Par Albert (Albert) le mardi 20 mai 2003 - 20h37: |
REFLEXIONS EN VRAC ET PROVERBES DETOURNES…ETC….
Par l’ALBERT…
‘…Il n’y a pas de fumée sans feu, je n’ai pas encore vu un feu sans fumée.. !’
‘….Une main devant et une main derrière, se dit de quelqu’un qui n’aboutit à rien.
Un pied devant et l’autre derrière, c’est un quidam qui n’a rien récolté.
Par contre une main devant c’est le pied pour une femme et une derrière c’est l’extase pour un homo… !’
Par Albert (Albert) le mardi 20 mai 2003 - 20h32: |
Les Mémoires d' un goulettois;
Par Albert Simèoni
L'Enfant de la Goulette.
Dans la série des métiers statiques et ambulants d'autrefois….
-Le Vitrier ambulant; une spécialité plutôt tenue par des italiens ou des maltais, rares étaient les juifs qui colportaient derrière eux une sorte
d'échelle, sans échelon, adossé à sa voûte lombaire. Il criait souvent son métier comme tous les vendeurs ambulants…Une fois invité à réparer, il 'pesait' ' youzen' d'un simple coup d'œil le travail puis annonçait son prix souvent amplifié pour arriver à un compromis assez convenable. Une fois, le marchandage termine, il prenait la mesure du' foss' ( carreau de vitre) et allait l'acheter chez le droguiste.
Par Albert (Albert) le mardi 20 mai 2003 - 20h12: |
ALBERT SIMEONI
L'Enfant de la Goulette.
NOUVELLE
Je suis un homme de parole qui la tient rarement, non pas ma parole, mais ma langue. La preuve, je vous abreuve. Des farces et autres petites misères idiotes c'est fini, comme je vous 'ai promis mais rien ne m'interdit le 'ballout'. J'excelle. Il faut oser et j'ose. Qui n'ose ne peut ! Moi je peux et qui peut, peut. Pour peu qu'il puisse raconter des blagues sans en faire car je ne bat pas le fer avec vous, je me mets à votre disposition. Comme ça, je remplis une fonction. Celle de vous servir le soir ou le matin des galéjades, en ricochées sur un plan qui n'est pas d'eau ni de ragots. 'Chapeau ..! ' me diriez vous…Et ben non, je préfère la casquette..Ca fait plus juif tune. Je n 'ai point honte, bon j'arrête et sans vouloir vous mener en bateau venez faire un tour dans
Ma……………………………
'BAIGNORE'
Je suis, par un certain côté, dénicheur de petites bibelots incongrues, genre petites fioles anciennes, zama de l'âge 'néopolitique', 'palèotique', bref d'une vieille ère sur qui le temps a ridé les tasses et les timbales. Le marché Clignancourt et les puces de Montreuil sont mes endroits de prédilection. Des espaces de voleurs et de pick-pokets. En balade. Chaque marché a ses valeurs. Comme chaque société !
D'ailleurs le pouls des marchés ne ressemblent au rien au cœur des étalages sur les trottoirs de Paris. Les uns sont fixes, les autres déambulent. Ambulants. Et puis chaque société à ses Nimbus, une caricature que je ne n'ai pas inventé, elle a existé dans certains vieux journaux d'époque. Un profil de côté portant un cheveu en point d'interrogation. Pas loin de ressembler au mien sauf que la différence est de taille mes cheveux sont interrogatifs. Et je me pose cette méchante question à quand seront ' ils en suspension…..!'
Donc aux puces, je tombe sur une baignoire à roulette. D'après son inventeur, sa création sponsorisée par France Télécoms n'a pas eu le succès escompté. Je trouvais par contre l'idée originale et payais la somme en liquide 3.000 Frs. En cachette de ma femme. Vous savez, je crains ma femme comme 98 % des hommes qui disent le contraire devant leurs 'zamis', au bar le jour à la verticale, mais la nuit c'est moi qui prends le dessus à l'horizontale.. J'embarque l'invention sur le porte bagage de ma Polo. Rouge zébré- jaune. La discrétion, j'adore. Cela m'évite les PV, les femmes en bleu ciel passent devant sans me 'contre-vationner'. Normal, j'ai posé mon ticket. Sauf une fois, c'est la voiture qui était par-dessus. Je charge donc. Ma chose, les jambes et le trou, la bande, en l'air. J'arrive. Mon gendre et un copain sont là pour m'aider à l'installer….au milieu du salon….pas loin du sofa. A proximité de nos pieds fatigués….et las.. hélas.. …tout en croquant une pomme ou à triturer des chips ou mastiquer un 'gum' en regardant la télé en famille tout en ayant nos basses phalanges plongées dans l'air chaud de la 'cuve' sans eau. Ce n'est pas à la porté de tout le monde ce luxe, ce genre de farniente. Un privilège payé au noir et à moindre prix. Ma femme a trouvé pour une fois, l'idée excellente, je la comprends. Surtout que le bassinet en ' e mail diamant ' est déplaçable à souhait. Comme les juifs qui se déplaçaient à longueur de siècle et qui ont trouvé un repos, une terre méritée qu'on ne leur reconnaît pas.
Nous regardions ce soir là un film émotionnel, et nous avons omis de remplir la cuve d'eau chaude. Nos chevilles étaient donc plongées dans le vide. Ma toute dernière, très émotive et très sensible laissa couler des larmes bien avant que le film ne commence, elle fut suivie par ma seconde, puis la plus grande et ma femme. Moi j'avais déjà commencé à pleurer une semaine à l'avance. Je pressens ces choses là.
Bref, la 'Kinka' ( la bassine/baignoire) à commencé à se remplir à notre insu. Sans que l'on se rende compte du futur danger que cela allait cause. 3heures à pleurer et 3 heures que la bassine se remplissait au fur et à mesure que nos esprits étaient concentrés sur le film. Nous étions si absorbés par le film, que nous flottions sur nos nos fauteuils..
' C'est bizarre….' Me dit ma femme…' J'ai comme l'impression que la télé flotte…!'
' Normal…' Répondis-je…' C'est si é…mouvant….!'
Nous étions si accrochés par le déroulement du feuilleton que nous avons perdu de vue la bonne qui se noyait dans cette marré amère. Pourtant, ma dernière fille avait murmuré..
' J'entends comme un 'O secours…'!'
Mais bon, dilués comme nous l'étions les ' A l'aide et O secours' n'étaient pas à l'ordre du jour.
Et voilà que l'irréparable se produit…Le voisin du quatrième un raciste de la première heure vient sonner à ma porte….J'ouvre..
' Monsieur…! Monsieur…! ' Qu'il me dit…en suffoquant !
Je le regarde, revêtu de mon scaphandre. La smala était derrière moi, vêtue de la même façon…
'Je suis inondé..! Qu'il me dit…
'Et nous alors…! On est à 8 mètres sous l'eau…! Et nous nous sommes pas venus nous plaindre…! Allez vois le Syndic…raciste de Gréaume que vous êtes…!Non seulement nous arrivons à la fin du film mais on plus vous voulez nous couper l'eau….?' Conard…!'
Trois heures plus tard…Le Préfet Bonnet débarque en barque…
'Monsieur Siméoni….!'
'Oui…! ' Je lui réponds de mon sous marin ' LE NAUTILUS' . On est à 20 000 lieus sous Maisons- Alfort.
-' Le film… N'est pas encore fini…..? ' Qu'il me rajoute !
-' Pourquoi…? Pour une fois qu'on visionne un très long métrage américain sans vous déranger…!'
-' Je vous dis ça à cause du porte avion Le De Gaulle…..! Il s'est égaré dans les eaux troubles…!'
-'Ah bon…..? Comment ça égaré…! Merde alors…!
Je vais retirer la bande de la baignoire quand il me hurle…
' Ne faites pas ça surtout….! Laissez le caoutchouc là où il est sinon, il va passer de vie à trépas dans les égouts de notre Ville fleurie…' J J J
Histoire d O. BREITOU
Par Albert (Albert) le mardi 20 mai 2003 - 08h54: |
Wenssou, yè Baba,
'...A sèvire ou à servir.....!
Tirè de la Haguada de Breitou.. Jury prudent.
Connais -tu le mot ' Né trabèj bik...!'
Par Wnes (Wnes) le lundi 19 mai 2003 - 23h17: |
Yéh Bébert, ya Oueldi,
La Douda t'avait prévenu, " Il ne faut pas pousser la MéMé dans les orties " !ZZZZZ!,
tu as provoqué La Douda, alors La Douda s'est mise à sévire sur le site Breitou.
Elle a engagé force de scribes, de préhistoriens, et de comiques afin d'innonder le site, de textes plus ou moins historiques, et surtout non vérifiables !
Fi Lamen, Yéh Bébert
Berdah
Par Albert (Albert) le lundi 19 mai 2003 - 20h37: |
Wenssou laziz...
Combien de volumes tu as sur tes histoires, toutes aussi marrantes que moi...
Par Albert (Albert) le lundi 19 mai 2003 - 20h33: |
_ Fahem..le charbonnier.
-Sa marchandise noire était contenue derrière une charrette tirée par un âne ou une mule. Une bascule à main qu'il tenait en équilibre par son milieu, reposée sur son tas de noirceur. Un plateau pour les poids et un autre plus large et plus grand pour peser son charbon souvent mouillé, une astuce malhonnête qui lui faisait gagner du poids et de l'argent. Il commençait d'abord par poser de gros petits blocs puis à mesure qu'il avançait dans sa pesée, les morceaux devenaient de moindres importances pour finir par quelques poignées de 'shak', poussière. Tout était question de choix dans la marchandise, pour un kilo la cliente ne récoltait que des menus morceaux , des brindilles calcinées, pour plus de volume, elle avait droit à de bons morceaux qui se consumaient moins vite dans le canoun. Mais même dans ce cas là, le 'shak' était obligatoire …
-'Melle éhdèkè lézèm, yè léllè…!'
('Il en faut madame…!'
Par Albert (Albert) le lundi 19 mai 2003 - 20h02: |
Lalla,
Je te felicite, tu as fais un effort certain, moins de deux lignes merci... Oui bien sur que c 'est du ballout...C'est ça qui marche..
Par Lalla (Lalla) le lundi 19 mai 2003 - 12h05: |
chmate tal franciss...epoustouflante ton histoire...mais comme d'habitude ,tu nous menes en bateau!hahahha;
Par Wnes (Wnes) le lundi 19 mai 2003 - 12h03: |
La Douda ( Agence comique Goulettoise )
Chronique d’El Fenech : Hak El Ouet assiégé !
Il arriva aux oreilles de notre Bey – Le Salut est sur lui qu’une véritable armée de pillards venant des régions de la Kroumirie, ravageant tout sur leur passage, faisant de la rapine, et des razzias de fellah réduits et enchaînés pour être vendus comme esclaves.
Tel Attila le roi des Huns, leur roi fort d’une armée en marche de dix mille guerriers cavaliers, fût bloqué à Hak El Ouet par les barrières naturelles de notre cité, la mer, le grand cannal, et le bougase du Chott Bahira, car c’était des cavaliers, et non pas des marins.
Les janissaires de notre Bey se déployèrent pour les combattres, érigeant des fortifications construites à la hâte, ils ne purent les repousser, mais seulement les contenir, en les bloquant sur les routes principales, à l’époque cordons littoral, menant à notre Bled.
Le conseil militaire se teint, présidé par notre Bey, et le Général des Janissaires prit la parole :
- Majesté ! notre situation est très difficile, il sont dix fois supérieurs en nombre par rapport à notre armée, et même en faisant tonner les canons de nos félouques de combat, nous ne pourrons qu’anéantire un certain nombre, mais il en restera toujours beaucoup trop, et à moyen terme il vont finir par nous submerger.
- Décidément, repris le Bey, vous ne servez pas à grand chose vous les militaires, à part vous battre, il vous manque une certaine dose d’Intelligence Service ! Appelez moi donc El Fenech le Jurisconsult, je suis sûr que lui au moins il aura une idée !
Convoqué au conseil de guerre, El Fenech prit ainsi la parole :
- Ya Baba Si l’Bey – la Paix soit en toi, moi je viens faire la guerre ! Donne moi un écrit pour ton cousin de Sfax, afin qu’il me confie une caravane de trois cent chameaux, chargés de sac de blé, et chaque nuit vous observerez dans la direction du Kram, dés que vous verrez s’élever dans le ciel, deux fouchiques aux couleurs de notre drapeau, l’une blanche et l’autre rouge, c’est que l’armée de nos ennemis sera anéantie ! Alors tes janissaires pourront partir à l’assaut finir le travail.
Le Bey perplexe, accéda à la demande d’El Fenech, qui la même nuit embarqua en secret sur la félouque de pèche de son pote Edouardo, emenant ave eux un certain Berdah navigateur de renommée, et tous trois firent voile vers Sfax.
La douzième nuit qui suivit, les gardes qui observaient dans la direction du Kram, avertirent notre Bey, qu’ils avaient vu les deux fouchiques dans le ciel du Kram.
Alors, ordre fut donné aux janissaires, de partir à l’assaut, et ceux-ci en arrivant sur les lieux du combat, découvrirent l’armée des pillards en pleine chekchouka, tant ils semblaient flagada et sous l’emprise de la drogue.
Plus de dix mille d’entre eux furent fait prisonniers, et vendus comme galériens aux plus offrants, et Hak El Ouet en sortit enrichie et plus prospère que jamais.
- Qu’as tu fait El Fenech demanda notre Bey au Jurisconsult ? Quelle victoire sans déplorer chez nous la perte d’une seule âme ! Raconte Fils, Ya Oueldi ! ZZZZZ !
- Majesté, je me suis innocemment présenté avec mes trois cent chameaux chargés de blé, et comme prévu on m’amena chez le fameux descendant d’Attila le roi des pillards, je lui dit que les chargements de blé constituaient l’impôt que te devaient tes felah de la région d’Aïn Zaghouan, il confisqua alors tout le blé et ordonna qu’on fit du pain avec, afin de nourrir son armée d’afamés. Je fus fait prisonnier, mais ce qu’il ne savait pas c’est que j’avais fait mélanger tout le blé avec de l’huile de takrouri, ce qui les a rendu tous kiffés, et c’est alors que j’allumais les deux fouchiques, qui permirent à tes hommes de remporter une grande victoire ! ZZZZZ !
- El Fenech ! s’écria le Bey, que ferrais-je sans toi, tu es de mes sujets celui qui a le plus de valeur ! Afin te récompenser, je te donne le produit de la vente de cinq cent galériens, et pour cette fois c’est net d’impôt !
- Les Graces sont sur toi Ya Si L’Bey, car la récompense c’est beau, mais les impôts …stop… je vais encore dire des jurons.
Extrait du livre : Stratégie Goulettoise.
La Douda
Par Albert (Albert) le dimanche 18 mai 2003 - 21h20: |
Drôles d'histoire qui m'arrivent parfois comme celles de ce mardi où la grève battait son plein et sa rage, dont je vous entretiens au vu de votre ennui en ce dimanche qui n'est pas férié pour moi. Je remplace qui de droit, d'où mon absence matinale, bon allons-y donc, je roulais d'entre les voitures à 2 km à l'heure quand pour une cause indéfinissable- d'ailleurs je n'ai jamais défini quoique se soit dans ma vie, je me laisse couler comme on dit dans une certaine béatitude due à mon âge ingrat, mon énergie s'étant amenuisée depuis pour laisser place à une certaine mollesse physique qui me donne l'impression de faire de la marche arrière, ma roue m'a lâchée tout bêtement, bonnement et sans intelligence. Je m'en suis rendu compte lorsque j'ai vu ce pneumatique roulant devant moi…' Ev…! Je crois que la roue s'est détachée !' Dis-je avec candeur. Ce qui m'a attiré cette réplique raisonnable ' Qu'est ce que tu attends pour la chercher…! 'Je descends donc d'entre les quatre roues pour courir derrière icelle qui, par l'élan, a pris le chemin le plus abrupte. Au bout de cinq minutes, j'ai entendu comme des quolibets venant des chauffeurs qui me toisaient du regard sans compassion pour mon inconfortable situation. Arrive un policier qui, devant le fait accompli tire son carnet à souche 'Mais que faites vous là monsieur l'agent…? 'Dis-je avec candeur et un peu surpris. 'Je dois verbaliser ? ' 'Verbaliser…? Mais verbaliser un pneu c'est peu commun…! 'Ici, Monsieur, tout ce qui ne respecte pas les feux sont verbaliser…! ' Ah …! Donc un pneu dégonflé qui a fugué….! Mérite d'être puni …En France…?' ' ..Oui…! Monsieur et même les gonflés comme vous qui ne respectent pas les règles les plus élémentaires de sécurité..!' 'Suis-je donc responsable…?' ' …Donnez-moi l'immatriculation de votre pneu…?' ' … Mais, un pneu ne porte pas de plaque à ce que je sache…? ' '… Il est bien à vous ce pneu…?' '….Non….! A ma femme qui conduit la voiture et, ce caoutchouc par inadvertance, dégonflé la laisser tomber…! ' '…Bon où est votre femme…?' '…Elle sera là dans une heure à cause des bouchons …! A moins que vous vouliez que nous nous y rendions..! ' 'Où ça…?' ' A Maisons-Alfort…!' 'Mais nous sommes à Bastille ici…? ' 'Oui j'ai dévalé toute cette pente pour le récupérer…!'
Et voilà que la roue, ne l'entendant pas de cette oreille, s'échappe devant les yeux ahuris du préposé au PV; Nous courrons derrière lui. Au début nous étions deux, et puis deux hommes sont venus à notre secours pour rattraper le pneu qui n'était pas de secours. Au bout de cinq minutes? 30 personnes, deux heures plus tard tout Paris courrait, solidairement derrière le pneu qui, finalement s'est arrête, faute de rustine, devant une station d'essence pour se regonfler. L'agent, toujours lui, retira son carnet de sa poche, tout en sueur, pour me signifier
'Un outrage à agent de l'ordre public pour pneu échappé et interposé…'
Bref 120 Euro pour un vieux pneu qui ne méritait pas tant de récompense. Je n'ai pas payé l'amende sur place et deux mois plus tard, je reçois une convocation du Tribunal administratif de la Préfecture…..
' Monsieur…..bla bla…! Pour trouble sur la voie public…!'
Bref, je m'y rendis tout seul sans avocat. Au bout d'une heure d'attente, le greffier citait mon nom devant un juge qui a oubliè de se présenter…Mon affaire fut classée sans suite avec comme motif ' Absence du juge qui s'est dégonflé…'
Vous voyez, il n'y a pas que les pneumatiques qui se dérobent à leur fonction, celle de rouler les gens dans la farine…
La France aujourd'hui c'est ça, rouler en nous 'contre-ventionnant' pour un oui ou pour un non…Pour une ceinture mal fermée, un mobile, une vignette oubliée et pas apposée sur le pare –brise, un mégot jeté par la fenêtre, deux secondes sur un stationnement interdit ou réservé en bref…CHMETE…..MTA EL FRANCISSE…..!
Remis de mes émotions, je me suis dis, une fois reposé…' Tiens, je vais rendre visite à un ami qui habite pas loin de chez moi….' J……….! C'est Albert…! Ecoute j'ai des émotions à me remettre, puis-je venir près de toi pour bavarder…..! Et oublier un peu ma mésaventure…! ' J'entends comme un grésillement sorti d'un casque.
.' Euuu…! Pchiiii …. ! Heu…..! Ecoute …! Oui….. ! O Secours….! O secours…..!' 'J……! TU ES LA…..! QU' EST CE QU'IL T' ARRIVE……! PARLE MOI….!' ' O secours…..' …..' MERDE…! Me suis-je dis, mon copain a des problèmes….. Je file à mille à l'heure…..Et là, arrivé devant la maison , je trouve des tranchées dans son jardin, des pelleteuses, des bulldozers, des ouvriers et des excavatrices….! Et lui debout sur le perron me faisant de grands signes….! ' Quoi J………..! Qu'est ce qu'il t 'arrive…?' On détruit ton pavillon…?' ' Non…! ' Qu'il me dit en retenant ses larmes….! ' J'ai oubliè de poser des canalisations d'eau, il y a vingt ans, et la mairie fait le travail pour moi, pas gratuitement, il faut séparer l'eau de pluie des eaux usuelles, de la crotte quoi….? ' 'Merde…! ' ' …Mais ça va te coûter cher tout ça…! ' Il renifle…Sa femme, complètement dépressive ne put que dire…. ' J……..C'est drôle, j'entends comme des moineaux gazouiller dans le jardin…! ' Ne fais pas attention à ce qu'elle dit…..! Hier c'était des grenouilles qui coassaient, avant hier des chevaux qui hennissaient et il y une semaine elle a cru voir des chauves-souris allongées sur son hamac entrain de jouer un bridge…! ' Que puis-je faire pour toi…..?' ' Ecoute viens me chercher….!' Mais tu es en pyjama….? ' ' Je m'en fou…..! Fais moi sortir de là, ou je deviens dingue comme elle …! '
Je traverse une passerelle en bois, jetée entre le perron et le trottoir qui pivotait à la moindre torsion. Je lui tendis la main. Il avança de deux pas et là , catastrophe, il glisse malencontreusement m'entraînant avec lui.
Nous voilà allongés, sous l'œil de sa femme qui chantait 'O MAGALI…§§§§§§ ' dans la tranchée pleine de boue…..Et en plus, il ne voulait pas me lâcher le J…….Nous étions étalés de tout notre long dans la vase comme des Poilus…..! Bref, arrive le chef de chant ier qui nous dit…' Mais vous…! Qu'est ce que vous faites là….?' On n'a pas pu lui répondre, nos bouches étaient pleines d'argile sale…J'ai quand même pu lui dire……'
'…Nous sommes tombés…! Aidez nous s'il vous plait….! 'Et là qu' il donne des instructions à son second pour nous relever, mais pas n'importe comment, en abaissant la poulie de la grue qui vient s'accrocher à nos pantalons et nous enserrer comme une viande barbouillée dans un hamburger. Nous montons donc, devant les yeux rieurs des badauds qui suivaient la scène et ne voulaient rien échapper de la manœuvre…Sa femme nous regardait avec une crainte dans les yeux et là elle nous lança….' Je veux venir avec vous ….! Entendre les oiseaux du Paradis ! Parce qu'ici c'est l'enfer…! '
Par Albert (Albert) le dimanche 18 mai 2003 - 20h06: |
Lalla, Printania a déjà dit qu'il tirait sa révèrence, quand aux circonstances de sa décision je suis incapable de vous le dire. Voilà.
A bientôt..
Par Lalla (Lalla) le dimanche 18 mai 2003 - 15h37: |
Breitou,on vous lit avec ce meme plaisir gourmand qu'on eprouve pour ces fameux sorbets tunisois;a propos pourquoi Printania nous a t-il quittes?c'etait sympa avec vous deux ?
Par Matt_Chuaichy (Matt_Chuaichy) le dimanche 18 mai 2003 - 02h05: |
GRANITES (suite) :
Il y en avait un autre , tres celebre , a Tunis
,av de Londres , cote Bab El Khadra.
Il avait pour nom Framboise , portait un fez et
un noeud papillon agremente d'une petite ampoule
electrique qui s'eclairait parfois.
Il amusait les clients et les passants en
chantant:
"Sers pour madame , sers , sers pour monsieur
sers....."
Par Wnes (Wnes) le dimanche 18 mai 2003 - 00h54: |
La Douda ( Agence comique Goulettoise )
Chronique d’El Fenech : L’épreuve de fidélité du Jurisconsult.
A Hak El Ouet, on raconte que notre Bey – Le Salut est sur lui ! tenait son Jurisconsult El-Fenech en très haute estime, et que la familiature de la court de notre Bey , les familiers donc, en conçurent une très grande jalousie.
Ils dirent au Bey, afin qu’il prit notre El Fenech en suspicion, que le Jurisconsult entretenait une correspondance avec les autres Bey de la région, des communiqués de conspiration pour lui enlever le pouvoir.
Le souverain pressé par sa court de se débarrasser d’El Fenech, voulu à tous prix éprouver notre ami, et s’en vint le rencontrer dans sa boutique.
- Ya Baba la Paix est avec Toi ! Quelle joie que m’apporte ta visite, dans mon humble boutique !
- Fils je viens te voir pour te consulter, au sujet d’un désire soudain qui est venu me visiter dans mes songes cette nuit, celui de renoncer au pouvoir, pour revêtir un cilice et parcourir en ascète les régions du Monde. Que feras-tu après mon départ ?
- Demain Ya Baba, selon la Volonté Du Très Haut, Le Bey verra ce que je compte faire, répondit El Fenech.
Lorsque le Bey fût parti, El Fenech se rendit chez le Hagem du coin, se fit raser la tête, s’acheta un cilice, s’en revêtit, se chaussa de sandales faites d’étoffes usées, prit un bâton et une besace, et se présenta à la fin de la nuit, à l’entrée du palais de notre Bey.
Les gardes janissaires lui barrèrent le passage, lui disant :
- Qui va là ?
- Je suis le Jurisconsult et je viens voir notre Bey, qui me reçoit à toutes heures.
- Toi le Jurisconsult, vêtu comme un va nus pieds ?
- Oui moi ! appelles donc le commandant des gardes.
Le commandant des gardes :
- El Fenech !ZZZZZ ! Que fais tu là dans un tel accoutrement ?
- Je viens voir notre Bey qui m’attend, amène moi à lui !
Le Bey le reçu et lui dit :
- Que signifie cette tenue pour venir me voir au palais, à une heure aussi matinale ?
- Maître ! Elle est conforme au projet que tu m’as énoncé hier, de renoncer au pouvoir, et de t’en aller voyager de part le monde en ascète, déclara le Jurisconsult. Je me suis dit alors : « Je dois être avec notre Bey, dans son activité de part le Monde, en toutes circonstances, et dans toutes fonctions qu’il y assumera, et aussi afin de purifier nos âmes « !
Le Bey alors éclata en sanglots, prit El Fenech dans ses bras, le serra très fort et lui dit :
- Fils Ya Aziz, je vais te dire le complot que mes familiers avaient ourdi contre toi par pure jalousie, j’ai hier déjà donné tous les ordres pour les chasser de ma court, car je ne pouvais les croire et je n’avais point besoin de t’éprouver, mais ce que tu as fait me remplis le cœur d’une grande joie ! Nous ne partons plus ! Nous restons ici à Hak El Ouet, car c’est ici notre Monde ! ZZZZZ ! ( Stop ! Lui aussi, maintenant il s’y met ! )
Extrait du Livre : La Sagesse Du Bey.
Berdah