Archive jusqu'au 21/mai/2006

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2006: Archive Mai 2006: Archive jusqu'au 21/mai/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 21 mai 2006 - 23h12:

LA SUITE DU PACTE EN BLEU...8 IEME CHAPITRE


Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Les évènements précipités ici ne peuvent en aucun constituer un plagiat ou à une inspiration quelconque d'une œuvre passée ou récente. Tous les noms cités ici sont imaginaires ainsi que les faits rapportés.

Première chapitre.

Le Pacte

Les deux amis.

La séparation.

Ils n'étaient pourtant pas jumeaux mais seulement deux amis liés par une très forte amitié.
Nés presque le même jour, à une heure près, ils grandirent ensemble dans le même quartier, en Tunisie, à Ferry-Ville. (Menzel-Bourguiba)
Une paire d'enfant que le destin a mit sur son chemin.

La maternelle d'abord, puis l'école et le lycée ensuite, les avaient noués de plus belle. Même classes, même profs durant leurs courtes études.

Ces deux jeunes donnaient l'impression qu'ils étaient faits pour s'entendre, le restant de leur temps, de leur vie; à partager les mêmes épreuves, sans que personne ne puisse interférer dans leurs affaires.

Une amitié si forte, que certaines personnes mal avisées traduisirent cette union, comme une liaison dangereuse; pour de l'amour du péché. Il n'en était rien ; qu'une idylle amicale qui soulevait jalousies et médisances. Ils avaient les même compagnons mais pas de confidents. Les seuls confidents furent eux même Deux associés en sentiment qui partageaient leurs plus intimes secrets. D'enfance et d'adolescence. Cela le pouvait-il…? Oui, puisque les évènements qui s'en suivirent plus tard, confondirent mensonges et rumeurs. Ils étaient de vrais petits hommes avec des caractères presque semblables. Leur camaraderie avait pris l'allure d'une grande fraternité.
Mais la vie, malheureusement allait les séparer.

L'un ne pouvait 'vivre' sans l'autre. Quand l'un pleurait, l'autre suivait. La même émotion enfermée dans deux cages thoraciques différentes.


Jean-Pierre est catholique, Samir musulman. Ce qui est loin d'être un accident de la vie.
Beaux garçons, ils aimaient chatouiller les fesses des copines tout en riant et partager ensemble leur phantasme en allant jusqu'à jouir, dans l'air, sur la même fille de leur rêve.
Une seule fois, à l'age de l'inconscience, ils osèrent s'embrasser, tout en se masturbant comme s'ils voulaient échanger leur salive pour la vie. Un contrat salivaire; physique et moral. Ce fut leur seule et unique déviance.

Jean-Pierre était français. A18 ans, il reçut sa convocation militaire. L'appel sous le drapeau.
Apprenant cette mauvaise nouvelle, Samir, son grand ami, éprouva un chagrin fou. Son 'jumeau' devait s'expatrier en France, à Istres.

A suivre I….

Le jeune homme tomba malade de chagrin durant la semaine qui suivit l'annonce et Jean-Pierre fût à son chevet pour le réconforter, lui promettant surtout, qu'une fois son service militaire accompli, il reviendrait au pays, en Tunisie. '…..18 mois, ce n'est rien, ma foi….'Lui dit -il en guise d'apaisement. Mais Samir ne voulait pas l'entendre par ses oreilles sourdes. Il voulait partir avec lui, s'engager mais malheureusement Samir ne pouvait prétendre à cet honneur, en tant que tunisien.

Il s'en accommoda et la séparation se passa très mal.

Mais avant, ils se jurèrent fidélité simultanément en se piquant une partie de leurs index. Laissant couler une goutte de plasma, qu'ils échangèrent. Un serment du sang, bien connu. L'opération fut faite à la terrasse, dans une buanderie sombre. Leur secret ne devait être connu par personne.

Jean-Pierre embarqua sur le Mirabeau, navire destroyer quittant Bizerte. Sous le regard de son "frère' de sang. Un adieu déchirant, en présence de leurs parents respectifs, qui pleuraient à chaudes larmes, sachant pertinemment que la vie allait faire sans doute son œuvre. A l’insu de leurs enfants.

Les échanges de lettres avaient pris leur vitesse de croisière. Jean-Pierre, très disert, lui racontait tout dans les moindres détails. L'apprentissage et les conditions de vie, sur sa base, l'atmosphère qui régnait dans le mess des officiers. Les nouveaux amis.
Samir lisait et sa crainte augmentait de peur de perdre son confident. Avec ses nouveaux visages.

Six mois plus tard, les missives s'espacèrent jusqu'au jour où Jean-Pierre s'est-tu. Plus de nouvelles car les évènements de Bizerte allaient tout chambouler. Jean-Pierre fit partie de l'escadrille 'Honneur et Gloire ' qui décolla de la base de Sidi Ahmed pour aller bombarder les manifestants qui, sous l'impulsion de Bourguiba, allaient donner une dimension internationale à l'affaire que l'on connaît. 1000 morts et autant de blessés.

Samir âgée de 20 ans fut parmi les blessés graves. Il perdit un œil par des éclats d'obus. Jean –Pierre avait promis, quelques mois auparavant, de venir passer les fêtes de fin d'année auprès de lui mais hélas, les faits précipités plus hauts, ont vite fait de démentir son projet. La tension était si forte, que Jean-Pierre, ignorant que son ami d'enfance était devenu partiellement non-voyant, désenchanta.
Samir portait à présent une ornière à son œil gauche}

Les années passèrent, et nos deux amis convolèrent en justes noces. Jean-Pierre se reconvertit en moniteur d'avion école tandis que Samir, professeur de français à Menzel-bourguiba ( Anciennement Ferry-Ville ) Puis au lycée Carnot de Tunis. Il était fort apprécié par ses collègues mixtes et par ses étudiants. Il prit pour épouse une jeune française, professeur de mathématiques. Elle devint madame Jambeau-Tounsi -Irène.

De leur union naquirent deux garçons. Mohamed Ridha et Noura.

Jean-Pierre de son côté, épousa une collègue de son régiment. Mademoiselle Dorothée Frijean de père colonel durant la guerre de Bizerte. Une fille du nom de Marie- France vit le jour à un certain printemps.

A l'horloge du temps, le temps refila encore.

Ridha, le fils de Samir, poussant ses études de médecine, s'installa à Marseille. Pas très loin de sa famille, restée en Tunisie. A une heure de vol. La porte d'à côté. Il était auprès du professeur Blanchard, célèbre neurologue à l'hôpital de La Timone. Ridha, étudiant très sérieux sortit major de sa promotion avec les félicitations du jury. Ce qui fit le bonheur de son professeur et de ses parents, venus expressément de Tunis, pour assister à la présentation de sa thèse.

Il décida de s'installer, son 'succès' en poche, dans un cabinet, une reprise, sur le cours LONGCHAMP, à quelques pâtes de l'appartement de deux pièces de Marie-France Lartigue, la fille de Jean-Pierre, l'ancien ami de sang de son père, Samir. Mais cela Ridha l’ignorait.

A suivre…….


Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003. ….

Seconde chapitre.

Le Pacte

Marie-France.

Cette dernière, âgée de 25 ans, était une passionnée de saut en parachute. Son père l'avait initiée dés son jeune âge à ce sport de haute voltige. Elle participait avec un groupe à ces séances de figurines composées dans le ciel. Son père en était fier d'autant plus qu'elle était capitaine de l'ensemble. Chef de groupe. Très belle et distinguée, elle avait tout de sa mère; une dame issue de la vielle aristocratie. Un aplomb noble et une distinction de bon aloi. Célibataire où plutôt mariée avec sa passion. L'amour masculin ne l'ayant effleuré, qu'une fois. Ce fut le désastre. Et la rupture.

Le hasard, la solitude et sans doute la déception, lui firent rencontrer, une jeune femme. Secrétaire d'un médecin, sa cadette de 5 ans. Une liaison amoureuse impure allait commencer.

Ridha, de son côté, se sentait mal dans sa peau. Il prit la décision de changer de nom, car pensa t’il un nom arabe dans un pays français sonne mal, surtout dans sa profession.
Il avisa ses parents qui ne trouvèrent rien à redire. Leurs relations étaient au beaux fixe et il ne manquait jamais une occasion pour s'enquérir de leurs nouvelles. Il fit donc après mures réflexions les démarches nécessaires et quelques mois plus tard, sa nouvelle nomination tomba par un arrêté paru au journal officiel. Il devint par la même occasion, français. Ridha Tunsi, mais sans Mohamed. Tant pis pour les compatriotes laissés au pays. Après tout, sa maman est bien française. Alors en quoi aurait-il commit un impaire…!. Cet abandon de patronyme servirait ses intérêts.

A suivre…C. Passe le 12.09/2005

Un jour, Marie-France se plaignant de douleurs cervicales à la tête auprès de sa maîtresse, lui conseilla, après une folle nuit d'amour, de consulter. Ce qu'elle fit le lendemain matin.
Un rendez vous fut donc prit avec le praticien.
Une semaine plus tard, elle sonna et fut reçut par une secrétaire. Une très jolie femme asiatique aux cheveux très longs et noirs et au regard de braise. Une eurasienne, issue d'un père français ayant combattu en Indochine et d'une mère vietnamienne restée au pays.

Mademoiselle Chung Challand, sa maîtresse.

Marie-France fut donc introduite dans le cabinet du médecin, par sa concubine.

Dés son entrée, le médecin resta un bon moment à scruter cette belle créature sortit du Paradis et qui franchissait le sien. Il en oublia les questions les plus élémentaires de sa profession.

-'…Bonjour Mademoiselle..! Vous habitez le quartier Mademoiselle…heu…!'

Et n'ayant pas eut le temps de jeter un regard sur son calepin…
Elle répondit à sa place, le libérant de cette corvée.

-Marie-France…! Docteur…!'
-C'est la première fois que je vous vois…!' Lui dit – il gauchement..
-Bien…..! Nous venons de faire connaissance, et je viens pour des douleurs cervicales….Docteur…!
-' Ah …! Oui bien sur…!Voyons ça….!'

Il se leva, fit le tour de son bureau tout en prenant soin de se laver les mains avant de procéder au toucher de la nuque. Il se posta derrière la belle jeune fille, qui se laissa aller à ses tâtonnements.

A suivre PASSE LE 21/09/2005.

Il souleva sa belle crinière pour découvrir une très jolie nuque soutenue par une belle charpente; Sa colonne vertébrale. Il remarqua ses épaules gracieuses et son buste de sportive quand elle se déshabilla. Le praticien l'invita à s'allonger et tout en lui faisant quelques exercices appropriés, il eut tout loisir à contempler ses belles jambes et surtout ses seins, bien retenus par un balconnet. Marie-France remarqua l'insistance du regard du médecin sur son anatomie. Il poursuivait ses massages pour diagnostiquer son mal.
Un quart d'heure plus tard, elle se releva, s'habilla sous l'œil prévenant de Ridha qui lui prescrivit quelques onguents.

'….Une image de scanner serait cependant bien appropriée lors d'une prochaine visite au cas où les douleurs persisteraient. Mademoiselle...!'

Lui dit- il…..Puis sans hésiter outre mesure….

-'Mademoiselle…..! Je….!'
-Oui……..! Quoi donc…! '

-'…Me serait-il possible de vous rencontrer en dehors de mon cabinet…..?'

Marie-France, légèrement troublée par cette demande et ne voulant pas paraître impolie, lui remit le numéro de son portable sans sourciller. A toutes fins utiles.
Elle se leva, serra la main de son docteur et tout en sortant, adressa un discret baiser, mimé, à sa copine, qui lui rendit la pareille.

Elle regagna son studio, s'assit un instant sur la moquette tout en se massant du côté du cervelet.
Elle informa son père de sa visite médicale, par téléphone.

Il était 19 heures lorsqu'elle entendit la clef tourner dans la serrure de la porte. C'était son amie Chung qui rentrait de son travail. Elle s'allégea de son manteau devenu superflu, ôta ses talons, tout en accrochant son sac sur le porte –manteau. Elle salua sa meuf, poussa la porte de la salle d'eau pour couler son bain tout en enfilant une cape de bain pour cacher sa belle de nudité. Elle avait un corps à damner un diable en l'enfer.
Marie-France, pendant ce temps, était occupée à étudier un plan de vol; une nouvelle version artistique qu'elle devait présenter, dans le courant du mois avec ses camarades, lors d'un nouveau gala de haute voltige, quand elle vit sa maîtresse s'approcher vers elle, avec une démarche féline, les cheveux lâchés et le peignoir légèrement entre-ouvert, laissant découvrir deux belles cuisses légèrement bronzées. L 'échancrure de sa cape, à hauteur de ses seins, bien ouverte ajouta encore plus de volupté à son charme.

A suivre…passe le 27/09/2005.

Marie-France leva les yeux, lui tendit les mains. Chung se mit à genoux sur la moquette, et tout en lui faisant face, prit ses paumes qu'elle porta à ses lèvres. Elle les baisa avec une infinie douceur.
Marie-France s'agenouilla à son tour. Les deux femmes se faisaient front. Devant le miroir. Chung passa ses mains sur les cheveux de sa concubine et, tout en les caressant, rapprocha son visage près de celui de sa maîtresse, toujours sous l'œil invisible et vigilant du miroir qui allait refléter leurs ébats. Marie-france, tout en libérant son corps de ses vêtements devenus inutiles, avança de quelques centimètres.
Leurs seins se frôlaient et leur nombril se juxtaposait. Elles s'enlacèrent sous de légers gémissements. Chung prit l'initiative, celle d'entre ouvrir les lèvres de sa belle amie, qui ne tarda pas à répondre à son chaud coup de fouet qui lui balaya son palais parfume. Leurs deux corps se contorsionnaient sous la pénombre de la chambre. Elles étaient prêtes à sombrer dans les spasmes de l'amour. Leurs phalanges se mirent en mouvement pour caresser coins et recoins sinueux. Sous l'œil du beau 'taffards-miroir', qui assistait pour l’énième fois à ce spectacle du péché, interdit par les gens normaux.
Elles faisaient l'amour avec des gémissements si aigus, que l'une d'entre elle, à tour de rôle, devait poser la main sur la bouche de l'autre afin de ne pas troubler la tranquillité du voisinage. Une frustration qu'elles contenaient mal. Jeux de posture, positions cent fois répétées, petites morsures sur le bassin, sur les fesses, sucements de bouts de fleurons, caresses sur le cou, baisers prolongès à proximité du pubis; Lèvres horizontales qui venaient lécher et laper goulûment des sucs débordants par d'autres lèvres chauves, calées à la verticale sous le bas du ventre; Ces petites chaires gorgées de miel et arrosées d'un bouillon de nectar au fumet divin dont elles se désaltéraient presque sous l'évanouissement.}

A suivre…

Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Troisième chapitre.

Le Pacte

Mademoiselle Chung.

Elles venaient de clore leurs ébats d'une heure quand le portable de Marie-France sonna. Elle releva ses cheveux, se remit d'aplomb et porta le combiné à son oreille. C'était Réda au bout du fil…
Chung, se leva pour aller se mousser dans son bain parfume à la lavande.

-'Mademoiselle Marie-France….? '
-'Oui….!'
-'Bonsoir Mademoiselle….! Est-ce que je vous dérange…?'
-'Non……! Je vaquais à mes affaires personnelles, que puis-je donc faire pour vous…?'
-'Non rien du tout, rien….! J'ai pensé que….Bon excusez -moi…!
-'Ne raccrochez pas…..! Vous pensiez à quoi…?'
-'Si vous étiez libre ce dimanche, je voulais vous inviter à une course hippique…!'
-'Des chevaux qui courent….? Je n'en ai jamais vu, après tout pourquoi pas…! D'autant plus que ce dimanche, je suis absolument libre….!'
-Ohhhh…! Je passe donc vous prendre vers le midi..?'
-Ok…!'
Elle évita de prononcer le nom de Réda et cela afin de ne point attirer l'attention de sa meuf.
Chung entendit leur conversation mais ne souleva aucune question sur-le-champ, mais deux heures plus tard… à table …..!'
-Tu es donc invitée ce week-End….?'
-'Oui……! '
-'J'ai tout entendu…!…Par qui donc….?'
-'Tiens…..! Tu m'espionnes à présent…?'
-'Pas du tout, c'est en me séchant, près de la porte, que j'ai entendu ton propos…!'
-'Je crois qu'il a un œil sur moi….!'
-'Et moi alors……!'
-'Ben toi tu en as deux ma chérie..! Dit -elle avec humour.
-'Tu as des intentions…. ! Avec cet inconnu….?'
-'C'est peut être lui qui en a….! Il est très beau, tu sais….Chung..!'
-'Son nom…?'
-'Ahhh…! P.S.D….! ' (Petit Secret Défense)


A suivre…


Chung, contrariée et jalouse, se leva de table et regagna sa chambre, sous l'œil de sa concubine, laissant son souper intact, sur la nappe.
Marie-France et Chung sortaient, toutes deux d'une déception amoureuse quand le hasard, les fit rencontrer dans un bar de quartier, un soir, alors qu'elles cherchaient toutes deux à se remettre d'un chagrin d'amour. De confidences en confidences, elles se lièrent d'amitié.
Puis, un jour, Chung invita, du moins au début, celle qui n'était qu'une confidente, chez elle. Elles se laissaient aller sans retenue, sur les déboires de leurs anciens amis.

Chung habitait du côté de St Joseph, en banlieue marseillaise, alors que Marie-France logeait dans le centre ville. Elle proposa à son amie, alors qu'il faisait grand orage, de passer la nuit chez elle. Dans son lit. Chung, allongée, auprès de celle qui allait devenir sa maîtresse, se laissa emporter par l'émotion et la confidence. Un intime secret. Marie-France apprit donc, que son amie, fut violée très jeune, et à plusieurs reprises par un fonctionnaire de police, vivant au village, qui lui disait souvent, lors de ses violences, que son père était un chien, qu'elle n'était que chienne née des amours d'une 'clébarde', sa mère. A 10 ans. Son père avait, dés sa naissance, quitté la péninsule indochinoise, la laissant entre les mains de sa mère. Cette dernière se remaria avec un autochtone communiste et délaissa donc sa fille Chung, ainsi livrée à son triste sort.

Les services de Médecins Sans Frontières, visitant sa pagode, par un après-midi de mousson, tombèrent sur cette jeune fille, chétive et presque maladive, souffrant d'une insuffisance cardiaque. Une famille d'accueil en France, les Challans, un couple sans enfant, d'un certain âge, très aisé, habitant la Charente- Maritime, firent les démarches nécessaires pour l'adopter et surtout la soigner.

Elle grandit auprès d'eux puis demanda, à l'âge de sa majorité et parfaitement guérit, 'son émancipation'. Après l'obtention de son bac; elle suivit des cours de secrétariat et elle put ainsi, subvenir, assez tôt, à ses besoins financiers. Elle fût donc embauchée chez un médecin, marseillais, Monsieur Grignon qui, arrivé à l'âge de la retraite, céda son cabinet et la jeune fille à Reda

Marie-France écoutait sa jeune compagne quand celle-ci, sans doute, prise par l'émotion, rapprocha sa tête auprès de cette première pour lui caresser son visage. Surprise par cette réaction, Marie-France , loin de repousser ce geste de tendresse, se laissa apprivoiser alors que Chung, posa ses lèvres sur celles de son amie qui ne put réfréner ce mouvement de tendresse.
Enlacée par surprise et par défaut, Marie-France, prise d'assaut, sentit monter en elle des plaisirs qu'elle ignorait. Une vague de jouissance sans précédant la firent tressauter 10 fois en une seule nuit.
Et c'est ainsi que Chung déménagea pour habiter chez sa copine.

Chung était amoureuse de Marie-France, cette dernière un peu moins, car elle avait toujours pensé que cet accident dans sa vie, ne serait que fortuit. Elle projetait de se marier un jour et élever des enfants. Elle s'en était confiée à plusieurs reprises à Chung qui esquivait, à chaque fois, les propos de sa meuf.

Elle s'endormirent repues ce soir là, bien dans leur peau.

Reda, klaxonna par deux fois au bas de l'immeuble. Marie-France, aux aguets sur son balcon, lui fit signe de la main. Elle dévala les marches de l'escalier en bois qui craquait sous ses pas. Reda, avait une très belle voiture, une Mercedes dernier cri. Marie-France, une fois à l'intérieur, en fit l'éloge.
Ils échangèrent quelques banalités de pure forme. Marie-France portait une jolie et courte jupe en tweed écossais, fendue sur le côté gauche. Une fois calée dans le fauteuil en cuir, elle croisa ses jambes enveloppées dans une paire de bas, couleur chair. Reda loua sa tenue.

- 'Vous savez Marie-France, quand je vous ai vu rentrer chez moi, j'ai eu une drôle de sensation….!'
- 'Un flash….!'
-' Non, comme une intuition que je ne saurai l'expliquer…!'
-' Vous voulez dire que vous m'avez déjà déjà rencontrée ailleurs…!'
-' Dans une ancienne vie, …? Non, je ne crois pas au ce mysticisme…!'
-' Et pourtant cela existe….!'
-' En avez vous les preuves…?'
- ' Non…! Pas vraiment…!'
-' Des rencontres dans le passe…?'
-' Dans le passe…? Déjà bien heureuse de vivre mon présent..!'
-' Et comment voudrais-tu ton futur….?'
-'Avec plein d'enfants….Un mari au coin de la cheminée…Une grande maison…! Vivre comme dans un rêve d'enfant…!
-' Ben ce n’est pas difficile à trouver ce genre d'homme….! Peut être que votre ami l'est déjà…!'
-' Je n'ai pas de copain, qu'une amie seulement, avec qui je m'entends très bien…!'

Elle s'était bien gardée de prononcer le nom de Chung, sa secrétaire.

-'Marie-France, que font vos parents…?'
-'Papa est moniteur dans une station d'avion-école...! Maman, travaille à la Mairie…De Marseille...!'
-'Et toi que fais-tu ….?'
-'Je vis aux crochets de mes parents…! Non, je vis dans un studio pas très loin de chez vous, et je travaille dans un cabinet de gestion comptable…!'
-Mes parents vivent en Tunisie…Mon père est prof de français et ma mère, de mathématiques...!
-'Ah des têtes bien instruites…!'
-'Si on peut le dire comme ça...! Mon père a perdu un œil, il y bien longtemps…! Lors d'évènements douloureux. Il me parlait souvent d'un ami avec qui il était souvent lié dans sa jeunesse. Imagine-vous, leur amitié était si forte qu'ils conclurent un pacte de sang….! Bof, vous savez la jeunesse et l'amitié font parfois de ces serments…!'
-'Et il ne l'a jamais revu….?'
-'Non…! Il m'a dit qu'il voulait oublier son nom…! Alors, je n’ai pas insisté mais un jour, je suis tombé sur de vieilles photos et j'ai pu voir son visage mais pas son nom. Que des initiales !….. JPL….!'
-'Peut être mon père, il s'appelle Jean-Pierre Lartigue…! ' Dit -elle en guise de plaisanterie.
-'Sûrement ….! Cela peut être aussi Jacques-Paul Leandri…! Non…!' Etc….!'

A suivre….

Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Quatrième chapitre.

Le Pacte

Reda.

Ils arrivent enfin à l'hippodrome en question.

Marie descendit de la voiture, laissant Reda se garer. Le couple fit son entrée dans le grand parc à chevaux. Reda, lunette de soleil accroché au nez, avait fière allure. Il formait un couple parfait. Le jeune homme indiqua à son invitée de 'marque' le restaurant en question. Deux places étaient réservées.
Ce dernier était au premier étage et dominait tout le champ de course, par une baie vitrée. Une vue magnifique s'offrait à leurs yeux.

-'Oh que c'est beau…!' Lança Marie-France…
-'Je viens souvent ici me ressourcer…! Cela me rappelle Sidi Tabeth…! Une région de mon pays où l'on élève les chevaux de courses, des étalons arabes. Mon oncle y avait un haras…!'
-'C'est bien la première fois que je viens assister à une joute de chevaux…! Merci Reda.
-'Il va-y en avoir plusieurs, Marie…!' Toutes les demi-heures…! Tu vois là bas, le paddock, les chevaux vont se présenter une dernière fois devant les parieurs, avant de regagner la ligne de départ…!'
-'Et ensuite…?'
-'Ensuite, un coup de feu donnera le coup d'envoi…!
-'Et……!'
-'Et les premiers arrivés donneront lieux à des gains proportionnels selon leur classement et les mises des parieurs….!'
-'Vous jouez….? Reda…?'
-'Mettre mon gagne pain ici, sous les sabots des chevaux…! Tu n'y penses quand même pas …! On redoute toujours la fin si on ne sait pas se contrôler... !'

Le garçon présenta le menu. En cours de repas…..

-'Marie-France, demain soir je suis invité à un Opéra….! Et j'ai deux cartons, l'un d'eux, m'est destine mais le second est seul, voulez vous l'accompagner…?'
-'Au carton…..?'
-'Oui…..!'
-'Je réserve ma réponse pour tout à l'heure….!' Mais dites--moi….! Comptes- vous m'accaparer…?'
-'Non seulement vous voir assez souvent …!Je suis seul dans cette ville…!'
-'Décidément, je ne tombe que sur des esseulés…!'
-'Pardon….!'
-'Je parlais toute seule..!'
-'Je m'excuse, vous n'êtes pas obligé d'accepter…!'
-'Je pensais à mon amie…! C'est tout…!'
-'Votre ami…? Mais vous m'aviez dit être célibataire…!'
-'Je le suis mais….!'
-'Oui….! Mais….. !'

Il sentit une gêne monter en elle. Elle baissa son regard tout en continuant à dé-coquiller ses moules..

-'Pour la soirée de demain, c'est OK….! Mais pour le prochain rendez-vous, si vous en avez encore un dans la tête, ne pensez pas au dimanche de la semaine en 8, je concourre... !'
-'Vous concourrez…?'
-'Oui, ma passion c'est les plongées dans l'air, libre comme le vent, je fais du saut en parachute….!'
-'Ah…! Peut être que votre mal provient de ces chutes assez répétées…!'
-'Quel mal….?'
-'Vos maux de nuque….? Pardi…!' Vous devriez faire plus attention….! '
-'Je pense aussi qu'il vaut mieux se tutoyer…!'
-'Décidément…..! Tu lis dans mes pensées….!'

Il la regardait par-dessous ses yeux, comme quelqu'un qui a prit soudainement un coup de foudre dés l'instant où elle rentra pour la première fois dans son cabinet.
Il voulait lui avouer quelque chose d'intime mais sa langue devenue pesante et ses idées confuses, lui interdirent une quelconque émission. Il reporta à plus tard, la confidence qu'il n'a jamais encore dite à une femme. Se demandant, tout en parlant, s'il n'était pas trop tôt pour le lui dire. Reda, sentait son cœur s'accrocher lentement mais sûrement par sa beauté et surtout part sa simplicité.

-'Je ne suis pas sorti avec une femme depuis que je suis ici. Non point, par manque de succès ou de timidité mais pour mieux me concentrer sur mes études….! Et puis faire l'amour comme ça à la volée ne m'intéressait guère. C'est un sentiment qui m'est très précieux pour le dénaturer…!'

Elle l'écoutait avec une certaine candeur. Elle avait devant elle, un très beau jeune homme d'excellente situation, qui parlait de l'amour avec une façon presque toute religieuse, pieuse, comme si ce geste de 'fornication naturelle' devenait presque un crime s'il 'était semé à la volé, comme des petits grains aux hasards des rencontres. Il idéalisait ce sentiment.
Elle le laissait disserter son point de vue. Et sans le juger, elle préféra ne point émettre d'opinion, se cantonnant à approuver sans confronter sa réflexion. Tout en sirotant son cafè. Elle ne le laissait pas indifférente et le trouvait même amusant par moment.

Il la déposa trois heures plus tard devant son logis. Elle descendit de la voiture tout en lui bisant par deux fois les joues. Il attendit un instant qu'elle s'engouffra dans le palier avant de démarrer pour s'arrêter un peu plus loin et souffler. Il était heureux par cette première rencontre.
Il arriva dans son appartement situé à la rue D'Isly. Un très beau six pièces avec balcon. Décoré avec goût. Il y régnait une bonne chaleur. Il se déshabilla et s'allongea sur le lit tout en repassant les images de cette belle après midi. Repassant surtout de mémoire, toutes les conversations. Se disant par moment qu'il aurait du dire ceci à la place de cela. En conclusion, il décerna un satisfecit personnel à son ego, étant convaincu de s'en être sortit allègrement.
Il tomba dans un profond sommeil quelques minutes plus tard, après sa réussite 'amoureuse'.

Chung assise sur le sofa, tressaillit sous le coup de la sonnerie de la porte. C'était son amie qui revenait de son rendez-vous. Elle ne dit mot et retourna s'asseoir en rongeant son frein attendant que sa maîtresse lance le premier mot.

A suivre…..

PASSE ICI LE 20/03/2006. SUR LE PTB.

Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Cinquième chapitre.

Le Pacte

La déclaration.

-'Bonsoir Chung….!'

L'autre ne répondit pas…
-'Tiens -tu me boudes…..!'

Silence…

-'Ah …! Je vois…! Une scène de jalousie muette….!'

Toujours pas de réaction.

-'….Bon…! Puisque c'est comme ça, je ressors….!

A ce moment là, elle sort de son silence …

-'Bonsoir Marie….!'
-'Ah enfin, pas trop tôt….!
-'C'était bien, tu as fais l'amour avec lui…..!
-'Oui….! Merveilleusement bien…!'
-'Pourquoi me fais- tu souffrir…..!'
-'Ben, c 'est toi qui fait les réponses à ma place, et si ça peut te consoler, je n'ai aucune attirance pour lui.
Elle mentait pour la première fois à son amie afin de ne pas lui faire de peine, quand son portable retentit..

-'Marie-France, c'est moi, je voulais te remercier pour cette demi-journée splendide…!'
-'Pour moi aussi….! Je suis fourbue, je vais me coucher, à demain soir…!'

Chung…..

-'Tu ressors demain soir avec lui…..?'
-'Oui, à l'opéra ma chére….!'
-'Je croyais qu'il n'était pas attirant…?'
-'Oui….! Je profite de son argent comme une belle salope que je suis…!'
-'Viens….!
-'Non …! Je suis fatiguée et tout cela commence à m'ennuyer….!'
-'T'ennuyer….? Qu'est ce qui t'ennuie…..! Moi…?'
-'Je ne sais plus qui m'ennuie et qui ne m'ennuie pas OK….? Je vais me coucher…!' Sur le sofa...!'

Chung faillit s'évanouir, en deux ans de relation, elles n'avaient jamais fait lit à part. Et là ce soir…

-'Tu ne veux pas coucher avec moi….?'
-'Non….! Je veux dormir seule ce soir, cela te gêne…?'

Chung se précipita dans sa chambre et se mit à pleurer à chaudes larmes. Elle préjugeait du pire, que son amie se détache d'elle.
Marie entra dans sa chambre….
-'Tu agis comme une gamine à qui il manque une sucette….!'

Elle referma la porte et alla s'allonger sur le sofa.

Les rencontres entre Réda et Marie-France devenaient, au fil du temps, plus assidues. La jeune fille planifiant son temps entre son travail, sa passion, le saut, et cette nouvelle situation. Au détriment de Chung. Les querelles, entre elles, avaient atteint leur point culminant. Les échanges devenaient exécrables et finalement Marie- France excédée ….

-' Chung……! Je suis lasse par tout cela, je n'en puis plus…! Ok….! Sauvons encore ce qui peut être sauvé, notre amitié…! Il faut que tu t 'en ailles, d'ici. Retourne où tu veux…!'
-'Mais…Essayons de reprendre, de recoller…!'
-'Il n'y a plus rien à recoller, ni à reprendre, cela fait plus d'un mois que je dors sur le sofa…! ' Je n'aurai pas fais tout ce tohu-bohu si cela t'était arrivé…..! Tu comprends, tu ne peux pas m'accuser de trahison puisque tu étais censée connaître tous mes projets….!'
-'Mais alors…. ! Tu cherchais quoi avec moi….?'
-'Je cherchais quoi…..? Mais si tu rappelles bien, c'est presque par charité chrétienne que je t'ai laissé faire ce soir là cette chose à laquelle je n'y ai jamais pensé…! Je ne le regrette pas, et mon sentiment a été toujours honnête, je t'aime encore, mais il faut que je 'casse' tout ça…! Pour mon bien…! Tu ne veux pas mon bien….? Tu veux être égoïste….? A mon égard….? Je veux donner une chance à ma vie, tu comprends cela et ne pas finir dans 30 ans comme un mollusque comme une vieille moule….! Cet homme est ma chance….Honnête, prévenant, sérieux, amoureux…..!'

-'Je vois….!'

Revenons quelques mois en arrière, lors d'une seconde invitation à l'Opéra. Ce soir là, Marie-France, habillée d'une robe longue noire, en fourreau toute perlée, qui là moulait de haut en bas, et recouverte d'un manteau en vison prêté par sa maman, descendait les escaliers de son appart, pour aller à la rencontre de Reda qui l'attendait au bas de son immeuble. Elle brillait de mille feux. Elle s'était à peine assise auprès de lui que….

-'Marie…..! Je suis ébloui…!…Qu'elle élégance…..!'

Elle ne dit mot. S'attachant à écouter ses éloges. Il continua, comme s'il voulait lui porter l'estocade.

-' C'est la première fois de mon existence que je vais déclarer un sentiment qui ne peut plus attendre……!'

Il la fixa dans les yeux….

-'Marie…..! Au nom de D ieu tout puissant et qu'il me soit témoin en ce précieux moment, je voudrais te dire combien mon amour envers toi est si pur et vrai…! Je t'aime…!'
En prononçant ces deux dernières paroles, elle vit dans ses yeux des larmes briller…Elle pinça ses lèvres puis lentement prit sa main droite pour la porter à sa bouche. Une grande émotion envahit Réda et sans plus attendre…..Il lui dit..

-'Je veux t'embrasser….!'

Elle rapprocha sa tête de son épaule et Reda, bien maladroitement l'embrassa comme un novice. Elle reprit le baiser mais à sa façon. Reda, sentit tout son corps remué, comme enveloppé par une tornade. Une chaleur intense inonda son être. Il était subjugué par cette femme qui venait, elle aussi, lui déclarer son amour.

C'est dans la loge, alors qu'on l'on jouait Carmen et qu'elle était concentrée sur le jeu des acteurs, que son ami sortit de son veston, une petite boite recouverte de papier cadeau. Un pétale de rose était collé au petit cordon. Elle fut surprise par le geste et sans attendre, elle défit le petit paquet. Un écrin de couleur grenat s'offrait à son regard. Elle souleva la languette lentement, sans trop faire de bruit et là, une bague sertit d'un diamant, brillant de cent feux, enflamma sa vue.

-'….En guise de reconnaissance pour ce que tu m'offre au quotidien...! 'Dit-il presque en chuchotant.
-'Mais je ne t'ai rien encore offert…?' Dit -elle en bafouillant…
-'Si….! Chut….! Ta présence à mes côtes et cela depuis presque six mois sans interruption…!
Quelque chose que tu ignore sans doute, des choses auxquelles je rêve sans arrêt et qui me réveillent tous les matins, en me demandant si je ne vis pas des leurres, des mirages…Des choses qui font bondir mon cœur dés que je prononce ton nom, rien que cela… ton nom….! Ton visage est partout. Je n'ai pourtant jamais pensé un seul instant que je me trompais dans mon choix et chaque matin, le doute me prenait en me réveillant loin de toi...! J'ai alors pensé au pacte de mon père et je m'en suis fais un aussi, en moi-même, à ton insu…! Je me suis promis de te rendre heureuse tout le restant de mes jours si tu consentais, un jour, à m'épouser…!'
Lui confie t'il devant milles spectateurs plus absorbés à entendre Carmen, qu'une déclaration d'amour chuchotante et enflammée.

Sans réfléchir, elle lui lança….

-'…..Oui je le veux….!'

Sa réponse fusa comme une flèche qui a atteint son but.
Ces quatre paroles sorties par sa bouche parfumée au chewing-gum 'Hollywood', envahirent les pensées de Réda; il ne voyait plus rien, les acteurs et la scène s'évanouirent devant lui. Plus de Carmen et de colonel…
Il se sentit enveloppé par un halo presque saint, d'émotion et d'amour. Il finit par faire retourner la tête de Madame la Comtesse de Bluberry, arrière- arrière- arrière petite fille de Louis 11, sa voisine…Par son bégaiement….

-'Tu… Tu… Tu…Le veux…?'

-'Chut….! Lança la vieille 'bis- monocles'.

Elle répliqua….Doucement..

-' Je…..Je..! Je…Le veux….!'

Fin de Carmen…..

PASSE LE 21/03/2006.


Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Sixième chapitre.


Le Pacte

La fugue.

Réda, en fin de soirée, proposa la jeune femme, de venir découvrir son appartement. Elle fit connaissance, une demi-heure, plus tard, avec la décoration et le haut standing de ces six pièces pérchè au 8 ième avec balcon. Elle lorgna du côté de la Cathédrale de Notre-Dame de la Garde.
Son fiancé se posta derrière elle et tout en la prenant par la taille, la souleva pour la déposer délicatement sur le grand lit, tout en tamisant la lumière. Elle était pareille à une belle fleur qui n'attendait plus qu'a être effeuillée….

-'Tu sais Marie…..! Tout cela ne vaut rien à mes yeux, par rapport à ce que tu représente pour moi…!'

Elle avait les yeux fermés. Elle posa sa jambe sur son épaule, découvrant ainsi une partie de ses fesses prises dans une petite culotte blanche. Il embrassa ses genoux et tout en s'allongeant près d'elle surplomba son corps pour bécoter sur son front. Son visage fut couvert de bisous. Il n'épargna aucun endroit de son joli minois. Puis, dans sa lancée, il 'dé-fermertura' sa robe longue tout en dégrafant son soutien. Elle laissa tomber ses chaussures à talons. Il baisait ses bouts de seins en érection. Elle lui baissa le pantalon. Ils étaient nus à présent. Avec pudeur, elle ignora pour l'instant son membre dressé. Laissant à plus tard, ce dessert dont elle se rassasiera.
Il plongea délicatement sa tête dans son fourré. Il se gorgeait par son parfum intime. Elle écarta un peu plus ses jambes, pour mieux ressentir les lapements de sa langue. Elle en oublia son amie Chung sous ses vrilles qui lui donnaient le tournis. Elle gémissait légèrement. Il avait à quelques centimètres de son nez et de sa bouche, la plus belle corolle épanouie en chaleur qui soit. Il laissa son instinct de male approfondir son intérieur. Il burinait sans relâche les contours de son chou, avalant au passage, ses gouttes de nectar qui s'échappaient par son pubis aux poils roux.
Marie-France, retrouvait là l'homme qu'elle avait ignoré depuis deux ans.
Elle se releva, les joues couleur pourpre, et prit les rênes. Elle se positionna devant son maître et là, elle cala son beau gland rosé entre son palais et sa langue. Elle aspirait son membre, levé comme un flambeau, qu'elle triturait avec délice alors que Reda la dominait de haut. La suite sans détail, est à deviner. Elle baigna dans la jouissance, il fut inondé par le bonheur.

Retour au présent

Chung reprit…..
-'….Je ne veux en aucun cas être un obstacle à ton bonheur….!'

Elle se leva, prit un escabeau pour atteindre le haut de l'armoire.

Marie-France…

-'Tu pars tout de suite…?'
-'Oui…Là tout de suite à l'hôtel…!'

Elle ramassa ses quelques affaires et une heure plus tard, se retrouva dans la rue avec sa valise. Elle claqua définitivement la porte de son ex maîtresse. Marie-France, ne s'interposa pas au désir de son amie, supposant par- là que cela ne serait qu'une fugue, une sorte de mauvaise humeur et que Chung reviendrait après avoir réalisé avec le temps, la justesse des idées de son amie.

Légèrement torturée par la conversation de la veille, elle téléphona à Réda, le lendemain…

-'Allo…..! Chérie…..? '
-'Bonjour Marie…!'
-'Est ce que ta secrétaire est arrivée ce matin….?'
-'Non, justement, elle a téléphoné pour me dire qu'elle se sentait légèrement souffrante, et qu'elle reprendra le service demain matin…! Pourquoi me demandes tu ça….?'
-'Oh…! Pour rien…! Plutôt si, je voulais prendre rendez vous pour un ami, et je ne voulais pas te déranger….! Bon…! C'est pas grave, à ce soir…!

Elle raccrocha vite fait.

Comme il le fait tous les matins, Réda, s'arrêta un instant devant son kiosque à journaux et là, il vit en première page du France-Soir, la photo de Chung, avec comme titre….'
'…….Une jeune fille trouvée morte sur la plage de la Ciotat…...'
Suivait un long article à l'intérieur en page 4…….


A suivre……


Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Septième chapitre.


Le Pacte

Le suicide de Chung.


On y lisait qu'une jeune fille de 20 ans, de type asiatique a été retrouvé morte sur la plage de la Ciotat. Le visage tuméfié. La police enquêtait pour élucider cette affaire qui apparemment n'est qu'un suicide.

Il froissa son canard et téléphona à Marie…

-'Allo…! Marie….? '
-'Oui….!'
-'Je viens de lire une chose épouvantable sur le France-Soir, au sujet de ma secrétaire….
Mademoiselle Chung….On l'a retrouvée morte sur la plage du côté de la Ciotat…?'
-'Tu parles de Chung…?'
-'Ben oui je n'en ai pas d'autre,…..! Marie…!'
-'Tu dis ….! Suicidée…..?'
-'Oui….! D'après le journal….! La police ne va pas sûrement tarder à venir me voir…!'
Allo…..! Marie….! Marie….!' Zut, ça c'est coupé….!

Marie avait coupé la conversation.

Elle était abasourdie, elle se jeta sur son lit et se mit à sangloter à chaudes larmes.
Elle ne réalisait pas que son ex, puisse aller jusque là. Qu'elle serait, elle, Marie, la cause de sa mort. Elle redoubla ses pleurs. Elle frappait le lit, tout en mordant l'oreiller à plusieurs reprises.
Elle se culpabilisait, se redisant mille fois, dans sa tête, qu'elle n'aurait pas du agir de la sorte, et que sa conduite trop sèche et irréfléchie à conduit Chung à cet affreux geste.
Elle se leva, les cheveux en bataille, pour s'asseoir sur la moquette. Elle repassa cette fameuse soirée d'adieu dans son esprit. Les cigarettes s'enchaînaient les une après les autres. Elle avait besoin de sortir, s'évader de ce studio qui lui rappelait trop de souvenirs. Les murs étaient encore imprègnes par son parfum. Ses quelques affaires étaient encore suspendues dans son armoire. Marie sentait qu'elle devenait folle. Elle se préparait à sortir quand la sonnerie de la porte retentit. Quand….

-'Bonjour…! Mademoiselle….! Nous sommes de la police judiciaire. Je suis l'inspecteur Boulakia de la crim et là mon collègue Gilbert. Nous avons quelques questions à vous poser, pour vérification. Nous vous retiendrons pas longtemps……! Pouvons- nous entrer…?'
-'Oui, certainement inspecteur…!'
-'Voilà, nous avons trouvé des papiers sur une certaine Mlle Chung Challand, qui habitait ici, sa dernière adresse connue; Carte d'identité, votre photo apparemment et diverses adresses et numéro de téléphone…..etc…! La connaissiez vous, Mademoiselle…..Marie-France…?'
-Oui, et je vais aller tout droit au but, elle était ma maîtresse et nous vivions ensemble ici, sous le même toit, depuis deux ans. Nous avons eu, hier soir, une querelle. Je lui annonçais qu'il fallait que l'on se sépare car je suis tombé amoureuse d'un homme. Elle a très mal pris la chose. Elle a fais ses affaires me disant qu'elle passerait la nuit dans un hôtel…! Elle travaillait comme secrétaire chez un médecin…'
-'Nous avons déjà interrogé Monsieur Réda Tunsi…! Charmant…Monsieur…! Ben, je ne vois pas ce que nous pouvons ajouter à notre enquête…Un suicide suite à un chagrin d'amour…!'
-'Qu'allez vous faire à présent….Monsieur L'inspecteur Boulakia…?
-'Classer l'enquête……! Mademoiselle….! Les affaires de cœur sont les plus faciles à résoudre…!'
-'Je vous serai grès de ne pas dévoiler cette intimité….!'
-'A qui donc….! Mademoiselle…! Nous sommes là pour élucider et pas pour faire des 'ragotages'…! Au revoir….!

Elle serra la main de l'inspecteur et de son accompagnateur.

Elle entama un second paquet de clopes Gitane.

-'Qu'elle conne…! Mais qu'elle conne, je suis…! Comment n'ais-je pas pu deviner son angoisse…! Mais qu'aurais-je pu faire….!'

Des questions sans réponses qui venaient sans cesse la remettre en cause. Elle avait rompu un pacte sans deviner les conséquences funestes qui allaient se produire. Ses pensées volaient en éclats.
La nuit tomba. Elle ferma son portable pour ne point être dérangée. En plein milieu de la nuit, elle se réveilla en transe…Elle voyait son amie debout sur un rocher pour se jeter du haut. Elle suait dru. Elle se leva, s'épongea le front et reprit une clope. Elle ne pouvait plus se rendormir. Elle noya deux cachets effervescents dans un fond de verre à moitié remplit d'eau, qu'elle but pour atténuer ses maux de tête. Ensuite, elle décida sans trop réfléchir à appeler son Réda.

-'J'arrive ma chérie…! Dans une demi-heure, je serais près de toi…!'

Il était trois heures du matin, quand Réda frappa à sa porte. Elle était déjà prête.
Seulement vêtue d'un peignoir. Elle jeta dans un sac à dos quelques affaires superflues, un survêtement, une paire de basket. Elle s'engouffra dans la voiture sans rien dire. Ils roulèrent sous les 'fanales' de la grande avenue LA CANEBIERE. A vive allure.

-'Je ne veux plus retourner dans mon studio….!'
-'Je voulais te le demander, et bien merci pour ta décision….!Demain matin, tu fais les magasins, tu renouvelles ta garde robe et tu jettes toutes tes affaires sales……!'

Elle releva ses derniers mots comme si elle recevait des ordres impératifs

'… Affaires sales…' pourquoi '…Affaires sales….?' Se doutait - il de quelque chose…..? De quelle ' Sale relation…' …..Y avait il un rapport avec Chung…..? Lui avait elle dévoilée sa relation par jalousie…? Par dépit amoureux..!'

Tous ces doutes se bousculaient dans sa tête migraineuse.

Elle était mal en point pour donner un certain crédit à des paroles peu être dites sans intention.

Ils arrivèrent dans l'appartement. Sans ôter sa cape de bain, Marie-France se jeta littéralement dans le lit encore chaud et défait de son fiancée. Il fit de même. Et elle ferma les yeux tout en enlaçant son Réda.

Elle se réveilla dix heures plus tard. Vers les 16 heures. Elle découvrit un petit message sur la commode.'…Bonjour chérie..! Je reviens dans une demi-heure..!' Elle se leva, versa un larme de cafè, enflamma une cigarette et resta un moment pensive. Sans se détacher de ses idées noires.
Elle fouilla dans son sac à main et tira un petit répertoire téléphonique, qu'elle feuilleta. Elle l'ouvrit à la lettre. C comme Challand…. Le numéro de la famille d 'accueil de Chung.

A suivre…

Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.


Le Pacte

Madame Challand.

Une voix au bout du fil..
-'Allo……?
-'Madame Challand…?'
-'Oui….! Qui est à l'appareil….?'
-'Marie-France…..! Madame Challand..!'
-'OOOOOhhh….! Marie-France…..! Marie-France…! Quel malheur….! Nous sommes effondres mon mari et moi….Notre Chung….'

La dame sanglotait comme une Madeleine..
Marie-France sentit monter en elle , des larmes. Elle se retint….
-' Mais que c'est t'il donc passe….? Nous venons de recevoir, hier une lettre dans laquelle elle nous disait 'Adieu' …! Mon D ieu…..Mais pourquoi donc….?'
-'Que disait elle d'autre cette lettre madame Challand…?'
-'Elle parlait d'un grand chagrin d' amour, sans plus, elle ne cite pas le personne…! Mais nous savions qu'elle fréquentait un homme de bien, charmant, généreux, qui la rendait heureuse, qu'ils allaient convoler en justes noces très prochainement, un médecin…..!'
-'Un médecin……? Un médecin…..? Son nom madame Challand….S'il vous plait…?'
-'Ecoutez, nous n'avons pas le temps de discuter, nous devons aller Charles et moi à la morgue pou reconnaître le corps de notre fille…..!'
-'Mais le nom s 'il vous plait….!

La dame raccrocha….

Marie se sentait défaillir.

'….Un médecin….? Alors, Réda sortait peut être avec nous deux, à notre insu….!'

Se dit' elle dans son for intérieur.

' Mais comment ….! Non…! Ce n'est pas possible, elle me l'aurait dit…! Oui….! Et pourquoi me le dirait ' elle, j'ai bien caché mon union à Réda….! Alors …? '

Elle se boucha les oreilles. Ne voulant pas croire à sa situation. Ses maux de nuque redoublèrent d'intensité.
Elle ramassa son baluchon, prit l'ascenseur et se retrouva dans la rue. Le mistral lui fouettait le visage. Elle marchait sans savoir où allait. Arrivée à hauteur de la Canebière, elle s'engouffra dans une bouche de métro. Un quart d'heure plus tard, elle en ressortait. Hagarde. Son portable sonna, le numéro de Réda s'afficha. Elle ne répondit pas.
Préférant se rendre à son studio. Elle jeta un coup d'œil dans sa boite aux lettres, et là elle reconnut l'écriture de son ancienne compagne sur une enveloppe, qui lui été adressée. Elle l'enfouit dans son sac à main, laissant à plus tard sa lecture.

Elle monta les marches, puis arrivée à hauteur de son palier, fit tourner la clef dans la serrure pour se retrouver à l'intérieur de son home. Les affaires étaient encore là, comme elle les avait laissées la veille. Une odeur d'enferme titilla ses narines. Elle alluma une baguette d 'encens. Avec une cigarette. Les deux odeurs enfumèrent la pénombre, ouvrit les volets clos pour respirer un bon bol d'air frais, épuré par le vent marin et froid. Elle se mit à fouiller les tiroirs dans l'espoir de surprendre une missive où un petit mot que Réda aurait pu écrire à Chung, ce qui confirmerait ses soupçons. Mais, hélas, elle ne découvrit aucun mot qui lui mettrait la puce à l'oreille. Elle se rappela la lettre de son amie. …..

'Ma chérie,

Je vais commettre le geste le plus abject qu'il ait donné à une femme amoureuse de faire.
La vie sur terre, n'est pas faite pour moi. Je me suis contentée de peu et de beaucoup par ta présence et par l'amour que j'ai reçu de ta part, cela me donne l'impression d'avoir vécu dans un trop grand rêve que je voulais définitif; sans penser à toi. Je me suis rendu compte combien, mon égoïsme était accaparant au point d'avoir voulu t'enfermer dans ma prison dorée. Je n'éprouve aucun chagrin, sauf de celui de te quitter pour un monde meilleur, mais au contraire, une sorte de libération pour nous d'eux car comme tu me l'as dis, il fallait que l'une de nous deux, quitte l'autre. Je vais le faire dans quelques minutes afin d'effacer une partie de ton passe et n'être plus pour toi, qu'un lointain souvenir qui ne te ferait plus ombrage. Je ne serai plus là pour te rappeler aussi cette mauvaise chose que je fus. Tout au long de notre relation, je n'ai eu d' yeux que pour toi et pour personne…Je t'aime comme personne n'a pu aimer. Fidèle et fière. Adieu.
Merci Marie-France.
Chung.

Retournons en arrière.

Chung se retrouva donc ce fameux soir là , avec sa valise sur le macadam, vers les 19 heures. Elle trouva facilement un hôtel. Elle paya sa chambre et se retrouva au premier étage dans un studio. Sans se dévêtir, et comme pressée, elle sortit de son sac un stylo, s'assit devant un petit bureau. Par un des tiroirs, elle retira un carnet à lettres aux pages lignées. Elle se mit à écrire deux lettres assez brèves; Une destinée à sa famille d'accueil et l'autre à Marie-France. Une fois sa tâche terminée, elle les timbra et les posta.

Elle se retrouva vingt minutes plus tard, sous un abri bus. Elle monta machinalement dans le bus de la ligne 28. Une demi-heure plus tard, elle marchait à pied la grande avenue de la Corniche, qui longe la mer, juste en bas de la Cathédrale de Notre DAME DE LA GARDE. Elle jeta un coup d'œil par-dessus la balustrade en ciment qui sépare la route du précipice. Elle jugea qu'il lui fallait plus de hauteur et se mit à gravir la route. Toujours plus haut. Elle arriva finalement à un détour, bien caché des automobilistes. Elle escalada le parapet en ciment pour juger du bas; les rochers et surtout la mer démontée. Sans réfléchir, elle se lança du haut de la corniche, surplombant la mer d'une hauteur de 20 mètres. Son corps, disloqué par les coups reçus lors de sa chute, se retrouva dans l'eau froide. Ce n'est qu'au petit matin, que des pécheurs découvrirent Mademoiselle Chung, inerte, avec un visage tuméfié qui avait dérivé du côté de La Ciotat, toute la nuit..

'…Elle retint la dernière phrase…' Je n'ai eu d'yeux que pour toi….!…..Fidèle.!

Elle comprit que le doute n'était plus permis. Elle s'allongea un instant, comme si elle voulait s'imprégner une dernière fois du parfum de son ex maîtresse, quand la sonnerie de son téléphone perturba ses pensées.

-Allo……..! Marie-France…? C'est moi, Madame Challand…! Je voulais vous dire que l'enterrement de notre fille est fixé pour Lundi prochain….! En l'église de Notre –Dame- de la Rédemption..! '
-'J'y serais, madame Challand…!'
-'Je me suis souvenu du nom de son amoureux….Un certain Georges, étudiant en médecine…!'
-'Oui, je vois, de qui elle veut parler, en effet ils s'aimaient beaucoup…! Mais voilà, il était porteur d'une grave maladie et il est mort une semaine avant elle, elle a été le rejoindre, Madame Challand..!
-'Quelle générosité de cœur…! Ma fille…!'

Elle avait mentit pour réconforter cette bonne dame qui ignorait tout de leur relation.

Elle ferma la porte et en bas de l'escalier, elle eut la surprise de voir son Réda l'attendre, au bas de son immeuble.

-'Chérie….! Je suis si heureuse de te retrouver….!'
-'Mes parents arrivent demain soir….!'
-'Les miens sont déjà là…!'
-'Alors, on pourra se rencontrer et demander ta main à tes parents..!'
-'Oui, j'en ai déjà parle à ma famille. Ils sont d'accord de te rencontrer…!'
-'Les miens aussi..! Je suis si heureuse..!'


A suivre….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 21 mai 2006 - 22h44:

AHAHAHAHAH...Exact Meyer tu es clairvoyant...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 21 mai 2006 - 22h41:

Dernières nouvelles sur les volatiles :

Les oies, les poules et les canards sont sortis des poulaillers, mais les corbeaux restent sous haute surveillance.
Les pigeons aux ailes coupées ne voyagent plus.
Les pies échangent les nouvelles au café du commerce en sirotant un thé à la menthe.

Et les alouettes ont oublié de faire le printemps.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mam_Haye (Mam_Haye) le dimanche 21 mai 2006 - 21h47:

'...Feuilles de vignes.....???


Pourquoi ti parles di FEUILLES DESVIGNES...????

Enti???? Hein...? Ti as appris qq chose...????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par P_Nina (P_Nina) le dimanche 21 mai 2006 - 20h33:

Man Fis ya Douda pourquoi ti es parti si loin de ta maman Pnina, maintenant tes petits frères ils
deviennent voyous, tellement ils ont plus peure de rien, alors reviens pour leur donner le bon exemple.

Tu ti rends compte ce que les petits ils s’amusaient ce matin, ils m’ont fait renvoyer la bonne.

On m’a raconté que le petit ZgouGou était étendu sur le sable, avec son petit frèreZguiGui, sur la plage de nudistes de Hak El Ouet, quand la boulice elle n’avaient pas encore commencé à obliger les braves gens, à porter des feuilles de vignes.

Il regarde les gens pendant un moment et tout à coup il demande à ZguiGui :

- "Pourquoi il y a des hommes qui ont le Zgig en l'air et d'autres qui l’ont en bas ?"

ZgiGui tu t’rends compte déjà à son age il sait tout, et il dit à sont petit frère :
-"Eh bien ceux qui ont le Zgig en l'air sont riches, et ceux qui l’ont en bas sont pauvres".

La réponse satisfait le jeune ZgouGou et il continue à regarder. Peu de temps après, ZguiGui lui demande :

- "Au fait as-tu vu où elle est passée notre gouvernante ?".

Et ZgouGou il lui répond :

"Oui, elle était en train de parler à un homme pauvre, qui est devenu riche, et elle est en train de lui pomper tout son pognon !".

C’est un petit brel, mais il apprend vite ce ZgouGou.

En plus, ils ont tenté de faire chanter la bonne, en demandant chacun un tiers de ce qu’elle a pompé, mais la bonne les a dénoncé, et moi j’ai renvoyé la bonne, qui les a mal éduqués.

Alors ya Brel ! yési mel censure mt’aak, reviens vite j’arrive plus avec les deux petits voyoux.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mam_Haye (Mam_Haye) le dimanche 21 mai 2006 - 15h59:

'..Ye p_nina wineq???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mr_Germain (Mr_Germain) le dimanche 21 mai 2006 - 14h54:

...LA REMISE DES OSCARS....ANNEE 2005....!'

Bientôt ici, la soirée des OSCARS D OR...

DES TROPHEES SERONT REMIS A UNE QUINZAINE D ACTEURS POUR LEUR ROLE DANS DIVERS FILMS ET COMMEDIE...

UNE BANDE ANNONCE VOUS PREVIENDRA DE CE GRAND GALA TOUT EN COULEUR....

QUI SERA RELEVE PAR LA PRESENCE DE SON PRESIDENT MR. HALFON ET DE SON DIRECTEUR THEATRAL MR ALBERT....!'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mr_Germain (Mr_Germain) le dimanche 21 mai 2006 - 12h44:

SUITE A L ENQUETTE SUR LE CORBEAU D HARISSA....

DES FUITES SE SONT PRODUITES....

LES INTERROGES ONT REPONSE A TOUT....??????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mr_Germain (Mr_Germain) le dimanche 21 mai 2006 - 00h43:

Bientôt UN GRAND SCOOP ICI...

QUI VOUS SERA ANNONCE CETTE SEMAINE....
PARRR.........................

AHAHAHAHAHAHAAH....

PREPAREZ VOUS....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 20 mai 2006 - 23h15:

BAR…….//////
KHEEEEEEE…NOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU….
A…….CHEM ELOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
KENOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
BEKHOL…
BEKHORRRRR..
BEKHOL…MAAA YASSE YA DENOU…….………

OU VA KHER….ET CHENA TENOUUUUU…..

OU TEN….TEN…TEN….TEN ..§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
OU TEM OU TA MA TA…
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
ADAMAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH…
MA MA MA….aaaadama……


A mardi....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 20 mai 2006 - 23h12:

CHAVOUA TOOOOOOOOOOOOOOOOOOVVVV..§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


AHAHAHAHAHAHAHAAHAH

.......ELSA...MAM...MICHKA...ZAZA...VAL...GIRELLE...MEYER...LA DOUDA....HAI....SHIRA...LALLA...BRAHAM....JNE YEN....MAXI..TAOUFIQ ...EMILE...ET VOUS TOUS....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mamili (Mamili) le vendredi 19 mai 2006 - 22h15:

Je ne peux pas m'absenter 5 minutes sans que vous délirez grave!

Elsa marhasek moi à Lille chez Morrisse???
si tu savais où je suis !!!!!
Non Girelle (pas avec Brad lé oqp avec la Jolie)

Madame Pnina ! j'adooooooooooore la suisse, les perroquets et les catous ....mais je dois dire que votre fable de la chebala m'a époustouflé.

Breitou brass omok haye ne passe pas la suite de la saga avant mon retour ! des fois qu'Elsa la lise par hasard et qu elle nous fassa un coup de calgon ! Ne prend pas de risque

Chabbat chalom et soyez sages !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le vendredi 19 mai 2006 - 21h47:

CHANSON TIREE DE GHRIBE YE GHRIBE…Chantée en langue arabe du Sud dite 'Fezzèni'.

'….TAC TAC TAC TAC TACTACTACTAC…….Nyè …Nyè…..

Refrain…

§§§§§§…§§§§§§§…§§§§

Lèï'lèt chèbèEEEEEt ..!Ekèl lèïÏÏÏÏÏ'lè…!
Léï'lèt chèbèt ..! Ekèl lèïÏÏÏÏ'lè…!
Léï'lèt chèbèEEEEEt...! Ou chat'aha abèl
Houira bnèi'yèEEEEt èEEEEkel leïÏÏÏÏ'lè….!


AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
OURIRIRIRRIRIRIRIRIRI......

TAC TAC TAC....

'Le Vendredi soir…! Cette soirée là…
……………………………………….
………………! Une grande ambiance..
Quatre filles ce soir là….!'

.§§§§§§§..§§§§§§§§…§§§§§§

Solo…

Yâ'châkh mahtaAAAAAAAAr….! Houssèè zââÄAAA' bèEEEEnè..
Chou'fta mèl zonaAAAAr tèmchi bél khèEEEEEEEE'lè..
Mèl bab èl daAAAAAAr.….....! Kaouèt JormanaAAA..
Yaït ââl ââmlè ââ'dèb èkèl léï'lè….!

' Je suis amoureux aigrie……! Son visage rieur
Que j' aperçois par l'encadrement de ma porte alors qu'elle marche avec son oncle.
Du seuil de ma porte …! Je vois tout le cafè Jormana.
Attiré par sa beauté de ce soir là')


Refrain…
Lèilèt chèbèt ..! Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt ..! Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt...! Wèl cha'tahat è'blouni..!
Houira bnèi'yèt èl dèl leï'lè….!

…§§§§§§§§§§§§§…§§§§§§§§§§§

Solo
Aâl rouchallaièm..! Chmiyè èl brèkhè…!
Sché'lloum â'likhim toubè ou brèkhè..!
Brass'èl kèlim…!Barèk brè'khè..!
Bèl ââ'chrè kè'lmèt ââl hè'di èl lèï'lè…!

'Sur Jérusalem…! J'ai entendu la prière
Que la paix soit avec vous merci pour la prière !
Sur ces paroles ….! Prie ton invocation.
Avec les dix commandements sur cette soirée là.

..§§§§§§§§§..§§§§§§§§§§§§

Refrain…

Lèï'lèt chèbèt ..!Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt ..! Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt...! Ou chat afèl
Houira bnèi'yèt èl di leï'lè….!

Solo.
En jik…! En jik….! Yè bent èl rèbbi..
Méllè brass oubouk lè tya'dèb guèlbi..!
Ehni makhbout allaisch djè'nèni..!
Ou doukt élli ââd, ââl ékèl leï'lè..!

('J'arrive….! J'arrive o toi la fille du rabbin
Mais sur la tête de ton père ne fais pas souffrir mon cœur
Je suis un peu échaudé alors pourquoi me rends-tu fou
Et je veux venir goûter au met de cette soirée là!') ( Il veut coucher avec elle )

….§§§§§§§§§§§§§§…§§§§§§§§
Refrain…

Lèï'lèt chèbèt ..!Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt ..! Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt...! Ou chat afèl
Houira bnèi'yèt èl di leï'lè….!

Solo.
Allaish….! Allaisch…! Châ'yalt' nââri..
Fi oust él jèj fèk'hassibèk rabbi..!
Kayèlt blèch….! Bèyèt nèt garwah..!
Mèni' fé'èit èlli ââd tà ékèl leï'lè…!

('…Pourquoi..! Pourquoi...! As- tu allumé..!
Le centre de mon cœur et je te souhaite de rendre des comptes à D ieu
Je ne 'sieste' plus et je dors tout remué..
Je ne voudrais pas rater la tradition de cette soirée là.

…….§§§§§§§…..§§§§§§…§§§§§

Lèï'lèt chèbèt ..!Ekèl lèï'lè…
Léï'lèt chèbèt ..! Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt...! Wèl chatahat èblouni..!
Houira bnèi'yèt èl dèl leï'lè….!

TAC TAC TAC TACTACTACTAC…….Nyè….Nyè…..Nyè…..

Explication de la chanson.
Il s'agit de quelqu'un d'amoureux qui a jeté son dévolu sur une jeune fille. Il est amoureux mais elle ne répond pas à ses avances. Il aurait voulu qu'elle soit à lui ce vendredi.
Il faut savoir que le vendredi soir la femme, après son hammam et surtout les agapes du ce soir là , doit se donner à son mari. J J J Chikhè tacht èl batania.. ( Un kif sous les couvertures après l'apéro et le couscous..)