Archive jusqu'au 25/juin/2003

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2003: Archives Juin 2003: Archive jusqu'au 25/juin/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mercredi 25 juin 2003 - 00h59:

Yéh Bébert Chnoua ek el tesouira, !ZZZZZ!

La jioventu non torna piu
Ma tu sei il piu bellu,
Il Bébert u stanco,
Scende la sierra misteriosa,
Sul su cavallo bianco,
Scende la vampa d'una rosaaaaaa.......
Ai la chiuma bruna,
Anché la febr' al cuor,
Che va ciercare fortuna,
Vi trovera l'amor......!ZZZZZ!

Su La piazza del Goletta,
Si giocava un gioco strano,
Ti Riccordi Bébert, ma
Eri ancora piccino,
Tanti capelli ricioluti,
Ochi accuti......


Ciao bel amico.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 24 juin 2003 - 19h39:

Je vous parle d'un ami goulettois, je ne connais qu'eux :) :) :) grand volleyeur à son époque qui a écumé presque tous les grounds aussi bien municipaux qu'internationaux. Il avait, en dehors de sa spécialité une autre malformation linguale, le blasphème. Il haranguait tous ceux qui fauté sur une passe mal donnée ou un smatch raté à un point crucial.

Bref, le temps ayant fait son œuvre, il immigra en 67 à Paris et mordu de ballon, trouva ses amis Tunisois et Goulettois au bois de Boulogne tous les dimanches pour échanger quelques passes et aussi quelques coups de poings et autres blasphèmes. Rien n'avait change en lui, ni l'air de Paris ni la haute aristocratie tune.

Bref, l'ayant perdu de vue depuis longtemps, je vois rentrer un jour, il y trois ans cet ami avec une kippa et une barbe longue….Je ne l'avais pas reconnu…..µ
' Albert……? C'est moi ….G……!'

J'écarquillais les yeux et là, à sa tonalité je reconnus son timbre de voix mais pas sa figure transfigurée…
'…Oulla li baba rabi sghayer…' Mais en plus, il y avait un détail…Dans les mains…..Des gombos aussi gros que des boules de billard….

'…Cho….! Albert…! Albert ma femme va me faire une "ganwiyiè' mta rabi…!'
'..Toi qui est si près de D ieu, pourquoi pas après tout…:!'

Bref, nous refîmes connaissances dans son nouvel état de louba…

Il vint me revoir plusieurs fois avec toujours son paquet de ganawiyè et toujours la même litanie…
'….Marti bèch…..!'

Quelques mois plus tard, je le revis rentrer chez moi, sans la paquet incriminé mais avec un carnet à souche…

'Chnouè wéy'niyè èl ganawiyè….?'

'Albert, écoute, je ramasse de l'argent pour la construction d'une yèchiva en Israël….!'

'…..Tu a donc troqué le ganaAAA…..wiyè pour le carnet à souche….?'
'….Combien je mets…..!'
'….Tiens prends pour la yèchiva mais ne vas pas acheter dix kilos de gambos avec …Hein…..?')

Il a fait son alya, mon ami….! :) :) :)

-Une pin up rentre dans ma boutique mta èl hrouchout…..Très belle et surtout serrè commez je ne vous dis pas, on voyait ses affaires intimes bien en appparence que un pantalon réduit à sa plus simple exprèssion…
Curieux comme je suis, je lui demande…
'…Pardon Madame, vous êtes d'où….! Sans vous importuner…?'
-'…..De MAYOTTE…..!'
'…Ah je le disais bien, cette 'emmaillotement' vous va si bien….! Mahzouka….:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 24 juin 2003 - 08h39:

De tout temps je marche sur ces rivages,
Entre sable et écume.
Le flux efface l'empreinte de mes pas,
Et le vent emporte l'écume.
Mais la mer et le rivage demeurent
A tout jamais.

De Khalil Gibran, (Poéte et philosophe Libanais)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 23 juin 2003 - 20h02:

Au nom du sport

‘..AU NOM DU SPORT….'
ET DE MON EQUIPE NATIONALE..X’
(A mes coéquipiers)


Ni tennis, ni ping-pong. Que du sport collectif ? Le goulettois avait une certaine horreur du sport en solitaire. Il gueulait sur un terrain. J’ai choisi les sports collectifs pour cela, le contact et ‘Derb èl bouniè’ coups de poings. Sinon je ne méritais pas d’être goulettois. Des coéquipiers … ? J’en ai eu beaucoup, les uns plus doux ou plus coléreux les uns que les autres. Des comiques, des comédiens, des blasphémateurs …mais pas de religieux en kippas. A mesure que le temps a passé, je me rends compte des phénomènes que nous avions eu sur ces terrains ou plan d’eau. Des ‘Je m’en foutistes’ caractériels… ?, la Goulette en était repue.
Tout jeune dèja, je suivais les évolutions de ces énergumènes avec un regard mitigé me disant si j’allais être contaminé par ceux là. Je regrette une seule chose de ne pas avoir pu les filmer pendant leur ‘carrière’. Le chantage et les manifestations ubuesques ne sont rien devant les clowns du cirque Amar. Si on avait crée une école de pitreries, les sections sportives masculines ou féminines goulettoises remporteraient haut la main tous trophées confondus. Imbattables dans tout l’univers ‘Ouraas shiffer tourah’. D’ailleurs M. Halfon, devrait nous inscrire avec les personnages célèbres dans son site. Alors voilà quelques photos tirées au hasard de ma collection zoologique.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 23 juin 2003 - 19h51:

L' enfant de la Marsa
A l' enfant de la Goulette.

Causerie III.

Bonsoir monsieur,


Merci pour votre présentation très sympathique de ma personne, dans votre Petit Théâtre. J'espère que l'assistance trouvera du plaisir à lire mes anecdotes, et que je ne récolterai pas des tomates pourries. C'est OK.. pour papa N…..

Avez-vous jamais rencontré Om Tango (mère Tango), entre Amilcar et Sidi-bou-Said ? - Nous la connaissions tous et toutes. Certains d'entre-nous, encore enfants, ont peut-être fait parti de sa procession, à l'époque ?

Lorsque les dernières pluies du printemps se faisaient attendre, et que les germes desrécoltes commençaient à souffrir de la sécheresse, les enfants accompagnés de quelques adultes sortaient en cortège, à travers les rues et les ruelles du village de Sidi Bou Saïd, portant Om Tango couverte d'habits en broderie étincelante, chantant tous en chœur:

Omok Tango, Yaa Nsâa, talbet Rabi a' chtâa –
(la mère Tango, Oh femmes! a prié D. pour nous donner la pluie).

Lorsque la procession passait devant les demeures, les ménagères sortaient
de chez elles et aspergeaient Om Tango, à pleine volée d'eau.
Quelques jours plus tard, il pleuvait des trombes....

S'agissait-il en fait, d'un reste de culte de Tanit, déesse de Carthage ?

Au fait, mon ami, je suis hummmm - "sans fausse modestie" - experte dans la
cuisine judéo-arabe. Je suis prête à transmettre n'importe quelle recette
aux Harissiens qui le désirent, par votre intermédiaire bien entendu. Je
détiens ce don, de notre chère voisine, feu Irène Zeitoun, qui était comme
une seconde mère pour moi. Tout est soigneusement noté.
A bientôt
Rabi Khalik
Nanou

NB/ Mais NANOU…..Bien sur que vous pouvez interner vos recettes de cuisine, ils viendront remplie mes recettes d'argent….:) :) :) Envoyez-nous tout et tout….
Le théâtre c'est aussi l'anti-chambre des fins gourmets et dommage que mon ami ne soit pas là sinon vous aurez fait un festival culinaire…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 22 juin 2003 - 20h19:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI
RECIT POLICIER. POLLARD.
LE 10/9/2000
Suite de ‘Etoile Jaune’…V.
Résumé des trois premières parties.
L’ inspecteur Boulakia, de la criminel, est réveillé en sursaut par son lieutenant Kouba. On lui apprend qu’un vieux professeur de 85 ans est assassiné dans son pavillon à Neuilly. On confie l'enquête à Boule. Il apprend que la victime se nomme Nillo et qu’il a été lardé par 28 coups de couteau porté à bout portant sur sa poitrine. L’enquête s’annonce difficile d’autant plus qu’aucun mobile sérieux n’apparaît quant aux circonstances du meurtre. Coup de thêatre, Carbone dévoile à son supérieur que madame Roche, atteinte de troubles mentaux est internée à l'hospice des Vieillards de Montfermeil.

' Cela fait si longtemps qu’il n’est pas venu.....! Je crois avoir un n° de téléphone....! Je vous le communiquerai tout à l’heure en sortant....!!'
'Merci ma sœur....! 'Dit l’inspecteur.
Boule et Azzou s’approchèrent de la vieille dame. Elle avait les yeux ouverts,comme perdus dans le néant .Une photo était posée sur sa table. L’inspecteur déduisit immédiatement que le portrait était celui de son fils Jérôme, tout petit. Il remarqua en arrière plan, un bâtiment sur mer qu’il connaissait à merveille ....La jetée de la Goulette .
'Madame Roche.....’chuchota Azzou ....' Nous sommes des amis de Jérôme...! ' Ce mensonge dressa les poils de l’inspecteur , il ne pouvait faire autrement .
La vieille dame sursauta au nom de son fils. L’inspecteur et Azzou aidèrent la vieille dame à se relever et lui posèrent un coussin derrière son dos.
'Jérôme......! Mon fils .....! Viens ......!'
Ce dernier se laissa faire. Une larme coula sur son visage ridé. Elle pressa son ‘fils ‘ avec toute l’énergie de ses petits membres.
'Jérôme.....! Mon fils ‘dit- elle à plusieurs reprises. Azzou ne pouvant supporter la scène, prit par l’émotion, préféra se retirer un instant dans le corridor.
'Maman......! Répondit l’inspecteur......En se faisant passer pour le fils .....' Comment vas tu......!Ton père .....est là....? ' Questionna Sylvaine....
'Non......!'
‘Ah..........! T’as t’il reconnu au moins......?'
Jérôme était né à la Goulette, mais le père Nillo à l’époque n’a jamais reconnu son fils parce que avait t’il dit à tout son entourage
'Sylvaine ........! Est une chatte de gouttière, elle couche avec tout le monde.... ! Je ne cautionne pas ses amours de hasard ........! Quant à Jérôme.......! Je le nourris sans plus......!'.
Sylvaine Roche née Dupuis, d’une grande beauté dans sa jeunesse, issue d’une famille bourgeoise alsacienne, connut Nillo sur les bancs de l’université de Toulouse. Son père -officier en Indochine -trouva la mort dans les rizières du Mékong. Il fut décoré de l’ordre d’Officier- Commandeur de l’ordre du mérite. A 18 ans, elle connut celui -qui en principe allait devenir son mari. Sa maman Juliette de Roquebrune née Chapuis était morte à la naissance de sa fille, en couche. Sylvaine grandit entre sa grand-mère maternelle et son père souvent absent. Plus tard, Nillo et Sylvaine s’installèrent à Paris puis déménagèrent à la Goulette, suite à l’affectation de son pseudo - mari comme professeur de maths.
La vérité est que le père Nillo, porté sur la bouteille de vin, accordait peu d’importance à sa concubine, c’était elle qui prenait souvent l’initiative au lit pour réveiller ce morceau de chair mou, endormi. Et puis un jour à force de tenter, elle se retrouva enceinte et accoucha d’un petit garçon Jérôme......Quatre ans plus tard , Nillo abandonna, dans sa traître fuite en France, celle qui avait partagé 30 ans de sa vie sans aucune autre forme de procès. Sylvaine était d’une grande et honnête fidélité malgré les médisances de son mari.
'Oui........! 'Maman' ......! Répondit l’inspecteur pour ne pas lui faire de peine ..!.'
'Merci .....! Merci.....! Notre Dame ........! J’ai attendu ce jour avec impatience et à présent je pourrai partir......!'
‘Ne dis pas cela “maman” .....!Tu as encore de belles années devant toi....!'
‘De belles années mon fils........! Donne moi le miroir......! Ici...!'
Boule-fils lui tendit le miroir.....
‘Regardes .......! Mon visage ......mes cheveux........je n’ai presque plus rien.......Jérôme.....!'
Sa main tremblait si fort que le miroir faillit tomber .
'Jérôme.......? Dans le casier.........!'
Elle fit l’effort de se redresser. Elle ne put.
'Appelles moi la sœur....Marie......!’
Azzou demanda à sœur Marie de rentrer.
'Marie......! ’ dit Sylvaine.......! Très mal en point .....! Approchez .......!'
La sœur se pencha vers elle.
'Dites au père Frédéric de venir m’assister.....! Je vais partir.....! Je le sens....!'
La sœur comprit le message -elle en avait l’habitude -et prit les mains marquées par les grosses veines apparentes de la vieille dame qu’elle serra fortement entre les siennes.
Le père arriva.
'Mon père ....!’dit Sylvaine......'D’une voix à peine audible....je.......!'
La sœur sentit les mains de la vieille se desserrer. Azzou et Boule s’écartèrent un instant tandis que le prêtre commençait à lui donner les derniers saints sacrements.
‘Au nom du père, du fils......Et du saint esprit ...!.'
'Amen…'
Sylvaine dans un dernier souffle .....
'Jérôme........! Jean-Marie......!'
Elle associa les noms de ce qu’elle aimait le plus dans sa mort.
'Mon père 'dit Boule....un peu honteux et confus.....'Mon père....! Je viens de commettre un mensonge ......! Je me suis fais passer pour son fils.....!.'
'Mon fils ...! ' Rétorqua l’ecclésiastique....'Vous avez libéré cette dame ......! Elle est partie heureuse d’avoir vu son fils ..........! Après tout ne lui ressemblez vous pas...?.'

A suivre….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 22 juin 2003 - 20h02:

Un jour, le voisin de Djoha lui demanda de lui prêter sa corde à linge.
> L'homme avait acheté de la viande, que son épouse avait salé et qu'elle voulait faire sécher pour en faire .....du Kaddid !!! Avec la politesse qu'on lui connait, Djoha s'excusa de ne pouvoir lui rendre, justement, ce service.

"Vois-tu, mon cher voisin ma femme utilise la corde en ce moment même, car
elle vient de tendre les grains de couscous à sécher!".
"Tiens, tiens......, je n'ai jamais entendu chose pareille! - Peut-on vraiment tendre le couscous à sécher sur uen corde à linge ???", s'intérrogea le voisin en s'éloignant, quelque peu pensif...

CORRESPONDANCE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le dimanche 22 juin 2003 - 00h37:

La Douda ( Agence tarfistique Goulettoise )

Yéh Bébert,

Oui c'est bien la danceuse prénommée : ..Abbour, qui fait fondre tous les Goulettois, qui ont l'étoffe d'un Harry Tripotter, tri parceque : Zbatria !ZZZZZ!

Kalek Boussa, ekel tèfla !

Ciao Bello,

Wenessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 21 juin 2003 - 08h31:

Wenssou,

Tu connais l'actrice ZABBOU.....?

Wenssou.....? Son nom n'est pas loin à ressembler à la chose que ta princesse a touchè..:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le samedi 21 juin 2003 - 00h57:

La Douda ( Agence fondante Goulettoise )

Chronique d’El Fenech : La Princesse aux Pieds nus.

Il était une fois, à Hak El Ouet, Une très belle princesse, célibataire.


Elle avait un problème:
Chaque chose que la princesse touchait se mettait à fondre le métal, le bois, le CousCous…

A cause de ce handicap, les Goulettois avaient peur d’elle.

Personne ne voulait l’épouser.

Notre Bey « Le Salut est sur Lui » était désespéré.

Que pouvait-il faire pour l’aider? Il consulta alors ses scientifiques et ses magiciens,
El-Fenech le Jurisconsult lui donna le conseil suivant :

"Ya Baba si ta fille trouve quelque chose
qui ne fondra pas entre ses doigts, elle sera guérie."

Le Bey avait trouvé une solution...
Le lendemain, il organisa une compétition.
Chaque prétendant doit apporter un objet qui ne fondra pas entre les doigts de la princesse…
Celui qui détient cet objet la guérira, l’épousera
et héritera du Royaume.

Trois jeunes Goulettois relevèrent le défi:

Le premier apporta une énorme barre de titanium.
Mais hélas,lorsque la princesse la toucha,
la barre se mit à fondre comme de la cire.
Le Goulettois reparti sidéré.

Le deuxième apporta un énorme diamant, pensant que le diamant était la matière la plus solide
dans le monde, il proposa à la princesse de le toucher.
Mais hélas, lorsque la princesse le toucha,
il se mît à fondre.
Le Goulettois reparti découragé.

Le troisième Goulettois approcha.
Il demanda à la princesse, "Plonge ta main dans la poche de mon pantalon et touche ce qu’il y a au fond."

La princesse s’exécuta et mit la main dans son pantalon, alors qu’elle rougissait de plus belle.
Elle sentit quelque chose de très dur.
Elle le prit dans sa main, et rien ne fondit!!!

Notre Bey était heureux.
Tout le Royaume éclatait de joie.
Et le troisième donc épousa la Princesse
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…
Jolie Histoire non ???

Et vous ne vous posez pas la question, quelle question ???

Qu’est-ce que la princesse a touché dans son pantalon ?
(Voir la réponse plus bas)

Il y avait un “M&M's” bien-sûr.
Il fond dans la bouche, pas dans la main.

A QUOI PENSIEZ-VOUS ? !ZZZZZ!

Extrait du livre : Droits de successions.

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 19 juin 2003 - 20h21:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI
RECIT POLICIER. POLLARD.
LE 10/9/2000
Suite de ‘Etoile Jaune’…IV.

Résumé des trois premières parties.
L’ inspecteur Boulakia, de la criminel, est réveillé en sursaut par son lieutenant Kouba. On lui apprend qu’un vieux professeur de 85 ans est assassiné dans son pavillon à Neuilly. On confie l'enquête à Boule. Il apprend que la victime se nomme Nillo et qu’il a été lardé par 28 coups de couteau porté à bout portant sur sa poitrine. L’enquête s’annonce difficile d’autant plus qu’aucun mobile sérieux n’apparaît quant aux circonstances du meurtre.

Au bout de trois minutes la réponse tomba.
'Non Boule........rien à signaler.......mais vois du coté du Ministère de l’ÉDUCATION.....!'
'Ah........!Yà khouyè.......! Comme tu es .....sage.....! Tu crois que je n’y avais pas pensé......!
'Bon .......! Je te remercie .......!! A bientôt…!'
Il sortit de son bureau humer l’air pourri de Paris.
'Chef......! Vous avez lu les journaux de ce matin....?'
'Non......pourquoi....?'
'Il parait que ‘le gruyère.'....!'
'Quel gruyère.....?'
'Ils l’ont surnommé le ‘gruyère’, le mort de Neuilly.....!'.
'Et alors qu’est ce qu’il a le ‘gruyère’......!'
'Il à une femme et un fils illégitime........!'
'Merde.....! Mais qu’est ce qu’ils foutent mes gars......!'
Il rentra furieux dans son bureau et demanda une réunion de tous ces collaborateurs.
'Alors comme ça .....!Les journalistes sont devenus des enquêteurs et nous des lecteurs ......! Yè hmar.( ânes).......! Comment ont ils su .......? Quelqu’un savait-il tout ça .....?'
Jean - Batiste Carbone se leva, presque tremblant.
'Chef .......! Je connaissais l’information depuis hier mais je ne voulais pas vous en parler avant d’avoir fais mes recherches.......!'
'Tes recherches..? Parce que toi qui tapes à la machine du soir au matin à nous faire des rapports bidons ...!.Tu as fais des recherches ....? Hein.....! Et depuis quand tu t’intéresses aux ‘morts ‘ et ‘aux suicidés ‘.....!'
'Ma mère....... ! Est à l’hospice.......de Monfermeil......!'
'Oui, on le sait déjà depuis 40 ans......! Et alors.....!'
'Et alors .......? Elle fait chambre commune avec sa femme..!'
'Qu’elle femme......?'
'La femme de Nillo.....!.'
'Mais ...! Il n’est pas marié Nillo........? Attends .....! Tu veux dire sa concubine .........! Azzou......! Mets les gaz , on va à Monfermeil......!.
'Je n’ai pas d’essence dans la voiture......!'
'Paye et envoie la note au Ministère des achats perdues....!'
'Pas plus de 50 francs.....! Alors '!
'Démarre.......!'
Jean Baptiste Carbone dit ‘Charbon’ .Sa famille logeait à la petite sicile .Un jour son père le surprit avec une carabine à plomb chassant les mouettes et les pigeons.
'Alora.....? E cosi....! Figliolo....! Bèné....sé tù ama lé uscelli ...! Pérchè non lavorare allà polizia.?
(Alors ..? c’est comme ça... ! Fils....! C’est bien mais si tu aimes tuer les oiseaux....! Pourquoi ne pas travailler à la police…?)'
Et c’est ainsi que ‘Charbon’ se retrouva assis derrière une ‘Remintong Round ’ ‘Ta yam cacah ‘ à rédiger des procès verbaux pour vol, cartes perdues et querelles de ménage. Sans doute, faut il y voir là, ’una malédizione’ des oiseaux tués sans gloire. Baptiste, quand il ne tape pas ses rapports ,dessine des fusils en cachette de son patron sur des feuilles à en tête de la Préfecture....Sacré Carbone….!'
Azzou et l’inspecteur Boulakia se connaissaient depuis leur plus tendre enfance .Mongi le père de Azzou (Azzedine) tenait une épicerie fine sur la rue Pasteur à la Goulette. Ils se sont rencontrés ,à l’occasion des journées goulettoises à Paris et depuis ils ne se quittent plus.
"HOSPICE DE MONTFERMEIL"
DE NOTRE DAME DU BON SECOURS
Centre d’accueil pour personnes isolées.
Entrez sans frapper.
Azzou poussa la porte de la maison de retraite suivit par l’inspecteur.
'Bonjour ma sœur.....! Nous voudrions parler avec madame Nillo.....s.v.p.....!'
'Mais il n’y a pas de madame Nillo....! Ici messieurs.....!'
L’inspecteur rectifia Azzou.
'Ma sœur ....! Je suis l’inspecteur Boulakia de la crim ....!Et je désire parler avec madame Sylvaine Roche, née Dupuis.......!'
'Ah......! C’est mieux..... ! Dans ce cas là , messieurs......! Suivez moi......!'
La bonne sœur conduisit les deux hommes vers une chambre.
Deux lits, deux tables de nuit, deux tableaux de la sainte étaient accrochés au-dessus des sommiers. Tout respirait l’ordre et la lavande.
‘Voilà......! Vous y êtes ......! Mais je voudrais vous dire que madame Sylvaine a perdu un peu la mémoire.....! Elle souffre de troubles mentaux.....! Soyez patients.....! Elle ne va pas très bien aussi..! Au fait de quoi s’agit t’il messieurs....! Ce n’est pas au sujet de Jérôme, j’espère.....?
'Jérôme.......! Son fils ?'
'Oui...!'
'Savez-vous ma sœur .... ! Où se trouve t’il.....?'
A suivre…..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 19 juin 2003 - 16h45:

Breitou est montè en short et en tricot sur les planches du Théatre de BABA CHIDI avec un hallèb entre les mains et d'une voix suave pleine de chaleur....IL raconte....:):) :) Chikhè...


LE HALLEB…..

Récipient en terre cuite, argile, qui servait à nos aïeux et encore dans certaines contrées de la Tunisie qui faisait office de 'verre'. Il a la particularité de garder l'eau bien fraîche, versée d'une gargoulette enveloppée par un linge mouillé, dont l'intérieur du col est bouché par de la 'Hèlfè' ( Alpha). Et cela afin d'éviter que des poussières viennent le polluer et reposer au fond.

Par contre, j'ai connu dans mon jeune âge le même ustensile mais en argent ciselé et dont le bord était retroussé vers l'extérieur. Tout le monde se faisait un plaisir d'apaiser sa soif en l'utilisant couramment.

Il avait une petite anse. Et une base ronde mais plate. D'une hauteur d'environ 12 cm pour un diamètre de 15 cm. Il trônait toujours sur le plan de la cuisine dans un coin, souvent à côté du robinet. Après la commercialisation des frigidaires, on le mettait dans ce dernier afin de rafraîchir encore plus le précieux liquide. Souvent, on y ajoutait des bouts de glace quand la famille ne possédait pas ce genre de refroidisseur.

La glacière était par contre, largement utilisée à cette époque avant que ne viennent toute sorte d'appareils.
Cette première, avait deux étages; un capot que l'on soulevait, pour introduire le quart de 'Tèlj' et juste en dessous, sous la treille en bois, un espace pour la viande et autres sodas. Bref, les denrées périssables.

Pour plus d'hygiène, on évitait de coller nos lèvres sur le bord du 'Hallèb'. On posait plutôt, ces dernières à l'intérieur en prenant bien soin de ne pas laisser déborder l'eau sur nos tricots et chemises.

Il était très apprécie pendant les fortes chaleurs de l'été goulettois et eut ses beaux jours. Son 'relookage' était facile; il suffisait de le nettoyer avec un demi-citron et du sable. Et là, il retrouvait sa couleur argentée.

Mon père, grand fana de boukhè, se servait de cet ustensile pour apaiser ses kifs.

Ce 'bol' en métal, était resté chez nous environ pendant 40 ans. Il ne dut sa survie que par la grâce de ma grand-mère qui ne voulait pas s'en séparer. Il a fallu que l'on déménage en France pour le laisser là bas. Chez eux.


Puis le Breitounou est allè s'allonger avec son hallèb....Sur le parquet de ses souvenirs :) :) :)