Archive jusqu'au 16/avril/2006
Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2006:
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Archive jusqu'au 16/avril/2006
'...Yatic el saha ye ouldi...! Me yendeq me tââmel..!'
Bravo mon fils, tu n'as rien à faire..!'
Les marbres les plus utilisés.
En France.
Tous ces marbres dits nobles s’accommodent à tous les décors qu’ils soient d’ameublement ou de décoration.
-Marbre blanc de Carrare. Uni, moucheté ou veiné.
-Comblanchen…..De couleur beige sert pour les halls en tous genre. Forte résistance.
-Marbre noir….Peu utilisé dans la vie courante sauf pour confectionner des plaques
commémoratives. Gravure dorée. Difficile à travailler. Odeur de pourriture.
A l’époque, il servait aussi pour signer les fonctions médecins et autres sociétés mais depuis l’apparition du plastic, il est délaissé à cause de sa cherté.
-Travertino…..Marbre beige recelant des veinures noires. Il ressemble au gruyère, il faut le mastiquer. Assez dur.
-Vert du Jura……Très beau marbre qui se pose dans les salle de bains. Décor et ameublement.
-Marbre statuaire….Le seul qui sert à sculpter des chefs d’œuvre. Toutes les statues sont faites de ce matériau noble facile a travailler, à sculpter.
-Marbre Arabescato…..Comme son nom l’indique, il présente des arabesque très noires sur fond blanc. Marbre délicat mais très joli par terre si le poseur est un as car il doit inventer un motif avec les dessins.
-Marbre Rose Aurora…..Du Portugal. Très beau se présente en rose bonbon uni ou en rose accentué donnant légèrement sur le rouge. Marbre dit d’ameublement. Idem pour sa pose.
Etc….
Dans les pays froids le coefficient de dilatation est nul.
Il faut cependant, pour laisser un joint entre les carreaux pour un parterre.
Aujourd’hui le granit est à l’honneur, on en rencontre énormément dans les maisons
Plan de travail et aussi salle de bain.
Conseils pratiques.
On pose du marbre sur du ciment blanc afin d’éviter plus tard qu’il prenne la couleur du ciment noir car il est poreux.
-Eviter l’huile sur le marbre blanc.
-Le marbre s’entretient pour laisser son brillant intacte.
N’oubliez pas que le marbre nous accompagne toute la vie.
Pour en savoir plus que les couleur du marbre consultez Google.
Pour tous autres renseignements sur ce que je connais le plus, n’hésitez le PTB est à votre service .
FIN.
J'ai essayè de la redresser mais j'ai préfère perdre mon temps à redresser la mienne qui n'est pas penchèe mais bien rose comme le marbre dit AURORA.
En haut, dans mon bureau avec mes deux enfants Vicky et Doris. Tenue de comptes.
-En bas mon dernier ouvrage, la réfection de l'Hôtel FOURATI à HAMAMET.
J'étais le marbrier attitrè de l'hôtel.
Son directeur Mr Fourati ne laissait le soin à personne de décorer son hôtel.
-Création d'encadrement de portiques dits ANDALOUS.
-Revetement muraux et pavement de la salle du NIGHT CLUB....
-Escaliers à poser.
-Revêtement du comptoir du bar.
Mon dernier ouvrage.
A suivre.
ANECDOTE….
Paris le 16/04/2006
Mon métier.
Un matin, je vois une voiture se gare devant la marbrerie.
Un homme d’allure bien mise sort de sa voiture immatriculée CD.
Il rentre dans l’atelier.
Je le reçois.
Il me confie au détour d’un échange qu’il est cadre à l’ambassade de France et qu’il a un souci ; une table en marbre à laquelle il tient énormément s’est brisée par mégarde.
L’employé de service voulant la déplacer la fait tomber.
Je sors pour aller constater les dégâts et croyant la pièce brisée en deux ou trois parties, je constate un tas de ‘lambeaux en pierre’ mit dans un carton.
Devant ce qui me paraissait impossible à réparer, je lui affirme que cela n’était pas possible peine perdue mon papa sort et me dit tout haut que nous pouvons la réparer.
Qu’à cela ne tienne et devant la promesse faite par mon chef à cet éloquent français, je donne l’ordre à deux ouvriers de faire descendre ‘ce jeu de dame aux milles pierres’, du moins ce que j’appelle un puzzle en miettes de marbre, toute couleur confondue.
Je lui fixe rendez-vous pour dans une semaine moyennant la somme de 150 Dinars.
Il accepte pourvu que sa chose soit réparée.
Une fois à l’intérieur, j’ouvre le grand carton ficelé et constate que la chose n’est pas aisée à ‘recoller’.
Je me trouve devant mille morceaux ; des pièces de marbre de différentes tailles, ébréchés bref je devais confectionner une mosaïque presque romaine.
Première chose que j’entreprends, rapprocher les morceaux en respectant les couleurs et les dentelures.
Trois jours durant, je pose les pièces face en bas dans un cadre en bois de 1,35 sur 0,80.
Au bout de deux jours, je m’aperçois que beaucoup de petits morceaux manquent à l’appel.
Je cherche dans mes déchets en onyx des bouts de marbre assez ressemblant et qui ne dépareillent pas avec l’ensemble.
Je trouve, en usant de malice, ce qui me manque pour compléter ce qui effectivement devant être très beau avant la chute car la table était en marbre onyx de Carrare. On y trouvait du vert, du rouge, du bleu et quelques taches dites jaunes d’œufs bref un vrai tableau à la Picasso. Du moins je le soupçonne.
Plein de couleur.
Une fois cette première opération d’assemblage terminée, je coule sur tout le cadre, un sceau de mortier ; du ciment blanc en prenant soin de ne pas remplir l’encadrement. Une fois le mortier bien étalé, je pose un grillage sur toute la surface, greffe, pour maintenir le tout une fois posé sur le plan de la polissoire et aussi afin de donner plus de force à l’ouvrage lors du polissage
Je laisse sécher deux heures durant et rajoute en fin le reste de ciment blanc en prenant bien soin de gâcher des poudres de différentes couleurs. Et cela afin de combler les petits espaces.
Les interstices.
Deux jours plus tard, l’ensemble est termine.
Deux ouvriers m’aident à placer le puzzle de pierre sur le plan de travail. Délicatement.
Un premier passage est effectué afin d’abraser le surplus de ciment et faire ressortir surtout les premiers bouts de marbre cachés par le mortier et le mastic.
La seconde phase a pour but d’adoucir le premier passage et enfin au bout d’une demi-heure, je passe au lustrage.
Sans trop y croire, je vois un ensemble que je n’espérais pas.
Une merveille de tableau.
Je suis conquis et heureux de la réussite de mon chef d’œuvre.
Il ne reste plus qu’à arrondire les angles et les bords et surtout à combler les petits trous, des têtes d’épingle, avec de la bougie rouge, jaune, bleu etc ….Tout doit fait dans les règles de l’art.
Un dernier coup de cire termine la finition.
Le lendemain comme promis, notre cadre arrive.
Son visage marque une certaine crainte, attendant certainement de ma part une bonne nouvelle.
‘…Nous n’avons pas pu la rafistoler Monsieur.. !’
Là, je vois son visage pâlir. Il est déçu mais par politesse ne dis rien.
‘…Je vais faire monter votre carton et les reliques… !’
Ici, je sens qu’il va défaillir par l’annonce.
Ne voulant pas faire durer sa ‘souffrance’, je donne ordre à deux employés de faire sortir la chose. Il jette un coup d’œil au fond de l’atelier et là, il aperçoit sa ‘chose’ tenue par deux gros bras.
Je la pose debout sur le mur, légèrement penchée, ses yeux s’illuminent comme deux éclats de bougies..
‘…Je n’arrive pas à croire… ! C’est bien elle, oui, je suis … ! Ce n’est pas possible, je rêve… !’
Notre homme était aux anges. Reconnaissant de ce que nous avons pu faire.
‘…Vous êtes des sorciers… !’ A ce qu’il me dit
‘…Non monsieur....! Seulement des artistes qui donnons vie à ce qui paraît perdu…. ! A première vue…!
Il me paye le reste de la commande et me tend un bristol…
‘…Monsieur l’Ambassadeur de France en Tunisie…. !’
‘…Merci Monsieur l’Ambassadeur… !’
Suite….
MARBRIER A L OEUVRE...
Ici en train d'affuter une colonne en onyx dite CHEMTOU, de la région de Tunis.
Ici entrain de graver une plaque mortuaire musulmane.
A suivre.
MARBRIER
Marbrier à l'oeuvre.
MARBRIER…II
Voyage au pays de l’or blanc.
Le marbre me fait découvrir l’Italie, le pays de l’or blanc. Et surtout son art.
J’effectuais mon premier voyage en 1972.
A Viareggio exactement, cité balnéaire. Très jolie ville aux larges avenues.
Les habitants habitent pour la plupart dans des villas ou pavillons.
Et dans des immeubles aussi aux façades où la couleur jaune prédomine.
Le marbre est omniprésent.
Nous sommes logés pour une semaine tout frais payés dans un bel hôtel front de mer l’Eden. Le temps malheureusement ne s’y prête pas pour les baignades, nous sommes en hiver.
L’entreprise la IMEG, notre fournisseur met à notre disposition tout le confort afin que notre séjour soit agréable.
Nous avisons la direction de notre présence et rendez-vous est pris pour le lendemain de notre arrivée vers les 8 heures du matin.
Le chauffeur est au rendez-vous à l’heure dite.
Nous échangeons quelques salamalecs et direction le parc.
Nous roulons pendant environ une demi-heure en traversant la ville encore endormie.
Nous abordons une route qui mène à première vue dans la campagne.
Un détour nous attend.
Nous sommes à présent devant un grand portail coulissant qui s’ouvre automatiquement dés notre arrivée.
Des bureaux sur étage cachent à notre vue, le parc.
Nous descendons et le chauffeur nous guide vers les bureaux en empruntant des escaliers et là, je découvre la première industrie italienne LE MARBRE.
Des milliers de blocs sont alignés les une sur les autres, pas plus de trois.
Pas le temps de s’attarder.
Nous sommes dans les couloirs de l’entreprise et nous découvrons des grands panneaux muraux, coulissants, où sont exposés plus d’une centaine d’échantillons allant du vert du Jura au granit des Pyrènes ou du nord de la France.
On trouve des échantillons de marbre venu de partout.
Nous sommes émerveillés par tant de richesse.
Une foire à marbre ou tout est indiqué avec précision.
Pays, lieu etc…..Que de l’ordre et pas un seul bruit dans ce palais où tout brille de partout.
La société IMEG ( Industria dél Marmo E Graniti) est une des plus importantes entreprises de la Région.
Le directeur nous reçoit et nous offre le petit déjeuner, nous refusons poliment arguant du fait que nous l‘avons déjà pris.
On parle italien et français cassé.
Nous passons ensuite à ce qui nous intéresse le choix des blocs de marbre.
Un métreur vient à notre rencontrer et nous prenons congés du directeur fort aimable.
On suit le métreur qui nous dirige vers le cimetière à marbre.
A perte de vue, sur des dizaines de rangées, des blocs de toutes origines marqués comme du bétail, attendent preneurs.
On est perdu d’entre les dédales de ses allées d’une propreté à faire pâlir.
Certaines d’entres- elles sont là pour recevoir les blocs déjà scies en tranches et qui sont mises à la disposition des clients régionaux.
Le marbre voyage en bloc et pas en plaques.
A l’époque, les tranches voyageaient sur des grands voiliers en assumant tous les risques, tempêtes etc….
Plus aujourd’hui.
Nous sommes fascinés par toute cette richesse.
On côtoie toute sorte de marbre venue de tous les pays du monde car l’Italie est le carrefour privilégié des acheteurs étrangers.
Il est aussi le berceau de tous les grands travaux qui demandent un grand savoir-faire.
D’ailleurs aux émirats et ailleurs, les entreprises italiennes délèguent leur main d’œuvre pour diriger les entrepreneurs locaux en mal de formation.
On tourne autour des blocs et notre métreur note sur son registre les numéros des blocs immatriculés et déjà pesés. Les ventes se font en tonnage.
Un bloc moyen pèse environ 4 tonnes pour une longueur de 2, 50 sur 1,80 sur 1, 80 environ pas plus à cause des châssis à coupe qui ne supportent pas plus grands.
1 Mètre carré de marbre blanc scié en 3 cm d’épaisseur pèse 90 k, d’une épaisseur de 2 cm, 60 k. Pour info.
Le paysage est tout blanc d’un côté et couleur dans une autre direction.
Nous passons à peu prés deux heures pour faire notre sélection.
Nous revenons au bureau et on nous remet quelques minutes plus tard, un bon de commande avec les mensurations et le poids approximatif de notre commande posté depuis Tunis.
La facture suivra après et sera réglée par un accréditif dit lettre de change par la banque.
L’autorisation d’importer est délivrée par la Banque Centrale sans problème.
Nous n’avons eu aucun problème de ce côté là.
Nous avons importé pendant 17 ans. Sans aucune restriction, environ 300 tonnes par an soit une quinzaine de blocs qui seront acheminés un mois plus tard par bateau et déposés par notre transitaire MAX ZANA au parc à châssis de la SOMACE à Mégrine ( Banlieue de Tunis) pour y être entreposés et sciés selon notre souhait par la suite.
Nous passons le restant de notre séjour dans le farniente.
VOIR PHOTOS DU BAS.
A SUIVRE....
MARBRIER
Mon pére et moi posant dans le parc de la ste IMEG en Italie. Viareggio, à qq km de Gênes, dans la région dite de la Versigia.
A suivre....ANECDOTES.
CHAVUA TOV et bonne continuation
Mal En Sachet.....
Vous êtes un bienfaiteur, Albert:
Si elle avait pendu un kg autour du cou, elle serait mal...mdr
'...Et même de l'eau aux océans....!
De la paille aux foins et du fil aux aiguilles sans chas ....! Ahahaah.....!
Je vais vous dire ce que j'ai vendu à une vieille haitienne pleine de magie, avec beauccoup de conviction...!
Un sachet de sciure de bois à 4 € ( soit 10 grs) en lui disant qu'il portait chance si elle le portait accrochè à son cou.....!
Un sac entier coute 5 € Soit 5 kgs.