Par Lalla (Lalla) le samedi 07 juin 2003 - 14h28: |
Dis,Cher Albert,tu te rappelles du port et de ses quais a Tunis,de ces paquebots en partance pour Marseilles? raconte moi,raconte nous tout ca s'il te plait...
Par Wnes (Wnes) le vendredi 06 juin 2003 - 22h36: |
Yéh Bébert, Bel Barcha Flous,
La richesse c'est beau, mais le fisc !ZZZZZ!
Question : Peut-on devenir milliardaire en unité de péniciline, ça arrrive plus vite que la ForTune !ZZZZZ!
Ciao Bello,
Wnessou
Par Albert (Albert) le vendredi 06 juin 2003 - 21h07: |
Axelle, Madame,
Vous avez un grand besoin de vous exprimer.
L'exprèssion est un remède et je sais de quoi je parle, défoulez vous, ici ou là où vous voulez mais ne restez pas enfermèe dans vos pensèes, les gens aiment que l'on parle avec le coeur....
Je le sais aussi, par un ami qui m'encourage à le faire, alors posez le sur une pétale de fleur et laisser vous aller....Qui pourra vous en vouloir....? D'être une dame de coeur et pas de pic....?
Albert SIMEONI....L'ENFANT DE LA GOULETTE...OUI L'ENFANT DE LA ....GOU....AIE.....
Par Albert (Albert) le vendredi 06 juin 2003 - 21h00: |
ALBERT SIMEONI
Oukkèn jit merkenti…
Si j’étais riche, croyez-vous que je vous aurai emmené en bateau.. .?
Non….je vous construirai le plus beau palace du monde qui ne soit pas en Espagne qui n’existerai nul part sauf dans mes pensées.
Un endroit où les enfants pourraient jouer sans crainte sur des balançoires suspendues a des crochets de rêve tandis que toutes les mamans du monde viendront bavarder sous des chênes sereins et verdoyants. Des chênes de paix et d’amour. Si j’étais riche, Irène , je vous aurai bâti aussi des synas, des mosqués des cathédrales .
On entendra des volées de cloches, le son du soffore à longueur de journée et le muezzin chanter ‘I bab oulou ba chenchen baby’ (Elvys Presley).
Les avenues… ? Jasmine, je les aurais nommé ‘Avenue du rire’ ‘Rue du Tfedlig ‘’ Impasse des Rigoles’ ‘Boulevard de la joie’...Oui je vous jure que si j’étais riche je l’aurai fait pour vous tous.
Je vous inventerai un air parfumé au à la rose….. JASMIIIIIIINE.. sur lequel vous accrocheriez vos linges du bonheur. Que du linge blanc et propre non souillé et qui flotte sous le vent de la paix….Plus d’habits noirs….Plus de deuil……plus de larmes……IRENE…. IRENE…plus de larmes. Mais pourquoi crotte ne suis-je pas riche…. ? Pour vous construire tout ceci…Bueno…hein pourquoi…. ? Tu peux me le dire…Pouvez vous me dire pourquoi je ne peux pas vous emmener sur ce grand bateau qui naviguerai sur des eaux calmes ….pour des rivages sereins, peints en bleu et blanc. Que du ton sur ton.. !
Et vous … !..Si vous étiez riches…. ! m’emmèneriez avec vous….hein… ! m’auriez vous emmener sur ce bateau…. ? Je veux être parmi vous. Je ne veux pas rester sur la grève…..non…pas sur la grève…..En attendant que mon corps soit près de vous….Laissez moi vous dire que mon cœur bat pour vous…….LALLA...LERE...
Par Albert (Albert) le vendredi 06 juin 2003 - 08h11: |
'Mais faute de grives , on mangera des perles..
Wnessou..'
Par Wnes (Wnes) le vendredi 06 juin 2003 - 01h09: |
Premier Solo à El-Aouina.
C’était une fin d’après-midi de novembre 1961, une de ces belles fin de journée comme on en en connaissait sous notre latitude , à cette époque de l’année, le ciel variait du bleu sombre, au bleu pal, vers le soleil qui inondait de pourpre le couchant.
Tout ébloui de cette lumière, qui n’en finissait pas de troubler ma vision, du ruban d’asphalte de la trente qui s’étalait devant l’hélice. Soudain la radio crépita « Hotel Alpha ! autorisé à l’atterrissage trente « , l’instructeur assis derrière moi collationna, et moteur coupé, après un arrondi qui n’en finissait pas, les roue du Piper Cub touchèrent le sol et nous roulâmes une centaine de mètres avant l’arrêt.
Nous venions durant prés d’une heure, d’enchaîner la révision de tous les exercices, alors l’instructeur me tapant sur l’épaule « Tu m’as bien fatigué dis ! mais maintenant c’est à toi, tu parts seul ! tu me fais un tour de piste, sans t’éloigner ! tu verras c’est facile ! » Facile ! Facile Ouais !
Le moment attendu avec autant d’appréhension, était enfin arrivé, check liste rapide, porte fermée, plein gaz, un peu de manche et j’étais en l’air. Ma vie était entre mes mains, le ciel était à moi, et j’étais seul !
Tous ceux d’entre vous qui ont connu cette expérience, savent quelle sensations j’exprime, et à quel point ce jour est un des plus beaux de l’existence.
Virage à gauche en montée, j’aperçois successivement, la colline du Belvédère, la cité de Tunis, puis au loin le Djebel Ressas, enfin le Bou Kornine éteint à jamais, puis au dessus du Schot Bahira, la tour me tire de ma rêverie, « Hotel Alpha autorisé pour la finale trente «. Moteur coupé, check liste, descente, arrondis, les roues touchent le sol, roulage vers le parking.
Ca y est, c’était fait, il n’y aura plus de première fois pensais-je ! mais c’est chaque fois la première fois, un souvenir qui répond toujours présent, même aujourd’hui !
Si vous passez un jour par ma contrée, faites le moi savoir sur Harissa, vous viendrez faire un tour avec moi au dessus du Mont-Blanc, ce n’est pas le Bou Kornine, mais faute de grives … !ZZZZZ!
Salut à tous.
Berdah
Par Albert (Albert) le jeudi 05 juin 2003 - 20h58: |
LE BAISER.
C'est un secret que je tiens d'un ami qui habite loin d'ici. Au hasard, d'une confidence, il me racontât une drôle d'anecdote dont la protagoniste en fut malheureusement et totalement 'en manque' depuis sa jeunesse et cela jusqu'à un âge très avancé. Un baiser.
Un baiser, alors qu'elle était mariée avec enfants. Elle n'a jamais eu le plaisir de sentir la chaleur d'une langue étrangère ou même celle son mari, fouetter son palais. Mais me diriez vous, comment s'aimer si cet échange n'éxiste pas entre deux 'amants' ou un couple…? Comment faire tressaillir son émotion, son corps, son être et son âme si cette confrontation entre deux organes mouillés, à l'intérieur d'une ' petite salle obscure', venait à manquer..?
N'est ce pas par le baiser que tout commence, que deux personnes de sexe diffèrent ou pas, commencent leur approche, leurs affinités, de ce qui va suivre plus tard…..?
Le baiser d'amour, pas le gratuit que l'on donne à la sauvette dans certains lieux payants et encore, loin d'être seulement un contact, à cette particularité d'être un symbole, un contrat non écrit entre deux êtres épris et ne pas l'échanger marque une grande frustration. Pour l'un comme pour l'autre.
Alors cette dame, répétait à son ami assez souvent ' Tu sais, je suis une femme frustrée qui n'a pas connu le baiser…! ' Comme si le baiser pour elle, était la chose la plus importante qui soit dans sa vie.
Et l'avoir manqué, ne pas l'avoir senti, la laissait dans un tel désarroi, qu'elle enviait certainement ceux ou celles qui l'ont reçu. Infime délicatesse me direz- vous qui n'a pas trouvé pourtant de 'dé-bouchè' chez elle…..Hélas…! Et celles qui n'ont vraiment pas connu la jouissance physique, que doivent-elles penser d'un si petit détail, d'un collement de lèvres et suite qui ne mérite tant d'importance…?
Et bien, je m'en excuse, le baiser est bien plus qu'un collement c'est le fait de dire, sans l'écrire à celui avec qui on l'échange, qu'on l'aime et aucune fille ou homme honnête dans ce monde le donnerait gratuitement pour le plaisir de faire plaisir à sa campagne ou compagnon. Si on le donne, c'est qu'une des deux à un 'certain amour' pour l'autre même s'il n'y avait pas de suite. En somme, un pacte pour le reste de leur amitié. Un peu de cette salive échangée, qui va couler dans leurs veines comme on le faisait avant pour un pacte de sang…Une amitié éternelle par baiser donné. C'est beau. Je ne vous entretiens pas du baiser des yeux, qui existe mais sans contact.
Par Albert (Albert) le jeudi 05 juin 2003 - 20h16: |
Monsieur KALIF,
Vous ne me surprenez pas.J'ai eu l'occasion de vous lire la haut et le théatre s'honore de votre présence et de ce beau poème tout tune.
je suis bien ivre et vous connaissez la maxime qui dit...'..N'estah bèl chefchèri....'! Et bien en vous lisant vous m'avez enivré. Merci. Ici vous êtes chez vous et honorez votre prèsence ce theatre.
Nous avons reçu ici, d'illustres acteurs, Janet, Abi, Printania, Emile deux phrases, et tout ceux que je ne peux cités non pas par oubli mais par décence.
Les portes de la culture vous sont ouvertes même si trop en avoir ressemble à de la confiture de coing.
Comme l'a dit madame De Beauvoir ou sa cousine….Alors étalons là ici…Et montrons à ces francaouis que nous avons du français à leur revendre sans fausse note.
Breitou.
RABY MYAK.
'.....Blèchi oullè bèl chwèchi , mé nétèchwéch mèllè dimè fèl chwèch méghir bèwche taht él chouani…'
Définition du HAI ..NEGUEZ….
Par Kalif (Kalif) le jeudi 05 juin 2003 - 18h09: |
ALBERT, ceci est pour vous, pour votre théatre et pour tous les autres.
Il ne suffit pas de vous écrire sur le théme sérieux du "MEKTOUB", encore faut-il prouver que nous savons rire.
INSPIREE de la chanson de CHARLES AZNAVOUR
COMME ILS DISENT (JE SUIS UN HOMO)
Ce chef d'oeuvre devient :
JE SUIS UN POIVROT COMME ILS DISENT.
J'habite seul avec Freha,
Dans un gourbi prés d'la KASSBA
Je joue aux cartes,
En compagnie de mes amis,
Un vieux chaouch et deux spahis,
qui montent la garde,
Le soir aprés notre boulot,
On s'en va prendre l'apéro,
Quelques pistaches,
De l'Aâdam hout et d'la boukha
Quelques kémias un peu d'pkaïla
Et des sardines
Les soir de paye, je traine un peu
Fréha me tire par les cheveux
Du moins c'qu'il en reste,
Elle me ramène à la Kassba
et elle me crie "Yââtik Sakhta"
Où tu as mis le reste?
Tu as déja bu tout ton pognon
Pendant qu'jattends chez le marchand
Avec les dettes?
Y'a plus d'couscous, la bourse est plate,
Mais qu'est-ce qu'on va manger Chabbat,
Tu n'es qu'un poivrot comme ils disent.
Voilà huit jours que j'n'ai rien pris,
pas même un tout petit Wiskhy, une anisette?
Mais faut que j'te dise ya sahbi,
ça va pas vraiment dans ma tête,
Je suis allé voir le Rabbin,
Lui dont on m'dit le plus grand bien,
Il m'a servi à boire,
Et il m'a dit mais c'est écrit,
Il n'y a qu'alcool qui réjouit,
Tu n'es qu'un poivrot, comme ils disent.
Avec tous mes voeux de Hag saméah pour CHAVOUOTH
AYOM (CE JOUR) TICHAA VEARBAIM (49)YOM LAOMER
CHEHEM CHIVÂÂ CHAVOUOTH (7 SEMAINES)
ARAHAMAN OU YAHAZIR AVODATH BETH AMIKDACH, BIMHERA BEYAMENOU
BONNE FETE A TOUS
KALIF
Par Mexico (Mexico) le jeudi 05 juin 2003 - 09h29: |
Albert, merci pour les traductions et merci aussi pour les deux bises que j'accepte de bon coeur...parcequ'elles sont gratuites
Alors comme elles sont gratuites, j'en profite pour t'en envoyer plein
Par Albert (Albert) le jeudi 05 juin 2003 - 07h42: |
Ya rayèh veut dire 'Toi le perdu....'
on peut dire aussi 'Yakli rayèh' Ma raison s'est perdu...!
Aussi imagè '...El rih rayèh...' Le vent se perd...'
Voilà Mexico, ca va te couter deux bises que je t 'envoie gratuitement...LOL..
Par Mexico (Mexico) le jeudi 05 juin 2003 - 05h01: |
Albert, que veut dire: "Ya Rayeh"?
Je dirai apres pourquoi...
merci
Yael