, car à Hak El Ouet, les familles aisées se devaient d’avoir une piscine d’eau de mer, avec des poissons vivants dedans, vieille coutume héritée des Romains qui eux avaient des piscines avec des murènes, histoire de faire peur aux esclaves !
La fille benjamine de notre Bey, Saraï bien heureuse soit-elle, était sa meilleure cliente, un femme superbe en vérité, de longs cheveux noirs, des yeux de gazelle, des hanches élancées, une poitrine délicieuse, et une peau laiteuse… A bab ab ! Quel Style mé zailleux !
Elle venait tous les jour trouver Edouardo pour lui acheter ses rougets bien vivants, que voulez vous les Cypinus Auratus ( poissons rouges en langue romaine ) ne peuvent vivre dans l’eau de mer. Et sur le port tous les pêcheurs, se rendaient bien compte qu’elle n’avait de beaux yeux que pour Edouardo, le bien heureux. Mais le pauvre savait bien que la chance ne faisait que lui sourire, et que sont amour pour la belle Saraï ne pouvait être que platonique, tant était grande, la différence de leur condition sociale.
Elle vivait au palais de son père notre Bey bien aimé, et lui vivait seul dans sa cabane de pêcheur à Goletta Vecchia ! Quelle adversité !
Alors, un jour qu’il n’y tenait plus, notre Edouardo se rendit chez El Fenech, le rusé, le Juris Consulte de la boutique des Milles Révélation, à cent dinars le conseil, et de lui dire :
« Ya BaBa El Fenech, mon âme s’enflamme de joie quand je la vois, et mon cœur saigne trop chaque fois qu’elle disparaît, je ne peux lui déclarer ma flamme, sans encourir le courroux de notre Bey bien aimé son père ! Alors ya BaBa toi qui sait tout, indique moi par pitié pour un pauvre pêcheur, un poison qui abrégera ses souffrances ! «
« Fils ! ça va pas la tête ? Bel ras Oueldi, tu m’as pris pour un empoisonneur ? Fou que tu es ! Et ignorant aussi ! ton problème est très simple à résoudre, et je me charge de l’affaire, C’est cent dinars ! paye je sais que tu peux ! Et Edouardo paya le Juris Consulte «
El Fenech alors ajouta « Tu es vraiment un ignorant des coutumes de tes ancêtres, les Romains de Sicilia ! Ô Culture et Sagesse perdue dans la nuit des temps ! Quand Saraï viendra ce soir chercher son poisson bien vivant, tu lui parleras ainsi :
« Ô ma Sublime Abeille,
Ya Habibi déploies donc tes ailes,
Ô amour au mien pareil,
Voles vers ma barque et le Soleil,
Je t’ y attendrai avant son levé,
Alors tu m’emporteras,
De tes ailes déployées,
Dans un ben sublime carrousella. »
« Pour le reste j’en fais mon affaire, notre Bey le Saint Homme ne me refuse rien ajouta El Fenech le rusé « .
Ainsi fût-il fait, et notre Belle Saraï de Hak El Ouet, fût emportée sur les flots dans la gondole de notre Edouardo.
Et de déclamer à celui qui l’avait enlevée :
« Comme je suis heureuse Ya Habibi, Ya Azizi, nous allons faire croire que durant notre petite fuite, l’irréparable a été commis, et après tout deviendra très simple, ainsi que me l’a expliqué El Fenech, qui au passage m’a facturé cent dinars ! Quel Mzaour celui là ! «
Et lui de répondre à Saraï sa bien aimée :
« Habibi Saraï ! Azizi Saraï ! ne crains rien, je suis un homme de bien et loyal, homme d’honneur et de probité, et tous les Cheïtans des enfers ne pourront jamais me détourner, du respect que je dois à notre Bey, à Toi et tous les Tiens, nous ne consommerons notre hyménée, qu’une fois unis en juste noce par devant ton père notre Bey Le Bien Aimé, bénit soit-son nom ! «
Sans plus aucunes nouvelles de sa fille chérie, notre Bey adoré tout vêtu de larmes se désespérait, répandant de la cendre sur sa tête, il avait convoqué les déguaizas pour effectuer les actes qui devaient conjurer les mauvais sorts, les amiraux qui voulaient lui faire armer une escadre de félouques, mais le Brave et Saint Homme ne pouvant se résoudre à rien de semblable, convoqua son Juris Consulte lui disant :
« Mon Fils El Fenech ! Toi dont la sagesse a dépassé les confins du Royaume, guides mes actes, et éclaires moi de tes conseils, tu sera récompensé généreusement pour cela « .
Et El Fenech de répondre :
« Mon Bey ya Amri ! ma plus belle récompense serait de revoir la joie illuminer les traits de ton visage, voici ce que je te conseille, j’ai apporté avec moi dans cette cage, une colombe voyageuse, qui portera un petit message vers ton enfant bien aimée, écris sur le message que tu lui pardonnes sa fugue, et qu’elle pourra s’unir en bonne et juste noce à l’être de son choix, tu signeras ce message de ton Seau Beyical, ce qui vaut Décret Royal et Serment Irrévocable, et sur mes richesses je fais le serment, que tu verras te revenir ton Infante adorée « .
« El Fenech mon fils, tu me rends la vie, faisons vite ce que tu me conseilles « .
Ainsi il fût fait, la blanche colombe messagère du bonheur, ramena à tire d’aile nos deux tourtereaux, tout deux furent pardonnés, grâce à El Fenech l’irréparable ne fût pas évoqué, et les noces furent célébrés durant sept jours et mille et unes nuits ! L’Honneur et l’Amour étaient saufs ! Ajeb !
Mabrouk à tous les convives goulettois , il n’en manquait pas un, ainsi qu’à une noce de ma connaissance, magnifique et Beyicale qui fut célébrée, il y a quatre semaines.
Vous voyez mes amis, à Hak El Ouet, il ne peut y avoir, de Roméo et Juliette, ni de Paul et Virginie, car nous les Goulettois on est trop sentimentaux, et pour nos Saraï et Edouardo, tout est toujours bien qui finit bien, même si pour cela on doit se lamenter et finir par éclater de « rire aux larmes « , ça c’est tout notre portrait.
Yeham Oueldik comme disait l’autre.
Propos recueillis il y a gbel du « Livre de la Consolation des Glibettes « .
Berdah
Par Odigo (Odigo) le jeudi 17 avril 2003 - 23h30: |
Chére amie , chére Hajkloufette
Toujours cette touche de sensibilité , bravo
Je n'ai pas eu l'occasion de souhaiter bonne fête ( Ani tserfate , lo medabere yvrit, sliha mais le cœur y est .
j'ai eu le plaisir,un jour, d'entendre ta voix , je retrouve partout chez toi cette convivialité cette spontanéité .
bises
ODIGO
Par Wnes (Wnes) le vendredi 18 avril 2003 - 00h27: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech :
La réputation de d’El Fenech et de sa « Boutique des Milles Révélation «, avait à présent atteint et même dépassé, les limites du Royaume de Hak El Ouet, et notre Bey bénit soit son nom et toute sa descendance, décida de le nommer Jurisconsulte Officiel de notre Royaume, à son compte bien sur ! Pas question d’en faire fonctionnaire !
Afin de fêter l’événement, notre El Fenech décida de faire un pélérinage, dans cette oasis du Mzab où est vénéré, par tous les pèlerins des trois religions du Livre, un Saint Marabout dont le nom s’est perdu, bénit soit-il !
Notre sujet de Hak El Ouet, n’étant pas très au fait des nécessités des contrés désertiques, oublia de faire provision d’eau en quantités suffisantes pour atteindre l’oasis, et ce qui devait arriver arriva !
N’en pouvant plus de soif, lui et son chameau durent faire halte, au milieu de nul part dans le Grand Erg, et cette fois il crut bien que sa dernière heure était arrivée, et que lui et son âme allaient devoir se présenter devant la Marsa Du Grand Royaume Céleste.
Alors il entra en méditations, se rappelant de tous ses amis restés à Hak El Ouet, se demandant ce qu’il était venu faire dans cette galère, pour mettre un point final à une existence pleine d’astuces, loin de ceux qu’il avait aimé. Terminer ainsi au milieu des chacals, et des hyènes, et les fenecs ses cousins aux grandes oreilles, quelle Rasra !
Soudain surgissant de derrière une dune, un vrai miracle ! Un nomade du Désert portant une outre remplie d’eau bien fraiche, s’approcha d’El Fenech, et lui dit : « J’ai de la très bonne eau bénite, de l’oasis du Saint que tu vas vénérer, mais tu dois faire un sacrifice paye moi cette eau cent dinars, c’est paraît-il la somme que tu demandes pour le moindre de tés conseils, alors ce n’est rien pour toi, c’est pas cher ! Tu halas dis ! «
El Fenech paya rubis sur l’ongle, il était content de boire, malgré tout ce blé qui partait, ça lui arrachait le cœur ! Quand il eu fini il dit à son sauveur : « Mon pote le Nomade, je voudrais t’accorder une récompense, je vais nous préparer dans notre bivouaque où nous allons passer la nuit, une bonne Chekchouca qu’en dis tu Fils ? «
« Pour sur ya BaBa, quel kif cela serait pour moi, mes louanges sont sur toi ! «
Alors dans le secret de sa tente, El Fenech le rusé, ouvrit une boite de Chkchouja, de la SOCONA off course ! ( Société Des Conserveries De Nabeul, pour les non initiés ), la versa dans une gamelle, cassa deux œufs, et mit le tout sur les braises de son canoun, comme cela sentait bon sous le ciel étoilé du Sahara, surtout lorsqu’il rompit le Khobz Tabouna parfumé à la graine de nigel, le nomade fût transporté de joie, et avala prestement son bol sans se rendre compte que notre rusé, avait salé ce plat outre mesure, il avala toute la gamelle sans en laisser la moindre bouchée à notre jurisconsulte.
Ce qui devait arriver arriva, ou bout d’une heure le nomade torturé par la soif, demanda à boire de l’eau de l’outre qu’il avait vendu à son hôte, celui-ci dans sa grande magnanimité, lui dit :
« Fils, la moitié de l’outre est à toi, mais paye cent dinars d’abord ! «
« Comment ? Tu me revends cette eau au double du prix que je te l’ai vendue, mais tu es un brigand ! «
« Non fils repris El Fenech, je ne suis pas un brigand, c’est toi qui fais la meilleure affaire, félicitations tu t’y connais en business ! car contre la moitié de ton eau, tu as eu droit à mon hospitalité sous ma tente, une bonne Chekchouka, un bon khobz tabouna, des dattes, les glibettes, et mon conseil gratuit, que d’habitude je vends cent dinars, alors dis moi fils qui c’est qui a le mieux arnaqué l’autre ? «
Le nomade comprit la leçon qui valait bien un fromage, que dis-je une demi outre d’eau !
Berdah
Par Lalla (Lalla) le jeudi 17 avril 2003 - 15h12: |
AAAAAAAAAAAAAAAAh ce menu de reve et surtout le msoki aux 27 legumes frais!!!comment y etes vous arrives;en tout cas nous nous sommes leches les babines;l'an prochain a Jerusalem
Par Zaza (Zaza) le jeudi 17 avril 2003 - 03h03: |
(((((((((( bravo les kloufettes ))))))))))
On a passé un super seder net..... C'était vraiment magnifique ! Continuez de nous faire rire
bisous
Hag Pessa'h Samea'h Vé Cacher lé koulam
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 17 avril 2003 - 01h54: |
Nous demandons l indulgence des lecteurs , ce texte aurait du paraitre avant le repas , une fausse manipulation ou trop d alccol nous a legerement embrouille
Pardon .... On ne le refera plus ... du moins jusqu a la prochaine fois...
Radio H toujours présente dans les grands événements est ce soir en direct du palais des festivités ... Sibylle nous arrivons je crois a la fin de la préparation tout doit commencer a prendre forme .
En effet Kloufette, ici nous assistons à la mise en place du service et aux dernières touches avant la lever de rideau. L’ambiance est beaucoup plus calme, nos concurrents semblent fatigués mais je vais faire un dernier tour d’horizon afin de vous faire connaître leur impression général.
Bon je commence cette fois ci par le groupe Kemia .... Hummmmmmmm ca a l air très bon !!!!
Alors contents de vous ???
Oui bien sur tout est réussi une mise en bouche délicieuse, une attente inoubliable, tout est juste pas une seule fausse note.
Dites moi cette minina a l’air délicieuse, oui elle est l’œuvre de Papy nous dit Lea, moi j ai juste aidé à compter les œufs .... j ai du recommencer trois fois....
Et cet akod un plaisir pour le palais ... j imagine que ce soir tout le monde se régalera
Oui , bien sur qu’ils vont se régaler , vous savez ici tout le monde raffole de ce plat, mais voilà c est Albert qui m inquiète .... des qu’il voit ce plat il ne résiste pas alors je ne sais pas si il va vous en laisser.
Mais au fait ou est passé Albert ? Je ne le vois pas ?
J’ai cru le voir partir avec Joseph, Printania, Drunkrat, et je ne sais plus qui, en direction du fond de la salle ! ! !
Tiens, tiens je vais aller jeter un coup d’œil, He ! ! Mais que faites vous ? J’en reviens pas, Kloufette vous m’entendez Albert et ses copains non seulement tapent le carton, mais ils crient comme des fous .
Quoi ? ? ? Comment ca ? ? ? Vous voulez dire qu’ils piquent les cartes du menu fait par notre chère Zaza, il doit sûrement y avoir une erreur, ils doivent juste les lires.
Oullik Kloufette mais non ils jouent aux cartes, vous jouer à quoi messieurs ?
Comment ca tu ne connais pas Sibylle ? Mais tu sors d’ou toi ? et ben on joue à la Schkouba.
Et vous misez quoi ?
Haaa hhhaaa, écoutez là, hé Drunkrat c’est pas parce que je parle à Sibylle que je vois rien, alors pose tes mains sur la table, radbélék, tu triches je t’élimine du concours rien n’est joué encore pour toi et ton groupe.
Ha oui elle a raison on mise quoi ? Franchement on ne sait pas encore, on verra en fonction de qui va gagner c’est plus intelligent comme ca.
Oullalla, je retourne voir les autres, tiens allez voila le groupe de Meyer.
Oh quelle merveille, Kloufette, si vous saviez !!! Ces gâteaux sont un chef d’œuvre, des plateaux décorés, du biscuit avec du sucre glace, des guizadas de folie, des petits fours... un bonheur !!! le tout aux amandes un vrai bonheur... je m’approche de Tata qui s’est enfin assise
Alors Tata... satisfaite... oui ca peut aller !!! mais ces deux jumelles la vérité elles m’ont tue... des piplettes....mais bon je crois que tout est réussi
Bien sur réussi nout dit Cyprien, regardez mes sorbets, et mon sabayon un délice paradisiaque ...
Plus que deux groupes à aller voir, je commence par celui des salades, mais vous me semblez en meilleur forme génie.
Oui j’ai fini par les dompter, pas besoins de leurs dire des salades, j’ai trouvé une meilleur recette, maintenant elles m’obéissent au doigt et à l’œil, et font tout ce que je leur demande, c’est même elles qui vont me servir personnellement pendant tout le repas.
Intéressant et c’est quoi cette fois votre recette.
De l’alchimie Sibylle uniquement d’une efficacité qui dépasse la magie dont seul un génie comme moi peut en disposer, il vous suffit de quelques grammes d’autorité, des pincées de machisme, et bien sur beaucoup de charme, je claque des doigt et j’ai trois femmes à mon service.
Vous avez entendu ma chère Kloufette , nous dirons juste sans commentaire à mon avis.
Il ne vous reste plus que le groupe des alcools, et nous pourrons à notre tour allez nous préparer n’est ce pas ?
Oui tout à fait je vois me dirige vers Milou et Bichette, rebonsoir les filles que faites vous exactement pourquoi vous ouvrez toutes les portes du café.
Ce soir est un soir de fête et nous avons décidé de laisser toutes les portes ouvertes et que celui qui est dans le besoin vienne et mange, ce repas n’est pas uniquement notre repas mais celui de tous, alors que toute personne qui le désire vienne nous rejoindre et qu’elle partage avec nous dans la paix de son cœur notre joie et notre bonheur.
Amin les filles.
Les kloufettes
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 17 avril 2003 - 01h13: |
Ce soir les dates ont revetu leur plus belle parrure , on celebre une des plus importante fete de l annee Bishah.... Le salon est magnifique LG , suggest et Chanel ont fait un travail d artistes , les pieces d eau murmurent , les oiseaux de paradis semblent vouloir s envoler , les plateaux de jasmin que jero offrira a ses habituees embaument d une odeur paradisiaque toute la salle , une lumiere douce et le bruit des vagues semblent nous amener vers ce calme si magique ...
Les 5 tables sont dressees , les nappes blanches legerement brodees , le crystal et la porcelaine sont en vedette ce soir , sur chaque table des bougeoirs en argent et une profusions de fleurs pour feter le printemps
On commence a arriver , Jero et Raph arrivent en premier ils recevront leurs amis , puis arrive zaza qui nous ne le redirons jamais assez nous a faconne de magnifiques menus qui resteront un merveilleux souvenir a chacun des participants , et voila Albert qui arrive avec de merveilleuses histoires de la tunisie natale et qui les racontera tout au long de cette soiree , et puis voila Niouze et Reine qui arrivent ensemble , toujours entrain de discuter ,Niouze qui ce soir aura evidemment un role tres important a jouer . Voila notre jury au complet , la table des VIP se remplit peu a peu .
Ah voila je vois la voiture de Radio H s approcher , mais qui sont ces enfants ??? accompagnes par Kloufette ...je vais essayer d avoir la reponse
Bonsoir Kloufette voulez vous nous dire qui sont ces adorables enfants ???
Oui Sybille bien sur ce sont nos 4 gagnants ... Vous vous souvenez que nous avions organise un concours pour les auditeurs ... Ont ete tire au sort ces 2 groupes d enfants Mimi et David ,Orya et Aron.
Mimi vous voulez nous dire un petit mot
Oui moi ze savais la reponse , ze l ai appris a l ecole maternelle , alors maman elle m a dit d appeler radio H et ze l ai fait . Voila
et toi David ?
pour moi pas de problemes je connaissais la reponse et j ai appele et j ai ete tire au sort
Et qui sont ces merveilleux poussins
bonsoir tu es qui ???
Ani me Israel , ani lo medaberet tsarfatit , aval ani smekha liyiot kan
oui vous savez Sybille Orya c est ma copine , on se parle au telephonne et on s aime beaucoup et bientot z irai avec elle a la mer
Et toi mon poussin , tu es qui , moi chui Aron et moi j aime papa et maman
Nos Vip vont se regaler ce soir , ils sont adorables et la deuxieme generation semble deja prete a reprendre le flambeau . Je suis certaine que tous seront a l ecoute de leurs moindres desirs , nos VIP adorent pouponner
Voila que le reste des convives arrive , je vois Mamili et Elsa toujours a la pointe de la mode , je vois Susy Judith et Divona , Meyer et cyprien en grande discussion , je vois arriver Bichette et Maboulette toujours aussi bavardes , les petits groupes se forment et tout se met lentement en place
Mexico arrive et verifie les hagadot et les kippot blanches tout est pret pour cet evenement unique
Jero annonce solennellement le debut du seder et apres la 1ere benediction et les abblutions debute le seder . Le verre de vin d Eliahou Ha Navi est servi . Le plateau traditionnel est porte et passe au dessus des tetes des convives et l on se souvient qu a cette occasion nous sommes passes de l etat d esclaves a celui d hommes libres.... Itmoul ainou avadim kayom bey khorin
Puis continue la priere par les symboles du souvenir , la matsa , pain non leve pour rappeler la rapidite du depart , les herbes ameres pour rappeler la durete du travail en Egypte , l eau salee qui rappelle les larmes versee par les esclaves , l os d agneau qui nous rappelle que D a protege les hebreux be zroa nitouya , tous ces symboles traditionnels nous content notre histoire commune et l obligation de se souvenir
Puis arrive un des moments clefs de la priere celui de l annonce des 10 plaies , c est Raphael qui s en charge ce moment toujours tres serieux , est toujours respecte par un silence qui rappelle que les plaies ont ete affligees aux egyptiens sans l intervention des hebreux , et a chaque plaie tout le monde repond ... Simissilinou ... jusqu a la plaie du sacrifice des 1ers nes , puis la cuvette est renversee ... et la bonne humeur revient ... On distribue de la matsa du marror du khroushout et chacun le mange apres la bendiction
Brabby meme ici vous n etes pas serieux .... Chkoun hat li tarf tabou ??? si ca continue je vais fermer ma vitre nous dit Albert avec quand meme le sourire... Rabby myakem , c est pas grave !!!
Oui la priere se continue dans la bonne humeur , tout le monde lit avec cet accent si chantant et si riche d intonations en judeo arabe .... puis arrive le tour des questions que vont poser nos invites vedettes
Ha khakham ... le sage
Ha tam..... le naif
Ha Racha .... le mauvais
Ze che eyno yodea lichol.... celui qui ne sait pas poser de questions
Nos adorables enfants s en sortent avec maestria , nous avons tous les larmes aux yeux .
Oufffff meme si on a tous envie que cette soiree ne se termine pas , comme tous les ans on a aussi envie de passer a table , mais les chants se poursuivent et la soiree avance .
Enfin arrive le moment tant attendu ... le choulkhan aroukh ... les mets arrivent et la bonne humeur tune reprend le dessus , tout le monde est heureux de participer a ce cyber seder , le vin dont on a deja bu 3 coupes , continue de couler a flots , et le service est impeccable tout s est bien passe j en profite pour vous quitter , je vais rejoindre Kloufette ma complice ...Ici Radio H
je reprends l antenne pour vous signaler que de memoire de surfer nous n avons jamais assiste a un si agreable seder et apres que les convives aient chante Hadgadia qui est toujours une source de rigolade ... Albert nous entone un chant bien tune "Khelini neshker Ye Youdi" Qui bien sur est repris par toute l assemblee
C est ce moment que je choisis pour vous quitter en n oubliant pas de souhaiter
Mara am akhor
Pessah sameakh ve cacher
Ici les kloufettes , merci tout particulier a zaza pour sa participation a vous Radio H
Les Kloufettes