Archive jusqu'au 30/juillet/2003

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2003: Archives Juillet 2003: Archive jusqu'au 30/juillet/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mercredi 30 juillet 2003 - 20h34:

Comme tu dis vrai ALbert.
Mais, conviens que "acheter" son mari, ne règle pas pour autant la bonne entente du couple.
Qui n'a pas entendu au cours d'une dispute, la femme dire à son mari:
"C'est grâce à l'argent de mon père, que tu roules en bagnole et que tu ne portes plus de culottes rapiécées"
Et lui, de rétorquer:
"Tes parents m'ont payé pour t'épouser, sinon tu serais restée vieille fille."

Ainsi va la vie.
A suivre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 30 juillet 2003 - 20h13:

Oui, hattè Tawfik i kah mââ él débèn, tu as pris du galon mon ami , je vois que lorsque je ne suis pas là, les souris dansent...avec Printania.

Mnih, au sujet de la dot figure toi Printania que si j'étais passsè par là, par une semsaraa, celà m'aurait coutè moins cher , je n'ai même pas envie d'avancer un chiffre.

Autrfois, tout avait commencè par 'houirè jeitoun et kémchè briks' pour la fête, pour les modestes, je ne parle pas des nantis, genre la fine fleure de Tunis mais des' haraouites'- ( habitants de la hara), wél douta yè hninè ââla zorme louléd) - qui aujourd'hui après deux génèrations ont dépassè les riches, ils ne leur restent plus qu'à louer le Château de Versailles pour boucler le budget.

Quoique j'en ai fais un d'imaginaire. Bref, j'en suis sortis qd même en gardant ma culotte et tu veux je te dis une chose, sur la tête de mes enfants mouch far'han louken kââ'louni hat bâây'da'yè kent en hatem car je paye la joie de mes enfants, et c'est qui compte pour nous parents, tant que D ieu nous donne le force et la santè pour pouvoir pourvoir à leurs désirs et envies.

Avant, on disait de la fille sans dot, 'méch'kinè oubouè zawa'lli'.... il l'a prise 'bél gounèilla' ( combinaison dentelle )' aujourd'hui, la fille peut être fiére de ce que nous pouvons leur apporter, sans retenue.C'est mon avis.
Imi Bourakh..

Tawfik, yè baba, ne te gêne pas, tu nous fais honneur ici qd tu interviens qd au film émchi hattou fi........Hollywood, ça peut nous rapporter de l'argent, ou alors commercialise le par correspondance pour les quatre pelès et tondus d'en haut..:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mercredi 30 juillet 2003 - 20h03:

Toufiq.
Bibir a été mis à l'ombre par son épouse.
Il est vert de rage et a le nez rouge.
Le bleu de ses yeux a viré au gris et ses cheveux comment à blanchir.
Si tu tournes un film en Technicolor, tu as, grace à lui, une pleine palette de couleurs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 30 juillet 2003 - 19h54:

en depit du fait que bibir a deja un harem bien fourni,ou l'afrique les caraibes et les antilles sont bien representees,au vu de sa fortune
pharaonique (sans commentaires),il peut effectivement y ajouter autant que son stock
impressionant de cremes javelisantes permetra l'eclairsissement des beautes et shebbas bronzees
en tout genres et de toutes persuasions.
donc il a carte blanche pour travailler les noires de la biblioteque rose ou il pourra se mettre au vert pour reprendre des couleurs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mercredi 30 juillet 2003 - 18h49:

Toufiq.
Combien de femmes peut épouser Bibir, compte tenu de sa fortune colossale?
Tu as eu un aperçu de son patrimoine, à ton dernier passage dans sa boutique, tu l’as même immortalisé dans cette vidéo qui vaut de l’or.
Qu’elles aient la peau foncée, pas de problème pour lui, il a ce qu’il lui faut, en crèmes et lotions.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 30 juillet 2003 - 18h29:

d'apres mon observation personelle,il semble qu'effectivement les filles sooient plus attachees a leurs parents que les garcons.en general les belles filles ne peuvent pas sentir les belles maman et vice verca.
quand a la dot c'est tres exactement le meme systeme qui sevit it encore de nos jours en inde,aussi bien chez les indouistes que chez les musulmans(a l'inverse des pays arabes).
les papas de nos jours prefreraient meme que leurs rejetonnes elopent avec leurs boy friends,car les marriages coutent les yeux de la tete.
les docteurs et les ingenieurs coutent le plus
cher plus on est diplome ect plus on peut choisir une fille a la peau plus claire (bibir tu peux ouvrir une succursale (ou propre) a bombay.)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mercredi 30 juillet 2003 - 12h38:

Pour ajouter de l’eau au moulin de notre sage, j’ai nommé Albert, voici un texte tiré d’un livre traitant du Judéo-arabe.
Je vous livre la traduction de son premier paragraphe.

Conversation, dans les années 40, entre deux pères de famille, au « Soleil levant », le fameux café de la rue du Voile, à Tunis.
-Ne sais-tu pas ce qu’est un mariage, chez nous ?
C’est un grand souci pour celui qui a une fille ; parce qu’actuellement on n’imagine plus qu’un jeune-homme, fût-il de la camelote, accepte de se marier, serait-ce avec la fille du Grand-rabbin, sans dot.
-A quoi peut se monter une dot actuellement ?
-Ca dépend du rang du jeune-homme et de son grade. Mais chez les gens bien, c’est devenu une affaire de millions.
Si tu veux marier ta fille à un médecin, un avocat, un pharmacien ou à quelqu’un qui soit de famille et un peu moderne, c’est à dire, D… le bénisse, instruit en tout, il ne faut pas compter moins de 5 à 6 millions.
Cela veut dire qu’à celui qui n’a pas de fortune, il ne resterait que quelque charbonnier à la culotte rapiécée.

N.B. Sauf dans les classes inférieures (Que je n’aime pas cette classification, ce dénigrement !!! (n.d.l.r.)), le mariage est, en général, organisé par un intermédiaire professionnel, le plus souvent une vieille femme.
La courtière est rémunérée par la famille du jeune homme proportionnellement à la dot obtenue.
Il est d’usage que la famille de la jeune fille lui donne une prime.
Il semble qu’il y ait tendance actuellement à remplacer cette prime par un pourcentage fixe sur la dot.

Albert, ne crains rien, aujourd’hui nos filles choisissent leur futur mari et rentrent à la maison, avec lui, le présenter à maman et à papa.
Tu économiseras la commission de la « Samsara. »
Quant à la dot ? Qolou yemshi y rahaz ou y N…..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 30 juillet 2003 - 07h13:

E'ye ouhè tè'ma qua'dèch él tèflè hni'nè, chouf él loulèd une fois mariè c'est finish..('N'est-il pas vrai que les filles sont les plus affectueuses), regarde le garçon une fois mariè c'est fini, il a fermè la porte dérrièrre lui mou à cause que parce il a peur de sa femmme ( comme moi :) :) :) ) alors le pauvre il perd ses couilles dés qu'il se marrie.

Moi, la véritèèè, je ne changerai pas une de mes filles pour 20 garçons, d'ailleurs j'en ai déjà un alors..? Mon gendre..

Avoir une fille à cette époque était considérè comme une calamitè...


Ainsi va la vie..

A suivre..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mardi 29 juillet 2003 - 23h22:

Nos mères Tunes, ces saintes.
N’avoir mis au monde que des filles.

Kamouna a été mariée.
La samsara, (Courtière) a vanté les mérites du futur époux, aux parents de la jeune fille, bien qu’elle ne l’ait jamais rencontré.
Qu’est-ce que cela peut faire, la fille s’adaptera.
C’est lui le maître, Yetl’a fouqha (Il « grimpe » sur elle), c’est tout dire.
On reçoit la famille du futur époux, on juge, on jauge, on parle argent, maison montée, dot en numéraires, on calcule, on les marie.
Le chanteur invité aux noces, souhaite une flopée de garçons.
Des filles ? Vous n’y pensez pas ?
Première grossesse, premiers espoirs, notre homme est sûr de lui, elle n’aura qu’un mâle, un garçon.
C’est une fille. Dassira, khiba (Déception.)
La famille du mari :
« Je l’avais bien dit ! Elle a le derrière trop bas ! »
« Moi, je savais, son ventre pendant sa grossesse, était rond, c’est le signe d’une fille. »
« Ce n’est pas la faute de mon fils. »
« C’est un accident. »
Deuxième grossesse, deuxième fille.
Il s’obstine, elle met au monde une fille.
A la cinquième il l’a bat.
A la sixième, il a failli la tuer.
C’est bien simple, les enfants sont « fabriqués par la mère », l’homme envoie la semence.
A la septième grossesse, de peur, elle refuse de pousser, elle meurt avec l’enfant.
Il s’est remarié, sa deuxième épouse a eu la chance de mettre au monde deux garçons.
Pourtant, jamais cet homme n’a été aussi heureux, aussi gâté, aussi choyé, qu’avec ses filles.
Plus tard, il ne se passait pas un jour, sans que l’une d’elle ne lui rende visite.

Ainsi va la vie !
A suivre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 29 juillet 2003 - 21h03:

Non Printania, je ne les ai pas connus, je n'ai meme pas une photo d'eux, lèjèm ejouèm mya'èm..Enfin je vais voir à Nantes si des fois il n'y as pas une photo dans les archives , on ne sait jamais.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mardi 29 juillet 2003 - 20h28:

Albert.
Te souviens-tu de ton oncle Ah'wani, vendeur de Qotania meshwayia?
(Maïs grillé)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 29 juillet 2003 - 20h18:

Que cela ne m'etonne guère, ils ont vécu en creusant leur tombes avec leurs dents..