Par Wnes (Wnes) le dimanche 04 mai 2003 - 13h25: |
La Douda ( Agence de presse Goulettoise )
Chronique d’El Fenech : La libération de l’Île Shikli :
Il fut un temps où des pirates du genre Barbaresques, s’emparèrent par surprise de la célèbre Île Shikli, celle qui trone sur le Chot Bahira face à la Cherguia. L’objectif de ces pirates était d’y établire une base de piraterie, afin de rançonner les galères de commerce, celles qui trafiquaient entre Bab El Prahr, Hak El Ouet et tous les ports de la côte.
Ces pirates possédaient moult canons et mousquets, pris lors de diverses pirateries, et faisaient régner la terreur, tant est si bien que les Beys de la région, décidèrent de les déloger, ils en conçurent une sorte de coalition, et encerclèrent la fameuse Île Shikli de leurs félouques chargées de janissaires, armés jusqu’aux dents.
L’Amiral des janissaires de la flotte à l’assaut de l’île, s’en vint trouver El Fenech dans sa boutique des coups tordus, il lui parla ainsi.
- El Fenech Ya Oueldi, voici dix milles dinars ( langage que comprenait fort bien, notre forban d’El Fenech ), pour ce prix je désire ton aide afin de déloger ces pirates, et plaire à notre Bey.
- Merci Ya Baba, toute mon aide t’est acquise, je viens avec toi sur ta félouque de combat !
Arrivés sur les lieux notre El Fenech se rendit compte de la situation plutôt délicate, et s’adressant à l’Amiral :
- Ya Baba, tu ne m’avais pas dit qu’ils étaient plus de cinq cent, enfermés dans le fortin de l’île, j’ai bien peur que cette situation soit au dessus de mon entendement !
- Non Ya Oueldi, si tu nous tires de ce bourbier, je rajoute cent mille dinars pour toi.
El Fenech accepta le marché, et les pleins pouvoirs lui furent concédés, il demanda la trêve afin de parlementer avec le chef des pirates, et s’exprima en ces termes :
- Chef des pirates ! Tu vois bien que vous êtes encerclés, et que nous sommes les plus nombreux, alors il vaut mieux vous rendre, et partir exercer vos talents sous d’autres cieux !
- Fils ! répondit le pirate, nous avons ici de quoi tenir dix ans s’il le faut, et d’ici la vous serez fatigués de nous assiéger !
- Oui ! repris El-Fenech, mais entre temps tu ne pourras plus exercer la piraterie, vous allez vous appauvrir, tes hommes vont se révolter contre toi et tu seras destitué !
Se grattant la barbe et réfléchissant, le pirate dit alors :
- El Fenech ! Ta demande est sage, nous pouvons y accéder, mais avant cela Tu dois d’abord jurer sur ton livre le plus saint, que vous n’enlèverez pas la liberté à un seul homme !
- Etendant ma main droite sur mon livre le plus saint, et ma main gauche sur le cœur, moi El Fenech Jurisconsult de notre Bey de Hak El Ouet – le salut est sur lui, ainsi que toi le chef des pirates me l’as demandé, et en vertu des pouvoirs qui m’ont été conférés, « Sur ce Livre le plus Saint, je prête serment irrévocable que selon ta demande, et si vous vous rendez, nous les janissaires de Hak El Ouet, n’enlèverons pas la liberté à un seul homme !, que mon âme subisse les tourments de l’enfer, si je me parjure ! J’ai dit !«
Les pirates se rendirent afin d’aller galérer ailleurs, mais il furent tous arrêtés, sauf un ! Le chef des pirates de s’écrier :
- Honte à toi parjure ! qui n’a aucun sens de l’honneur et du respect des convention.
- Comment cela ? repris El Fenech, avec les accents de l’innocence ?, j’ai parfaitement accédé à ta demande, puisque selon ton désire un seul homme n’a pas été arrêté et qu’il est libre, quant à toi et aux autres, vous avez des comptes à rendre à la justice de notre Bled, et je demanderai moi-même à notre Bey que dans sa grande clémence, il vous accorde le statut de rameurs au service des Galères, ceci afin de vous apprendre également le sens de l’honneur et des conventions !
Puis il ajouta :
- Tu as ainsi appris au moins une leçon, que celui qui veut traiter un marché avec un Goulettois, doit d’abord apprendre à parler convenablement Le Goulettois.
Andate in galeria !
Extrait du livre : Saga de l’Île Shikli.
Berdah
Par Chantal (Chantal) le samedi 03 mai 2003 - 20h01: |
Albert, on t'attend pour feter l'anniversaire, on ne peut plus tune, de l'Etat d'Israel: 55 ans. Khamsa oukhmisse!!! Surtout ne le manque pas,j't'en prie...
Par Mexico (Mexico) le vendredi 02 mai 2003 - 19h46: |
Albert, je sais qu'apres cette attente, nous aurons tous de tres bonnes nouvelles.
Tu nous manques beaucoup mais ca vaut la peine.
Yael
Par Wnes (Wnes) le vendredi 02 mai 2003 - 08h40: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech : Le Voleur d’oies.
Un habitant de Goletta Vecchia, s’en vint trouver notre Jurisconsult El Fenech.
- Amico mio El Fenech, je suis venu te consulter parce qu’un voisin, je ne sais lequel me vole mes oies, qui disparaissent jours après jours, sans que je ne réussisse à l’attraper sur le fait, tellement il est malin, un vrai Djnoun, questo ladre !
- C’est cent dinars Amico moi, paye et je confondrai ton Ladre qui pour moi, n’a rien d’un Djnoun !
L’Amico en question paya, et El Fenech lui dit :
- Tu va inviter tous tes voisins sans exception, à une petite fiesta que tu va organiser chez toi, j’y serai présent et tu verras je le confondrai :
Lors de la fiesta notre Amico, El Fenech fut requis pour comme il se doit, prononcer un discours, il dit :
- Je trouve parmi vous quelqu’un qui vole les oies de son voisin, puis invité, il entre chez lui avec les plumes de ces animaux sur la tête.
A ce moment, un des assistants se passa la main sur la tête, El Fenech dit alors au propriétaire des oies :
- Voici ton voleur.
L’homme fut obligé de payer les oies, les dommages et intérêts, les frais de cause, et le Jurisconsult qui lui réclama Mille Dinars, ZZZZZ l’inflation !
Un jugement digne de Salomon, le salut est sur lui !
Extrait du livre : Les voleurs sont parmi nous.
Berdah
Par Wnes (Wnes) le jeudi 01 mai 2003 - 16h27: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech le Jurisconsult de Hak El Ouet : Nominé à l’Académie Française !
El Fenech le Jurisconsult de Hak El Ouet nous a informé que : Notre Bey les bénédictions sont sur lui ! a reçu ce jour dans son palais de Hak El Ouet, Sa Seignieurerie Monsieur l’Ambassadeur Plénipotentiaire de France et de Navarre, qui a remis à notre Bey la nomination officielle de :
Notre Frangin Bébert !
A l’Académie Française, pour l’invention des termes Godzilas et Godzilesque, mots sacrés qui seront en bonne place, dans tous les dictionnaires de langue française.
ZZZZZ ! N’en déplaise à tous les Woody Allen de la Sfaxia !
L’uniforme et l’épée d’académiciens étant de rigueurs, pour participer à cette Honorable Assemblée, ces magnifiques atours sont offerts par toute la Sfaxia sans exception, décret Beylical oblige !
Berdah : Porte Parole du Jurisconsult !
Par Wnes (Wnes) le mardi 29 avril 2003 - 09h55: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech : Le serment de répudiation.
Une Très Belle de Tunis mariée à un très riche notable, s’en vint trouver notre Jurisconsult El Fenech, et lui teint à peu près ce langage :
- Mon Très Cher Frère El Fenech ……………..
- Stop Ya Aziza, pas de balout ! je sais déjà pourquoi tu viens me consulter, repris cet El Fenech bien trop prompte à couper la parole à une Dame ( cela ne se fait même pas avec des fleurs et gants blancs ).
- Et comment donc pourrais tu le savoir, Mon Cher El Fenech, moi qui n’ai pas encore parlé.
- N’oublies donc pas, Femme ! que je suis le Jurisconsult de Hak El Ouet, que j’ai des doigts, des yeux, et des oreilles partout dans notre Bled, sans quoi je ne pourrais pas exercer, ma profession, que dis-je, mon apostolat, ZZZZZ ( Stop autrement certaines vont encore m’en vouloir ), ton époux veut divorcer !
- Oui mon époux a fait le serment de me répudier, si je ne lui cuisinais pas un met dans un chaudron, en y jetant une mesure entière de sel sans qu’il perçoive la saveur du sel en mangeant, sauve moi Ya Aziz, je ne sais que faire, voici pour toi ma bague en diamant qui vaut au moins, cent mille dinars, mon mari est riche à milliards, pour lui cela n’est rien !
El Fenech se disant qu’il ne pouvait pas rater de tels honoraires de jurisconsult prit la bague, et dit à la Belle de Tunis :
- Prends un chaudron rempli d’eau, verse dedans une pleine mesure de sel, et jettes dans cette eau un œuf que tu feras cuire. Dés qu’il sera cuit à point, ton mari le mangera sans qu’il y perçoive la saveur du sel.
La Belle de Tunis agit ainsi et fut délivrée du serment de répudiation.
Ya pas à dire, à Hak El Ouet on est trop fortiches, même les Belles de Tunis viennent chez nous, se faire éclairer ZZZZZ !
Extrait du livre : Les Répudiations.
Berdah
Par Printania (Printania) le lundi 28 avril 2003 - 17h32: |
Lalla, prenez votre mal en patience.
Nos anciens nous disaient :
‘adite el bh’ar, ‘adi el bh’ira !
Tu as traversé la mer, (sous-entendu, il te reste) à traverser le lac.
Vous avez attendu Albert tout ce temps, vous pouvez encore patienter quelques jours.
Si vous saviez ce qu’il nous a mijoté !
Par Lalla (Lalla) le lundi 28 avril 2003 - 13h39: |
B-R-E-I-T-O-U trop,c'est trop,ton absence est I-N-S-U-P-P-O-R-T-A-B-l-E!REVIENS
Par Wnes (Wnes) le lundi 28 avril 2003 - 08h28: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech : Le témoignage des cheveux.
Deux hommes vinrent un jour se disputer devant El Fenech le Jusisconsult de Hak El Ouet, lui réclamant son arbitrage pour une pécadille, au sujet d’une tunique de soie et d’une chemise brodée de fils d’or, chacun des deux prétendant que la tunique était à lui et la chemise à l’autre.
El Fenech malgré la légèreté du cas, se rendit compte du fait de la violence de la dispute, qu’il s’agissait d’une affaire d’honneur, qui pouvait bien finir dans le sang ! Style Vendetta a la Bandito Corsou !
Il leur parla ainsi :
- Je vois bien que vous êtes deux écervelés prêts à en découdre à l’arme blanche, et et à risquer de finir aux galères ! Votre affaire est très simple, payez chacun cent dinars, je donnerais à chacun son bien et déclarerai devant tout Hak El Ouet que l’honneur est sauf.
Les deux idiots payèrent El Fenech rubis sur l’ongle, et El Fenech de leur commander à chacun de se peigner, il fit apporter de l’eau et un peigne, chacun se mouilla les cheveux et se peigna.
Des filaments de soie sortirent de la tête d’un plaignant, tandis que des filaments d’or sortirent de la tète de l’autre, El fenech ordonna donc à chacun de reprendre son bien.
Extrait du livre : La sagesse selon Salomon, son nom est glorifié.
La Douda
Par Wnes (Wnes) le dimanche 27 avril 2003 - 14h40: |
La Douda ( Agence comique alternative)
Chronique d’El Fenech le Jurisconsult : Comment échapper à la faillite :
Un habitant du Kram qui avait contracté des dettes considérables, dont la somme totale dépassait le million de dinars, fut par ses créancier, assigné devant le juge du Kram, fort de juridiction oblige !
Craignant de les rencontrer tous ensemble, il s’en vint à Hak El Ouet consulter notre Jurisconsult El Fenech, qui comme chacun le sait, est très rusé ainsi que ses cousins les Fenecs, renards des sables du Grand Désert.
Il parla ainsi à El Fenech :
- Si je vends toutes mes propriétés, il me restera quand même une partie de mes dettes à régler, et je vivrai pauvre avec la renommée d’un homme infidèle à sa parole. J’accepte de supporter la faim en payant tout ce que je dois sans exception à mes créanciers, mais ils ne me donneront pas le temps de le faire, ya El Fenech ya Houia que vais-je devenir ?
Et El Fenech :
- Affaire bien trop simple pour moi, ignorant que tu es, paye cent dinars et je t’arrange ça tout de suite !
Le pauvre débiteur paya, et El Fenech lui donna le conseil suivant :
- Tu présenteras les dettes que tu as contracté comme des sommes dont tu n’avais pas besoin. Dans ce cas tu as dilapidé l’argent d’une manière folle, ce qui montre bien que tu es insensé. Nous aurons alors besoin du témoignage de quelqu’un qui connaisse ton état particulier. L’état de folie sera alors déclaré par le juge du Kram, qui te frappera d’incapacité d’exercice, et te défendra de disposer toi-même de ton bien, le confiant à ses secrétaires qui s’interposeront entre toi et lui. Dés lors, ils n’emploieront que les revenus de tes biens, pour payer tes dettes, aussi pour assurer tes moyens de subsistance, et le capital te restera. Je viendrai assister à l’audience à titre gratuit, car ce n’est pas tous les jours, que j’ai une telle occasion de me divertir !
Le débiteur se mit à la disposition du juge du Kram, qui appliqua cette procédure et fit établir d’une façon légale, son nouvel état. Sa situation financière s’améliora par la suite, il finit par s’enrichir, et ses relations avec ses créanciers furent comme il le souhaitait.
Extrait du livre : La Jurisprudence de notre Bey –Que salut soit avec lui.
La Douda
Par Printania (Printania) le dimanche 27 avril 2003 - 14h08: |
L’ORDINATEUR DE ALBERT.
Le compte à rebours a commencé.
Partez de 364, (année non bissextile), et retirez 1, chaque jour.
Demain, nous aurons 363, et ainsi de suite.
Patience, car tout vient à point, pour qui sait attendre !
A chaque jour, suffit sa peine !
Albert, prends ton temps, nous ne sommes plus pressés.
Rabbi myak ou mya el ordinatour !
Par Wnes (Wnes) le samedi 26 avril 2003 - 14h33: |
La Douda ( Agence comique alternative )
Chronique d’El Fenech le Jurisconsult : Un contrat sur parole :
Un commerçant Marzoubane s’installa un jour à Hak El Ouet.
Comme chacun le sait les Marzoubanes sont les habitants de la Marzoubanie, une province du Sahara où il ne pousse pas grand chose, excepté peut-être des épines, et de la gomme arabique.
Notre Marzoubane avait émigré à Hak El Ouet, car histoire de voire si l’herbe y était bien plus verte que dans son Bled perdu, entre le fin fond du Grand Erg et la Hamada El Hamra, autrement dit en patois Goulettois « Fel Bled M’neïkine «, et en bon anglais « In the middle of nowhere «.
Or le Marzoubane avait traité une affaire sur parole, avec un jeune goulettois à peine sorti des jupons de sa mêre , qui sans témoins et sans écrits avait remis à notre Marzoubane, un lot de marchandises contre promesse de paiement à trente jours, d’une somme de trois mille dinars.
Au bout de trois mois ne voyant toujours pas la couleur de son argent, notre jeune Goulettois sur les conseils de ses parents, se rendit chez El Fenech notre Jurisconsult lui conter son affaire, celui-ci lui dit :
- Fils ! ton affaire est très simple, paye moi cent dinars, et je règle cette affaire en vingt quatre heure.
Le jeune paya et El Fenech lui donna les instructions suivantes :
- Tu vas te rendre en compagnie de trois Goulettois, dignes de fois, des hommes libres et de bonne mœurs, des hommes d’honneurs et de probité, des hommes bien connus pour leur haute notoriété et leur bonne réputation, et devant ces trois compagnons tu dira au Marzoubane, qu’il te paie mille dinars au titre de l’avance sur les trois mille qu’il te dois, car tu dois partir en voyage de pèlerinage, et que tu as pour se faire, impérativement besoin de ces mille dinars. S’il te paye, tu prends l’argent, et tu lui dis que j’aimerais le rencontrer chez moi le lendemain vers quinze heures, je l’y attendrai en compagnie des trois témoins.
Il fut ainsi fait, le Marzoubane impressionné par la délégation paya les mille dinars, pensant chouraver le reste, et quand il se présenta à El Fenech, celui-ci lui dit :
- Paye moi cent dinars !
- Et pourquoi donc ? répondit le Marzoubane.
- Pour le jugement que je vais prononcer à ton encontre, car je suis le Jurisconsult officiel de Hak El Ouet, parce que pour avoir essayer d’escroquer un fils de Hak El Ouet, ce pays qui t’a accueilli, t’a ouvert les bras, sans arrière pensée, tu te comportes comme un vulgaire brigand, et n’essaie pas de nier, les témoins ici présents ont tous attesté, que tu avais reconnu devant eux que les mille dinars, que tu as payé chichement au jeune commerçant qui t’a fait confiance, et dont tu essaies de profiter de l’inexpérience en matière commerciale, pour ne pas payer le reste de ce que tu lui dois ! aimerais tu peut-être connaître les tourments des Janissaires, et finir aux galères, ou mieux que nous te fassions une telle réputations, que tu pourrais bien finir par crever de faim ?
- Non ya Baba, voici les deux mille dinars pour le jeune homme, cent pour toi et encore cent pour tes enfants ! Je te promets de m’amender et de ne plus recommencer.
- Allons donc repris El Fenech, je vois que tu commence à comprendre qu’à Hak El Ouet, on est entre gens civilisés, je prends donc acte de ta promesse, prends un bon départ et passes ton chemin, j’ai dit fils !
Depuis cet incident, on raconte à Hak El Ouet, que le Marzoubane devint le plus honnête des hommes, un riche et estimé commerçant, qui fit souche, et contribua à la grande richesse de notre cité.
Extrait du livre : La Jurisprudence de notre Bey –Que salut soit avec lui.
La Douda