Par Printania (Printania) le dimanche 14 septembre 2003 - 20h00: |
Albert, je peux, ou bien je laisse à demain?
Par Albert (Albert) le dimanche 14 septembre 2003 - 19h17: |
Albert Siméoni
L'Enfant de la Goulette.
Le 23/8/2003
Récit 2
Les vacances de Monsieur Albert
Paris le 12/8/2003
Depuis ma tendre enfance, je la regardais de loin, élancer majestueusement sa cime en forme de M, vers le ciel.
Elle ne passait pas inaperçue aux yeux des goulettois surtout par temps clair. On ne pouvait échapper à ce spectacle immobile de quelques endroits que l'on soit. La montagne du Bou-Kornine et ses sœurs étaient les témoins privilégiés de nos faits et gestes, sur nos plages, au quotidien. Bien qu'éloignées de quelques kilomètres. Quelques téméraires, des fous nageant, avaient bien eu l'ambition de rejoindre ses pieds en traversant la mer à la nage mais ils durent vite déchanter pour cause de réalité et de sagesse.
J'étais toujours intrigué par cette cuvette qu'on disait être celle d'un vieux volcan éteint. Puis, on me rapporta cette légende. Elles venaient du Maroc pour se rendre en pèlerinage à la Mecque, mais que, voulant satisfaire une soif étanche, elles s'arrêtèrent quelques instants pour se désaltérer. Et là elles subirent le châtiment de
D ieu qui les immobilisa face à notre plage. D ieu a eut raison de les fixer en cet endroit car sans elles, nous aurions eu un horizon ouvert aux folies de ceux qui voulaient peut être rejoindre Marseille à la force de leurs bras et de leurs nageoires. Ou a pied comme l'aurait fait Jésus en marchant à la surface de l'eau. Et la Goulette se serait dépeuple de nos énergumènes en mal d'aventure..
Une frontière infranchissable s'est donc dressée presque naturellement devant leurs idées saugrenues
Lorsque vous prenez l'autoroute qui mène vers Hammamet, vous passez à quelques centaines de mètres de cette vieille chose enracinèe, recouverte sur ses flancs, d'épineux à perte de vue. A mesure que vous roulez en voiture ou en car, elle s'agrandit à vos yeux, puis sa cime dentelée apparaît coincée entre deux petites montagnes en forme de seins bien ronds dépourvus de tétons. Prise en ces deux monticules verdoyants, elle paraît sans pieds. Handicapée de ses membres. Un fort joli spectacle qui ne dure que quelques minutes.
Nous sommes sur le long tronçon rectiligne et asphalté. A mesure que nous roulions, nous avalons le long ruban noir, chauffé à blanc. Une vapeur s'en échappe, les dards du soleil le cuit sans pitié.
Nous pénétrons la plaine du Mornag, haut lieu des vignobles, ancien héritage des colons français, qui s'étendent à perte de vue. D'un côté des rangées d'oliveraie et de l'autre des ceps de vigne clôturés naturellement par des arbres, peupliers, et oliviers solitaires perdus d'entre le breuvage en grappe mais non tiré.
Quelques vieilles battissent aux toits de tuiles rouges, des masures en ruines, témoignent encore de l'ancienne présence française.
Je passe devant une église qui a prit l'allure d'une relique, toute délabrée, sans porte croix. A son fronton. Antique saint lieu de repos, sans doute, pour toutes les bestioles rampantes et volantes en transit. En mal de fraîcheur.
Là, un moulin à vent, cher à Boucherle ( peintre goulettois) tient encore le coup. Ses pales immobiles attendent le coup de vent providentiel; ce souffle chaud assis, qui tarde à se réveiller. Depuis combien de temps chôme t'il celui là…?
Et toujours ces rangées de vignoble, à droite à gauche, bien alignés mais orphelins de grappes. La saison de la cueillette touche à sa fin. Certainement.
Et encore quelques vieux oliviers aux troncs noueux mais au ventre ouvert comme s'ils attendaient un pathétique accouchement par césarienne.
De nouvelles recrues, bien plus jeunes aux feuillages bien verts mais inféconds les côtoient.
Douce et belle Tunisie de mon enfance que je retrouve sans me lasser. Ma Tunisie profonde, calme et sereine écrasée, inondée par le soleil mille fois millénaire qui éclabousse mes pensées par ses rayons dorés.
Et je roule sur l'asphalte brûlé.
Quelques maisons inachevées, perdues au milieu de la verdure attendent une hypothétique finition. L'antenne, cette voleuse de son et d'image, rappelle au touriste de passage, qu'elles ne sont point désertes, tout comme autrefois, où l'on voyait, à la tombée de la nuit, une anonyme fumée s'échapper d'une cheminée à bout de souffle.
Un engin, avachi sur le bord de la route, a mal fini sa retraite. Ses entrailles à l'air libre, porte à peine son nom de tracteur.
Le Djebel Ressas s'offre à mes yeux. Nervuré, craquelé, balafré par d'immenses plaies non saignantes, il domine la campagne. Il me fait penser à une de ces montagnes sorties d'un décor américain celui de la Montagne Sainte, Le Sinaï, dans le film de Cécile B.De Mille. Ou à un bout de Colorado, aux cotes grises-vertes, planté là. John Wayne et ses indiens auraient très bien pu chevaucher à ses pieds.
Calme et douceur, espace de verdure, odeur de foin qui vous monte dans les narines. Le temps est suspendu ici.
Des petits hameaux aux rues mal tracées, n'échappent pas à ma vue. Juste le temps de voir quelques voitures stationnées et je passe.
Serpentant la colline, toujours en car, ma vue, toujours en éveil, surprend un rendez-vous de chiens hirsutes. Conciliabule de quartier ou réunion de famille pour déterminer un quelconque héritage d'os à partager…? Ou tout simplement quelques amoureux à quatre pattes, habillés en bête, cherchant un lieu de jouissance…?' A l'écart des villageois. (Jma'ya taffarad…..! Yè Henri, él klèb élli chéf'tèm…
Notre petit autocar roule toujours. Un vent chaud vient caresser mon visage. Je noue le petit rideau rouge écarlate sur sa tringle, évitant ainsi de me faire fouetter les joues et le nez. Je ne veux rien perdre de ce beau paysage, presque sauvage mais apprivoisé, bien que mes yeux clignotent de fatigue.
Puis apparaît la pancarte 'Hammamet 1 Km.'
Dernier virage et nous entrons par le sud de la ville. La grande avenue qui mène aux grands hôtels est terminée. Quelques poteaux électriques, modernes, silhouettes élancées mais recourbées au sommet, attendent qu'on donne vie à leur ampoule de tungstène. Les câbles, émergeant du sol, ne sont pas encore branchés; la connexion ne saurait tarder. Ultime étape avant la lumière.
Fin du voyage. Arrivé à l'hôtel El-Mouradi Hammamet.
Albert Siméoni l' Enfant de la Goulette. 10/8/2003
Par Meyer (Meyer) le dimanche 14 septembre 2003 - 19h44: |
Erreur d'aiguillage !! C'est facile a dire !!
Tu te prends pour Gary Cooper dans Le Train Sifflera Trois fois ?
Par Printania (Printania) le dimanche 14 septembre 2003 - 19h38: |
Albert!
Si tu me laissais un peu de place?
Bel h'out âlik!
Où as-tu puisé cette imagination?
Il faut me donner le temps de lire.
Mnih', la rue Pasteur, était une ruelle, et un gars de ta trempe a surgi.
Je prie ADSL, pour avoir la faculté d'introduire quelques mots.
Ou bien, j'attends l'heure de ta sieste.
Albert, il y a foot à la télé, ce soir, emchi etfaraj ou khalina swyia blassa.
Par Albert (Albert) le dimanche 14 septembre 2003 - 19h30: |
Omar Cherif et le juif, bientot sur nos écrans.
SIDI IBRAHIM....
Par Albert (Albert) le dimanche 14 septembre 2003 - 19h29: |
Printania?????? Winek???? Tu est au hamaml, chez le tayab????
Par Albert (Albert) le dimanche 14 septembre 2003 - 19h20: |
Merci maman...! D'avoir une nouvelle fois signè le theatre d'or.
Par Chantal (Chantal) le dimanche 14 septembre 2003 - 17h55: |
Albert!!! quelle creativite!! tout ca en une seule journee? 5 sur toi mon fils!!! Ta mere
Par Albert (Albert) le dimanche 14 septembre 2003 - 17h05: |
'...§§§§§....Ye Habibi Bourguiba el ghèlli...§§§§§...
Aujourd'hui, sa statue n'est plus sur la place, l'ancien lieu de l'arsenal près du canal recouvert de goudron, là où les veuves des pêcheures italiens s'accharnaient à repriser les filets de leur mari ou fréres.
Bien que cette photo soit prise entre un arche de style romain, notre Zaim ( Z'L) ne chevauche plus les esprits, il est rentrè dans la mythologie tunisienne.
Rançon de la célèbritè sans doute.
Le pére de la nation appartient à l'histoire mais plus sur les places publiques.
Par Albert (Albert) le dimanche 14 septembre 2003 - 16h30: |
Albert Simèoni
L’Enfant de la Goulette.
Le 13/9/2003
Le spectacle de rue.
S.D.F.
Allez savoir le pourquoi et le comment..?
Dans tous les cas ce n'est pas une vocation mais certainement un accident dans le cours d'une vie; un mauvais divorce…? Un revers de fortune…? Un licenciement, l'abus de l'alcool et ses conséquences…? La drogue…? Une sortie de prison..? Ce ne sont pas les motifs qui manquent pour jeter l'innocent ou le coupable pas très loin des poubelles de la rue. Si ce n'est pas à côté. Comme des oreillers sales !
Sur le chemin fait de paves, qui mène à ma boutique, quatre marginaux ont élu domicile, à proximité d'un carré de station service à essence, donnant sur la rue. Sans doute que le gérant, prit de pitié, leur a loué cet espace sans frais pour combien de temps…?A ces quelques abandonnés par la société qui quémandent selon leur petits besoins une pièce ou deux aux passants indifférents à leur misère et quand ils daignent leur jeter l'obole qui va les nourrir un jour ou deux, ils s'empresseront d'aller acheter la bouteille de vin rouge dont ils s'en abreuveront.
Rares sont ceux qui on un aspect respectable. Le clo-do n'a que faire de son image de marque.Une image qui ne se réfléchit jamais nulle part à la vue des bien mis.
Ce quatuor solidaire dans la merde, a donc élu là, juste derrière ce rideau en fer. SHELL, sur le boulevard de Belleville. Quatre allongés sur des cartons qui leur servent de literie, recouverts de bric à brac dont on devine aisément de vieilles chemises et pantalons cousus les uns aux autres. Des tissus qui ont perdu depuis bien longtemps leurs noms d'habits et que je nommerai par de vieilles guenilles, des 'vetusteries'.
Les sans-abri se couvrent de tout et de rien, presque de rien, pourvu qu'une source de chaleur, souvent une fenêtre d'air chaud, à ciel ouvert; Une évacuation de gaz carbonique sorti de métro qui leur chauffe le dos et les cotes contre la griffure du froid. En hiver.
Le ciel est leur toit.
Ils n'ont pas de calendrier, pas de jour pas de nuit, ni mois ni année. Pas même une étoile du berger puisque leur lueur s'est éteinte le jour où la nuit, à cet instant là ils ont fait connaissance avec la rue.
Les saisons..? Connaît pas. Les solstices…? Encore moins…!
Ils ont décidé de tout ignoré, ils payent la dette de la société; Pour combien de temps…? Pour l'éternité….?
Quatre copains d'infortune, coulés dans le même moule, partageant le même carré de ciment, se sont réveillès, sans doute surpris de d'être encore en vie.
L'un d'eux, aux ongles sales, à 'désaluminionè'un pot de yaourt, de quelle époque..? Les doigts tous tremblements, il ramasse avec un revers de cuillère son reste de crème…De quelle couleur…? Son ami, a décapsule son bouchon de papier, son antique bouteille inconnue de vin, sans doute frelaté tandis que 'son frère de misére', s'acharne à trancher une vielle croûte de pain, qu'il portera à sa bouche fétide.
Le quatrième soigne sa tenue, il plie avec soin ses affaires sous le regard interrogatif de compagnons, qui n'osent même pas lui poser la question ironique….'Tu vas a un rendez vous d'affaire..?
Bref, ils déjeunent en silence sous les fantômes qui passent, qui ne prêtent pas attention à ces morceaux d'homme venus d'une autre planète, celle qui n'a pas encore de nom de baptême.
Ironie du sort…De la parole...Le spectacle est sans fin.
Par Albert (Albert) le dimanche 14 septembre 2003 - 16h25: |
Maxiton nous sommes sur la voie...
Par Printania (Printania) le dimanche 14 septembre 2003 - 14h41: |
C'est une femme qui reçoit son amant chez elle, alors que son mari est au travail.
Un jour qu'ils sont au lit tous les deux, elle entend la voiture du mari dans le garage: Il rentre plus tôt que d'habitude!!!
Elle hurle alors à son amant:
"Dépêche-toi! Attrape tes vêtements et passe par la fenêtre TOUT DE SUITE!"
Le petit ami regarde la fenêtre et dit:
"Je ne peux pas sortir par la fenêtre comme ça! Il pleut dehors!"
Elle lui répond:
"Si mon mari rentre dans la chambre et qu'il te voit, il nous tuera tous les deux!"
Alors le jeune homme prend ses vêtements et passe par la fenêtre!
Arrivé sur la terre ferme, il se retrouve au beau milieu du marathon annuel...
Alors il se met à courir au côté des autres participants, malgré le fait qu'il soit complètement nu avec ses vêtements à la main.
Son voisin de course le regarde alors de bas en haut et lui dit:
"Vous courez toujours le marathon tout nu?"
L'amant lui répond:
"Oui ! Oui ! De cette manière je ressens vraiment une impression de totale liberté."
L'autre continue:
"Et vous emportez toujours vos vêtements pendant la course?"
L'amant essoufflé répond:
"Oui bien sûr, comme ça je m'habille tout de suite à la fin de la course et je rentre directement chez moi en voiture!"
Enfin, le coureur termine:
"Et vous portez toujours un préservatif en courant?"
"Oh non... Seulement quand il pleut.