Par Lalla (Lalla) le mercredi 04 juin 2003 - 23h48: |
trop trop,c'est trop...j'ai l'estomac qui se noue ala lecture de cet apero goulettois virtuel....je salive...je bave!! je vais lire et relire ca ...et me regaler!
Par Albert (Albert) le mercredi 04 juin 2003 - 21h22: |
ALBERT SIMEONI
L'ENFANT DE LA GOULETTE.
RECIT
LE 21/5/2003
Je vous dévoile deux histoires parmi les millions d'autres qui courent sur la terre mais qui ne nous parviennent pas. Véridiques. De nos jours, plus rien ne nous étonne tant la nature humaine est complexe et difficile à cerner. Ce qui peut paraître anormal, à nos yeux, trouvent grâce auprès des autres. Et il n'y a pas lieu de s'étonner tant la vérité coule de source chez des milliards d'individus peu enclins à reconnaître leurs défauts dans des comportements qui frisent le burlesque, à la frontière du tragique tant la situation paraît incongrue, impensable.
L'AVEU.
La première a trait à un jeune couple juif, sans trop de problème. Du moins à leurs débuts. Elle marocaine, lui tunisien, qui ont lié flirt durant 5 ans et qui en fin de compte et pour normaliser leur union provisoire conclurent un pacte, le mariage religieux Et suivant. Très belle fête etc…..Bref comme les juifs tunes savent le faire sauf que le garçon y a mit un peu plus 'par amour ' et que la jeune fille a joué la comédie de celle dont la famille ne peut…. Rebis-bref, un appartement de luxe dans un arrondissement de luxe ( bis) fut loué avec un loyer à la mesure de leurs moyens 16 000 frs par mois. Une bagatelle. Euhhh….! Ce que l'on n'ignorait pas d'elle, c'était son sale caractère; belliqueuse et même dangereuse. Puisqu'un jour, lors d'une ènième querelle d'amoureux du temps où ils étaient 'fiancés', elle détourna le volant de la voiture de son 'mec' pour aller se retrouver, à 100 kms heure dans le fossé. Indemnes, ils furent sortis. Pas la voiture qu'il avait acquise deux semaines auparavant.
Dire qu'elle était belle la meuf, relève de l'utopie en plus de ce qu'elle avait c'est à dire rien de précis. A 30 ans.
Tri-bref, une fois dans l'appartement installé et bien meublé, la demeurée commença à faire des siennes. Cris, hystérie allant blesser son mari d'un coup de couteau lors d'une vive altercation alors que la famille du garçon était sous le balcon, à minuit dans le quartier, et eux cloîtrés, à entendre les hurlements de 'l'ogresse rousse sans pouvoir intervenir. C'est une marocaine difficile la femme à 'Chbibèkh', bien vulgaire dans une société dont on croyait que cette qualification n'existait plus.
NDLR ( Quoiqu'une Champagne, du cafè morose que j'attends de pied ferme, ait qualifié, la pauvre bête inculte, un de mes écrits de ce nom là, mais bon voilà qu'elle ne rentre plus sans doute de peur de se faire insulter à ma façon voyou, avec des mots vulgaires, la petite chérie.. Une prune celle là. J'attends de la surprendre la névrosée frustrée pour lui décapsuler le téton de sa bouteille avec mon tire-bouchon)
Je reprends. Le temps légal pour enfanter fut largement dépassé depuis trois ans à la grande surprise de la famille qui voulait voir leurs enfants procréer et, comme on le dit chez nous en judèo-arabe ' I habou i farhou bou lied..oullè bnèyè' ( Ils veulent être heureux par l'apport d'un enfant ou d'une fille ). Juste légitimité. Le second temps légal fût, non seulement encore plus dépassé que le premier cité, mais il entama la dixième année, et là les frères et sœurs du marié, enfin, commencèrent à se poser des questions, juste raisonnement; leur patience fût émoussée et largement éprouvée sans que leurs questions ne trouvent réponses car les motifs invoqués du sujet étaient toujours les mêmes, ' Nous avons le temps…'. En dix ans ma voisine Mahbouba mit au monde 11 rejetons tous sortis en moins de neuf mois d'intervalle. Avouez que je fais naitre les gosses en si peu de temps.. Un leît-motiv qui prenait la forme d'un rituel tant le mari imbécile et idiot, se laisser à nous lasser de raconter des histoires, auxquelles personne n'y croyait.
On leur conseilla, en coulisse, d'aller consulter un ' farfouilleur d'entrailles' ( gynicoulougue) pour remédier au 'mal', qui pourrait vivre dans leur ventre; mauvais sperme, trompe bouchée etc… la maman du marié invoquât Sidi Mahrez et La Ghriba de Jerbè pour venir au secours de l'enfantement. Elle alla jusqu'à confier une requête à sa fille aînée en partance pour ce pèlerinage, afin qu'elle dépose trois œufs dans la petite chambre obscure de la sainte Solitaire. Comme ça, ils auront toutes les chances de leur côté au cas d'un œuf pourri. Même les examens de méninges furent prescrits, mais non, le problème était ailleurs Pour bien faire, elle n'avait rien perdu de ses 'exactions' envers le mari qui pétait les plombs devant une situation où tout n'était que saleté et désordre chez lui car la maîtresse de maison ne cuisinait pas, laissant l'appartement du 16 ième dans une telle répugnance ( Mokhnènè) que le mari las, décida enfin d'aller habiter dans un studio en province loin de 'Sa merde féminine' qui commença, au bout d'un temps assez court, à le harceler pour qu'il revienne au foyer conjugale, en lui promettant, pour la millième fois, de changer d'attitude. Mais comme on dit ' Z…bi..!' Elli fiè fiè…Hattè tkoussouli bâîdaya..' Ce qui est en elle et en elle même si on lui coupe ses attributs..! ') Des attributs….? Oui, c'était elle qui voulait les porter mais c'était sans compter sur la 'révolte interne' du 'jeune religieux' qui en avait marre des frasques de cette 'crotte ' qui montait au lit sans se laver.
Une fois 'séparés' de corps, la merveille, offusquée par le comportement indigne du mari, allait se pointer à son cabinet pour lui faire scandale. Le téléphone déclara forfait tant sa voix marocaine ressemblât à une ogresse, une furie, une déchaînée à enfermer.
Mais voilà que contre toute attente et épuisé, le jeune homme de 40 ans marié à une ' pouf' ouvrit son bec par quelques confidences….On apprit que sa femme était vierge, et qu'elle avait horreur qu'il rentrât dans le fourré. On en rit dans les chaumières par l'aveu et personne ne voulut le croire. Mais connaissant son sérieux et sa force de persuasion, nous le crûmes. Alors me diriez vous…? Comment faisait t'il le religieux pour soulager…….Sa conscience….du bas qui devait certainement le harceler….!
Le fait est vrai, et elle habite toujours seule à l'étage se sa solitude.. et on parle divorce. Qu'on n'en rit surtout pas !
Plus tard le baiser..
Par Albert (Albert) le mercredi 04 juin 2003 - 21h08: |
REFLEXIONS EN VRAC ET PROVERBES DETOURNES…ETC….
Par l’ALBERT…
‘…..Pour un homme, fantasmer sur Claudia Shiffer est la meilleure solution qui soit quand on a une femme qui ressemble à une crête de dindon… !’
Par Albert (Albert) le mercredi 04 juin 2003 - 21h05: |
ALBERT SIMEONI
L’ENFANT DE LA GOULETTE.
POEMES
LE 21/4/2003
RECONNAISSANCE.
Quinze de jours qu’il s’est tue
Notre Albert Mtana et le Breitou.
Ni danseuse en mini et pas d’tutu.
Ni chant, pas même un Belebou . ( Personnage naïf)
Et pourtant, dans ce silence imposé
Des plumes d’encre bien inspirées
Ont continué à assurer leurs idées.
L’Albert est fier d’eux d’elles
De cette lignée ‘d’écrivains’
Qui a pris le témoin à deux mains
Chez celui qui les a invité un matin.
C'était avant la cata de mon ordinateur que j'avais 'cachèrisè…'
Par Wnes (Wnes) le mercredi 04 juin 2003 - 00h31: |
La Douda ( Agence
Chronique d’El-Fenech : Les ferrés de la Beyia.
Son Eminence El Fenech, pour avoir porté des jugements fort critiques sur la Brie-Comtesse du Djoudjoura, s'est attiré une vive antipathie de la part de celle-ci.
Dès lors son objectif est de rentrer en grâce auprès d'elle.
Le naïf El-Fenech fait connaissance d'une aventurière descendante d'un batard de Baba Aroudj (Clone de Barbe Rousse), qui se fait appeler Jehane de Hak El Ouet.
Celle-ci aidée par son mari et un charlatan vénitien le Brie-Comte Alessandro de Cagliostro, entre autre amant de la Brie-Contesse (de son vrai nom, Giuseppe Balsamo), profite de la crédulité de celui-ci pour faire croire qu'elle est une intime de la Beyia, et qu'elle œuvre en sa faveur pour le faire rentrer en grâce.
Sur les douze coups minuit, elle lui fait croire à une entrevue avec la Beyia dans le Bosquet de Vénus du parc de Bab El Khadra. En réalité, le couple a trouvé une petite prostituée, dénommée « La Grotte des Mille Révélations « qui présente une forte ressemblance avec la Beyia.
Ils l'habille d'une robe de mousseline blanche semblable à celle de la souveraine et la coiffe d'un chapeau à large bord.
Dans l'obscurité du Bosquet de Vénus, l'illusion est parfaite. Quand la fausse Beyia tend à Son Eminence une rose avant de disparaître dans le parc, l'homme est éperdu de bonheur.
Pas un instant il ne soupçonne que cet invraisemblable rendez-vous est un leurre.
A la suite de cette "Entrevue Beylicale", la Brie-Comtesse du Djoudjoura, à plusieurs reprise, se fait verser par Son Eminence de fortes sommes d'argent "destinées au bonnes oeuvres de la Beyia".
Quelque temps après, le hasard permet aux La Brie-Comtesse de tenter un coup d'éclat.
En effet deux joailliers Goulettois ont confectionné une rivière de diamants de 2.300 carats, espérant vendre ce fabuleux bijou à la Beyia.
Mais devant le prix demandé( Cent millions de Dinars), la souveraine refuse.
La Brie-Comtesse complice des deux filous, conçoit alors un plan diabolique.
Elle confie à El-Fenech que la reine désire acheter ce joyau en cachette de son mari et qu'elle lui demande de servir d'intermédiaire.
Sur la foi d'un billet signé « La Beyia », son Eminence, toujours sans méfiance, achète à crédit la parure, qu'il remet à Jéhane la complice de la Brie Comtesse. Celle-ci dessertit les diamants et les fait vendre en Venise par son mari.
Evidemment, à aucun moment la Beyia n'a eu connaissance de ces tractations.
Lorsque au jours prévu pour la première échéance du paiement, les joailliers se présentent au Palais, tout est découvert et Notre Bey (Le Salut est sur Lui) pour venger l'honneur de sa Digne Epouse, se résout à l'arrestation spectaculaire de son grand serviteur El-Fenech Jurisconsult de son état.
Le 15 août, alors qu'il s'apprête à célébrer la sortie de la Madona Di Trapani devant la cour ,
Son Eminence est arrêté et embastillé. Ainsi s'achève une rocambolesque affaire dont la première victime est le Jurisconsult de la cour, mais qui entache la réputation de la Beyia, pourtant totalement étrangère à l'affaire.
L'affaire des diamants de la Beyia qui touche à la Couronne Beylicale, va bien au-delà d'une escroquerie montée par deux filous particulièrement habiles. Elle est déjà un prélude à une fin possible du régime.
La journée du 15 août est toujours à Hak El Ouet une grande fête, car on y célèbre conjointement la cérémonie religieuse de l'Assomption et l’anniversaire de la Beyia.
Toute la noblesse Goulettoise est rassemblée pour assister à la cérémonie que doit célébrer Son Eminence, le Jurisconsult de Hak El Ouet, que notre Bey avait nommé Grand Maistre des Cérémonies . Celui-ci, paré de ses splendides habits d’officiant, s'apprête à accueillir le Couple Royal, lorsqu'on l'informe que Notre Bey le demande dans son cabinet.
El Fenech, très surpris, trouve Notre Bey en compagnie de la Beyia, du garde des sceaux de Hak El Ouet, ministre de la maison royale. Notre Bey, en lui tendant la lettre des bijoutiers qui fait état de l'achat d'un collier de diamants effectué par El-Fenech soi-disant pour le compte de la Beyia, lui demande des explications.
Effondré, Son Eminence rédige une déclaration que lui dicte Notre Bey et sort du cabinet. Alors qu'il traverse la galerie des Dattes, au milieu de la foules des courtisans qui attend la cérémonie, retentit la voix du Garde des sceaux : "Qu'on arrête El-Fenech ZZZZZ!".
Son Eminence est conduit à la prison et l'instruction révèle petit à petit au public la stupéfiante escroquerie dont Son Eminence s'est rendu complice malgré lui.
Mais le Bey commet alors une grave erreur, au lieu d'exiler discrètement La Brie-Comtesse dans sa province lointaine il porte l'affaire devant le Parlement.
Le scandale publiquement déclenché rejailli sur Notre Bey et la Beyia.
L'instruction est longue et compliquée.
La Brie-Comtesse et sa complice Jéhane, arrêtées le 16 août font une déposition contraire à celle du Jurisconsult.
Les Goulettois prennent fait et cause pour le Jurisconsult, qui les a toujours éclairés de sa science juridique. Le Peuple ressent ainsi l'arrestation du Jurisconsult comme une atteinte à son égard.
C'est la Beyia qui a accusé El-Fenech, mais c'est le procès de la Beyia qui se prépare : caricatures, pamphlets, libelles présentent la pauvre Beyia comme ………. Je ne peux en dire plus ZZZZZ !
Quand le procès s'ouvre, devant les 64 magistrats de la Grand-Chambre et de Hak El Ouet.
Dix jours durant, les interrogations se succèdent.
Enfin le procureur général prononce un réquisitoire fort dur où il demande la condamnation du Jurisconsult.
Son discours entraîne une tempête de protestations dans l'assistance et de violentes altercations entre les magistrats. Les délibérations des jurés durent 16 heures, tandis qu'une foule de plus de 10 000 personnes est massée autour du Palais des Dattes dans l'attente du verdict.
Chaque conseiller doit voter à haute voix. A 9 heures du soir, le verdict tombe : à la majorité, le Jurisconsult est déchargé des plaintes et accusations portées contre lui, mais chassé de la cour et exilé à Aïn Zaghouan son fief, où il devra mener une vie de felah et d’ermite.
Jehane et son filous de mari sont condamnée à être fouettés en public, marqués au fer rouge et emprisonnés à perpétuité dans l’Île Schikly, pour crime de lèse Majesté (Jéhane s'en évada par la suite). Son mari pas stupide, reste à Venise très enrichi, et devient contumasse.
La Brie-Contesse est condamnée, est condamnée à rembourser El-Fenech, payer le Tribunal, et l’immense préjudice porté à la Couronne. De plus elle est exilée chez ses sujets les Djaouras, cousins bien connus des Jurassiens dans les Aurès.
Une ovation accueille le verdict, El-Fenech est devenu un héros que le peuple en délire acclame.
Au Palais c'est la consternation car le jugement laisse supposer que la Beyia est impliquée dans l'escroquerie.
La monarchie vacille, El Fenech sentant qu’elle pourrait ne plus se relever du discrédit qu'a jeté sur elle la rocambolesque affaire des diams, demande alors audience à notre Bey, qui le reçoit.
- La Paix est avec toi Ya Baba, je suis très malheureux de cette vilaine aventure dans laquelle je me suis fait prendre. Je vais confesser la naïveté avec laquelle je me suis conduit, dans cette lamentable affaire, tous les Goulettois vont le savoir et te garderont leur affection.
- Va fils, va en Paix, car il y a toujours un temps pour la frustration, un temps pour la colère, et un temps pour l’oubli, je sais que tu es sincère, La Beyia m’a chargé de te dire qu’Elle te garde son amitié, et que tu revienne vivre à Hak El Ouet !
- Ô merci Prince ! Je ne suis pas fait pour vivre comme un Fellah à Aïn Zaghouan, et je m’ennuis trop de Hak El Ouet, dont l’atmosphère me manque !ZZZZZ!
Extrait du livre : Le Grand Fourbi.
Ciao Figli del Hak-El-Ouet,
Berdah
Par Mexico (Mexico) le mardi 03 juin 2003 - 20h35: |
Albert, ton aventure a l'hippodrome d'Auteuil est super-extra!
A propos, tu sais qui revient de Las Vegas?
Les perdants et les menteurs...
Yael
Par Albert (Albert) le mardi 03 juin 2003 - 22h01: |
Les Mémoires d'un goulettois
Par Albert Simèoni ( Bébert)
L'Enfant de la Goulette.
Le 18/6/89
'Le Boullou'
Ma maman était une femme très économe. Elle préférait préparer ces gâteaux orientaux plutôt que de les acheter à l'extérieur..' C'est plus sain …! ' Disait-elle.
Seuls les ' mielleux' tels que manicottes ( débla), halkoum, rouh él bey, cigares et autres macarons farcis d'amandes, gizadas, etc… venaient de l'extérieur, achetés par mon papa chez son fournisseur habituel, Natan de l'Avenue de Londres à Tunis.
Ma maman confectionnait ses 'orientaux 'avec amour , goût et passion. Une fois ces formes de farine en forme de pain, farcies de morceaux de chocolat et confectionnées manuellement, terminées, elle me chargeait d'aller à la 'couché' ( au four de la boulangerie Baronne) pour lui ramener un plateau rectangulaire noir d'environ 1 mètre sur 50 cm. Elle enduisait la surface avec de l'huile puis déposer avec soin sa fabrication
'made in house'. Et ceci afin que la pâte ne colle pas.
Pour ses petits 'Kakes ( petits ronds en farine), elle utilisait un verre pour le grand diamètre et le goulot d'une bouteille pour le trou central.
Toutes ces gâteries étaient par la suite parsemées de 'jèjlèn'.
Il ne restait plus qu'à accompagner toutes ces bonnes choses au four. Le préposé me donnait souvent un numéro d'ordre pour les retirer deux heures plus tard, bien chauds et croustillants.
ALBERT l'Enfant de la Goulette.
Par Albert (Albert) le mardi 03 juin 2003 - 20h40: |
LES MEMOIRES D'UN GOULETTOIS
L'ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
'...APERETIF GOULETTOIS.'
'KIF'
Composition complète.
-Boukha ou vin, bière .
-Carottes cuites en rondelles épicées plus harissa.
-Navets crus coupés en rondelles fines (citronnés et épicés)
-Pomme de terre bouillis coupés en quartiers assaisonnés avec citrons et harissa plus poivre....
-Concombres découpés en fines rondelles assaisonnés au citron.
-Salade mèchouia ( tomate, poivrons cuits et hachée menus assaisonnés, sel, poivre, huile )
-Raiforts et radis.
-Thon en vrac, anchois ......
-Oeufs durs cuits au sable ....coupés en quartier.
-Pistaches, amandes, pois - chiche, pistaches salées........
-Fèves cuites au cumin ; vertes ou marrons.
-Boutargue coupée en lamelle.
- Petits rougets frits dits bonbons.
-Ou abats ( foie, cœur, merguez,' mimlets ', cervelle .....mèchoui ... sur charbon de bois.
- Kakis ......le tout servi dans des petites assiettes creuses .
Mi-temps puis........
Plats servis après la kèmia. Un plat ou deux plats ......
-Pkailla (épinards ) avec 'osbana ' des fois 'Mkhéda ' (oreiller )(demandez la recette à Annie Boukhris)
-Arissa ( blè cuit ) avec kouara (pieds ) et peau plus un oeuf cuit avec coquille.
- Poisson 'Hraimi ' ( malin ) / mérou ou mulet. Biliada.
- Akoud à manger chaud.
Pour les Italiens de la petite Sicile. La kémia reste la même sauf....au choix ....
-Maquereaux.
-Sardines.
-Poulpe .
-Calamars.
-Bigorneaux.
-Coquillages.
-Merguez......................etc…
LA GOULETTE QUI S'ENKIFFE.
Par Albert (Albert) le mardi 03 juin 2003 - 16h32: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS a Paris…
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
Dans la série des aventures…. 1995
‘........Tombé dans un trou ....’
Il fait parti de mes amis d’enfance. Aujourd’hui, grand châtelain dans le Loiret, j’eus l’agréable surprise de le retrouver un jour, non pas par hasard, mais sur rendez –vous au faubourg du Temple en 1992 après quelques années de perdu de vue. Je l’avais reçu en 1986 à la Goulette, je crois, dans ma villa louée et bâtie sur cet espace cité plus haut. Il habitait, à l’époque, pas très loin de ce terrain noir qui jouxtait la rue du capitaine Bourdenneau.
Plus tard, à Paris, le destin lui a souri. Un rare exemple de réussite. Un travailleur hors pair qui, sans bagages ni grands diplômes, est arrivé dans son bel âge, à maîtriser une très belle affaire du coté d’Orléans.
Vendeur de bâches et autres accessoires de camping chez Trigano à ses débuts, mon ami, à force de courage de persévérance, se propulsa dans les affaires de camping-car. Sa ténacité et son savoir-faire plus l’expérience acquise auprès de ce futur grand patron du Club Med l’a propulsé vers les grandes cimes du business.
Je n’ai pas connaissance à ce jour, d’une aussi belle carrière parmi les goulettois de ma génération. Je disais plus haut que mon ami est châtelain car il loge, avec sa femme et ses trois enfants , effectivement dans un château entouré de verdure et bon air. D.ieu bénisse pour lui car contre toute attente, il est resté aussi modeste que ses origines. Je l’appelais , à sa grande surprise par son surnom ( que je ne dévoilerai pas par respect ) en arabe dans sa Mercedes rutilante en compagnie de son driver, Mr. Laurent Tassin, assis derrière nous.
Mon ami est propriétaire de chevaux de courses. Grand golfeur et chasseur de grand gibier, il a bourlingué un peu partout en Afrique et surtout dans ce Kenya qui n’a plus de secret pour lui. Il a donc oublié le tiro, les toupies et le hand-ball, dont il fût pivot central gauche dans notre équipe pour se transformer plus tard en ‘tueur de bêtes sauvages’. Son palmarès est éloquent puisque des cornes de rhinocéros et peaux de tigres ornent ‘sa grande maison’. Il ne vise plus les ‘bis’ ( trous de billes) mais les trous de golf , sa seconde passion. Un vrai homme d’affaire moderne avec jet, suite et compagnie.
Il me prit donc ce jour là dans sa voiture et, chemin faisant, avides de tout savoir, nous avons échangé des banalités. De temps à autre, je lui balançais quelques mots en arabe. Il s’esclaffait en me faisant signe de ne pas trop en abuser à cause du roumi. Il me conduisit à l’Hippodrome d’Auteuil. Je foulais donc pour la première un paddock à Paris.
‘J’ai quelques chevaux qui vont courir… d’ailleurs je te donne un tuyau ! va jouer mon cheval gagnant pour 10 frs ...histoire de te mettre en forme....’ me dit t’il avec un accent très francisé et déformé pas un gros cigare serré entre ses dents. Noblesse oblige.
Ne connaissant pas grand-chose aux courses, je misais cette somme dérisoire sur son cheval. Le départ fût donné. Notre ami, jumelles en main, encourageait sa pouliche à grands cris et gestes de bras. J’étais là derrière lui attendant l’heureuse issue. Trois minutes plus tard....
‘Alors Clém....... ?. ‘
‘Il est rentré avec dix longueurs d’avance sur les autres ......je t’ai dis ...’
‘Je gagne combien là dessus... ?’
‘Il va faire de l’argent...
‘ Qu’est ce que je gagne... ?’
‘Au moins 250 frs...’
‘Merde...’ me suis-je dis....’250 frs pour 10 francs.... ! l’affaire est belle.... ! dis moi tu as un autre cheval qui va courir... ?’
‘Ahhhh.... ! ça t’a plu hein .. ? bien sur ...mais celui là c’est le crack....’
‘Alors je peux miser dessus mes 250 frs, placé... ?’
‘Largement.... ! même plus si tu veux... !’
Effectivement son bienheureux cheval rapportait la coquette somme de 368 frs.00.
Je courus allègrement donc, tout essoufflé, vers les caisses et plaçais tout mon gain plus. Je revins vers lui tout heureux avec mon billet serré entre mes doigts.
‘Viens ..!' me dit t’il …'Nous allons d’abord boire une bière...’ Notre petite collation finie nous regagnâmes nos places, accoudés sur la barrière. Son crack passa devant nous, piaffant et moi d’impatience. Je comptais en silence le montant de mon futur gain…les chiffres défilaient dans ma tête….11.368…20.362…..40.632 FRS…tant et si bien, qu’absorbé par mes savants calculs, je ne m’aperçu pas du départ. Mon ami Clém, ajusta ses lorgnettes. Au bout d’un moment ….
‘Alors Clém…. ?’
Une légère inquiétude sillonna son visage.
‘Merde… !je ne comprends pas…. ?’
‘Quoi… ? qu’est qu’il y a… ?’
‘C’est bizarre… !’
‘Qu’est – ce qui est bizarre…ya rkhlika mchoumé. ?’ ( Espèce de visage laid).
‘Je ne le vois pas… !…on est à Auteuil ici…et tu parles en arabe… ?’
‘Ekkèl zbabèr lajjèj qui m’entourent…. !’ (Pour les connards qui m’entourent).
Il eut un rire sauvage.
Moi.. ’Qu’est ce qui ne vas pas in yaddin rab…k !’ (Juron)
Je crus qu’il étouffait par son rire.
Ses ‘lorgnettes’ vissaient aux yeux, il attardait encore son regard au fond de la piste alors que les coureurs -jokeys étaient sous la douche.
Puis…’Je crois qu’il est tombé dans un trou… !’
‘Tombé dans un trou…à Auteuil… ! pourquoi ?…même a Kassar-Said….il n’y a pas de trous… !’
Il réajusta son zoom et force de constater que son crack de merde a craqué avant le départ.
‘Bon….tu me rends mon argent s’il te plait…. ?..lui dis- je candidement.
Alors là mes amis, mon copain s’était presque effondré mais il fit quand même, dans un grand et dernier sursaut , l ’effort de me dire entre ‘deux sanglots’ de rires…
‘Quel argent … ? je ne suis pas le P.M.U… ? tu as perdu….’
Une légère buée enveloppa mon front..
‘Perdu… ? …Tombé dans un trou.. ? il a du rentrer fi sormôk….dans ton trou de golf ta pouliche de merde…. !’
Clément Haddouk, le frère de Charlino l’extravagant, n’est pas le P.M.U. mais par contre sa jument, son crack, son canasson fait partie de la corporation des Putes Merdiques Universelles. Alors si dés fois, vous croisez un cheval sur le boulevard, prévenez moi…il est sous ’équestre’.
Clém, j’ai été franchement heureux de t’avoir eu au téléphone. Tu m’as invité à venir passer un an chez toi dans ton Loiret. Prépares toi à me recevoir avec armes et famille. Ne t’inquiètes pas, on se fera tout petit.
Par Albert (Albert) le lundi 02 juin 2003 - 21h14: |
REFLEXIONS EN VRAC ET PROVERBES DETOURNES…ETC….
Par l’ALBERT…
‘…..Celui à qui on veut faire porter le chapeau est un coupable mais un innocent sans chapeau peut être coupable et un coupable sans chapeau peut être innocent…!’
Par Albert (Albert) le lundi 02 juin 2003 - 21h03: |
Ma feuille.
L'automne.
Feuille à terre. Poussée par le vent d'automne…L'automne….? Période de toutes celles qui tombent tournoient et s'éparpillent au grès du vent aux quatre coins de ma ville. Au gré du souffle d'éole.
Feuille verte qui vieillit. Jaunit et s'étiole.
Je l'ai évité volontairement en posant mon pied ailleurs, sur le terre-plein. Sans l'assassiner, la défunte déjà. Posée mon pas ailleurs, en lui épargnant une seconde morte.
Feuille aux nervures séchées, à la sève figée, statique, qui ne coule plus dans ses micros- vaisseaux.
Fière, elle le fut au sommet de la cime de sa futaie et qui achève sa vie de haut pour choir sur le pavé, rejoignant ainsi ses sœurs….A chacun sa voie…! A chacun sa route…!'
Où ira t'elle…? Suspendue au grès de la brise matinale…? Dormir sur le courant d'un plan d'eau…?
Suivre le ruisseau d'un caniveau…? Ou alors tout simplement se faire réduire en miette par un pneu voyou d'une machine à essence. Peut être ira t'elle s'abriter sans le vouloir dans une cave à l'odeur moisie ou si son sort est meilleur peut être sous le lit d'un enfant qui sommeil. Innocence quand tu dors au-dessus d'une feuille morte…!
Feuille…..! Ce n'est qu'un répit sûrement du destin avant la venue du coup de balai de la dame qui viendra te surprendre. Là, posée sur le carrelage froid d'une maison anonyme. Et tu finiras, toujours aussi sèche quelque part dans un cimetière inconnu, connue seulement par D ieu.
Ma feuille est blanche, striée. Rien que des lignes, espaces réguliers, parallèles à l'horizontales noires ou bleues, toujours prêtes à recevoir mes mots. Notes en clef entre les interlignes.
Espaces mesurés en millimètres.
Espaces de mon écriture, de mes confidences allongées les une derrières les autres sur son drap d'innocence, candeur et blancheur de ta virginité je viens, par ma main, violer ta pureté. Entre coupé par mes points virgules, mes exclamations et mes interrogations. Nommés.
Ma pointe bille qui roule à l'encre de mes désirs calés entre tes lignes.
Mots de colère, cris de révolte, mots d'amour.
Je la gave ma feuille. Ratures et griffonnages, en marge. Elle subit les affres de mon stylo, mes éclats de joie et mes rires dans mes écrits.
Entre elle et moi, ce ne sont que phrases enserrées entre ses traits.
Mes idées et mes pensées bâillonnées comme un contrat de mariage.
Feuille remplie, complice, violée, tu iras dormir comme une vieille croûte végétale d 'automne, quelque part, jaunie par le temps, dans un classeur, une cave, tout dépend du sort que la vie te réserve. A moins que tu ne sois déchirée, une fois recopiée sur l'écran magique du progrès. L'ordinateur.
'…..Feuille confidente…
Sans cesse renouvelée..
Passion du moment, d'un instant..
Dans mon âme collée….'
Albert l'Enfant de la Goulette qui n'est pas dure de la feuille.
Par Wnes (Wnes) le lundi 02 juin 2003 - 01h18: |
La Douda ( Agence tménichologique Goulettoise )
Chronique d’El Fenech : Chanson Gouletto Goulettoise
A son Ami Bébert.
Ecoutes Brie Comte Bel Fig Y Louse !
Ce n’est pas la tristesse que tu jettes à bas
Ne vois tu pas les larmes lesquelles dégouttent à
Force des yeux de biche, de la Belle Andalouse ?
Bébert Ya oueldi ! es tu un grand voleur,
Pour dérober ainsi les charmes de son cœur ?
Sacrilège Fils ! Si on punit un voleur,
Pour piller un butin de bien peu de valeur ?
Alors combien Ya Oueldi, mérites tu de détresse,
Pour faire ainsi pleurer notre déesse.
Hak El Ouet, Belle Maison de nos âmes outragées,
Plus la Belle solitaire, en son cœur blessée.
Juchée sur sa cavale à la rousse crinière,
De son pas assuré ne rompra la lumière.
Plus l’amoureux pécheur, sur sa félouque adossé,
Lançant sa chebka de mille mailles tressée.
Ne chantera les odes à sa belle,
Celle dont tu as coupé les ailes,
Tant Ya Oueldi, des mailles de ton filet,
Tu l’as de tes charmes emprisonnée.
Extrait du livre : Les mailles du filet.
Berdah, Wounessou !ZZZZZ!