Archive jusqu'au 23/mars/2006

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2006: Archive Mars 2006: Archive jusqu'au 23/mars/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 23 mars 2006 - 22h52:

'..Ta gueule toi le minable..!'

Belebou et Breitou.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mr_Germain (Mr_Germain) le jeudi 23 mars 2006 - 22h51:

Vous êtes les trois impertinents..!'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le jeudi 23 mars 2006 - 22h49:

'...Yezziou mel kbaha...!Entoumma...El zouz....!
Voilà moi aussi, je n'ai pas de statut spécial bien que juif...!'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 23 mars 2006 - 22h38:

Je suis devenu un PIRO-MAN par le volontè de l'indirect.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 23 mars 2006 - 22h29:

HENRI...

Loin de moi la fatigue.
Je suis banni de ADRA..
Alors je reste là au chaud pas dans le tristesse.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 23 mars 2006 - 22h24:

CHANSON.

Paris le 21./03/2006.

Passe ce jour PTB.

A toi, la maman.



‘…Toi qui peEEEEnses,
Avec raisoOOOOOn,depuis pas mal de teEEEEEmps,
A ton enfant, sache que
Son adolescence est déjà passée
Et que l’age adulte l'a remplavèe.... §§§§§§§§§§§§

L’amour n’est pas éternEEEEEEel.§§§§§§§
Il se joue des passions sauvages….
Il obstrue la raison à son passage,
Mais un jour, elle ou il retrouvera sa place
Dans sa paisible maison., comme avant bien sage.
Sache.

Et alors tout s’efface et rien ne reste,
Que l’important, son enfant qu’on a cru perdu
Un moment.

Il suffit, de savoir, toi la maman,
Qu’une faute, qu’une bêtise de l’autre
Pour revoir son garçon ou sa fille revenir vers soi
Avec de meilleurs sentiments.

Il suffit d’une traîtrise, d’un faux pas ou d’un grand mensonge
Pour que l’autre s’éveille en se disant ‘…Je suis un con.. !’
Et là pas besoin de pardoOOOOOOOOOOOOn….§§§§

L’amoOOOOOOOOOOOOur par intérêt ne dure qu’un teEEEEEmps
Il suffit d’un faux fuyant pour que l’autre se rende coOOOOOmpte
Qu’on ne peut pas toujours vivre sous la soumiIIIIIIssion.
Et la dominaAAAAAAtion…§§§§§§§§§§§§§§

Qu’importe le temps qui se moque du teEEEEEEmps,
Si un jour, tu retrouves sans te poser trop de questions
Ton enfant revenir comme avaAAAAAAAnt, sous le toit de sAAAAAAa maiIIIIIIIson.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 23 mars 2006 - 22h00:

Chanson.

Paris le 23/03/2006.

PTB.

Mari-Ouana..


‘..MariIIII-OuaAAAnaAAAAA….
Cela aurait pu être le prénom d’une jeune fille péruUUUUvienne
EEEEEEEt pourtant elle mûrit, grossit et s’élève dans les campagnes boliviennes
Entre les moOOOOOnts, vallées et plateaux désolés .////

MariIIIII-OuaAAAAAnaAAAAA porte un préfixe saint
Mais elle au fond malsaiIIIIIIIne.§§§§§§§§§§§§§§

EcCCCCCtasie, Chit cannabIIIIIis
Et autres pierres tutti quantiIIIIII
Noms communs connuUUUUUUUs par les jeunes avertis
Qui délirent, fantasment et s’envoient en l’aiIIIIIr……
Faire quelques virés dans l’univeEEEErs élargiIEEEEE….§§§§§§§§§§§§§§§§§.
Vers les voiIIIIIIes de lumière qui ne sont que ténèEEEEbres
Plutôt que de vivre en harmonie../////
L’ennui sur cette terre.

Se piquer par des salopeEEEEEEEErIIIIIIIIIIIIIIIies
Consommer de la cam pourriIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIe
Se payer un luxe dérisoiIIIIIIIIIIIIIre
C’est tombEEEEEEEEEEEEEEer dans l’abreuvoIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIir
Pour s’enivrer de la lie ..HallaliIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII… !

ToOOOOOOOOOOOOOOOus les jours, sur les pavés de Paris
Je croiIIIIIse
Des tremblotants vieilliIIIIs avant l’aAAAAge
Des jeunes édentés, visage émaciéEEEEs
Paupières bleutées qui quémandent au passage
Une obole qu’ils n’auront pas au sortir d’une bouche de métroOOO..////.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 23 mars 2006 - 21h30:

 ESUYAGE FRONTALE



essuyage frontale.


ESSUYAGE ANALE



Essuyage cul bique.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mercredi 22 mars 2006 - 22h41:

Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Les évènements précipités ici ne peuvent en aucun constituer un plagiat ou à une inspiration quelconque d'une œuvre passée ou récente. Tous les noms cités ici sont imaginaires ainsi que les faits rapportés.

Première chapitre.

Le Pacte

Les deux amis.

La séparation.

Ils n'étaient pourtant pas jumeaux mais seulement deux amis liés par une très forte amitié.
Nés presque le même jour, à une heure près, ils grandirent ensemble dans le même quartier, en Tunisie, à Ferry-Ville. (Menzel-Bourguiba)
Une paire d'enfant que le destin a mit sur son chemin.

La maternelle d'abord, puis l'école et le lycée ensuite, les avaient noués de plus belle. Même classes, même profs durant leurs courtes études.

Ces deux jeunes donnaient l'impression qu'ils étaient faits pour s'entendre, le restant de leur temps, de leur vie; à partager les mêmes épreuves, sans que personne ne puisse interférer dans leurs affaires.

Une amitié si forte, que certaines personnes mal avisées traduisirent cette union, comme une liaison dangereuse; pour de l'amour du péché. Il n'en était rien ; qu'une idylle amicale qui soulevait jalousies et médisances. Ils avaient les même compagnons mais pas de confidents. Les seuls confidents furent eux même Deux associés en sentiment qui partageaient leurs plus intimes secrets. D'enfance et d'adolescence. Cela le pouvait-il…? Oui, puisque les évènements qui s'en suivirent plus tard, confondirent mensonges et rumeurs. Ils étaient de vrais petits hommes avec des caractères presque semblables. Leur camaraderie avait pris l'allure d'une grande fraternité.
Mais la vie, malheureusement allait les séparer.

L'un ne pouvait 'vivre' sans l'autre. Quand l'un pleurait, l'autre suivait. La même émotion enfermée dans deux cages thoraciques différentes.


Jean-Pierre est catholique, Samir musulman. Ce qui est loin d'être un accident de la vie.
Beaux garçons, ils aimaient chatouiller les fesses des copines tout en riant et partager ensemble leur phantasme en allant jusqu'à jouir, dans l'air, sur la même fille de leur rêve.
Une seule fois, à l'age de l'inconscience, ils osèrent s'embrasser, tout en se masturbant comme s'ils voulaient échanger leur salive pour la vie. Un contrat salivaire; physique et moral. Ce fut leur seule et unique déviance.

Jean-Pierre était français. A18 ans, il reçut sa convocation militaire. L'appel sous le drapeau.
Apprenant cette mauvaise nouvelle, Samir, son grand ami, éprouva un chagrin fou. Son 'jumeau' devait s'expatrier en France, à Istres.

A suivre I….

Jean-Pierre embarqua sur le Mirabeau, navire destroyer quittant Bizerte. Sous le regard de son "frère' de sang. Un adieu déchirant, en présence de leurs parents respectifs, qui pleuraient à chaudes larmes, sachant pertinemment que la vie allait faire sans doute son œuvre. A l’insu de leurs enfants.

Les échanges de lettres avaient pris leur vitesse de croisière. Jean-Pierre, très disert, lui racontait tout dans les moindres détails. L'apprentissage et les conditions de vie, sur sa base, l'atmosphère qui régnait dans le mess des officiers. Les nouveaux amis.
Samir lisait et sa crainte augmentait de peur de perdre son confident. Avec ses nouveaux visages.

Six mois plus tard, les missives s'espacèrent jusqu'au jour où Jean-Pierre s'est-tu. Plus de nouvelles car les évènements de Bizerte allaient tout chambouler. Jean-Pierre fit partie de l'escadrille 'Honneur et Gloire ' qui décolla de la base de Sidi Ahmed pour aller bombarder les manifestants qui, sous l'impulsion de Bourguiba, allaient donner une dimension internationale à l'affaire que l'on connaît. 1000 morts et autant de blessés.

Samir âgée de 20 ans fut parmi les blessés graves. Il perdit un œil par des éclats d'obus. Jean –Pierre avait promis, quelques mois auparavant, de venir passer les fêtes de fin d'année auprès de lui mais hélas, les faits précipités plus hauts, ont vite fait de démentir son projet. La tension était si forte, que Jean-Pierre, ignorant que son ami d'enfance était devenu partiellement non-voyant, désenchanta.
Samir portait à présent une ornière à son œil gauche}

Les années passèrent, et nos deux amis convolèrent en justes noces. Jean-Pierre se reconvertit en moniteur d'avion école tandis que Samir, professeur de français à Menzel-bourguiba ( Anciennement Ferry-Ville ) Puis au lycée Carnot de Tunis. Il était fort apprécié par ses collègues mixtes et par ses étudiants. Il prit pour épouse une jeune française, professeur de mathématiques. Elle devint madame Jambeau-Tounsi -Irène.

De leur union naquirent deux garçons. Mohamed Ridha et Noura.

Jean-Pierre de son côté, épousa une collègue de son régiment. Mademoiselle Dorothée Frijean de père colonel durant la guerre de Bizerte. Une fille du nom de Marie- France vit le jour à un certain printemps.

A l'horloge du temps, le temps refila encore.

Ridha, le fils de Samir, poussant ses études de médecine, s'installa à Marseille. Pas très loin de sa famille, restée en Tunisie. A une heure de vol. La porte d'à côté. Il était auprès du professeur Blanchard, célèbre neurologue à l'hôpital de La Timone. Ridha, étudiant très sérieux sortit major de sa promotion avec les félicitations du jury. Ce qui fit le bonheur de son professeur et de ses parents, venus expressément de Tunis, pour assister à la présentation de sa thèse.

Il décida de s'installer, son 'succès' en poche, dans un cabinet, une reprise, sur le cours LONGCHAMP, à quelques pâtes de l'appartement de deux pièces de Marie-France Lartigue, la fille de Jean-Pierre, l'ancien ami de sang de son père, Samir. Mais cela Ridha l’ignorait.

A suivre…….


Marie-France.

Cette dernière, âgée de 25 ans, était une passionnée de saut en parachute. Son père l'avait initiée dés son jeune âge à ce sport de haute voltige. Elle participait avec un groupe à ces séances de figurines composées dans le ciel. Son père en était fier d'autant plus qu'elle était capitaine de l'ensemble. Chef de groupe. Très belle et distinguée, elle avait tout de sa mère; une dame issue de la vielle aristocratie. Un aplomb noble et une distinction de bon aloi. Célibataire où plutôt mariée avec sa passion. L'amour masculin ne l'ayant effleuré, qu'une fois. Ce fut le désastre. Et la rupture.

Le hasard, la solitude et sans doute la déception, lui firent rencontrer, une jeune femme. Secrétaire d'un médecin, sa cadette de 5 ans. Une liaison amoureuse impure allait commencer.

Ridha, de son côté, se sentait mal dans sa peau. Il prit la décision de changer de nom, car pensa t’il un nom arabe dans un pays français sonne mal, surtout dans sa profession.
Il avisa ses parents qui ne trouvèrent rien à redire. Leurs relations étaient au beaux fixe et il ne manquait jamais une occasion pour s'enquérir de leurs nouvelles. Il fit donc après mures réflexions les démarches nécessaires et quelques mois plus tard, sa nouvelle nomination tomba par un arrêté paru au journal officiel. Il devint par la même occasion, français. Ridha Tunsi, mais sans Mohamed. Tant pis pour les compatriotes laissés au pays. Après tout, sa maman est bien française. Alors en quoi aurait-il commit un impaire…!. Cet abandon de patronyme servirait ses intérêts.

A suivre….

Un jour, Marie-France se plaignant de douleurs cervicales à la tête auprès de sa maîtresse, lui conseilla, après une folle nuit d'amour, de consulter. Ce qu'elle fit le lendemain matin.
Un rendez vous fut donc prit avec le praticien.
Une semaine plus tard, elle sonna et fut reçut par une secrétaire. Une très jolie femme asiatique aux cheveux très longs et noirs et au regard de braise. Une eurasienne, issue d'un père français ayant combattu en Indochine et d'une mère vietnamienne restée au pays.

Mademoiselle Chung Challand, sa maîtresse.

Marie-France fut donc introduite dans le cabinet du médecin, par sa concubine.

Dés son entrée, le médecin resta un bon moment à scruter cette belle créature sortit du Paradis et qui franchissait le sien. Il en oublia les questions les plus élémentaires de sa profession.

-'…Bonjour Mademoiselle..! Vous habitez le quartier Mademoiselle…heu…!'

Et n'ayant pas eut le temps de jeter un regard sur son calepin…
Elle répondit à sa place, le libérant de cette corvée.

-Marie-France…! Docteur…!'
-C'est la première fois que je vous vois…!' Lui dit – il gauchement..
-Bien…..! Nous venons de faire connaissance, et je viens pour des douleurs cervicales….Docteur…!
-' Ah …! Oui bien sur…!Voyons ça….!'

Il se leva, fit le tour de son bureau tout en prenant soin de se laver les mains avant de procéder au toucher de la nuque. Il se posta derrière la belle jeune fille, qui se laissa aller à ses tâtonnements.

A suivre...

Il souleva sa belle crinière pour découvrir une très jolie nuque soutenue par une belle charpente; Sa colonne vertébrale. Il remarqua ses épaules gracieuses et son buste de sportive quand elle se déshabilla. Le praticien l'invita à s'allonger et tout en lui faisant quelques exercices appropriés, il eut tout loisir à contempler ses belles jambes et surtout ses seins, bien retenus par un balconnet. Marie-France remarqua l'insistance du regard du médecin sur son anatomie. Il poursuivait ses massages pour diagnostiquer son mal.
Un quart d'heure plus tard, elle se releva, s'habilla sous l'œil prévenant de Ridha qui lui prescrivit quelques onguents.

'….Une image de scanner serait cependant bien appropriée lors d'une prochaine visite au cas où les douleurs persisteraient. Mademoiselle...!'

Lui dit- il…..Puis sans hésiter outre mesure….

-'Mademoiselle…..! Je….!'
-Oui……..! Quoi donc…! '

-'…Me serait-il possible de vous rencontrer en dehors de mon cabinet…..?'

Marie-France, légèrement troublée par cette demande et ne voulant pas paraître impolie, lui remit le numéro de son portable sans sourciller. A toutes fins utiles.
Elle se leva, serra la main de son docteur et tout en sortant, adressa un discret baiser, mimé, à sa copine, qui lui rendit la pareille.

Elle regagna son studio, s'assit un instant sur la moquette tout en se massant du côté du cervelet.
Elle informa son père de sa visite médicale, par téléphone.

Il était 19 heures lorsqu'elle entendit la clef tourner dans la serrure de la porte. C'était son amie Chung qui rentrait de son travail. Elle s'allégea de son manteau devenu superflu, ôta ses talons, tout en accrochant son sac sur le porte –manteau. Elle salua sa meuf, poussa la porte de la salle d'eau pour couler son bain tout en enfilant une cape de bain pour cacher sa belle de nudité. Elle avait un corps à damner un diable en l'enfer.
Marie-France, pendant ce temps, était occupée à étudier un plan de vol; une nouvelle version artistique qu'elle devait présenter, dans le courant du mois avec ses camarades, lors d'un nouveau gala de haute voltige, quand elle vit sa maîtresse s'approcher vers elle, avec une démarche féline, les cheveux lâchés et le peignoir légèrement entre-ouvert, laissant découvrir deux belles cuisses légèrement bronzées. L 'échancrure de sa cape, à hauteur de ses seins, bien ouverte ajouta encore plus de volupté à son charme.

A suivre….

Marie-France leva les yeux, lui tendit les mains. Chung se mit à genoux sur la moquette, et tout en lui faisant face, prit ses paumes qu'elle porta à ses lèvres. Elle les baisa avec une infinie douceur.
Marie-France s'agenouilla à son tour. Les deux femmes se faisaient front. Devant le miroir. Chung passa ses mains sur les cheveux de sa concubine et, tout en les caressant, rapprocha son visage près de celui de sa maîtresse, toujours sous l'œil invisible et vigilant du miroir qui allait refléter leurs ébats. Marie-france, tout en libérant son corps de ses vêtements devenus inutiles, avança de quelques centimètres.
Leurs seins se frôlaient et leur nombril se juxtaposait. Elles s'enlacèrent sous de légers gémissements. Chung prit l'initiative, celle d'entre ouvrir les lèvres de sa belle amie, qui ne tarda pas à répondre à son chaud coup de fouet qui lui balaya son palais parfume. Leurs deux corps se contorsionnaient sous la pénombre de la chambre. Elles étaient prêtes à sombrer dans les spasmes de l'amour. Leurs phalanges se mirent en mouvement pour caresser coins et recoins sinueux. Sous l'œil du beau 'taffards-miroir', qui assistait pour l’énième fois à ce spectacle du péché, interdit par les gens normaux.
Elles faisaient l'amour avec des gémissements si aigus, que l'une d'entre elle, à tour de rôle, devait poser la main sur la bouche de l'autre afin de ne pas troubler la tranquillité du voisinage. Une frustration qu'elles contenaient mal. Jeux de posture, positions cent fois répétées, petites morsures sur le bassin, sur les fesses, sucements de bouts de fleurons, caresses sur le cou, baisers prolongès à proximité du pubis; Lèvres horizontales qui venaient lécher et laper goulûment des sucs débordants par d'autres lèvres chauves, calées à la verticale sous le bas du ventre; Ces petites chaires gorgées de miel et arrosées d'un bouillon de nectar au fumet divin dont elles se désaltéraient presque sous l'évanouissement.}

A suivre…

Troisième chapitre.

Le Pacte

Mademoiselle Chung.

Elles venaient de clore leurs ébats d'une heure quand le portable de Marie-France sonna. Elle releva ses cheveux, se remit d'aplomb et porta le combiné à son oreille. C'était Réda au bout du fil…
Chung, se leva pour aller se mousser dans son bain parfume à la lavande.

-'Mademoiselle Marie-France….? '
-'Oui….!'
-'Bonsoir Mademoiselle….! Est-ce que je vous dérange…?'
-'Non……! Je vaquais à mes affaires personnelles, que puis-je donc faire pour vous…?'
-'Non rien du tout, rien….! J'ai pensé que….Bon excusez -moi…!
-'Ne raccrochez pas…..! Vous pensiez à quoi…?'
-'Si vous étiez libre ce dimanche, je voulais vous inviter à une course hippique…!'
-'Des chevaux qui courent….? Je n'en ai jamais vu, après tout pourquoi pas…! D'autant plus que ce dimanche, je suis absolument libre….!'
-Ohhhh…! Je passe donc vous prendre vers le midi..?'
-Ok…!'
Elle évita de prononcer le nom de Réda et cela afin de ne point attirer l'attention de sa meuf.
Chung entendit leur conversation mais ne souleva aucune question sur-le-champ, mais deux heures plus tard… à table …..!'
-Tu es donc invitée ce week-End….?'
-'Oui……! '
-'J'ai tout entendu…!…Par qui donc….?'
-'Tiens…..! Tu m'espionnes à présent…?'
-'Pas du tout, c'est en me séchant, près de la porte, que j'ai entendu ton propos…!'
-'Je crois qu'il a un œil sur moi….!'
-'Et moi alors……!'
-'Ben toi tu en as deux ma chérie..! Dit -elle avec humour.
-'Tu as des intentions…. ! Avec cet inconnu….?'
-'C'est peut être lui qui en a….! Il est très beau, tu sais….Chung..!'
-'Son nom…?'
-'Ahhh…! P.S.D….! ' (Petit Secret Défense)


A suivre…

Chung, contrariée et jalouse, se leva de table et regagna sa chambre, sous l'œil de sa concubine, laissant son souper intact, sur la nappe.
Marie-France et Chung sortaient, toutes deux d'une déception amoureuse quand le hasard, les fit rencontrer dans un bar de quartier, un soir, alors qu'elles cherchaient toutes deux à se remettre d'un chagrin d'amour. De confidences en confidences, elles se lièrent d'amitié.
Puis, un jour, Chung invita, du moins au début, celle qui n'était qu'une confidente, chez elle. Elles se laissaient aller sans retenue, sur les déboires de leurs anciens amis.

Chung habitait du côté de St Joseph, en banlieue marseillaise, alors que Marie-France logeait dans le centre ville. Elle proposa à son amie, alors qu'il faisait grand orage, de passer la nuit chez elle. Dans son lit. Chung, allongée, auprès de celle qui allait devenir sa maîtresse, se laissa emporter par l'émotion et la confidence. Un intime secret. Marie-France apprit donc, que son amie, fut violée très jeune, et à plusieurs reprises par un fonctionnaire de police, vivant au village, qui lui disait souvent, lors de ses violences, que son père était un chien, qu'elle n'était que chienne née des amours d'une 'clébarde', sa mère. A 10 ans. Son père avait, dés sa naissance, quitté la péninsule indochinoise, la laissant entre les mains de sa mère. Cette dernière se remaria avec un autochtone communiste et délaissa donc sa fille Chung, ainsi livrée à son triste sort.

Les services de Médecins Sans Frontières, visitant sa pagode, par un après-midi de mousson, tombèrent sur cette jeune fille, chétive et presque maladive, souffrant d'une insuffisance cardiaque. Une famille d'accueil en France, les Challans, un couple sans enfant, d'un certain âge, très aisé, habitant la Charente- Maritime, firent les démarches nécessaires pour l'adopter et surtout la soigner.

Elle grandit auprès d'eux puis demanda, à l'âge de sa majorité et parfaitement guérit, 'son émancipation'. Après l'obtention de son bac; elle suivit des cours de secrétariat et elle put ainsi, subvenir, assez tôt, à ses besoins financiers. Elle fût donc embauchée chez un médecin, marseillais, Monsieur Grignon qui, arrivé à l'âge de la retraite, céda son cabinet et la jeune fille à Reda

Marie-France écoutait sa jeune compagne quand celle-ci, sans doute, prise par l'émotion, rapprocha sa tête auprès de cette première pour lui caresser son visage. Surprise par cette réaction, Marie-France , loin de repousser ce geste de tendresse, se laissa apprivoiser alors que Chung, posa ses lèvres sur celles de son amie qui ne put réfréner ce mouvement de tendresse.
Enlacée par surprise et par défaut, Marie-France, prise d'assaut, sentit monter en elle des plaisirs qu'elle ignorait. Une vague de jouissance sans précédant la firent tressauter 10 fois en une seule nuit.
Et c'est ainsi que Chung déménagea pour habiter chez sa copine.

Chung était amoureuse de Marie-France, cette dernière un peu moins, car elle avait toujours pensé que cet accident dans sa vie, ne serait que fortuit. Elle projetait de se marier un jour et élever des enfants. Elle s'en était confiée à plusieurs reprises à Chung qui esquivait, à chaque fois, les propos de sa meuf.

Elle s'endormirent repues ce soir là, bien dans leur peau.

Reda, klaxonna par deux fois au bas de l'immeuble. Marie-France, aux aguets sur son balcon, lui fit signe de la main. Elle dévala les marches de l'escalier en bois qui craquait sous ses pas. Reda, avait une très belle voiture, une Mercedes dernier cri. Marie-France, une fois à l'intérieur, en fit l'éloge.
Ils échangèrent quelques banalités de pure forme. Marie-France portait une jolie et courte jupe en tweed écossais, fendue sur le côté gauche. Une fois calée dans le fauteuil en cuir, elle croisa ses jambes enveloppées dans une paire de bas, couleur chair. Reda loua sa tenue.

- 'Vous savez Marie-France, quand je vous ai vu rentrer chez moi, j'ai eu une drôle de sensation….!'
- 'Un flash….!'
-' Non, comme une intuition que je ne saurai l'expliquer…!'
-' Vous voulez dire que vous m'avez déjà déjà rencontrée ailleurs…!'
-' Dans une ancienne vie, …? Non, je ne crois pas au ce mysticisme…!'
-' Et pourtant cela existe….!'
-' En avez vous les preuves…?'
- ' Non…! Pas vraiment…!'
-' Des rencontres dans le passe…?'
-' Dans le passe…? Déjà bien heureuse de vivre mon présent..!'
-' Et comment voudrais-tu ton futur….?'
-'Avec plein d'enfants….Un mari au coin de la cheminée…Une grande maison…! Vivre comme dans un rêve d'enfant…!
-' Ben ce n’est pas difficile à trouver ce genre d'homme….! Peut être que votre ami l'est déjà…!'
-' Je n'ai pas de copain, qu'une amie seulement, avec qui je m'entends très bien…!'

Elle s'était bien gardée de prononcer le nom de Chung, sa secrétaire.

-'Marie-France, que font vos parents…?'
-'Papa est moniteur dans une station d'avion-école...! Maman, travaille à la Mairie…De Marseille...!'
-'Et toi que fais-tu ….?'
-'Je vis aux crochets de mes parents…! Non, je vis dans un studio pas très loin de chez vous, et je travaille dans un cabinet de gestion comptable…!'
-Mes parents vivent en Tunisie…Mon père est prof de français et ma mère, de mathématiques...!
-'Ah des têtes bien instruites…!'
-'Si on peut le dire comme ça...! Mon père a perdu un œil, il y bien longtemps…! Lors d'évènements douloureux. Il me parlait souvent d'un ami avec qui il était souvent lié dans sa jeunesse. Imagine-vous, leur amitié était si forte qu'ils conclurent un pacte de sang….! Bof, vous savez la jeunesse et l'amitié font parfois de ces serments…!'
-'Et il ne l'a jamais revu….?'
-'Non…! Il m'a dit qu'il voulait oublier son nom…! Alors, je n’ai pas insisté mais un jour, je suis tombé sur de vieilles photos et j'ai pu voir son visage mais pas son nom. Que des initiales !….. JPL….!'
-'Peut être mon père, il s'appelle Jean-Pierre Lartigue…! ' Dit -elle en guise de plaisanterie.
-'Sûrement ….! Cela peut être aussi Jacques-Paul Leandri…! Non…!' Etc….!'

A suivre….


Quatrième chapitre.

Le Pacte

Reda.

Ils arrivent enfin à l'hippodrome en question.

Marie descendit de la voiture, laissant Reda se garer. Le couple fit son entrée dans le grand parc à chevaux. Reda, lunette de soleil accroché au nez, avait fière allure. Il formait un couple parfait. Le jeune homme indiqua à son invitée de 'marque' le restaurant en question. Deux places étaient réservées.
Ce dernier était au premier étage et dominait tout le champ de course, par une baie vitrée. Une vue magnifique s'offrait à leurs yeux.

-'Oh que c'est beau…!' Lança Marie-France…
-'Je viens souvent ici me ressourcer…! Cela me rappelle Sidi Tabeth…! Une région de mon pays où l'on élève les chevaux de courses, des étalons arabes. Mon oncle y avait un haras…!'
-'C'est bien la première fois que je viens assister à une joute de chevaux…! Merci Reda.
-'Il va-y en avoir plusieurs, Marie…!' Toutes les demi-heures…! Tu vois là bas, le paddock, les chevaux vont se présenter une dernière fois devant les parieurs, avant de regagner la ligne de départ…!'
-'Et ensuite…?'
-'Ensuite, un coup de feu donnera le coup d'envoi…!
-'Et……!'
-'Et les premiers arrivés donneront lieux à des gains proportionnels selon leur classement et les mises des parieurs….!'
-'Vous jouez….? Reda…?'
-'Mettre mon gagne pain ici, sous les sabots des chevaux…! Tu n'y penses quand même pas …! On redoute toujours la fin si on ne sait pas se contrôler... !'

Le garçon présenta le menu. En cours de repas…..

-'Marie-France, demain soir je suis invité à un Opéra….! Et j'ai deux cartons, l'un d'eux, m'est destine mais le second est seul, voulez vous l'accompagner…?'
-'Au carton…..?'
-'Oui…..!'
-'Je réserve ma réponse pour tout à l'heure….!' Mais dites--moi….! Comptes- vous m'accaparer…?'
-'Non seulement vous voir assez souvent …!Je suis seul dans cette ville…!'
-'Décidément, je ne tombe que sur des esseulés…!'
-'Pardon….!'
-'Je parlais toute seule..!'
-'Je m'excuse, vous n'êtes pas obligé d'accepter…!'
-'Je pensais à mon amie…! C'est tout…!'
-'Votre ami…? Mais vous m'aviez dit être célibataire…!'
-'Je le suis mais….!'
-'Oui….! Mais….. !'

Il sentit une gêne monter en elle. Elle baissa son regard tout en continuant à dé-coquiller ses moules..

-'Pour la soirée de demain, c'est OK….! Mais pour le prochain rendez-vous, si vous en avez encore un dans la tête, ne pensez pas au dimanche de la semaine en 8, je concourre... !'
-'Vous concourrez…?'
-'Oui, ma passion c'est les plongées dans l'air, libre comme le vent, je fais du saut en parachute….!'
-'Ah…! Peut être que votre mal provient de ces chutes assez répétées…!'
-'Quel mal….?'
-'Vos maux de nuque….? Pardi…!' Vous devriez faire plus attention….! '
-'Je pense aussi qu'il vaut mieux se tutoyer…!'
-'Décidément…..! Tu lis dans mes pensées….!'

Il la regardait par-dessous ses yeux, comme quelqu'un qui a prit soudainement un coup de foudre dés l'instant où elle rentra pour la première fois dans son cabinet.
Il voulait lui avouer quelque chose d'intime mais sa langue devenue pesante et ses idées confuses, lui interdirent une quelconque émission. Il reporta à plus tard, la confidence qu'il n'a jamais encore dite à une femme. Se demandant, tout en parlant, s'il n'était pas trop tôt pour le lui dire. Reda, sentait son cœur s'accrocher lentement mais sûrement par sa beauté et surtout part sa simplicité.

-'Je ne suis pas sorti avec une femme depuis que je suis ici. Non point, par manque de succès ou de timidité mais pour mieux me concentrer sur mes études….! Et puis faire l'amour comme ça à la volée ne m'intéressait guère. C'est un sentiment qui m'est très précieux pour le dénaturer…!'

Elle l'écoutait avec une certaine candeur. Elle avait devant elle, un très beau jeune homme d'excellente situation, qui parlait de l'amour avec une façon presque toute religieuse, pieuse, comme si ce geste de 'fornication naturelle' devenait presque un crime s'il 'était semé à la volé, comme des petits grains aux hasards des rencontres. Il idéalisait ce sentiment.
Elle le laissait disserter son point de vue. Et sans le juger, elle préféra ne point émettre d'opinion, se cantonnant à approuver sans confronter sa réflexion. Tout en sirotant son cafè. Elle ne le laissait pas indifférente et le trouvait même amusant par moment.

Il la déposa trois heures plus tard devant son logis. Elle descendit de la voiture tout en lui bisant par deux fois les joues. Il attendit un instant qu'elle s'engouffra dans le palier avant de démarrer pour s'arrêter un peu plus loin et souffler. Il était heureux par cette première rencontre.
Il arriva dans son appartement situé à la rue D'Isly. Un très beau six pièces avec balcon. Décoré avec goût. Il y régnait une bonne chaleur. Il se déshabilla et s'allongea sur le lit tout en repassant les images de cette belle après midi. Repassant surtout de mémoire, toutes les conversations. Se disant par moment qu'il aurait du dire ceci à la place de cela. En conclusion, il décerna un satisfecit personnel à son ego, étant convaincu de s'en être sortit allègrement.
Il tomba dans un profond sommeil quelques minutes plus tard, après sa réussite 'amoureuse'.

Chung assise sur le sofa, tressaillit sous le coup de la sonnerie de la porte. C'était son amie qui revenait de son rendez-vous. Elle ne dit mot et retourna s'asseoir en rongeant son frein attendant que sa maîtresse lance le premier mot.

A suivre…..


5° Le Pacte

La déclaration.

-'Bonsoir Chung….!'

L'autre ne répondit pas…
-'Tiens -tu me boudes…..!'

Silence…

-'Ah …! Je vois…! Une scène de jalousie muette….!'

Toujours pas de réaction.

-'….Bon…! Puisque c'est comme ça, je ressors….!

A ce moment là, elle sort de son silence …

-'Bonsoir Marie….!'
-'Ah enfin, pas trop tôt….!
-'C'était bien, tu as fais l'amour avec lui…..!
-'Oui….! Merveilleusement bien…!'
-'Pourquoi me fais- tu souffrir…..!'
-'Ben, c 'est toi qui fait les réponses à ma place, et si ça peut te consoler, je n'ai aucune attirance pour lui.
Elle mentait pour la première fois à son amie afin de ne pas lui faire de peine, quand son portable retentit..

-'Marie-France, c'est moi, je voulais te remercier pour cette demi-journée splendide…!'
-'Pour moi aussi….! Je suis fourbue, je vais me coucher, à demain soir…!'

Chung…..

-'Tu ressors demain soir avec lui…..?'
-'Oui, à l'opéra ma chére….!'
-'Je croyais qu'il n'était pas attirant…?'
-'Oui….! Je profite de son argent comme une belle salope que je suis…!'
-'Viens….!
-'Non …! Je suis fatiguée et tout cela commence à m'ennuyer….!'
-'T'ennuyer….? Qu'est ce qui t'ennuie…..! Moi…?'
-'Je ne sais plus qui m'ennuie et qui ne m'ennuie pas OK….? Je vais me coucher…!' Sur le sofa...!'

Chung faillit s'évanouir, en deux ans de relation, elles n'avaient jamais fait lit à part. Et là ce soir…

-'Tu ne veux pas coucher avec moi….?'
-'Non….! Je veux dormir seule ce soir, cela te gêne…?'

Chung se précipita dans sa chambre et se mit à pleurer à chaudes larmes. Elle préjugeait du pire, que son amie se détache d'elle.
Marie entra dans sa chambre….
-'Tu agis comme une gamine à qui il manque une sucette….!'

Elle referma la porte et alla s'allonger sur le sofa.

Les rencontres entre Réda et Marie-France devenaient, au fil du temps, plus assidues. La jeune fille planifiant son temps entre son travail, sa passion, le saut, et cette nouvelle situation. Au détriment de Chung. Les querelles, entre elles, avaient atteint leur point culminant. Les échanges devenaient exécrables et finalement Marie- France excédée ….

-' Chung……! Je suis lasse par tout cela, je n'en puis plus…! Ok….! Sauvons encore ce qui peut être sauvé, notre amitié…! Il faut que tu t 'en ailles, d'ici. Retourne où tu veux…!'
-'Mais…Essayons de reprendre, de recoller…!'
-'Il n'y a plus rien à recoller, ni à reprendre, cela fait plus d'un mois que je dors sur le sofa…! ' Je n'aurai pas fais tout ce tohu-bohu si cela t'était arrivé…..! Tu comprends, tu ne peux pas m'accuser de trahison puisque tu étais censée connaître tous mes projets….!'
-'Mais alors…. ! Tu cherchais quoi avec moi….?'
-'Je cherchais quoi…..? Mais si tu rappelles bien, c'est presque par charité chrétienne que je t'ai laissé faire ce soir là cette chose à laquelle je n'y ai jamais pensé…! Je ne le regrette pas, et mon sentiment a été toujours honnête, je t'aime encore, mais il faut que je 'casse' tout ça…! Pour mon bien…! Tu ne veux pas mon bien….? Tu veux être égoïste….? A mon égard….? Je veux donner une chance à ma vie, tu comprends cela et ne pas finir dans 30 ans comme un mollusque comme une vieille moule….! Cet homme est ma chance….Honnête, prévenant, sérieux, amoureux…..!'

-'Je vois….!'

Revenons quelques mois en arrière, lors d'une seconde invitation à l'Opéra. Ce soir là, Marie-France, habillée d'une robe longue noire, en fourreau toute perlée, qui là moulait de haut en bas, et recouverte d'un manteau en vison prêté par sa maman, descendait les escaliers de son appart, pour aller à la rencontre de Reda qui l'attendait au bas de son immeuble. Elle brillait de mille feux. Elle s'était à peine assise auprès de lui que….

-'Marie…..! Je suis ébloui…!…Qu'elle élégance…..!'

Elle ne dit mot. S'attachant à écouter ses éloges. Il continua, comme s'il voulait lui porter l'estocade.

-' C'est la première fois de mon existence que je vais déclarer un sentiment qui ne peut plus attendre……!'

Il la fixa dans les yeux….

-'Marie…..! Au nom de D ieu tout puissant et qu'il me soit témoin en ce précieux moment, je voudrais te dire combien mon amour envers toi est si pur et vrai…! Je t'aime…!'
En prononçant ces deux dernières paroles, elle vit dans ses yeux des larmes briller…Elle pinça ses lèvres puis lentement prit sa main droite pour la porter à sa bouche. Une grande émotion envahit Réda et sans plus attendre…..Il lui dit..

-'Je veux t'embrasser….!'

Elle rapprocha sa tête de son épaule et Reda, bien maladroitement l'embrassa comme un novice. Elle reprit le baiser mais à sa façon. Reda, sentit tout son corps remué, comme enveloppé par une tornade. Une chaleur intense inonda son être. Il était subjugué par cette femme qui venait, elle aussi, lui déclarer son amour.

C'est dans la loge, alors qu'on l'on jouait Carmen et qu'elle était concentrée sur le jeu des acteurs, que son ami sortit de son veston, une petite boite recouverte de papier cadeau. Un pétale de rose était collé au petit cordon. Elle fut surprise par le geste et sans attendre, elle défit le petit paquet. Un écrin de couleur grenat s'offrait à son regard. Elle souleva la languette lentement, sans trop faire de bruit et là, une bague sertit d'un diamant, brillant de cent feux, enflamma sa vue.

-'….En guise de reconnaissance pour ce que tu m'offre au quotidien...! 'Dit-il presque en chuchotant.
-'Mais je ne t'ai rien encore offert…?' Dit -elle en bafouillant…
-'Si….! Chut….! Ta présence à mes côtes et cela depuis presque six mois sans interruption…!
Quelque chose que tu ignore sans doute, des choses auxquelles je rêve sans arrêt et qui me réveillent tous les matins, en me demandant si je ne vis pas des leurres, des mirages…Des choses qui font bondir mon cœur dés que je prononce ton nom, rien que cela… ton nom….! Ton visage est partout. Je n'ai pourtant jamais pensé un seul instant que je me trompais dans mon choix et chaque matin, le doute me prenait en me réveillant loin de toi...! J'ai alors pensé au pacte de mon père et je m'en suis fais un aussi, en moi-même, à ton insu…! Je me suis promis de te rendre heureuse tout le restant de mes jours si tu consentais, un jour, à m'épouser…!'
Lui confie t'il devant milles spectateurs plus absorbés à entendre Carmen, qu'une déclaration d'amour chuchotante et enflammée.

Sans réfléchir, elle lui lança….

-'…..Oui je le veux….!'

Sa réponse fusa comme une flèche qui a atteint son but.
Ces quatre paroles sorties par sa bouche parfumée au chewing-gum 'Hollywood', envahirent les pensées de Réda; il ne voyait plus rien, les acteurs et la scène s'évanouirent devant lui. Plus de Carmen et de colonel…
Il se sentit enveloppé par un halo presque saint, d'émotion et d'amour. Il finit par faire retourner la tête de Madame la Comtesse de Bluberry, arrière- arrière- arrière petite fille de Louis 11, sa voisine…Par son bégaiement….

-'Tu… Tu… Tu…Le veux…?'

-'Chut….! Lança la vieille 'bis- monocles'.

Elle répliqua….Doucement..

-' Je…..Je..! Je…Le veux….!'


Fin de Carmen…..

A suivre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 22 mars 2006 - 08h57:

Lalla qaddesh niye assilou...
Janos Sévillard, c'est moi aussi.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 22 mars 2006 - 08h46:

Tu penses à qui là Michka...? A un YOYO...Qui ressemble à qui là.....?'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mercredi 22 mars 2006 - 00h22:

Albert,

Tu t'éclates avec les lettres. Ca te ressemble, tu es comme cet alphabet.

hahaha