Par Albert (Albert) le dimanche 29 juin 2003 - 19h46: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI
RECIT POLICIER. POLLARD.
LE 10/9/2000
Suite de l’Etoile Jaune VII
Résumé des six premières parties.
L’ inspecteur Boulakia, de la criminelle, est réveillé en sursaut par son lieutenant Kouba. On lui apprend qu’un vieux professeur de 85 ans est assassiné dans son pavillon à Neuilly. Il apprend d'autre part que la victime se nomme Nillo et qu’il a été lardé par 28 coups de couteau porté à bout portant sur sa poitrine. L’enquête s’annonce difficile d’autant plus qu’aucun mobile sérieux n’apparaît quant aux circonstances du meurtre. Un de ses policiers, Carbonne Jean-Baptiste lui révèle par hasard, suite à des fuites dans les journaux, que Madame Nillo, la femme de la victime est à l'hospice des vieillards DE MONTFERMEIL. Atteinte de troubles mentaux, les deux inspecteurs, conduits par la sœur et font connaissance avec Madame Nillo de son nom de jeune fille Sylvaine Roche, née Dupuis. L'enquête s'oriente en direction du fils, Jérôme. La vieille madame Roche décède entre temps avec l'illusion d'avoir vu son fils, en fait l'inspecteur Boule s'est fait passer pour lui. Un mensonge charitable. L'enquête semble avancer et l'inspecteur tient le bon bout en convoquant Jérome pour de plus amples renseignements ainsi que sa fiancée Corinne pour une confrontation séparée.
'Mademoiselle......!Votre fiancé prétend que vous étiez ensemble le 28 Décembre .... !'
'.. Voir un film ‘Les Hauts de Hurlements....!'
'Je vois que vous êtes déjà au courant.....!Vous pourriez précisez....! L’heure de la séance .....?'
'Il était environ 21 heure 30 ....!Je crois.....!'
'Votre fiancé ne vous a pas quitté ,je suppose.....!'
'Non......!'
'Vous aimez les films d’épouvante....? Mademoiselle...?4
'Non pas tellement......!Jérôme a insisté pour le voir.....!'
'Je comprends.....!Et vous avez quitté le ciné...!'
'A minuit exactement.....!'
'Comment pouvez vous être si précise.....?'
'Ma montre à émit un petit bip ......changement de date.....!'
'Bien.....! Quelle heureuse coïncidence .....!'
'Seulement voilà....! Mademoiselle ce n’est pas le 28 que vous êtes allé voir ce film......!Mais peut être le 26 ou le 27 pour la bonne raison que le programme avait changé ce soir là..........!'
Corinne blêmit et était aux bords des larmes. L’inspecteur s’en aperçut.
'Mademoiselle ........! Votre mensonge porte à croire que vous me cachez quelque chose. Quoi...?
Corinne se reprit;
'Inspecteur......!Je n’ai jamais voulu mentir .....!C’est Jérôme ....! Qui m’ a soufflé l’alibi....!'
'Et pourquoi...?'
'C’est à cause de mes parents....!Ils ne veulent pas que je sorte avec lui......!Et s’ils venaient à le savoir, ils m’expatrieraient à la Goulette.....!Chez ma tante Jasmine.....! Vous comprenez.....?'
'Jasmine Dana.....? Mais je la connais......!Son mari Chouchou est bijoutier...!N’est ce pas..?'
'Oui...! Inspecteur.....!'
'Ne me dites pas que vous êtes la fille de ............! Le pâtissier..?'
'Oui.....!'
'Mon D.ieu....!Je connais très bien votre père.....! Il m’offrait des éclairs aux chocolats ‘Ta rabbi’ disait il. Corinne...! Pensez vous que votre fiancé ait un quelconque rapport avec le meurtre de son beau père.....?'
'Il ne savait même pas où il habitait....!'
L’inspecteur nageait dans le brouillard. Lui qui a élucidé tant de meurtres aussi violents que celui là ne comprenait plus rien. Avait t’il loupé quelque chose d’important, un détail ,une parole.....
Son téléphone sonna. C’était le Procureur.
'Inspecteur Boulakia....... !'
'Encore vous...... !'
'Oui.....!Où en êtes vous dans l’enquête .....!'
'Je suis .....!Je vous rendrai des comptes dans les prochains jours....!'
Il raccrocha sur son nez.
Il appela Azzou.
‘Azzou.....!Nous faisons fausse piste......!Apporte moi.....!Les photos du cadavre.....’
‘Ok.... ! Chef... !’
Azzou lui remit les photos prises lors du drame.
'Azzou demande au laboratoire de faire l’agrandissement de cette image....'
'Vous avez trouvé quelque chose ,chef...?'
'Fais ce que je te demande.....!Curieux..?'
'Aman.....!Chef...!'
L’agrandissement était à présent entre les mains du chef.
Il porta son attention sur la régularité des coups de couteaux placés sur la poitrine du cadavre et sur l’inscription énigmatique ‘1961-La goutte’.
Il téléphona à Jérôme.
'Jérôme.....!Dites moi.....!C’est l’inspecteur Boulakia.......!J’ai vu suspendu à votre porte clef un pendule.....!Vous faites de la magie......!Vous interrogez les esprits.....?'
'Non....inspecteur.....ce pendule qu’on appelle ‘goutte’ m’a été offert....!'
'Vous dites ‘goutte’.....!'
'Oui....!Pourquoi.....!'
'Avez vous un fax.....!Jérôme.....!'
A suivre.
Par Albert (Albert) le dimanche 29 juin 2003 - 15h20: |
Pardon, sans lunettes..
Par Albert (Albert) le dimanche 29 juin 2003 - 15h19: |
‘…AU NOM DE MON EQUIPE NATIONALE..’
On choisissait les meilleurs, après que l’entraîneur étranger eut rendu visite aux clubs ou suivait sur le vif , assis sur les gradins les aptitudes des uns et des autres jeunes pendant les matchs.
Les miennes ont été jugé suffisantes pour faire parti ‘Du casernement’. La vie en stage était ponctuée comme dans un service de l’armée. Tôt le matin pas très tard le soir. Ni sorties ni déviations. Un emploi du temps strict avec des inconvénients et des avantages.
Tous les adversaires d’hier étaient réunis sous la même bannière, pour représenter le pays.
Ce que nous avons fait avec honneur et sérieux.
PHOTO PRISE AU LIBAN EN 1963 Devant notre hôtel.
Je porte le numèro 11 et des lunettes, vous ne pouvez pas vous tromper. Pour ceux ou celles qui veulent mon portrait, joindre un timbre poste...Merci...
Par Albert (Albert) le dimanche 29 juin 2003 - 15h08: |
'….Yé Titè…..! Mej'èlèt byay'dè él for'jaAAAAAAA…..?'
(C'est encore loin le spectaclEEEEEEEEE….?')
' Kâ'loulli fi Bastille…..! Loukèn arèft mou ken Mri'dèkh i oussalnAAAAA…..!'
(' On l'a dit à la Bastille…! Si je savais, j'aurai demandè à Mridèkh de m'accompagner….!')
' Ah….! Belebou….! En'ti jéddè méchi él forja….?'
'Ah ….! Belebou….! Toi aussi tu vas au spectacle….?')
'Allaisch kent en toumè , èl chièb kif kèm….! D'ailleurs c'est pas pour les vieilles rassies comme vous…! Il faut être branché….! Mes oiselles….!'
('Pourquoi il n ' y a que vous, des vieilles comme vous…!')
' Ehnè pas rassies, fém'tni, yè kbih, éh'nè wak'fin ââlla say'kana….! Pas toi ki yé'jri en roullers…! ')
(Nous ne sommes pas rassies, tu as compris, nous sommes debout, pas comme toi qui court en rollers…!')
-'Oh et puis zut, j'ai autre chose à faire moi….!'
-'Chnouè él ba'kou élli yan'dèk fi méktoubèKKKKKK…..?'
('Qu'est ce que paquet que tu cache dans ta poche….?'
-'Du savon, mes vieilles, de Marseille….!'
-'Ah béch thak tra'fèk….? '
('Ah…tu vas te laver…?')
-'Non , c'est pour astiquer mon bâton berger….!'
-Allaisch…? Témmè él kbèch jéddèHHHHHH….?'
('Pourquoi il y aussi des moutons ….?')
-Oh que vous êtes nulles toutes les deux…!'
Bref, elles arrivent enfin à la place….
-'Yè Titine……! Chnouè él rkh'atar ehdè….?'
('…….C'est quoi ce monde là….?')
-'Bél hout oul aïnarahHHHHH…..! Ehdè koullou fémè téf'lèt fi Franssa…..? Ou i koullou, él rjèl, nakssin ..!'
('D ieu bénisse………! Il y a tout ça comme filles en France…..? Et ils prétendent que les femmes se font rares….')
-'Yè MaaaaAAAAA…..!: Edou èlli kââda tchouf kellèm nayèkè…..! PD…..Ou mou…!'
( MamaaaaaAAAAAA! Ce que tu vois là ce sont que des enculès……! PD…..Homos….')
-'Oume èm éch'koun yèranni kbar ou jé'bè'nnè….!'
(' La mères de qui que je sois un tombe dans un cimetière….!')
-Lè….! Oumou sexuel….! Khan'tèt'kar….! Rjèl lab'chin kif en nssè….!'
('Non….Des homos sexuels….! ……Des hommes habillés comme des femmes….!')
-'CHNOUEEEEEE…..KOBARA ALLIKOMMMMM…..LEBCHIN TALOUNET…..? EL RJEL…?'
(' Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Que je parte en sacrifice…..! Ils portent des talons ….! Ces hommes….?'
-'Ou chouf el tahmir ou taz'bir….! Chouf'eèm kiffèch yè tya'déw….! Kif Carioca mta Hak'El Oued….!'
(' Regarde le maquillage ….! Regarde les comment ils marchent…! Comme Carioca……!')
Un homo vient vers eux….
-' Alors mes Poules édentées……! On vient oeilletter nos grosses fesses…..! AhhhhhhAHHHHHHH…!'
-'Echbi el magh'boun hèdè…..! Sââ'rou essfar….! Ya ti chef'yer amin….! Bjaj'llou ehdou yè Titè….!'
(' Qu'est ce qu'il a se maudit….! Ces cheveux sont jaunes, qu'il lui arrive une peur amen…Ce sont ces seins là…?')
L'homo s'avance et lui fait sortir sa bejoula….
'OuaaaaalliyEEEEEE…….! Ek'bar mèn tayi…..! Ou hénè chubélli falssou….!
(' Pauvre de moi……! Elles sont plus gros que les miens….! Je croyais qu'ils étaient faux….!')
La pédale se retourne et montre ses fesses….
' YatIKKKKKKKKK Chrénè amin….! Yatic koh'li fi yèy'nèk….! Twa'rinè termèyk…….? '
('Qu'il t 'arrive une insolation……! Que tu es du noir dans les yeux…! Tu nous découvre tes fesses….!')
-Salopes de vieilles…! Vous me maudissez….!' Et bien la 'chrénè' c'est pour vous…!
Passe le cortège et là, elle reconnaît sur un char…..
-'Yè Titè….! Yè Titè….! Mouch bent Fritnè éh'dik él'li fouk él caroussaaaAAAAAAA….?'
( Eh……………………!N'est ce pas la fille de Fortuné sur le char….?')
-Yèjii blè bél…..! Eh'dèk rajèl kââyad i louèh trouf lastiq….!'
(' Assez de folie….! Celui là est un homme qui jette des capotes anglaises…!')
Elle se baisse la Titè pour ramasser les capotes..
'Chka' dèh témèl yè MAAAAAA……?'
('Qu'est ce que tu fais maman…..?')
-'Kââ'da él lèm el caoutchouèt……!'
('Je ramasse les ronds de caoutchouc….!'
-Wou échméch' tââ' mèl bièm…..? '
('Et que comptes tu en faire….?')
-Béch nél'yab bièm fé dar, en néfe'khèm….! Ma Mridèkh….!'
('Je vais jouer à les gonfler à la maison….! Avec Mridèkh…'!)
-Ah…..! Thab tââ'mèl 'lamouri…..?'
('Ah….! Tu veux faire l'amour….')
-Hénnè mézelt mta amouri, yèk'ssef chbibi….! Lè habit nââmèl BREEEEEEEE…..! '
-( Moi je suis en âge de faire l'amour que ma vie raccourcisse….! Je veux faire BRRRRRR….!')
-Ahh….! BRRRRRRRRRR……! Mnih....! Kif él loutani rkad, mézèlnè él fom...!'
('Ah ...! BRRRRRRRR.......! Ok.....! Quand le bas s'endort , il ne reste plus que la bouche...!')
Belebou est dans un coin, derrière un arbre…Il a tiré son paquet…
Titè……' Yè Belebou….! Béch tââmèl di bulles bél saboun….?'
(' …………………..Tu vas faire des bulles avec le savon…?'
Par Albert (Albert) le dimanche 29 juin 2003 - 14h08: |
Titè, Titine et Belebou,
Etaient à la GAY PRIDE MTA EL TOUYIBOUT...
ILS VONT FAIRE LEUR COMTE RENDU....EN JUDEO...ARABE...A VOUS L ANTENNE....
Par Wnes (Wnes) le samedi 28 juin 2003 - 01h23: |
La Douda ( Agence polarde Goulettoise )
L’ Entre Polard du Week-End : Le poison oublié.
A Hak El-Ouet vivaient un couple de personnes âgées, dans une petite maison isolée en bordure du Chott Bahira, des gens très pauvres, le Zio Zanetti et son épouse, très pauvres et sans autre ressources, que le produit de la chasse et de la pêche, que ramenait le Zio, à l’aide de sa vieille pétoire et de son épervier, qu’il lançait dans le lac quand la chasse était fermée, pour ramener quelque bouri en mal de casserole ou de friture, ou encore quelques cailles braconnées, dans les champs par-ci par-là, une vraie vie d’ermite, qu’aucun Goulettois digne de ce nom, n’aurait souhaité même pas à son pire ennemi.
Le facteur, au cours de sa tournée matinale, avait bien remarqué que depuis trois jours, les volets étaient restés clos, et que l’on n’entendait plus aboyer le chien, alors il en conçut une grande inquiétude, et se rendit au poste de police, où il conta l’affaire au commissaire Hamadi Bou Lis.
- Bien dit celui-ci, nous allons nous y rendre immédiatement, et au passage il requis la présence de l’inspecteur Bou Lakia, afin de procéder à la visite du domicile des pauvres gens.
Arrivés sur les lieux, après avoir cogné à la porte, devant aucune réponse, ils enfoncèrent celle-ci, et ainsi ils découvrirent les corps sans vie, du Zio, de la Zia, et du chien de chasse, tous tombés sur le carreau de la cuisine, autour d’une table encore bien garnie.
Perplexes, ils inspectèrent les corps et ne découvrirent rien d’anormal, pas de traces ou de blessures, ni d’infraction, ni de vol, les maigres économies du couple, étaient d’ailleurs là dans la poche du défunt.
Mieux que cela, la plus grande des marmites, était remplie de gibier à foison, des alouettes en sauce tomate, de quoi nourrir un bonne dizaine de convives.
Notre sage El Fenech qui passait devant la maison, revenant de son marché, voyant les deux flics dans la cuisine par les fenêtres qu’ils avaient ouvertes, pour chasser les miasmes, demeura interdit par ce spectacle.
- !ZZZZZ ! fit il en pénétrant dans la pièce, Hamadi qu’en penses-tu .
- Je n’en sais trop rien, je ne comprends pas, je manque du moindre indice.
El Fenech ouvrit alors la poubelle, y trouvant un monceau de plumes.
- Quel festin ! ils se préparaient à faire pour une fois ! On dirait qu’ils y ont à peine touché, et qu’ils sont tous partis immédiatement dans l’autre monde dit Bou Lakia.
El Fenech, trouva dans la poubelle, un oiseau encore intacte qui avait échappé au plumage, il dit alors.
- Je vais avec votre autorisation autopsier, cet oiseau pièce à conviction.
Prenant un couteau à fine lame, il entrepris sur un coin de la table de la cuisine, d’ouvrire le volatile et lorsque le gésier fut ouvert, il remarqua que celui-ci était plein de graines non digérées, qui ne ressemblaient pas du tout aux graines habituelles de blé, d’orge , d’avoine, de halba, de ziouène…etc… Puis il s’écria soudain :
- Je sais, c’est des graines de ciguës ! je les ai vues en marchant le long de la route, on est en pleine saison de fructification, il y en a plein les talus, et les alouettes en raffolent ! Elles sont immunisées contre le poison, mais pas les mammifères qui en meurent, relisez donc la bible, il est prescrit dans le noble livre, qu’il ne faut manger ces oiseaux à certaines périodes, on est en plein dedant, et c’est ce qui leur a vallu cet arret de mort !ZZZZZ !
- !ZZZZZ ! comme tu dis si bien El Fenech repris Hamadi.
- Affaire classée conclut Bou Lakia !
Bonnes gens, ne faites pas trop de cauchemars, car enfin ce n’était qu’un polard, mais sachez que dans un pays comme la France, on dénombre en moyenne une trentaine de décés par an dus, aux alouettes empoisonées, par ces graines de ciguës.
Ciao Bellicimi
Wnessou El Douda
Par Albert (Albert) le jeudi 26 juin 2003 - 20h15: |
Wnessoullon,
Barra fakèssèm fouk farchèk li timèt...
Va les casser sur ton lit, les orphelins...
Ecoute, imagine toi que je me rappelle que d'une seule chanson.....' Voici le joli mois de Mai...
Reveillez vous gens qui dormez, c'est la fête du muguet...! Bref, entretemps j'ai muè, donc la semaine d'après je me trouve dans les poubelles...Zebbla.....Il a du emmporter son aquarium avec lui....Pardon son harmonium....
Par Wnes (Wnes) le jeudi 26 juin 2003 - 15h21: |
Yéh Houié Bébert,
Le Still de la chanson, t'avait-il classé, dans les Alti, ou Soprani ( Blech Krarez ) Sixtine !ZZZZ!
Moi, sa bête noire c'était la Zebla, avec mention Darbourass...
Sais tu encore chanter " Les oiseaux de l'Air, avec la M.... embaume les Talus", "Les Tiloliers s'en vont, s'en vont.....", ou encore "Clair flambeau du monde ....." ?
Pour ma part, cet épisode m'a plutôt conduit, à cantare Canzonetta Siciliana, histoire de compter fleurette, aux belles de Tunis et d'ailleurs, les échantillons que tu as reçu, ne sont rien à côté de mon répertoire !ZZZZZ!
Ciao Bello,
Wnessou El-Douda
Par Wnes (Wnes) le jeudi 26 juin 2003 - 10h06: |
Yéh Bébert,
Wenssou, zèda andu krarez lè beid ,ekel Wenssou, koul youm y akel beid, taïb fel kanoun, bl'harissa ou khobz tabouna !ZZZZZ! ou 1/8 Boukha be sif !
Bon appétit à Toutes et Tous,
Wenssou El-Douda
Par Albert (Albert) le mercredi 25 juin 2003 - 20h53: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI
RECIT POLICIER. POLLARD.
LE 10/9/2000
Suite de l’Etoile Jaune VI
Résumé des cinq premières parties.
L’ inspecteur Boulakia, de la criminelle, est réveillé en sursaut par son lieutenant Kouba. On lui apprend qu’un vieux professeur de 85 ans est assassiné dans son pavillon à Neuilly. Il apprend d'autre part que la victime se nomme Nillo et qu’il a été lardé par 28 coups de couteau porté à bout portant sur sa poitrine. L’enquête s’annonce difficile d’autant plus qu’aucun mobile sérieux n’apparaît quant aux circonstances du meurtre. Un de ses policiers, Carbonne Jean-Baptiste lui révèle par hasard, suite à des fuites dans les journaux, que Madame Nillo, la femme de la victime est à l'hospice des vieillards DE MONTFERMEIL. Atteinte de troubles mentaux, les deux inspecteurs, conduits par la sœur et font connaissance avec Madame Nillo de son nom de jeune fille Sylvaine Roche, née Dupuis. L'enquête s'oriente en direction du fils., Jérôme. La vieille madame Roche décède entre temps avec l'illusion d'avoir vu son fils, en fait l'inspecteur Boule s'est fait passer pour lui. Un mensonge charitable.
Remis de leurs émotions, nos deux amis prirent congé de la sœur, non sans avoir pris au préalable le n° de téléphone de Jérôme qu’il composa, une fois arrivé au bureau.
Une voix assez jeune répondit.
'Allo......! Vous êtes bien monsieur Jérôme .....! Roche....Jérôme....?'
'Oui....!Monsieur.....!Qui est à l’appareil....?'
'C’est l’inspecteur Boulakia....de la crime.....!Pourrais je vous voir.?'
'Ah .....!C’est à quel sujet inspecteur....!.'
'Je ne peux rien vous dire au téléphone....! Passez me voir demain soir à mon bureau.....!'
Boule raccrocha et demanda à son ami Azzou de bien vouloir lui préparer un café.
'Azzou....!Nous sommes sûrs au moins que la vieille est hors de cause...!.Il reste le fils......!'
'Tu penses qu’il a tué son ‘beau père ‘ou ‘père’ par vengeance.....?'
'Je n’en sais rien......!Pourquoi l’aurait t’il fait aujourd’hui......!Après de nombreuses années....! ......!As tu enquêté du coté du Ministère......?'
'Oui.....!Chef......! Nillo a enseigné pendant 4 ans en Tunisie et principalement à la Goulette au CEG durant la période 1956 /1961, il habitait une villa sur le Bd Front de mer, l était bien noté par ses supérieurs.......! Son dossier comporte cependant une note interne .......!’ 'A proféré pendant un cours de maths des propos antisémites....envers les juifs....de sa classe....!'
'Tiens .......!C’est intéressant.......!Et pourquoi....!'
'On ne le sait pas, inspecteur…!'
On frappa à la porte de son bureau.
'Monsieur l’inspecteur .....!Un certain monsieur Jérôme, veut vous voir.....!’
'Faites-le entrer…!'
'Bonjour monsieur Jérôme.....!Je vous ai convoqué pour une affaire assez délicate…. !'il s’agit de votre beau-père......'
'Vous voulez dire mon père qui ne m’a pas reconnu..?'
'Oui......!'
'J’ai appris par les journaux son assassinat......!.Il a bien mérité....!'
' Vous ne l’aimiez pas....?'
'L’aimer ?.....Avec ses déboires.....!Un alcoolique qui frappait souvent ma mère, la traitait de chatte de gouttière.......! De pûte......! Ma mère en a beaucoup souffert.....!'
'A propos de votre mère.....! Savez vous que.....!'
'Je ne l’ai pas vu depuis 1 ans.......!La dernière fois, c’était pour son anniversaire......! Et puis j’ai dû la placer dans un centre.....!Il y à 6 ans…!'
'Votre mère est décédée.......!'
'Décédée....? Mais on ne m’a rien dit.....! Zut j' ai omis de leur donner mon nouveau numéro de téléphone......!'
Jérôme Dupuis né des amours ' molassants ‘ de Sylvaine Roche et Nillo Jean-Marie, était d’un caractère très affable. Il portait sur son visage un signe de noblesse ‘Richè’ hérité de ses grands parents maternelles.Sylvaine sa maman -crût à sa naissance -que son fils ne pourrait pas s’exprimer convenablement -une malformation lui à t’on dit à l’époque. Mais c’était sans compter avec le médecin goulettois -le Docteur Lellouche -qui à force de suivi et de remède approprié lui rendit 'le langage convenable' vers l’âge de 6 ans.
Jérôme et Sylvaine -suite à l'abandon de son père et mari -quittèrent la Goulette en 1965 et s’installèrent pas très loin du parc Monceau. Après des études supérieures en pharmacie,il obtint son diplôme de pharmacien .Sylvaine -fatiguée et harassée par le chagrin de son mari perdit la raison à 60ans. Jérôme, accaparé par son travail, et ne pouvant subvenir au long traitement de sa maman, dû se résigner à la placer dans une maison spécialisée pour aliénés mentaux.
Il resta pensif pendant un long moment.
'Ne vous en faites pas ......! Elle vous a vu......! Je me suis fais passer pour vous......!Et elle est partie heureuse....! Dites moi .....! Monsieur Jérôme pouvez vous me dire où vous étiez le soir du 28 Décembre...?'
'Le 28....?.......Oui ......! Je visionnais un film avec ma fiancée Corinne.....'Les Hauts de Hurlements....!'
'..Les Hauts de Hurlements...? Ce n’est pas d’actualité.....!'
'Oui....! Je sais......!Je n’ai jamais vu ce film...!Nous sommes allés le voir dans une cinémathèque de quartier ...!'
'Ah.....!Et votre fiancée peut en témoigner...?'
'Aucun problème….!'
'Alors ....! Dites lui de venir....!Demain....pour sa déposition...!.!'
'C’est que...!'
‘Il y un problème...!Monsieur Jérôme.?’
'Non....!Non....!'
Boule libéra ‘son suspect’ en attendant de questionner la fiancée.
Corinne, une jeune fille aux yeux bleus et portant une jupe plissée mini , qui laissait apparaître de beaux mollets ,était devant l’inspecteur.
Corinne Belhassen, née Smilla .....cheveux longs et un corps à damner plus d’un taffard professionnel goulettois ,connut Jérôme lors d’un tournois à Rolland Garros. De petits coups de fils en rendez vous galants....ils firent naître leur amour.
A suivre…..
Par Albert (Albert) le mercredi 25 juin 2003 - 20h30: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI
“.... Pierres, Pierrailles ,Pierrot.....te souviens -tu de nos beaux étés ?
Quand nous courrions pieds nus sur le bord de la grève mouillée !
Eh toi Ma belle, te souviens tu aussi quand nous marchions enlacés
Nos deux mains “tissées”....!.Tu me regardais..
On riait et nous lancions nos galets en ricoché
Sur les vagues calmées de notre méditerranée....”
“..........Nous découvrions l’alternance des profs.....”
L’ÉCOLE DE LA GOULETTE V
“.........Monsieur Still-prof de musique-nous impressionnait quand il nous donnait le “LA” au tintement de son diapason et plus tard de l'harmonium. Il classait ses élèves par rangées de voix. Au fond de la classe, croupissaient les sans-voix-”Les ZEBLAS”=ORDURES).
Mr Gassion- anglais “My Taylor is rich”- un tantinet farfelu, mesurait facilement 1m90 et dominait de sa haute taille notre petite “assemblée”.Mince, il portait des lunettes et avait souvent une mèche rebelle qui faisait office “d’essuie-glace”.Sa spécialité ? la distribution de bons ou de mauvais points en fin de cours -qui soulageaient nos notes ‘d’english’ en composition. + 1,+2,+3 pour les méritants ou -1,-2,-3 pour les éternels turbulents. Ces bons ou mauvais points étaient enregistrés dans un cahier par Marcelle Haddad, a chouchou de secrétaire. Mr Gassion ne manquait pas de donner une solennité toute “British”.Commençant par la première rangée,il nous affublait de titres pompeux :
“Maître Guetta....+ 1.....euh.....Maître Albert..+2....heu..heu...
C’est tout .....pour cette rangée....”
Les maîtres que nous fûmes durant 5 mn voulaient remercier le bienfaiteur mais lui d’un geste bref de la main nous intimait un “Shut your mouth”(fermez vos gueules).Bien entendu, on fermait “nos mouths”de peur qu’il ne revienne sur sa décision. Quant à ceux qui collectionnaient les -1,-2,-3 ,ils étaient bon pour la Sibérie. Et même pour le ring. Témoin cette histoire que je vous relate “congelée”.
Par moments ,au cours d’un devoir ,Mr Gassion passait parmi les bancs pour contrôler ou rectifier telle ou telle erreur. Et comme, il était grand ,il avait besoin de prendre davantage d’espace afin de déployer son corps ,telle une girafe qui va boire. Il écartait ses jambes pour mieux se pencher
sur la feuille .Ce qui fait que son auguste postérieur venait buter le nez du voisin opposé, lequel devait esquiver sous peine de recevoir en pleine figure une bonne portion de l’empire britannique!.Certains parmi nous-doués d’un sens particulier de “l’humour”-n’hésitaient pas à placer -à son insu -sur son derrière, écorces d’orange ,capsules, stylos ou même des règles plates. Cette situation soulevait des fous rires étouffés mais qui explosaient quand le prof se retournait -déballant sur son passage la quincaillerie posée sur son dos. Réaction immédiate des ‘1, ou -2 pour ceux pris en flagrant délit de rire.
Mr Gassion “Maître Rémy.....je vous ai vu rire!”
Rémy “Ah! non monsieur....vous avez mal vu....”
Gassion “Mlle Haddad......veuillez noter un -2 pour maître Rémy..!
Rèmy “Merde ....alors ....cela ne doit pas se passer comme ça...!”
Nous suivîmes avec beaucoup d’intérêt -et de curiosité-la suite des évènements. Monsieur Gassion releva ses manches et s’approcha de Remy.
“Mon D.ieu....serait ce un début de pugilat..?
Charlie “Allez Remy...!Donne lui une....!”
Gérard “Un ... ! Uppercut....!”
Jacqui “Non....! Vise le foi… !”
Ali “Non ....! Plutôt les couilles....!”
Nos encouragements fusaient de toutes parts. Quelques coups de poings furent échangés entre le prof et Rémy. Un match nul équitable sanctionna la partie de ce sport noble. Les grands séparèrent les “petits”et chacun regagna sa place sans aucune forme de procès.
Tout passe et s’efface dit-on sauf l’enfance et les amis de classe. C’est sûrement vrai mais il est dit quelque part que tout à une fin. Ma seconde-au lycée sonna le glas de mes espérances et celles de mes camarades de lutte. Nous fûmes tous invités “aimablement” à choisir une nouvelle orientation en fin d’année. Ce qui voulait dire en arabe “El barrà”.
Des regrets...? je n’en ai jamais eu.....
Et je ne m'en porte pas mieux....
Par Albert (Albert) le mercredi 25 juin 2003 - 20h18: |
Wnessou, Ma anchè ..§§§§...Tu sei il piu bello dél mondo...§§§§§....Sanza capelli comme me...§§§Ma con molto giovinezza...§§§§...Amico fratello....§§§§§....Del questo teatroOOOOO...§§§§
Quando ti ascolto la tua vocceEEE..§§§§§.... Ti mi fai pensare à èl mio Zio Amadéo....Nazzaro..
§§§§..
Mais dis moi Wnessou, chnouè, tu me fais des chansons, et bientot tu va m'envoyer des fleurs, n'oublie pas âândi krarez...Elloutta...
Mech en mout bel dahk...Yè khouyè...
Merci qd même...