Archive jusqu'au 31/mai/2003

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2003: Archive Mai 2003: Archive jusqu'au 31/mai/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le samedi 31 mai 2003 - 00h44:

Un petit peu de rire dans ce monde de morosité...

Daniel Barenboim est invité par le Grand Orchestre de Tel-Aviv à venir le diriger pour un concert exceptionnel. Il arrive dans la salle de concert pourla première répétition. Les musiciens lui font une ovation. Il s'incline et dit :
- Merci Messieurs. Nous allons attaquer après une mesure pour rien.
A cet instant, tous les musiciens se lèvent et sortent.

A la nouvelle que son fils s'est converti au catholicisme, un rabbin se suicide. Il arrive au Paradis où il rencontre Dieu.
- Il ne fallait pas faire ce geste, explique-t-il.
Mon fils aussi s'est jadis converti.
- Et qu'avez-vous fait, demande le rabbin à Dieu ?
- Un nouveau testament...

Quel est l'électeur le plus important pour un homme politique ?
Rien de plus facile : le soutien-gorge.
En effet, il soutient la gauche, soutient la droite, et empêche le ballotage.

Cet homme à un charisme fou. Quand il joue en public, il peut faire rire ou pleurer une salle entière, à volonté.
Un jour, son numéro terminé, il s'entrave dans le fil de son micro et crie : " merde ! "
Il a fallu engager trois entreprises de nettoyage pour la représentation du lendemain...

Cher Mr Albert, faites attention à votre théâtre !
Où prévoyez des couches culottes à l'entrée...

Ces blagues ne sont pas de moi, mais recueillies dans divers livres.

Chabbat Chalom. Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 30 mai 2003 - 19h57:

lepetithéâtre@harissa.com
Le theâtre a son e mail.
Il sera ouvert dés que l'apprendrai à l'intercaler dans mes archives.:) :) :)
Merci à qui de droit et Chabath Challom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 30 mai 2003 - 19h54:

MISE AU POINT

Un de mes amis bienveillants, m'informe qu'un certain pseudo Albert, a émigrè ailleurs, je ne suis pas celui là.

Etant devenu une valeur sure à la bourse,je ne suis sollicitè par personne. Donc c'est pas le peine de me chercher, des poux, là où il n'y en a pas. C''est la dérnière fois que j'interviens sur celà.J'ai un espace ici et je compte le fleurir avec mes amis qui sont les bienvenus.
Faut il à chaque fois que je m'explique...?
A demain. Je prépare une pièce écrite en judèo arabe...:) :) :)
MERCI.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 30 mai 2003 - 07h35:

RABI I SEREH EL KLOUB
Albert Simèoni
Poème.
Le 29/5/2003

A mes anciens amis du chat.

Vous nous avez quittés pour palabrer sous d'autres cieux
Fernand, mon moteur de recherche, mes amis de longues dates.
Qui venaient, sans mauvaises intentions, poser leurs jolis yeux
Aux dattes, puis chatter longuement parmi d'autres messieurs.
Et des dames.

Nous étions, je le croyais une confrérie de gens sacrés.
Mais la zizanie s'est installée et l'atmosphère s'est salée.

Embrumée. Envenimée. Eclaboussée. Explosée.

Comme l'a dit si bien une 'cafetière habituée', la galère s'est allégée
Certaines très choquèes ont, pour une autre dimension, débarquées.

J 'ai tout ignoré de cette calamité, 'tferguinè' ( séparation)
Et ne voulant pas croire qu'ils nous aient quittés.
Du 'Jobana', du 'Cyprien' du 'Jo', du 'Suggest' et de la Suzy
Il ne reste plus que leur ombre qui plane, mais pas l'oubli.

Ma complainte ira se plaindre au-delà des écrans
Ma colère ira accompagner mes hurlements vers
Les yeux de ceux dont la conscience sera rétribuée.

Je ne jette la pierre sur personne citée

A vous tous qui me lisent là, et ici
Albert ne peut être de quelque partie.

Un troubadour trouve sa matière un peu partout
Alors ne m'en voulez pas si je chante ma peine.

Et ne versez pas de larmes sur l'affreuse haine.
Ils étaient juifs, musulmans, inconnus qui venaient suivre la trace
D'autres humains comme eux. Des frères et sœurs de même race
Celle des humains qui ont principe devraient s'aimer.


Quant au Jano Rat_Vie, il allègera encore plus la galère
Car il fut traité de renégat, alors qu'il s'expliquait sur son cas.
On m'a collé l'affront sur le front moi, le couillon à penser qui pense
Toujours qu'il vaut mieux être humble que de se prendre la grosse tête.
Alors que l'on ne vienne pas me faire de reproche, je veux être en fête.
Le fedleg est ainsi fait.

Shallom….Shallom…..!'

RABI I SEREH EL KLOUB


Ce poème passe avec l'autorisation de qui de droit.Le reste suivra .

J'informe tous mes amis aussi que je fais partie prenante d 'Harissa et qu'une adresse Harissa.com m'a étè offerte pour bons et loyaux services.
D'autres part, je vais déposer ma candidature pour être modérateur et celà afin de mettre un peu d'ordre dans ce cafè.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 29 mai 2003 - 20h14:

LE MECHMEM…. Le Méchant..El chèm….Peut être traduit par la haine ou le mauvais.

La méchanceté qui frise la haine. Dire de quelqu'un qu'il est Méchmèm c'est le qualifier de mauvais, d'un être sans sentiment que rien ne pourra faire fléchir. Le méchmèm est facilement reconnaissable, il est intraitable dés qu'il ouvre sa bouche. Son inflexibilité lui apporte souvent malédiction tant son caractère est peu humain. En générale, le méchmèm ne revient jamais sur sa parole car dépourvu de tout acte de charité.
On dit souvent de lui….' El chèm merchoum fi oujjou…! (' Sa méchanceté est gravée sur son visage..) Ce genre de personne ne récolte que mépris.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 29 mai 2003 - 20h09:

REFLEXIONS EN VRAC ET PROVERBES DETOURNES…ETC….
Par l’ALBERT… :) :) :)


‘…..le drame dans un théâtre c’est quand tous les acteurs se mettent à rire quand le sujet de la pièce est bête à mourir… !’

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 29 mai 2003 - 19h51:

Erratum..

Une erreur de vocabulaire m'a fait ecrire OUKEN alors que c'est LOUKEN Si...Mea culpa.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 29 mai 2003 - 00h19:

La Douda ( Agence des chroniques Goulettoises )

Comme aprés les récits tragiques de Bébert, il faut un peu se changer les idées, voici un récit tragi-comique !ZZZZZ!

Chronique d’El Fenech : Le fils du chameau.

Une femme vint trouver El Fenech le Jurisconsult de Hak El Ouet, elle lui annonça :

- Ya Oueldi voici tes cent dinars, prends les, ils sont à toi, mon mari m’a répudié, et je désire rentrer chez mes parents, sans la moindre honte ! donc fais moi rentrer montée sur un chameau !
- Ya Omi, répondit le Jurisconsult, tu m’a l’air un peu dérangée, et s’adressant à son voisin chamelier de profession, il dit : « S’il te plait, fais la raccompagner montée sur un fils de chameau ! «
- O Jurisconsult – le Salut est sur Toi ! Je ne monterai que sur un chameau !ZZZZZ !
- Nous n’avons chez nous qu’un fils de chameau.
- Je monterai que sur un chameau !
- Femme ! s’exclama El Fenech en éclatant de rire, un chameau n’est-il pas un fils de chameau ?

La femme se mit sur sa monture et s’en alla vers ses parents.

Extrait du livre : Le Patrimoine Génétique.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 28 mai 2003 - 21h13:

REFLEXIONS EN VRAC ET PROVERBES DETOURNES…ETC….
Par l’ALBERT… /° /° /°


‘….Les paroles dans l’amour sont comme la kèmia pendant l’apéritif goulettois. Parlez donc pendant de tout sans honte, c’est laisser le bas, écouter et se distraire. !’

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 28 mai 2003 - 21h08:

ALBERT SIMEONI (‘BEBERT)
L’ENFANT DE LA GOULETTE

POEME.

LE 19/4/2003

DECOUVERTE.


Sans annonce, sans encart mais avec flair
Il les a découvert notre directeur l’Albert
Grâce au Théâtre de Breitou, en prose et vers.

Ils étaient ailleurs, là haut dans la rubrique Adra
Souvent aussi à chatter dans le café des Bla-Bla.
Quand le Jano* Rat_Vie* sous ses divers pseudos
Les invita par la fenêtre**, ce rigolo sans chapeau
A écrire là bas après lui quelque récits en mots.

Pour elles, pour eux
Sur la tête de mes yeux bleus


Ce qu’ils firent. Le Suggest, le Jessy
La Mamili sans l’Elsa et aussi l’Abi
Et la mami Lalla*, par deux lignes de sympathie
Assez suffisantes pour gaver nos piles batteries.

Et au nom de tous les cieux
Comme c’était merveilleux… !


C’est à la Sibyle et à la Hajkloufet , au Printania*
Que j’offre ce poème, à mes actrices, à ces Pétunias
Ces belles fleurs , ces belles plantes, ces Sédécias***
En couronne qui ont libéré leur magie en parfum.

Merci…Eux… ! Merci….Elles… !
Monsieur, Mesdames, messires et ‘d’Amois’elles’


Et l’autre acteur le grand, le futé Séquoia
Que j’ai nommé, sans connaître Printania.
Il a suivi le cours, l’inconnu, sans partition
Sans rien préparer mais tout en improvisant.

ALBERT L’ENFANT DE LA GOULETTE.

* Pseudos.
** Pv ( dialogue en privé dans le chatroom)
*** Dernier roi de Judée.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 28 mai 2003 - 20h56:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS.
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
L’ENFANT DE LA GOULETTE.

LE 18/6/89 21/4/2003

RECIT REEL. PASSE LE 28/5/2003

Les faits et les évènements relatés ici appartiennent au passe. Pour des raisons de respect, je n’ai pas cité de noms pour la bonne raison que certaines personnes de ce récit sont encore vivantes. Toutefois, j’ai eu la permission de relater cet évènement, il y a un an, par une proche parente du défunt.


‘… L’INSTANT PRECIS…’


La mort et ses rendez-vous. Le jour, un après midi et souvent la nuit, mais jamais, elle ne rate son rednez-vous. Son heure sonne à sa minute ou seconde sans prévenir sinon nous aurions pris nos précautions. Fuir la mort et sauvegarder sa vie. Illusions d’un homme qui hait la mort.

Sans tenir compte des âges et de la façon dont elle emportera l’âme. Naturelle, accidentelle ou de maladie, elle respectera cependant son contrat qu’elle s’est assignée sans le consentement du ou de la préposée. Un délit qu’on ne peut juger car la mort n’a ni juge ni loi. Ni procureur. Seule dans le prétoire, ni témoin à charge ni accusateur. Elle s’en passe de toute cette justice. C’est la seule démocratie dans notre vie qui impose sa volonté, signe son décret , agit et exécute. A moindre frais la sentence sans potence.

Il s’appelait Elie ( Z’L) de son vrai prénom. Goulettois et ingénieur nouvellement promu dans les Ponts et Chaussées, à la municipalité de la Goulette. A 28 ans. Un jeune homme tranquille, sans histoire, plein d’entrain. Coqueluche des filles en âge de se marier à cette ère. Notre air du temps passe. Passé dans nos souvenirs d’aujourd’hui. Il décida d’enterrer sa vie de célibataire et convola en justes noces avec l’aine d’une famille aisée , de notables, très connue là-bas chez nous. Juive et belle. Un couple assorti.

Ils louèrent un appartement derrière la gare, à proximité du passage à niveau de Goulette Neuve. Un niveau de vie qu’ils espéraient meilleur . Le meilleur, dans des jours pleins de joie , de plaisir. De loisirs qu’ils n’auront pas.

Un passage à niveau de 1960 sans barrière mais à feux clignotants. Ils clignotaient à l’époque nos feux ; rouge comme la mort, orange de l’incertitude et vert de l’avenir. La mort ne clignote pas . Elle n’a pas froid aux yeux la faucheuse .Aveugle comme l’amour, muette comme un carpe. Il n’y a pas de mort gentille ou méchante. Cruelle certainement quand elle s’abat comme un épervier sur des innocents.

Ils venaient d’emménager dans leur nouvelle maison. Un matin, sa jeune épouse émit le souhait de mâcher un commun beignet. Nous sommes un Dimanche d’un certain mois de Mars 1960. Changement de saison , monsieur Printemps habillait les fleurs et les arbres et même l’air d’une bouffée bienfaisante repoussant aux calendes grecques l’humidité marine de l’hiver trépassé. Une envie, rien que cela, un tortillon de farine jeté dans une grande mare d’huile brûlante contenue elle même dans une poêle à frire pour venir s’égoutter enfin dans un ’kesskess’ (‘égouttoir’) bien dorée.

Il descendit les quelques marches de son appartement accompagnée par la cousine de sa femme. Ils montèrent dans la voiture .Stoppa quelques mètres plus loin au feu rouge , pour laisser passer le T.G.M. Au dit passage à niveau, sans précaution aucune, il s’engagea sur la voie, sans se rendre compte, qu’un autre train, caché par le premier et venant en sens inverse le pris en écharpe .

A cet instant précis.

Le choc si brutale e assourdissant fit sursauter les clients du café avoisinant. A 10 heures. La voiture fut traînée à 15 mètres, coincée entre le ballast en ciment et les roues du wagon de tête. Par un matin printanier.

Avant l’instant précis, les hirondelles étaient à la fête et les moineaux, sortis de leurs nids, gazouillaient et se doraient au soleil. Sans doute pour se débarrasser d’ un trop plein d’humidité accumulé sur leurs ailes durant la froidure hivernale.

A ce moment précis, les ramiers perchés aux palmiers qui bordaient la station s’envolèrent comme pris de frayeur par ce tremblement de terre auxquels ils n’étaient pas habitués. Surpris par cet affreux crissements de frein et d’étincelles nés sous le fer et le béton. La rame s’arrêta en milieu de la station. Les voyageurs debout sur le quai, un moment pris d’épouvante , s’approchèrent timidement du bord du quai, allant au devant d’un enfer sans feu ni chaudron. L’horreur se présenta à leurs yeux. Des bouts de fer en acier tordus émergeaient d’un corps d’homme vivant , les yeux ouverts suppliant qu’on le sauve mais le corps gisant sur la caillasse crasseuse était piégé entre le ballast et les moyeux. Par sa moitié.

Les secours arrivèrent . La cousine fut extraite avec de grandes plaies ouvertes tandis qu’ils ne purent rien faire pour l’Elie.

Avant cet instant précis, la mer était calme. L’air serein. Les mouettes, couleur gris sel, s’en donnaient à cœur joie , planant comme des cerfs-volants au dessus des joues sereines de la grande bleue. Les pêcheurs du Dimanche amorçaient leurs hameçons. Les naïfs poissons appâtés, ignoraient qu’ils allaient frire dans quelques instants, du moins pour certains d’eux, dans les ustensiles promus à cet effet. Comme ils vont ignorer qu’une tragédie allaient se produire dans à leur insu. Dans quelques instants.

Il était fils unique l’Elie, l’ingénieur des Ponts et Chaussées. Sorti pour un beignet.
Une marée humaine , dés les premières nouvelles de l’accident , afflua sur les abords de la gare. Y allant tous par leurs petits et dérisoires conseils. On fit venir la maman, juste après l’instant précis. Des hurlements, des cris de douleur couvrirent tout le ciel goulettois. Des hurlements d’effroi brisèrent la sérénité et le silence de l’air déjà occis par le choc frontal.
Des déchirements enroués, sortis d’une voix ébréchée, celle d’une mère penchée sur le bord de la station tenant la main à son fils vivant mais incapable de se sortir d’affaire. Regardant son unique fils se vider de son sang, transpercé par des langues de fer couvertes d’hémoglobine ; assassins de sa jeune progéniture aux yeux ouverts.

Combien de temps dure une minute dans ce cas là la souffrance et de la douleur….. ? Combien dure le calvaire d’un regard de mère, aux cheveux blancs, éplorée , assise à même le sol criant devant témoins impuissants et hagards, que l’on sauve son fils de ce carcan horrible… ? De dessous d’un machine qui a réduit en bouillie un jeune marié sortit pour faire plaisir à sa bien aimèe… ? Ellah lèi warrina… !

On imagine la minute en heure et les heures en milliards de secondes. ‘Sa kebda’ ( sa fibre) prise dans le tourbillon de la mort allait agoniser durant de très longues minutes. 8 heures pour désincarner la tôle de la chaire. Il trépassa sous les yeux de la veuve que les secours traînaient , se griffant mille fois le visage et hurlant à la mort comme une louve touchée.

Pauvre mère, pauvre ère qui va errer toute sa vie son chagrin à la limite de la porte de la folie. Elle porta le deuil noir toute sa vie pour son fils unique, son chéri.

Après ce moment précis, les joues bleues et sereines de la mer frissonnèrent.

La Goulette tout entière pleura un de ses meilleurs enfants.
La Goulette n’eut pas assez d’espace pour suivre le cortège funèbre.

La compagnie installa des barrières de sécurité, plus tard, trop tard, juste après l’instant précis.
Le drame.

Il avait 20 ans, je crois le très beau MAX , notre ami. Le rieur, le doux au sourire d’ange. L’aimé de tous. Joueur de volley dans la section cadet/junior, il était toujours présent sur le terrain. Une mèche lisse dorée, balayait son beau visage. Il la faisait toujours remontée délicatement avec adresse. Ce fameux soir d’Août 1963 , il rentrait chez lui vers le minuit quand , contre toute prévision, une voiture de copains s’arrêta devant seuil de son logis. Une invitation à poursuivre la soirée dans une boite de nuit ‘La Dokanna’ à la Marsa. Au petit matin, la mauvaise nouvelle s’empara de tout le quartier, le beau Max trouva la mort sur la route de la Corniche, une demi-heure après sa montée dans la voiture. Il était assis à la place du mort et fut éjecté par delà le pare-brise. A midi, une tache de sang, séchée sur le bas coté de la route attestait que notre ami avait rendez_ vous ce soir là avec la faucheuse. PHOTO.
Z’L.
.
L’Enfant de la Goulette qui n’oublie pas

La cousine en question, a suivi un long traitement et s’en est très bien sortie grâce à des greffes de peau qu’on lui a soutire du coté des fesses. Elle a eut , quelques années plus tard, une fille. Cette dernière mariée aujourd’hui a cinq enfants en Israel.

La femme d’Elie s’est mariée avec un notable de la banlieue parisienne. La mère D’Elie(‘Z’L) est décèdèe depuis. Elie repose au cimetière du Borgel ainsi que Max.

.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 27 mai 2003 - 16h47:

ALBERT SIMEONI
RECIT IMAGINAIRE.

28/5/2003

'….Sous le parasol….'

Elle était attablée insouciante à la terrasse d'un cafè. Toute seule, ses jolies jambes croisées, sous un parasol à la frise imprimée Coca-Cola, qui encaissait les dards des chauds rayons du soleil. Elle détachait de temps à autre ses yeux de son bouquin pour les attacher curieusement sur les badauds peu pressés et nonchalants. Elle sirotait son verre de pamplemousse bien frais. Suant. Elle kiffait sa pause de midi avant d'aller rejoindre son lycée. Elle pensait surtout à son ami, son flirt un peu plus âgé qu'elle de deux ans, qu'elle retrouvera dans quelques heures pour échanger leurs impressions de la journée et quelques confidences d'amoureux et parler surtout de sa question qui revenait comme litanie..' Alors….! Quand allons nous concrétiser..?' Elle esquivera la question en lui donnant toujours le même motif….Sa jeunesse et surtout sa conscience qui lui interdisait un dérapage qui l'aurait lis en porte à faux avec celle çi.

Et voilà, sans se soucier outre mesure, un jeune homme à l'allure estudiantine, sac au dos, s'approche et là, tire un cordon, juste au moment où s'on portable sonnait. Soudain, mille choses s'envolèrent en un clin d'œil. Tables, chaises, vitrines éclatés qui jonchent le sol. Du sang partout. Les hurlements de terreur et de frayeur ont fusé de toutes parts. Seuls les rayons du soleil en sont sortis indemnes. Corps déchiquetés, bras par-ci, jambe amputée par-là, la jeune Sarah n'est plus, plus de parasol, ni de pamplemousse encore moins de portable. Spectacle dantesque. L'hydre à mille têtes vient de frapper une nouvelle fois. Sans pitié. Avide de sang.

Le jeune prétendant attendra, celle qui ne viendra pas. Il apprendra la nouvelle. Que la vie de sa bien aimée s'est envolée par un midi ensoleillé. Il pleurera sans doute son amour éclaté. Et la vie reprendra ses droits. Ses droits naturels. Naturelle comme la mort injuste d'une jeune fille juive, israélienne, de 17 ans. Injuste pour son âge, pour tous les âges.

Albert l'Enfant de la Goulette.