Par Wnes (Wnes) le mercredi 03 septembre 2003 - 20h27: |
La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )
" Les vacances de Monsieur Albert 1 " :
L'avis du Ftileur :
Yéh Bébert, !ZZZZZ !, ech t'amel fel taïra ? Tu voyages maintenant en boite de conserves comme la méchouïa, façon SOCONA (Société Des Conserveries De Nabeul) ?, à 500 Euro les deux semaines, c'est très cher ! ou allah rali yèsser ! même s'il y a la bouffe dedant ! Zekch !
Un bon conseil du ftileur :
Fais comme le patron de la Douda, apprends à voler (dans le ciel pas ailleurs !) Yéh serak !, prends des leçons de pelotage, achètes toi un avion, engage quelques hôtesses sexy et expérimentées, et sans rien dire à personne, décolles et vas t'envoyer en l'air au septième ciel.
Tous les kifeurs, ftileurs, et les éffeuilleurs de marguerites te le diront, c'est comme cela qu'on s'y prend pour passer les meilleurs vacances de la création, alors laisses la bétaillère, ou la boite de conserve pour les mraz qui n'ont rien compris, andou chouk fel ras !
Les zitoun ( Perles Goulettoises ) baignent dans l'huile d'olive made in U.S.A.,
Wnessou El Douda
Par Albert (Albert) le mercredi 03 septembre 2003 - 21h20: |
Tu fermes ou je ferme le theâtre???
Par Printania (Printania) le mercredi 03 septembre 2003 - 21h17: |
Albert, cela me rappelle une métaphore de ma mère :
« Les filles, c’est comme une calèche, quand elles vont droit, on laisse aller, si elles tournent à gauche ou à droite, on donne un coup de rênes, pour rétablir. »
Par Albert (Albert) le mercredi 03 septembre 2003 - 21h11: |
le Chemin de ma mère.
J'ai choisi le chemin, qu'elle m'a tracée
Et je sais bien par qui.
Sans arme ni bagage, elle m'y a installée
Revêtu de l'habit de ma vie.
J'ai donc marché au début sur une route ensoleillée
Avec milles compagnons, des amis.
J'ai grandi ainsi.
A un vieux carrefour, nous nous sommes serrés les mains
Milles voies s'offraient à nous.
J'ai donc pris, sans grande expérience, l'inconnu chemin
Et là, la voix de ma mère est venue vers moi…
'..Pas celui là, mon fils….!'
Je suis retourné sur mes pas,
Et prit le chemin d'a côté…
'Non, yè ouldi, pas celui là…!'
J'ai donc une fois de plus rebroussé chemin
Et repris une nouvelle voie, mais là encore..
'Lé yè Ouldi…!
'Alors le quel dois-je prendre, maman…?
'Mon fils, prend celui cœur…!' Dbarat mté él wèldin..!'
('……………………………..Le conseil des parents..!')
J'ai donc pris ce chemin là, car il me convenait….Mes sœurs..!'
'Frères……! Changer le cours de sa vie, c'est comme vouloir arroser les arbres qui n'ont pas de racine.
De bons chemins…..? Nombreux sont ceux qui les ont pris.
Tant pis pour ceux qui les ont ratès…!
'Elli yes'mââ klèm gbi'rou, hattè hém mè i ji'llou..!'
(Celui qui écoute les paroles de ses parents, aucun souci ne lui arrivera..!)
Par Printania (Printania) le mercredi 03 septembre 2003 - 21h08: |
Albert, la voilà ton histoire de casserole.
Tu es bien coquin, va!
Un clochard arrive au Paradis, mais Saint-Pierre lui donne une chance de revenir sur Terre sous la forme d'un objet.
Après quelques instants de réflexion, il se décide pour être réincarné en casserole.
- Casserole ??? mais pourquoi donc ? demande Saint-Pierre.
- Eh bien! J'ai toujours rêvé d'avoir le ventre plein, le cul au chaud, et le manche dans les mains d'une femme !
Par Albert (Albert) le mercredi 03 septembre 2003 - 20h54: |
MADAME AXELLE,
Ceci est pour vous...
Si je devais me réincarner, je demanderai à D ieu de me réssuciter en KANOUN...J'aurai le ventre au chaud, les fesses bien braisées, et les 'degnounettes', les mentons, à supporter la bonne casserolle d'une femme assise dessus.
Vous le faites rire et me rappellez quelqu'un, amrèk twil, que votre vie soit longue/Tradution.
Par Printania (Printania) le mercredi 03 septembre 2003 - 20h50: |
Albert, ton ami et ancien voisin, qui se présente sous le pseudonyme de notre chère Goulette, m’a donné le cafard.
Il a évoqué l’Oukala, la ruelle qui menait vers l’avenue Roosevelt, par la maison de Sisi Âkouba, la cordonnerie Ghzal, et surtout la maison des Siméoni.
D’après ce que j’ai ressenti, comme notre philtre d’amour, particulier des goulettois de toute origine et confession, ce garçon a la chance de voir le soleil se lever à la Goulette.
Il nous dit, en plus, qu’il compte déjeuner à Genève, avec un de ses proches amis.
Ami Goulettois, viens faire un détour par Paris, nous te préparerons un accueil digne de ta personne.
Nous avons tant de choses à te raconter, des histoires sur la Goulette, que nous seuls comprenons, parce qu’elles sont dites avec le langage du cœur, de l’amour que l’on distribuait, sans compter.
Par Albert (Albert) le mercredi 03 septembre 2003 - 20h44: |
Printania
Où est ton histoire de casserolle, j'ai préparè la réponse...
La cancritè, loin d'être une crasse de l'intéligence est parfois l'anti chambre de l'éveil.Moi qui n'est eut que des moyennes avoisiants des 2/20, me voilà aujourd'hui un grand écrivain au même titre que CHLEMOU BOUKLOU, un ancien scribouillard qui a écrit presque rien du tout mais qui était très respèctè à la Goulette, ne cherchez pas c'est du ballout, mais vous semblez oublier MONTAIGNE , Madame...
'Je préfère avoir une tête bien faite que bien pleine...' Je l'ai...
LES MEMOIRES D'UN GOULETTOIS
L'ENFANT D'UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
1/04/2000
'......LE CANCRE....'
Ma naissance fût marquée par deux évènements majeurs.
Le premier est mon mutisme .......'LCHENI TKIL OU NTEKTE MÖKHAR ' (ma langue fût de plomb et ma parole tardive )....j'ai parlé vers l'âge de 4 ans ......très mal barré par rapport aux goulettois qui parlaient dèja dans le ventre de leur mère.
Mon deuxième incident de parcours .......mon anémie.....ma maman me 'donnait de son sang ' pour tenir le coup d'ailleurs elle ne s'interdit pas de me le rappeler jusqu’à ce jour .....quand elle se fâche ... '....Attitèk demi......ya khrâa...'
( Je t'ai donné de mon sang .....merdeux..)
.......bon c'est ma mère......et le fumet que je suis doit se taire à 56 ans.
Pour le premier évènement, j'ai comblé largement mon handicap au point que ceux qui m'écoutent s'épuisent à m'entendre. On appelle cela 'Chèd él bank ' ( il a accaparer la place )
Pour l'anémie......20 litres de précieux sang bleu d'origine maternelle circule dans mes canaux.......à ce jour.
J'ai donc résolu mes deux problèmes dignement et ne dois rien à personne sinon à ma mère qui m'emmerde.
Mon état de ' cancritè ‘, je l'ai traîné jusqu’à 18 ans .....jusqu'au jour où l'école m ' a quitté sans regret et remord.
Imaginez-moi un instant assis au fond de la classe, pas très loin du chauffage qui n'existait pas, tapi derrière mon ami qui devait s'abstenir de manquer les cours, sinon je...., la tête souvent cachée par son dos ou par un cahier et qui sursautait chaque matin vers les 8 h 10 à l'appel de son nom....... ' Présent'. En bafouillant.
Aller au tableau noir... ? Etait ma hantise....mon chemin de croix....ces quelques mètres, du banc au noir, loin de ressembler à la promenade des Anglais était l'avenue de mon désespoir. Déjà....la craie, entre mes doigts, par ma sueur en était si imprégnée que Mme Alexia, mon institutrice, myope comme une taupe disait......en levant les yeux au ciel....
' C'est bizarre......on dirait qu'il a plu ce matin sur la craie..'
Deux lignes d'écriture censée être parallèles, transcrites par ma main sur la grande ardoise accrochée au mur, se rejoignaient en fin de tableau ..démontrant par-là, le faux énoncé mathématique qui veut qu'elle ne se rencontrent jamais.....tellement je tremblotais.
Les additions, soustractions, divisions et multiplications étaient si bien posées que la même 'Yamia ' roucoulait.....
'Mais mon garçon.....vous me rappeler les hiéroglyphes .......égyptiens.....'
.HIER..OGLYPHES........essdalkoum......j'ai mis trente ans pour comprendre ce mot.
Ma maman devinait mes compositions pour le lendemain par les pipis de trouille et d'angoisse, que je faisais dans mon lit. Le trac ....yè méjjèlli......D'ailleurs ....mon air de jaunisse je le traîne avec moi depuis cette époque.
En sixième......début de mon septennat en secondaire l'Anglais et l ' italien venant s'ajouter à mes autres cauchemars étaient si bien liés dans mon esprit que Mr Gaspary......
'Ma ......signor Simèoni......siéte in mio corso d'italiano.......?.'.
'Yès.....signor...( ina ) ken chouiè touyèbé.
(.......... il ètait un peu effèminé ).
Je confondais tout.
Les équations , les analyses , les mises en facteur ( a2 +b2) ( a2 - b2) = Z..i et les exposés m'ont achevé .....dégoûté.....au point d'envoyer ma chargée de mission ( ma mère )......auprès de mon ami Charlino - la veille de mes compos - pour qu'il consente a me laisser taffarder sur sa feuille de travaux......et même avec tout cela .....je recopiais mal ....
'...El rabb ta èlbèmé ouhè hénnè....'
( Le roi de la bêtise c'était moi)
Heureusement......... 'rabbi myayiè' ..........que mes filles ont l'intelligence de ma femme ....sinon nous aurions été une famille prix Nobel 'en cancrologie ' .....reconnue à la préfecture du Val de Marne mais pas par l'ONU.......
Ce cancre-là qui s'autodèrisionne aujourd'hui et dans le futur avec beaucoup de sérénité - sans 'balout' ( affabulation) ni tabou - était un garçon de cœur, un enfant de la rue, des arbres et des champs, des terrasses et ruelles, des terrains qui n'a jamais .....mais jamais commis une forfaiture.....un délit si petit soit t'il......ou quelques arrogances que ce soit ......qui n'a jamais failli, adulte, aujourd'hui à sa parole d'homme.
'Ce cancre là' sans bagages intellectuel.....avec seulement une centaine de mots triés au hasard de son vocabulaire anodin qui trottent dans sa tête, a réussi autant que d'autres plus intelligents et plus instruits à conduire sa barque sur les flots tranquilles de notre canal .....j'ai traversé son cours -reliant la Mèditérranèe à la Sèbkha ( 200 mètres) - avec joie et jamais comme un corsaire abordant le radeau d'autrui......
Albert @ tel que je fus.....cancre autrefois ....imbécile heureux aujourd'hui......
Par Printania (Printania) le mercredi 03 septembre 2003 - 20h32: |
Albert, c'est déjà un honneur que l'on nous fait, de nous lire.
Il ne faut pas sortir des grandes écoles, pour deviner, au milieu des fautes, notre pensée profonde.
Qu'un professeur nous dise, "je suis un cancre", alors que nous la savons plus érudite que nous, nous comble d'aise.
L'humilité, n'est pas à la portée du premier venu.
Merci Madame, de nous dire de temps en temps, que nous vous faisons plaisir.
Par Albert (Albert) le mercredi 03 septembre 2003 - 20h24: |
Ton histoire de bucheron est très belle ..Merci..
Pour le Mexique.
Par Printania (Printania) le mercredi 03 septembre 2003 - 20h21: |
Pour l’anonyme, dans ADRA, qui nous demande de bouter les islamistes (arabes) dehors, aidés de Godefroi de Bouillon, de Philippe Auguste et de Saint-Louis, je ne pousserais qu’un cri, un seul :
Vive le Pen ! Vive Papon !
Albert, le Godefroi était allé en croisade, libérer Jérusalem des mains des arabes.
Après avoir battu les Egyptiens à Ascalon (Ashkelon) il meurt, dit-on, empoisonné.
Quant à son compère, Saint-Louis, mort de la peste à Tunis, il était enterré à la cathédrale de Carthage, à son retour de croisade, également.
Pour ce qui est de Philippe Auguste, il ne vaut pas mieux.
Allié à l’anglais Richard Cœur de Lion et à l’allemand Frédéric Barberousse, ils font vœu de croisade et partent avec leur armée, libérer la terre sainte.
Prétextant une maladie, ce brave Philippe rentre en France pour continuer sa guerre d’influence contre les Anglais, dont le royaume est géré par un de ses fils, Jean Sans Terre, en l’absence du bon Richard.
Alors, l’anonyme d’en haut invoque ces trois « vedettes », auxquelles il veut allier les juifs pour chasser les arabes de notre France éternelle.
Albert, sors ton uniforme de la naphtaline et reprenons en chœur la chanson :
« Maréchal, nous voilà !
C’est bien toi, le sauveur de la France,
La Patrie renaîtra,
Maréchal, Maréchal, nous voilà ! »
Vive Pétain !
Pour les protestants, c’est encore une autre histoire.
Par Albert (Albert) le mercredi 03 septembre 2003 - 20h20: |
Lala,
Si vous savez combien mon alchimie d'intelligence orthographique est en éveil que vous en serez baba au rhum, la preuve, j'ai écris faute au lieu de faites des bulles, alors les certifs et tout le bataclan 'dewiou', regardez moi avec juste deux mots ramassès dans mon quartier par ignorance, ce que je fais, alors que vous D ieu bénisse, ONORUS CAUSA DE LA GOULETTE, vous m'épatez, je suis jaloux de votre titre...