Par Albert (Albert) le mercredi 18 juin 2003 - 21h49: |
LES MÉMOIRES D’UN GOULETTOIS.
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI . PASSE LE 15/12/02 SUR LE THEATRE 18/06/1989
....L’instruction Publique était donnée à tous sans distinction de confession ou de nationalité, aux garçons par les Frères des Ecoles Chrétiennes, aux filles et aux tous petits par les sœurs de saint Joseph, Dites de l’Apparition. La battisse vétuste que celles-ci viennent de quitter en septembre 1968,pour créer une garderie d’enfants au Kram, n’est pas leur plus ancienne maison. En effet, c’est dans une petite masure du quartier du port en deçà des remparts, qu’était venue loger, en 1985 Émilie Vilar, leur fondatrice, que l’église romaine porte aujourd’hui sur ses autels. Puis vinrent les Ecoles italiennes, et, en dernier lieu, les Ecoles publiques françaises, qui acquirent la place prépondérante. Actuellement les écoles du secteur de la Goulette abritent un ensemble de 6720 élèves dont un millier pour l’enseignement secondaire. L’élémentaire féminin figure pour un sixième......
MAITRE RAOUL DARMON.Extraits des Notules .1969.
Aujourd’hui, ces écoles de filles et de garçons publics françaises appartiennent au Ministère de L’Education tunisienne. On y enseigne toujours le français, bien évidemment.
“A CHACUN SA GOULETTE "
“...L’ECOLE DE LA GOULETTE III”
“............Au cours élémentaire (9iéme), j’eus comme instituteur Monsieur Sandali-corse au visage mince et à la moustache soignée, toujours bien rasé. Il portait des mocassins ce qui lui donnait une allure féline. Il forçait le respect par sa gentillesse et sa bonté. Un hiver particulièrement rude sévit cette année là. J’attrapais une pneumonie et gardais le lit quinze jours. C’était un jeudi après midi. On a frappe à la porte. Surprise de ma mère en voyant mon instituteur -un paquet à la main(des bananes) et un second bien ficelé -genre papier cadeau entre ses bras. Toute troublée et presque paralysée par cette soudaine et impromptue apparition, ma mère balbutia quelques mots et l’invita à entrer. Monsieur Sandali était venu s’enquérir de mon état de santé. Il s’asséya prés de moi au bord du lit, en toute simplicité, et refusa poliment le verre d’orgeat et de boulou(gâteau tune)que ma mère lui présenta. On bavarda un bon moment tandis que dans la chambre d’à coté ma grand-mère ignorant la fonction de mon illustre invité, lança à haute voix en judéo-arabe :
“...Yà Héyà .....échkoun él rajèl hèda élli tkhèl....mé narfouch....”
(...Louise......qui est ce monsieur qui vient de rentrer ....je ne le connais pas.....)
Ma tante Poupèe, à proximité :
“Euche.....Euchkétt. méch..... taymèlnà èl yar....”
( Chut.......................tu vas nous faire honte....)
La mémé “...It chabbà él bijaccou ould Mourice.....”
(...Il ressemble à Bijacco le fils de Maurice..)
Poupée “..Koum ....ijjà fèl coujinà ....kôss tarf khôdra....”
(Lève-toi...et viens à la cuisine...couper quelques salades..)
La vieille “Mnih ....kôlli échkoun....?”
(Bon dis-moi ....qui est ce ..?)
Poupèe “El meystrou tà Biber....jà itfakdou....”
(C’est le maître de Bébèrt....il lui rend visite...!)
L’aïeule “El yambar èl rajèl hédda.....hakkou ouahèd kiffou ijjI yakhdék..!”
(Quel ambre ce monsieur ....il te faut un homme comme celui
pour t’épouser!).
Avant de partir, mon instituteur me remit le petit cadeau “Ramuntcho”d’après Pierre Loti. Mon premier livre de collection et mon “billet d’entrée “dans le monde littéraire. Je le remerciais vivement. Il m’embrassa et s’en alla. C’est le plus beau souvenir de ma vie. Ma tante et ma mère en furent sidérées. Plus tard, une fois guéries, je lui offris à mon tour
“Croc blanc”.
Monsieur Sandali-un “prof”comme on n’entrouve plus- enseigna deux ans encore puis regagna son île de Beauté.
Monsieur Lancon où ‘ l’homme à la cigarette qui ne finit jamais’ présida ma 10 i7me année. Nerveux, un brin débraillé, il avait à n’importe quel moment de la journée un bout de ‘Gitane’qui pendait à sa lèvre inférieure. Ce bout de ‘mègot’dèfiait la loi de l’équilibre tant il se balançait d’une lèvre à l’autre sans tomber. Sa classe était décorée de vieux filets de pêche suspendus aux murs et aux plafonds, de carapaces de tortues, de squelettes d’hippocampes et de homards séchés. Toute la Méditerranée sauf la mer. Tout cet attirail de pêche était éparpillé aux quatre coins de la salle. Fervent supporter de l’équipe de France (Kopa, Remetter et compagnie), il n’hésitait pas à introduire un poste de radio pour suivre tel ou tel match international de sa ‘favorite’. En 1956,après un ‘France-Italie’ (gagné par les transalpins 2/1,il faillit jeter le poste par la fenêtre du premier étage :
‘Petits cons .....vous riez ....hein? Eh ..Bien, vous allez voir de quel bois je me chauffe !’
Nous avons eu droit ce jour là à toutes sortes de brimades et trois jours durant, claques et privations de récré ; comme si la défaite de la France, nous incombait ! (Monsieur Lancon, la France s’est largement rattrapée depuis....).
Monsieur Romieu -homme sévère et à principes-dirigeait les débats avec ‘son juge de paix’-une règle noire aux dimensions honorables.
‘Ceci est mon juge de paix. Il mérite respect et obéissance’
disait- il à chaque rentrée de classe à ses nouveaux élèves.’Le juge de paix en question trônait en vue sur son bureau.L’instituteur prenait un malin plaisir à sanctionner certains troubles fête en les frappant sur la paume ou parfois sur les bouts des doigts joints. Un jour, ne pouvant plus supporter davantage cette ‘justice bâtonnée’, un élève s’empara de la règle à son insu
et la brisa en deux. Pour M. Romieu’’ ce cassus belli” était tout simplement un complot ourdi contre son’juge de merde’. Ce défi fort grave ne resta pas impuni mais personne n’osa dénoncer le coupable. Toute la classe fut mise en quarantaine. Les retenues pleuvaient mais le ‘fèlon’restait introuvable. La rébellion contre ‘le défenseur de l’ordre’fit le tour de l’école et de la Goulette. On recensa pas moins de trente héros libérateurs. Depuis, on n’entendit plus parler ni du ’juge de paix’ni ’ailleurs du Robespierre qui le manipulait. M. Romieu s’en fût aller ......
La séance de ‘Levez les ardoises’en calcul mental était la plus pénible pour moi. Une minute nous était allouée pour soulever ‘ma petite angoisse noire’. La mienne (mon ardoise) était toujours propre des deux cotés. Mon ami P........par contre, encore plus idiot que moi, ne levait que ses deux bras, sans ardoise. Ce qui faisait dire à notre instituteur :
“Vous ne vous êtes pas trop fatigué les méninges, vous deux”
Je m’abaissais tellement, par la honte, que je faillis tomber de mon banc, et l’idiot derrière moi suivait mon mouvement.
(A u B.E.P.C., mon sujet de rédaction était du genre “....Parlez de l’optimisme et du pessimisme (deux cousins qui me sont proches).Un vrai désastre. Je clignotais des yeux désespérément vers mon ami Charlino juste à ma gauche mais à l’opposé. Il me chuchota “C’est voir la vie en rose ou en noire..”. J’ai dissérté sur toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et même parlé des frigolos de “Chez Bébèrt”. Recalé. Mes moyennes n’ont jamais dépassé 5 sur 10 et je me note généreusement. Mon frère Max a eut le même cursus académique, jusqu’en seconde ; à un “. Vous êtes un homme vindicatif ....”lancé envers lui par le préposé au test de la nationalité française, Max le remercia chaleureusement .Il n’avait rien compris. Même destin, même métier .....collés comme deux couilles....)
L’instituteur le plus proche de nous car enfant de la Goulette, depuis plusieurs générations, (un de ces ancêtres fût général et un autre vice -consul de France à la Goulette), habitait le quartier de la petite Sicile...rue St Cyprien. Bon pédagogue et la crème des enseignants, il menait campagne contre les fainéants et les bons à rien.
‘Vous....André....vous baillez aux corneilles. Vos devoirs sont pleins de taches d’huile et d’harissa (.com)!Que fait donc votre père ?’
‘...Il est casse-croutier....monsieur...”
‘..Ah.......je comprends...!’
Monsieur Gaspary, toujours vivant et habitant à Marseille, a laissé la meilleure des réputations à l’école de la Goulette. D’autres instituteurs laisseront bonne impression ( M. Jointè, M. Roux, Mr Lévy ...etc.....d’autres passèrent discrètement sans bruit. A SUIVRE............
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Par Albert (Albert) le mercredi 18 juin 2003 - 20h48: |
Le marchand de 'Guerguèb' –figues de barbarie.
' Guergèrb, harra bdourrou…' (' Figues…! Le quart pour cinq sous..!')
Ce métier, tenu par des charretiers ambulants, jamais les mêmes, proliférait à l'approche de l'été. Il figurait, en bonne partie, dans le décor de nos villes de province.
Les marchands de figues poussaient devant eux soit une charrette ou tout simplement une brouette de ce 'fruit à grains', destines plus prosaïquement à l'alimentation des ânes et mules.
La gente humaine tunisoise y prit goût et s'en reput jusqu'à s'en assouvir. Il y avait les figues rouges et vertes. Des grosses et des petites.
Le vendeur, debout, muni d'un couteau ou d'un canif bien aiguisé nous servait, à l'arrêt, un quart ou plus, à consommer sur place. Sans gant de protection, il choisissait selon son intérêt, la pièce à découper, parfois le choix était fait par le client, ce qui soulevait souvent quelques remarques du genre 'Chnouè tèkhtar ken él kbir….?' ('..Tu choisis que les plus grosses….? ' ) Le marchandage était de rigueur.
Il opérait de la façon suivante. Il cicatrisait légèrement l'écorce épaisse une première fois en son milieu, en prenant soin de ne pas égratigner la pulpe puis, étêter les deux extrémités pour laisser apparaître cette dernière, généralement de couleur jaune, variolée par les 'pépins' ou rouge/violet, l'écorce, toujours collée mais fendue etait ouverte comme une rose éclose. Il nous la présentait ainsi et il n'y avait plus qu'à la détacher et l'enfourner dans le palais.
Nos mamans, afin d'éviter cette corvée de coupe et, surtout, préserver leurs jolis doigts non vernis, de femme de ménage, chargeaient ce dernier de le faire sans contre partie financière 'Bel tezzina' oulla bèl hara…' ( A la douzaine ou au quart..')
Le comptage se faisait tout simplement par le nombre d'écorce présentée à la cliente.
Mis au frais, ces 'guergueb' pour ânes, venaient souvent nous constiper quand la dose de la huitaine était dépassée.
'Guerguèb …!HARA BDOUROU…..! '
'Miro……? T'es toujours là….?'
Par Albert (Albert) le mardi 17 juin 2003 - 20h24: |
Au théâtre ce soir….
Lettre d'un enfant de la Marsa
A un enfant de la Goulette.
Causerie II…
Le théâtre de BREITOU, s'est déplacé du côte du SAF-SAF, à la Marsa…..
Une foule bigarrée, mêlant vieux et jeunes, est assise autour des tables garnies de sodas et autres beignets de toutes sortes…..Le ciel est serein, les étoiles sont de la partie….La médaille argentée cligne de l'œil vers le meilleur acteur qui soit au monde dans le virtuel que je nomme BREITOU…….. L'Enfant de la Goulette qui vient de rentrer sous les applaudissements d'une ribambelle assise à même le sol. L'odeur du '..Mââssèl…' posé sur un charbon incandescent, embaume l'air et se répand dans cette atmosphère où l'ambiance toute tune paraît s'être figée depuis des millénaires. Le chameau s'est assis, reposant son vertige à ses côtés…..L'odeur du jasmin, coincé entre les oreilles des kiffeurs, se fait invisible mais pas silencieux, il répand à sa façon ses notes odoriférantes…..
Breitou , en jélabba et babouche blanches, avec sa fleur 'Fi guernou' fait une rentrée remarquable, il a failli se prendre les fils électriques mal cachés entre les jambes…Mais tout comme bon comédien, il se rattrape et chante…….Hedi Jouni à sa façon en attendant de chanter l'originale….
'….That él yès'mina fèl lil….§§§§§§§……
El njoum fouk rassis yèber'kou….§§§§§….
Wèl gam'ra dè'hè'kè….§§§§…Ché'y'khè….§§§§
Mé't'èki'yè alla jnouh èl rih…..§§§§§…..
That èl yès'minè fil lillll….§§§§§….
Tèm'sahli dam'yèt yini, yè nari….§§§§§….
Ou fakartni èyèmi ou zoghorti…§§§§§§
Yè habib…..§§§§§…..
§§§§§….. Tèm'sahli dèm'yèt yèni….§§§§..
Elli tèjri fi qualbi….§§§§§….Ou ââ'rou'ki….§§§§…
El wah'ch wèl guor'ba fi dwèl èl ness…§§§§…
Khèllèwni èn khè'mèm ââ'lla ra'jou'yi…§§§§…
Yè n'joum mér'chmou'min, Ettèmouni..§§§§…
Yè nari, yè nari ââllè na'ra'ti…§§§§§……
Tous les hommes et femmes voilées et pas voilées chantent en chœur la mélodie, accompagnant par des youyous la mélodie, la romance…. …..
Puis Breitou, d'un signe de la main, demande le silence…..Et là….Rentre une dame, habillée à la mode de chez elle……
Ekhèwéti en kadèl'kôm él ekhte …..Nanou………
Elle s'adresse à Breitou….
Bonsoir Albert,
Bonsoir mes amis marsouins, je suis venu parmi vous pour vous rappeller quelques souvenirs du passe …..
'………Breitou…! Vous m'avez répondu comme si vous répondiez à une amie que vous connaissiez depuis longtemps, et cela m'a beaucoup touché. Cela peut paraître vrai, en un sens, puisque notre génération a appartenu à cette jeunesse qui s'est épanouie en toute simplicité et sans conformité, dans le respect de la diversité des nos communautés respectives: Juive, Musulmane et Chrétienne.
Je me rappelle, toute enfant, avoir vécu l'atroce souffrance de voir mon chaton se faire écraser par une voiture, devant notre porte. Ma petite voisine Laure, qui était française, m'aida à arranger une cérémonie d'enterrement pour mon chat, digne de notre amitié. Minou eu droit à une cérémonie mi-catholique mi-musulmane, avec des cantonades tel que: Ave Maria et Mohamed Rassoul Allah. On lui creusa une tombe au pied de l'olivier, et on déposa sur la tombe un petit bol avec des raisins secs pour les AngesChats, qui viendraient prendre son âme au Paradis des chats.
Les souvenirs qui me reviennent le plus souvent, sont notamment la bonne entente qui régnait entre les diverses communautés et le flot d'inspiration culturel qui s'en dégageait.
A titre d'exemple:
A La Marsa nous habitions un petit immeuble où vivaient deux familles juives sépharades. Parfois, le matin, en partant pour l'école, j'avais à franchir des flaques qui dégoulinaient dans les escaliers. C'était une mère ou une grand-mère juive qui avait jeté de l'eau sur les talons d'un membre de sa famille: pour le faire revenir. Cette recette, ma mère aussi en fait encore usage, non pas parce qu'elle l'avait copiée chez nos voisins, mais parce qu'elle fait partie de ses petits rituels mystiques, hérités de sa famille au fil des générations. Ce même rituel était, également, pratiqué par les Italiens et les Espagnols de Tunis.
Voulant comprendre la signification de cet acte commun aux trois communautés, je découvris qu'il datait du temps des phéniciens. En effet, un des rites importants dans la vie quotidienne des phéniciens consistait à jeter de l'eau derrière leurs voyageurs et leurs pêcheurs partant en haute mer, pour les voir revenir, tout comme le flot des vagues sur la plage....N'est-ce-pas intéressant!
C'est amusant de savoir que vous avez connu des personnes de La Marsa, et que vous avez apprécié les bonnes glaces de "Chez Salem", je présume? - Du nom des familles que vous me citez, celle dont je me rappelle le mieux, est la famille de B.
Nous avions déménagé à la Corniche, après avoir habité plus de 12 ans à Marsa-Ville. Notre villa se situait à proximité de celle des B. Le Pére B. était un petit costaud bazané, excellent et adroit pêcheur au filet de son métier et bringeure, bon-vivant dans son temps libre. Il était très copain avec les G, une famille italienne à qui il ramenait ses meilleures "bourri" (mulets) tout frais, tout frétillants. Les membres de la famille G. se retrouvaient souvent le soir, en été, sur la plage et jouaient de la guitare très tard, la nuit au clair de lune, jusqu'au petit matin parfois. Papa-N. se joignait souvent à eux et faisait la bringue. Un petit rouge par ci, une petite boukha par là, etc.. etc... jusqu'à tout ce qui l'entourait devenait double. - Même la Lune lui paraissait double et prenait parfois des formes bizarres - Là il savait qu'il lui fallait rentrer chez lui.
Lorsqu'il arrivait chez lui, sa femme le recevait toujours avec des jurons et un balai menaçant à la main. Notre Papa-N, se précipitait alors avec l'adresse d'un singe et grimpait en un temps record sur la plus haute branche du vieux figuier dans son jardin, laissant sa femme à sa colère et à son désespoir. Et là, perché sur sa branche .....Il lui chantait cette merveilleuse chanson de Sidi Ali Riahi:
'……Enaa El Asfour, fi Ouakri enghani, lalalalalalala lala
Aayech Fi Khir, echkoun ahsan meni ? lalalalala lala….
('Je suis l'oiseau qui chante dans son Royaume Lalalalala lala
Je vis dans la prospérité, qui peut prétendre mieux ? Lalalalalala lala)
'…..Ehnè yassfour én rèni mèllè sawti mè ouch kif mta blèdi….§§§§……!'
('Je suis un oiseau qui chante mais ma voix n'est plus celle de mon pays…!')
Voilà ce que j'avais à vous raconter pour ce soir. Les anecdotes ne manquent
pas, et je vous les enverrai au fur et à mesure. Nous créerons, si vous le
voulez bien, les Elf Lila ou Lila (les milles et unes nuits) Harissiennes. –
- J'ai parcuru "Le Théatre de Breitou". Je trouve votre travail superbe!
A bientôt
Rabi I Khalik - Nanou
Par Albert (Albert) le mardi 17 juin 2003 - 12h46: |
MARIAGE LOUBA
'Vous êtes priés de vous munir d'une kippa….'
Fin de citation reçue dans mon carton d'invitation.
J'ai poussé le vice pour la première fois de ma vie, à me vêtir de bien plus d'une kippa. J'étais invité à un mariage louba
J'ai calé une perruque à papillote, de faux Tssisiths , un plastron , genre camisole , un chapeau noir Melon, et la jaquette à queue 'pie noire'. Quel kif. Quand je me suis vu dans le miroir ! Rabi Jacob était devant moi.
Une rentrée fracassante dans la salle, même ma femme ne m'a pas reconnue, excusez du peu.
L'orchestre….? 6 hommes sans femme mais à barbe longue debout sur la scène…'un clariniste', un percussionniste, deux violonistes, 'un harmoniuniste ' et un homme de chœur, tous loubas .Un Kif.
Un espace, genre CHEUKHE, était aménagé pour les femmes.
Rentrée des jeunes mariés sous un 'Siman tov ou Mazel tov', que déjà la mariée s'est éclipsée accompagnée d'une demi douzaines de 'loubettes'. Kél kif.
Sur la piste, le jeune marié sans barbe, était entouré de huit jeunes 'loubas' plus 26 corréllègionnaires et moi ont commencé à tourner en rond trente fois….Un kif…
'Siman tov ou Mazel tov' …
Dans une Hora Harra…………………….. Haaaaaa…Rissa…!
A un moment donné, dans mon excitation, à force de sauter, ma perruque s'est envolée et est allée s'accrocher à un montant du lustre, heureusement que le hatan était sur la chaise et a pu me la décrocher. Tombée à terre, elle le fût, je me baissasse pour la ramasser quand soudain, un pied louba vient l'écraser…
' Hazak' qu'il me dit …'
'Hazak rouhèk ( serre toi ) la prochaine fois ' que je lui réponds ….
.' Ou Simha tov ou Mazel Tov..!'' Un kif.
Je reprends la ronde…Je reprends la main du Rabin , ' Elle est Cacher…! ' Qu'il me dit..' Non c'est un pied de porc que tu tiens là…' ' Haj véchallom…! Cacher au moins….? ….. ' Oui..! Il vient d 'Israël..!'
'Ou mazel tov ou simah tov….!'
Voilà que la clarinette s'embouche, la barbe de l'instrumentaliste est rentrée dans le corps de la flûte..
'FFFFFF…..§§§§§; FFFFF…§§§§…. Pas de son….! Le zokarji Habib vient à son secours, il lui coupe….
La barbe…
'Ou mazel tov ou siman tov….!'
Le Habib envers moi ' Ouch lèl mézel…âândou…!'
( Et qu'elle drôle de chance il a …!)
Et je tourne dans une ronde infernale…..
Ma kippa s'envole le même orteil saint vient poser sa semelle…Je le regarde méchamment…
'Attention pas de 'Hazak…? Ok….!
' Kol avod ' qu ''il me dit…
' Kol avoun…' je lui réponds en berbère…Bébert pardon…
'Ou mazel tov et siman tov….!'
Raby Jacob c'est moi, je gesticule en levant les bras devant mes yeux, frétillant mes doigts comme dans le film…
Bon ….repos….
Je m'éponge le front….Au menu…une jeune fille assise près de moi, les reins découverts…
' Samahni et c'est bien tov…' J'ai levé mon regard à hauteur de sa poitrine…cachée…
Et voilà que l'irréparable se produit…Un garçon trébuche avec son plateau sur le pied d'une chaise mal alignée
Le médaillon de foie gras pousse des ailes et va s 'encastrer sur la grand-mère de la mariée…
Elle …..; ' Yè…Schm'iâân en dalli hajjè jèt tèlsok ââla khèddi….
( 'Simon….! Je crois que j'ai quelque chose sur la joue…?')
Le mari…
' Koul chèyè ou bââde en cheffou….!'
( ' Mange d'abord et puis on verra..!)
La tante lui retire-la 'verrue ' de par- dessus son visage…
On a mit un slow….Pour qui????? Pour que les hommes dansent entre eux….J'ai invité mon beau frère…Qui m'a plaqué comme une chiffe molle….
'Eve'noiu challom…..§§§§§…..!'
Retour sur la piste…. Quel kif….
'Ou mazel tov ou siman tov….!' Ghassra….
Un proche s'est emparé d'une serviette qu'il fait tourner comme un ventilateur, même la serviette 'yè bou rab' n'a pas échappé à leur hora…le marié à chaud, on le ventile…
Polka…§§§§§… A La Russe, eux qui nous ont beaucoup aimé….
'LAAAAAAAAAAAAAAAAAAA KA…KA….KA….LALLLA…LIIII…KA MA ..KRHAAAAAA….!'
Bref, on arrive au cailloux, pavé de Veau effilé, heureusement qu'il fut effilé mais pas défilé…Et heureusement que j'ai mangé avant de venir …Pour 1000 frs d' enveloppe, j'ai eu droit à deux asperges serrés dans un anneau d'or, plaqués, plus deux morceaux de céleri, deux petites tomates, je croyais que c' était des fraises et à un morceau de pain bél zbib ' ( el akri). Un kif….
Je reprends la ronde….
'Ou mazel tov ou siman tov….!'
Je transpire sous ma jaquette, je veux l'enlever quand un barbu vient me voir…
' Hass vè challom….'
' Aâss…! Omök…! 'je lui dis ' …J 'ai chaud…'
Bien arrive l'effeuillage, le dernier plat, une petite soucoupe avec quelques frisettes, deux morceaux de noix et un carreau de sucre….Donc amère ou ahlou…Quel Kif…..
Arrive le cafè….Arôme du Brésil….Que j'ai partagé avec mon bof…..
Je reprends le manège…
'Ou mazel tov ou siman tov….!'
Seulement voilà, j'étais tout seul à danser, tout le monde était parti, même les musiciens me laissant seul sur la piste…
Kel kif…..''Ou mazel tov ou siman tov….!'
Vous n'avez pas intérêt à m'inviter dans les mariages, je suis une mauvaise langue…J J J J J
Par Albert (Albert) le mardi 17 juin 2003 - 12h25: |
Le jeu des 5 pierres.
En réalité 6, de préférence en marbre bien taillé et surtout bien plates, des carrées de 2cm sur 2 environ.
Afin qu'elles tiennent toutes dans la paume de la main. L'enjeu consistait à lancer l'une d'entre elle en l'air à hauteur moyenne et de d'étaler les autres à terre. Ensuite, faire pénétrer par un geste rapide et séc une à une les autres dans une cache genre' igloo' formée par la main gauche posée à raz de terre, tout en suivant du regard celle que l'on va rattraper. Donc d'abord une à une, puis deux par deux, trois puis deux, une plus quatre etc… et ainsi de suite, et enfin les cinq en même temps pour la fin du jeu.
Si le joueur ou la joueuse ratait la pierre jetée en l'air,ou la cache, elle passait la main à l'autre mais tant que celle ci la rattraper adroitement elle poursuivait son lancer.
Bref, une fois toutes les pierres introduites sans faute dans la cache, le ou la joueuse les reprenait et là, elle devait faire preuve d'adresse en les lançant, bien bas, toutes en l'air afin d'en rattraper un maximum avec le dos de sa main et les doigts ouverts.
Les points étaient comptés ainsi selon les pierres restantes. On s'imposait le jeu par partie de trois ou quatre.
Ce jeu peut se jouer à deux, trois ou quatre personnes. En générale, c'était les filles, qui s'amusaient à ce passe temps de jeunesse.
Albert SAINT PIERRE ET MIQUE ET LONG.
Par Albert (Albert) le lundi 16 juin 2003 - 21h24: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI
RECIT POLICIER.
LE 10/9/2000
Suite de l’Etoile Jaune III
Résumé des deux premiers chapitres.
L'inspecteur Boulakia de la criminelle est réveillé sursaut par son lieutenant Kouba. On lui apprend qu’un vieux professeur retraité de 85 ans est assassiné dans son pavillon de Neuilly. L'enquête est confiée à Boule.
L'inspecteur s'avança dans le grand salon cossu style empire......Plusieurs tableaux étaient accrochés au mur .Son regard fût attiré par une peinture ‘Vol de pigeons au dessus du lac’
'Gilbert ...... ! Tu reconnais ...... ?'
'Non chef..... ! La peinture ne m’a jamais inspirée.... !'
'Regardes là ...... ! Tu ne remarques pas le TGM ..... ? Cette gravure date de 1886...... !'
'Ah.....! Oui chef......! Et là , c’est inscrit le nom de l’auteur et en petit la Goulette....!'
'Tiens... ! C’est intéressant tout ça ...... !'
Gilbert Cohen, dit ‘Chaldèra’ dit ‘Gugus ‘ dit ‘Ya mchoum’ -grand pêcheur goulettois de sparlottes et guimbres au mouchoir était fasciné depuis le berceau par le port de l’uniforme. Son vœux fût exaucé puisqu’il se retrouva d’abord promu comme policier de proximité prés des putes à Pigalle avant de présenter sa mutation. Son sérieux et son œil perçant au tir du harpon lui valurent d’être nommé inspecteur de seconde zone ......c’est mieux que plancton....non?
Boule se détourna du tableau pour aller vers le cadavre du professeur étendu au salon.
Boule découvrit son visage à hauteur de la poitrine....
'Combien de coups a t’il reçu ......? Ayo !'
'On en a compté exactement 28 ......! Chef ?'
'C’est tout..?'
'Ayo .... ! Viens par ici..... ! Prends sur tous les angles ….!'
'Chef....... !Venez voir par là..... ! On a trouvé cette inscription sur le mur de la salle de bain...!'
Boule suivit Gilbert.
Une inscription était écrite au feutre noir sur l’un des murs de la salle d’eau.
'1961......La goutte '
'Est -ce un 'e' ou un 'a' demanda Boulakia à Gilbert.
'Les experts en écriture ont déjà relevé cette anomalie...... ! On en saura un peu plus long demain.. !'
'Bon .... ! Y a t’il autre chose......? les gars..... ?'
'Nous avons trouvé ça prés du corps ..... ! Une étoile jaune.....! Celle des déportés.... !'
Boulakia ressentit comme un courant électrique lui traverser sa moelle épinière à la vue de l’étoffe.
'Personne ne l’a touchée..?'
'Non .... ! Chef .... !'
'Envoyez au labo.... !'
'OK…!'.
_Ayo Yrhi ,dit ‘Ayo -Aya ’ par ses coéquipiers, avait une prédilection pour les photos...Il photographiait -à l’époque les pierres. ‘Elles me parlent ....disait t’il dans son élan euphorique.‘Elles me parlent ....yà rabbi’...’redisait il à tous ceux qui voulaient lui louer l’oreille. Il se retrouva quelques années plus tard dans le service ‘anthropométrique et photographie’ à la sûreté nationale à flasher des macchabées et des accidentés de la route.....On récolte ce qu’on aime ....
Boule releva le col de son par-dessus et alluma une clope qu’il aspira profondément sur la terrasse du pavillon. Il réfléchissait à tout ça ;crime crapuleux…?.....Rien n’à été volé..... ! Vengeance personnelle......? Crime gratuit.......Et puis pourquoi tant d’ acharnement sur une vieille personne apparemment sans histoire. Il ouvrit son petit carnet et nota le nom de la victime ‘Nillo Jean Marie....’
4Bon se dit ‘il ....... ! Demain ... ! On verra plus clair..... !4
Il héla un taxi et rentra chez lui.
Les quotidiens du matin, à la recherche du sensationnel, n’hésitèrent pas à attribuer ce crime aux groupuscules nazis. Malheureusement la victime n’était pas juive .......
‘Monsieur l’inspecteur...... ! Monsieur l’inspecteur........ ! Que pensez vous du crime de Neuilly..?
‘Messieurs les journalistes ....! Bonjour.......! Et cessez d’approcher vos micros....! Je vais en avaler un.. .....
Rires.....
'L’enquête ne fait que commencer, je ne puis vous en dire plus ......! Sachez cependant que je vous communiquerai d’autres informations plus tard...... !'
'Vous nous avez jamais donné d’informations.........! Inspecteur....? '
'Oui... ! Pour la bonne raison que vous les rapportez dans vos colonnes....... !'
Ce qui intriguait le plus l’inspecteur, c’était le tableau et l’étoile bien sur. A sa connaissance aucune famille Nillo n’a habité la Goulette, pour plus de précaution, il appela un ami à Nantes qui travaille dans les archives ‘Afrique du Nord’.
'Raymond....... ? C’est Boulakia....... ! Comment vas tu..... ! Yà khouyè...?'
‘Boule......et toi ....ya mon frère.... ! Alors il parait que tu vas être ‘ministre des crimes résolus’ ....... ! Comment va ta maman.....?'
'Bien...... ! Elle est rentrée dans l ‘ âge du radotage.....bon....écoute.....tu peux me dire si un certain Nillo a habité la Goulette .....un professeur.......!'
'Attends ..... ! Je te donne le renseignement tout de suite........ ! Marcelle..... ! S’il vous plait tapez sur les ‘déracinés’ et voyez si un certain Nillo ...... ! ….Boule ...... ? Nillo....comment..... !'
'Jean Marie...... !'
' Jean Marie ..... ! Marcelle ...... ! S’il a habité ou est né à la Goulette surtout.....!'
Raymond dit ‘Ne joue pas’- à cause de sa jambe handicapée - a travaillé dans le service des archives à la Goulette Il dût son poste tant convoité -à Nantes - grâce à un drible merveilleux qu’il exécuta pendant une partie de foot entre culs jatte municipaux.
Marcelle Haddad -secrétaire particulière de notre prof de français Desanty- pouvait taper mile mots à la minute et prendre 100 phrases en sténo. La meilleure de toute. Elle se retrouva aussi à Nantes parce que dit ‘elle l’air marin lui rappelait celui de la Goulette.’...comme celui de la Suisse.
A Suivre…..
Par Albert (Albert) le lundi 16 juin 2003 - 21h04: |
Houtte aâ'lik yè Henri,sans kippa, él kââda lajijè, on dirait mon cousin Hmeinou, tu le connais, c'est le fils de Taita....Tu ne vois pas comment il lui ressemble.Bon le 3ième épisode de mon roman PO LARD....Pas cochon, dans dix minutes..
Par Henri (Henri) le lundi 16 juin 2003 - 06h24: |
Y HASRA
La belle vie a Kheredine
Par Wnes (Wnes) le dimanche 15 juin 2003 - 23h49: |
La Douda ( Agence d'espionage Intime )
Chronique d’El-Fenech : Tmenik à batons rompus au Palais des Dattes.
Le Bey de Hak El Ouet Grandes sont ses Vertues:
« Gardez pur le foyer de vos pensées, vous instaurez ainsi la Paix et vous êtes heureux ».
Janet :
« Me voici pure attente, où es-tu claire cascade ? Il suffit que tu viennes, pour que soit mélodie ».
Bébert de Hak El Ouet :
« Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque le. Celui qui sait qu'il sait, écoute le. Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille le. Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis le ».
La Brie Comtesse de Vallorbe :
« Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi ».
El-Fenech :
« Quand tu es dans l'illusion, le doute, même un millier de livres ne suffisent pas. Quand tu as compris, un seul mot est de trop ».
La Beya Le Salut est sur Elle :
« Une goutte de sueur qui coulera en temps de paix, sera une goutte de sang en moins qui coulera en temps de guerre ».
Rahelina Jolie Jolie Jolie :
« Le pharmacien a deux yeux (il connaît les maladies et leurs remèdes). Le médecin a un oeil (il ne connaît que les maladies). Le patient est aveugle (il ne connaît ni les maladies ni les médicaments) ».
Jacot L’Aziz :
« On appelle Milieu ce qui n'incline d'aucun côté et Constant ce qui ne change pas. Le Milieu est la Voie droite pour tous les Etres et la Constance est la loi invariable qui les régit. La loi que le Ciel a mise dans le Coeur de l'Homme s'appelle la Loi Naturelle. L'observation de la Loi Naturelle s'appelle la Voie. Quand il ne s'élève dans l'âme aucun sentiment de joie, de colère, de tristesse ou de plaisir, on dit qu'elle est en équilibre parce qu'elle n'incline d'aucun côté. Quand ces sentiments s'élèvent dans l'âme sans dépasser la juste mesure, ont dit qu'ils sont en Harmonie « .
Dr. Chkoun Y Aref :
« Un Homme qui ne sait pas mesurer et traiter les autres avec la même mesure que lui-même ne peut pas les instruire « .
Si Toufiq :
« Le Kif est en tout; il faut savoir l'extraire « .
Si Canalou Ya Roul:
« Apprendre, c'est, de jour en jour, s'accroître « .
Si Citron :
« Avoir le coeur à la bonne place. Accepter l'échec provoque un changement qui permet d'en tirer des leçons et de progresser. L'adversité ouvre le plus souvent la voie à de nouvelles opportunitées et au progrès. Souvenez-vous que l'heure la plus sombre est celle qui précède le lever du soleil « .
Amsou Bey :
" Il était une fois un jeune guerrier, qui prit un oeuf dans le nid d'un aigle et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l'oeuf vint à éclore, le petit aigle sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons. Un jour, regardant en l'air, il vit un aigle qui planait au-dessus de lui. Il sentait ses ailes frémir et dit à un des poulets :
- " Comme j'aimerais en faire autant ! "
- " Ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut ".
Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et il ne remit plus jamais en cause la place qu'il croyait avoir reçue sur cette terre..." .
Wnessou :
" La lumière de l'expérience est comme une lanterne que l'on porte dans le dos, elle n'éclaire que le chemin parcouru."
Jex :
" Quand les Hommes ont une volonté commune, leurs Souffles naturellement s'harmonisent."
Henri Bueno :
" Se transformer soi-même, c'est transformer le monde entier. Le soleil brille, tout simplement. Parce qu'il brille, le monde entier est plein de lumière. Se transformer soi-même est un moyen de donner de la lumière au monde entier ".
Emile Tubiana :
" En ce monde une seule chose ne devait jamais être oubliée. Si vous deviez oublier tout le reste et vous souvenir seulement de cela, vous n'auriez aucune raison de vous inquiéter. Par contre, si vous vous rappeliez, accomplissiez et réalisiez tout le reste mais perdiez la mémoire de cette chose, vous n'auriez en fait rien accompli du tout. C'est comme si un roi vous avait envoyé dans un pays pour exécuter une seule tâche bien précise. si vous allez dans ce pays et menez à bien cent autres tâches, mais n'accomplissez pas celle pour laquelle vous avez été envoyé, cela reviendra à n'avoir rien réalisé du tout. Ainsi, l'homme est venu en ce monde pour une tâche bien précise, et telle est sa raison d'être. S'il ne l'accomplit pas, il n'aura rien fait ".
David Eden :
" Si vous ne savez pas qui vous êtes, qui donc est en train de vivre votre vie à votre place ?...Y a-t-il au monde une activité plus urgente que de redevenir soi-même ? ".
Victoria Ya Habibi :
" Qui se hisse sur la pointe des pieds ne tient pas debout. Qui met les enjambées doubles n'arrive pas à marcher. Qui se pousse aux yeux de tous est sans lumière. Qui se donne toujours raison est sans gloire. Qui se vante de ses talents est sans mérite. Qui se targue de ses succès n'est pas fait pour durer ".
Sidi Mardoum :
" Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens, d'autant plus sévères, qu'ils ne font rien du tout ".
Les Belles de Tunis toutes en choeur :
" Hier n'est qu'un rêve et demain une vision. Mais bien vécu, l'aujourd'hui fait de chaque hier un rêve de bonheur et de chaque demain une vision d'espoir. Prends donc bien soin d'aujourd'hui ".
La Plus Belle de Hak El Ouet :
" La plus grande Révélation est le silence. La Grande Musique est muette ".
La Belle Artiste Peintre :
" Dans le silence et la solitude, on n'entend plus que l'essentiel ".
Ben Debba :
" Vivre paisiblement une journée de Kif veut dire être immortel une journée durant".
La Mena : Opus Pacem Parabelum !ZZZZZ! :
" J'entends et j'oublie. Je vois et je me souviens. Je fais et je comprends."
Le Chœur Des Goulettois :
" Etre de son temps et... profiter du temps qu'il fait. Gagner du temps pour... avoir le temps de... prendre du bon temps. De temps en temps ou... tout le temps. Les temps forts d'une vie sont important ! "
Extrait du livre : Les Sages De Hak El Ouet.
Wnessou El Douda
Par Albert (Albert) le dimanche 15 juin 2003 - 18h47: |
Un étè a Khèrrèdine.
Par Albert (Albert) le dimanche 15 juin 2003 - 17h10: |
MISE AU POINT AU SUJET DU RAPPEL DU SOUVENIR DE MON AMIE JANET.....
'....J'ai ete tres heureuse que vous rappeliez le souvenir de ma mère, et je vous serais très reconnaissante de la rappeler aussi souvent qu'elle vous viendra à l'esprit.
C'est tout a fait ce qu'elle aurait voulu, et ce qu'elle apprecie, de là-bas, où elle est maintenant. Elle aime qu'on parle d'elle, elle aime qu'on se languisse d'elle, elle a toujours aime cela, et les gens ne changent pas quand ils passent dans l'autre monde.
C'est clair..
Donc pour ceux qui pense que je ne devrais pas le faire, j'ai la permission de sa fille...
Par Albert (Albert) le dimanche 15 juin 2003 - 16h34: |
La dâwè ( malediction ) à la mode à la Goulette:
'....Yatic MADAGASCAR...!' Pourquoi MADAGASCAR...?
Combien y a t il de A dans cette ville....?