Par Albert (Albert) le dimanche 18 janvier 2004 - 20h06: |
Le prolifique….
A ne pas confondre avec un périphérique, un téléphérique, un soporifique ou un sulfurique..
C'est un personnage qui prolifère qui 'blatte' tant que son imaginaire reste en éveil.
Il se donne en pâture pour votre bien puisqu 'apparemment ce que j'écris vous plait. Du moins, je le suppose.
Un chateur de l'écrit, qui, lors d'une pause vient vous 'régaler' comme il le peut, par ses expériences passées .
Un prolifique est un charmeur, un conteur, un trouvère, trouda-dour, troubadour qui capte tout ce qui peut constituer matière à son écriture.
Il se doit aussi de respecter certaines convenances dues au respect de son prochain. La déviation ne peut être admise dans une société qui a acquit ses lettres de politesse mais pas de noblesse. Savoir chanter, é cul lubrer, danser, pour plaire.
Chanter l'émotion, écrire la peine, la joie et le funeste. Selon ces états d'âme.
Un forgeron bat le fer, le 'proli' bat les mots au grès des ses inspirations, humeurs et humours. Comme un joueur de cartes qui tire son jockey- maître pour ouvrir sa dissertation, articulée sur un sujet précis qui mérite d'être soulevé. Imaginaire ou réel.
Il n'est pas d'écrivains célèbres qui ne sachent proser, raconter, 'vermisser' ou conter. Sans lasser.
Il doit parler toutes formes de langage, entendez par-là, récits et composants. Sans qu'il s'attache à un registre ou répertoire bien précis ! Et cela toujours dans le but de vous enchanter. Sans vous draguer.
Si vous êtes de ceux là, ouvrez les portes de vos cœurs et surtout n'ayez pas de pudeur pour vous raconter. Je vous écoute.
Deux personnes qui dialoguent forment un groupe, trois cela devient une orgie de confidences.
La difficulté du métier, si métier il y a, est de ne pas lasser mais plutôt d'inviter le lecteur dés le départ à maintenir un suspense allant crescendo.
Par Albert (Albert) le dimanche 18 janvier 2004 - 19h56: |
'...Quand est demain...?'
Qq un peut t il me le dire....?
Par Albert (Albert) le dimanche 18 janvier 2004 - 16h28: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
25/02/2002
Ce texte est pass2 le 25/2/2002 sur le site ADRA d’Harissa.
AU NOM DE TOUS LES NOTRES..
Récit à lire de haut en bas sans aller dans la cave. Texte inédit.
‘…..Elle était là , ma vieille fleur flétrie, assise sur son lit. Ma grand-mère Meiha.
J’avais pris l’habitude quand elle gémissait la nuit de la rejoindre sur son lit et de l’enlacer , mon dos contre le mur.
Nous sommeillons ainsi serrés , l’un contre l’autre, dans cette inconfortable position. Sa tête posée sur ma poitrine.
Un soir, j’entendis le râle. Je ne voulais point réveiller mes parents et mes frères. Je me levais donc, sans bruit et allais près d’elle. Ses petits yeux, mal réveillés m’ont deviné.
Je la soulevais délicatement. L’entourant comme décrit ci-dessus. Mais ce soir là, j’étais mu par un affreux pressentiment….
-‘Echbik …yè mémè yinyin… ? ( Qu’as tu mémé.. ?)
-Moujya……mè tkâyèmch ômôk… ( j’ai mal…ne réveille pas ta mère… !)
-Mnih…. ! ( bon)
-Yè ouldi..yattini yèddék….( mon fils, donnes moi ta main)
Je pris sa douce main veinée et la serrais. Nos doigts étaient à présent mariés dans le silence de la nuit.
-Yè ouldi…wèynouè Chouââ…. ? ( mon fils où est Chouè )
(Elle vient d’invoquer le nom de son mari Sauveur décédé le 9 mars 1945 le soir même de mon fekkèn èl Couhin. Je suis né le 9/2/45. Ma vente aux enchères s’est déroulè dans le palier tandis qu’un autre rabbin entonnait le chant du défunt le Télim. Curieux destin. Naissance et mort. 2 en 1.
-Téwè nââtoulèk….( Je vais l’appeler).
-Yèrrak tfouj… ( Que tu vives).
-Yè Ouldi…ââyèt Louizè… ! ( Appelles- moi Louise ).
Elle demande à présent à parler avec sa sœur, décédée le 1/5/1973. Louise vivait chez nous sous notre toit pendant 20 ans. Elles étaient fâchées depuis ce temps là. Incompatibilité de caractère. Vous avez remarqué, ma grand-mère ne demande pas à parler à sa fille, ma mère. mais…
-Deidou..( mon père)…bouchou..nèch mnèh…( Deidou….embrasse le , il est gentil )
Je compris que les anges de lumière tournoyaient au-dessus de nos têtes dans un ballet invisible. Ils allaient emporter dans leurs chariots couverts d’or, celle qui durant 37 ans m’a élevé en association avec ma mère.
A présent, Sa tête reposait sur mes épaules . Je regardais son doux visage sillonné par les rides…elle souriait.
-Mémé…lébèch… ? ( Mémé tu vas bien… ?).
Ses doigts lâchèrent prise et son bras glissa lentement comme une larme sur ma joue vierge.
Paisiblement sans bruit, sans chichi ni tracas, sans plainte ni râle, ma vieille mémé sans prévenir ni avertir monta dans le carrosse angélique. Les amères larmes de mon chagrin coulaient sans retenue sur les draps, inondant ses cheveux blancs dans le silence noir de sa chambre obscure.
Invocation…
Yè Joul, Jouli…..
Echmââouni ..
Enéh Halquelouwèdi.
Ben Chemyouni…
…( …écoutez moi je suis goulettois et fils…Chemyouni ).
-‘Yè mèmè Yinyin….yè mémè…enti li kââda fèl dénièt èl haq….oukken ji tarèf kââdèch bkit èkkèl nâr éddèk…oukkén jit tarèf kââdèch t wèhechtkôm enti ou babba….nakssin li…Echmââyouni …nhabkôom mè fôm qu’albi .. …Ouni fèl site ta Adra fèrghè , nètkèllèm yâllikôm bèl yarbi mkéssar ou bèl francise ouakèf…En dalli femmou kââddèh en habkôm…
Tèwé mè nèjemch en ji kââyad lèyi biya…Samhouni….samahni ya baba….yè hanin…ouldèk msââyar…..’
(Eh…mémé…yinyin…toi qui repose dans le monde des justes..…si tu savais combien j’ai pleuré ce jour là….si tu savais combien je vous ai langui toi et mon père….vous me manquez …Ecoutez moi … ! Je vous aime de tout mon cœur… Ici…dans le site Adra du vide...je parle de vous en arabe cassé et en bon français debout …Je crois qu’ils ont compris combien je vous aime.
A présent, je ne peux pas venir près de vous…je m’occupe d’elle….Pardon…pardon papa….l’affectueux…ton fils a des soucis….)
‘OHHHH…. OHHHHHH..Larmes ne vous retenez pas .. !
Coulaient donc sur mon clavier gris et sous mes pas
Inondaient ses caractères…jusqu’à la moisissure…
Le fils et p’tit fils Breitou n’a point de salissures. ‘
Que le site s’assagit quelques instants en mémoire de nos aïeux, de nos parents, frères et sœurs et en souvenir de toutes les victimes innocentes de la terre qui ne peuvent plus prendre la parole.
Que leur ‘nèchama’ restent dans nos cœurs à tout jamais .
ALBERT ABRAHAM BREITOU SIMEONI dans un de ses états d’ âme.
Merci de votre attention.
Par Albert (Albert) le dimanche 18 janvier 2004 - 13h26: |
Albert Simèoni ( Bébert)
L'Enfant de la Goulette.
Récit.
Le 6/8/2003
RoooS grand nageur….
RoooS épatât un matin sa maman Marie. Alors qu'elle venait de poser son bébé dans le sceau d'eau pour lui faire sa toilette matinale, elle sentit comme une odeur de brûlé. Sa mloukhia commençait à 'tourner de l'œil' dans sa poêle à frire. Elle laissa quelques minutes son rejeton pour ajouter de l'eau dans son ragoût. A son retour, elle eut un haut le cœur, son bébé nageait tête baissée, faisant trois bassins en crawl. Elle comprit, que son fils sera un grand champion et son intuition ne l'avait pas démentit. Elle inscrivit son RoooS , agè de 4 ans à l'U.S.G ( Union Sportive Gouletoise) sous la direction de Jojo Meimoun (Z'L). Son mari, ravit par les performances de son fils, décida qu'il serait aussi poloïste.
A 7 ans, Jojo, fin limier, remarqua assez vite les dispositions de ce jeune poussin et lui proposa de lui apprendre les 4 fois 4 nages. A 12 ans, il nageait un cent mètres en 1 minutes 12 secondes. En brasse, en 2 minutes 10, en papillon en 2 minutes 50 et en dos en 3 minutes. Des records nationaux qu'ils accumulaient à la grande joie de ses parents. Ses amis de bassin, disaient de lui…
'C'est pas possible, il a une hélice dans le cul, notre RoooS. …!'
Et sa mére….
'…Houttè ââla ouldi…! Kif él bouria fèl bhar…!'
Vous connaissez la chansonnette goulettois '…Un p'tit poisson qui nage dans l'eau …Nage..Nage…§§§§§….'
Cette chansonnette a été crée pour lui en 1954.
En brasse coulée, il avait un tel savoir faire que sa maman s'inquiétait toute les fois qu'il plongeait sa tête sous l'eau car il ne se relevait, hors d'elle, qu'après 5 minutes. Il lui suffisait de cinq brassées pour faire cent mètres. Un monstre de la nature et à chaque fois sa maman…
'Houttè ââlla ouldi RoooS…..! Kif él balamita taht èl mè…!'
Dans la discipline papillon, son lancer de bras était exceptionnel. Une telle vigueur qu'il éclaboussait toute la galerie à cent mètres à la ronde par une ondé rafraîchissante et salée. Car la piscine se trouvait aux blocs de la Goulette. Il avait le titre de champion cadet en papillon puis celui de seniors plus tard, à 19 ans. Encore aujourd'hui il est resté 'imbattu'.
Il disait par contre que la discipline du dos était faite pour les fainéants bien qu'il fût là aussi un phœnix dans cette catégorie. C'est bien simple, il lisait le journal, la Presse, tout en 'dossant' laissant ses compagnons trimer dans le bassin. Et sa maman…
' Houtte ââla ouldi…! Kif él nazèlia fèl mè…!'
Arrivé à l'âge de 20 ans, il fût sélectionné aux olympiades de 1956. De Melbourne. Où il récoltât une moisson de médailles plus de 10 toutes en or. Tous les records mondiaux furent pulvérisés. Pour vous donner une idée, il nageat en une seule brassée les cent mètres. Il releva la tête de l'eau que 2minutes 60 minutes plus tard. On crut qu'il se noya. Sa maman poussa un ouf de soulagement quand elle le vit émerger…
…Houtte ââla ouldi…! Kif él sardine fèm mè…!'
Plus tard, sentant le poids des ans, il se consacra au water-polo. Comme pointeur, avant centre. Cependant un fait divers banal allait mettre un terme à sa carrière. Sa fierté, sa dignité, son honneur et surtout sa vertu furent blessés.
Il jouait cette après midi là, je me souviens de cela comme si j'y étais contre les T.C.T ( Les Taffards Club de Tunis ) Ils étaient à égalité 8 contre 8. RoooS, après une course effrénée s'empara du ballon et se retrouva à deux mètres du goal adverse. Le but victorieux était à portée de main. Il s'éleva hors de l'eau, dans un effort surhumain lorsque Mohamed Taffard, lui baissa son slip, laissant apparaître à toute une galerie médusée ses grosses fesses bien lisses. Mna'kiyèn ( épilées) Il en rougit tellement que l'eau javellisée de la piscine du Bélvédére changea de couleur comme les eaux du Nil. Rouge, écarlate. On cria au miracle. D'autant plus que la faune adverse cria …
'…Quel beau cul….!' A l'unisson.
Et sa mère …
'Houttè ââla tèrmèye ouldi…! Kif él zèb fèl mè…!'
Il rata son coup et vite oubliè depuis cette mauvaise prestation. On ne mérite pas la gloire sans slip. RoooS perdit sa notoriété et aujourd'hui, il travaille dans les chapeaux. RESPECTABLEMENT.
Par Albert (Albert) le dimanche 18 janvier 2004 - 13h22: |
Par Albert (Albert) le samedi 17 janvier 2004 - 21h52: |
Un Sénègalais qad Rabi est rentrè avec trois amis aussi qad Rabi que lui...
'...Missieur, j'ai un pitit souci en bas...! Ji n'arrive...
'...Ah mais c'est un grand souci...! Mais c'est bizarre on m'a dit que les sénègalais...!'
'...Ji souis une exéption alors ji n'arrive pas à ...!'
'...Ah tu veux dire faire 'monter le bébè...!
'...Non pas li bébè li....!'
'..Tu veux dire le gosse...?'
'...Non ji si pas mariè, ji sous fiancè...!'
'...Aaaah et alors elle s'est apercut que ti ni a pas.....!'
'...Oui, ci ça....Alors si ti pi me donner médicament....!'
'..Oui...J'ai petit Chinois...!
'..Mi li chinois ...!'
'..Non écoute, ci un produit miraculeux....!'
'...Ti crois qi ji pourrais ...!'
'...Et comment....! Ti va avoir des érections à répètition....!'
Son ami....
'...Comme une carabine...!'
'..Ollala....! Alors ji achéte le petit chinois pour ma fiancèe....! Ci combien....?'
'...10 euros....!'
'..I y a pas de solde...!'
'...Ci pas une culotte qi ti va achetè mon frére ci un produit sans solde...!'
'..Alors ji ti donne 8 Euros....!'
'..Si ti mi donne 8 Euros...Ti zizi montera pour 8 Euros...! Aux trois quarts....!'
'..Bon alors ji ti donne 10 Euros...Mais si ji pas résultat....?'
'..Si toi pas résultats alors ti change di ZIZIIII...Et di fiancèe...Yè Brhèl......!'
Texto..
Par Breitou (Breitou) le samedi 17 janvier 2004 - 21h39: |
Elle parle à son amie..Dans ma boutique..
'...Choisis quelque chose Pacifique..!'
'...Vous vous appelez pacifique...?'
'...Oui.....?'
'...Aaaaaaaah, c'est pour ça que j'entends les mouettes...!...Paix à toi Pacifique...!
Par Albert (Albert) le samedi 17 janvier 2004 - 21h28: |
Merci Citron, pour tes gentils mots. Mais je vais venir sur Adra .
-Ma chére LALA, il faut aller sur le Boukha Bar pour voir l'installation de cet établissment payè avec les fond de la FONDATION HARISSA. Cliquez sur'....Entre nous...' et là vous découvrirez le Boukha Bar, BB. A ne pas confondre avec le PTB, qui est en agencement, je cherche des crédits pour l'embéllir si vous voulez vous pouvez envoyer vos fonds à mon compte Crédit Lyonnais 006867 J Sous le nom de Albert Siméoni. Merci d'avance.
Par Citron (Citron) le samedi 17 janvier 2004 - 03h46: |
bil Hout alik ya mr Albert
férhin dima
Par Lalla (Lalla) le vendredi 16 janvier 2004 - 16h48: |
dis moi s-t-p,Albert qu'est ce que je fais avec l'image...impossible de l'ouvrir!mazal tov heureux grand-pere.
et merci de continuer a nous divertir si gentiment
Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 16 janvier 2004 - 15h07: |
Merci Albert
Même sans son ( ni Dalila ni d'ailleurs Dalida ) ton tââlil est
étonnament présent.. Le chanteur est là dans mon
écran.Saisissant
Et j'ai encore le tzrarrit dans les oreilles
Par Albert (Albert) le vendredi 16 janvier 2004 - 09h51: |
La présentation du BB en image dans le BB. A voir et à signer le livre d'or qui n'est pas encore ouvert, alors qu'est ce que tu attends Mab, pour l'ouvrir...?