Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 20 janvier 2004 - 19h33: |
LES HABITUES DU CAFE DES DATTES
Ayant appris le décés de la maman de Susy, nous l'assurons de notre soutien dans sa douleur ainsi que sa famille.
Que de D. repose son âme et qu elle continue de veiller sur ses proches. Amen
Sincères condoléances .
Par Albert (Albert) le lundi 19 janvier 2004 - 22h30: |
J'ai la triste nouvelle de vous apprendre que la maman de SUZY KAKON est décèdèe en ISRAEL, ce matin. Je viens de l'apprendre.
LE PTB Présente toutes ses condolèances à mon amie. Suzy ma chére Suzy, je suis trés émue.
Pardon, je ferme le PTB.
Par Albert (Albert) le lundi 19 janvier 2004 - 22h14: |
Domage demain je ne travaille pas, pour le pourboire ne te casse pas la tête, je crois que c'est lui qui va te le donner vu le nombre de clients sales comme lui qui ne posent plus leurs fesses sur un tabouret couleur zarbouyi, il sera content que tu lui nettoies le siège plein de poussiére. QELLOU DLAM. Va faire une mitsvat si tu veux, moi, je te regarde de loin. Et fais attention aux ' bergouts ', les puces.
Par Bekhor (Bekhor) le lundi 19 janvier 2004 - 22h00: |
ALBERT,
Donc l'expression judeo-tune est vrai pour ton voisin le coiffeur pakistanais:
"itéalem lakhjémé firiouss el itémè." traduction:Il fait son aprentissage sur la tete des orphelins.
S'il te plait son téléphone doit étre coupé prend moi un rendez vous pour demain a 11 heures, je passerais te dire bonjour en passant.
PS:/ d'aprés toi il faudrait lui laisser un pourboire de combien? si la coupe vaut 1,60€
Par Albert (Albert) le lundi 19 janvier 2004 - 21h38: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
23/02/2001
'.......NOS LIEUX DE RENDEZ VOUS....''
Nos lieux de rencontres ou de rendez vous ont été à un moment ou à un autre, pour chacun d'entre nous , un endroit d'amusement , d'espoir , d'attente , d'étude , de joie ou de déception .
Les cafés furent nos lieux de bavardage, nos rendez vous d' amoureux ou de parties de cartes .
Les salles obscures des cinémas ont été les témoins privilégiés de nos premiers attouchements avec nos 'girls ' et aussi de nos premiers baisers volés furtivement ......pour beaucoup .
Les terrasses , pour quelques uns , abritaient les regards des taffards , puisqu'elles avaient une vue sur cour, d'autres plus sérieux y étudiaient , loin du bruit et de l'étroitesse des chambres .
Takkett' s et sa marche en marbre blanc usée par nos jeans , était le lieu rassemblement , discussions passionnées et chevronnées , sans fin , sur le tour de France ou les matches France contre......X .On parlait aussi étude .
C'était aussi ' l'assise attente ' de celui qui attendait sa 'meuf' . Un petit échange de coup d'oeil est celui là se levait discrètement pour aller la suivre à distance raisonnable. Comme un caniche.
Le canal, à l' approche du crépuscule, abritait les couples en quête de tranquillité et surtout de discrétion. On les surprenait pendant leurs ébats et......Fiéfès coquins comme on l'était , on leur lançait quelques pierres en criant 'Amoureux ,amoureux ' .Plus tard cette méchanceté fût abandonnée......Le couple n'ayant plus d'autres choix que de composer c'est à dire nous laisser à distance respectable suivre les évolutions et les progressions .Un accord presque tacite était donc intervenu mettant ainsi fin à nos jets de cailloux. Des ' dessinateurs' fèrrus de croquis 'érotiques s'ingéniaient a croquer au charbon sur les murs blancs des villas , d'après leur imaginaire , des couples enlacés . Nous regardions avec nos airs extasiés de petits vislards en culotte courte ces oeuvres bandantes et éphémères. Les goulettois furent les premiers taggueurs au monde ....bien avant les 'photocopieurs ' amerloques et .........les canadiens.
L'âge ayant eu raison, nous succombâmes à notre tour à la tentation ; avoir une copine devenait une nécessite absolue sinon on risquait d'être taxés d' incapables .....de stériles.
Les soirs d'été, la plage réunissait les accouplés et célibataires sous la lumière blafarde d'un pylône/lampadaire. .Allongés sur le sable humide nous écoutions, la tête posée sur les genoux de nos 'bien aimées ', Matou (Sauveur Mimouni) chanter nos airs préférés ( Leny Scudèro , Brassens etc.... ) accompagné de sa guitare sèche espagnole.
Les yeux rivés vers le ciel étoilé, nous suivions du regard les folles circonvallations des moustiques qui s'en donnaient à cœur joie autour de la lampe au phosphore. Nous profitions de l'état de béatitude de notre 'fiancée ' pour glisser une main baladeuse et friponne sous la jupe .......vite repoussée par une petite tape discrète .Et on recommençait.
Certains ingénieux, des 'hakhamims ' forts doués pour dénicher des emplacements très discrets se 'bécoter' sous une barque gisant sur la grève et volontairement retournée.
Qu'une forte vague, plus rageuse et jalouse que les autres les dénichaient, et les voilà debout et transis , offrants ainsi à nos regards surpris , un air confus et misérable.
Pris de compassion et comprenons leur situation ridicule et délicate, nous les réconfortions en leur promettant de ne rien dévoiler aux parents de la fille, en pleurs.
Le lendemain toute la ville était au courant............
Il y avait aussi les blocs et maints et maints couloirs et buanderies qui faisaient partie de ces lieux bénits.
La Goulette ....coquine .
Par Albert (Albert) le lundi 19 janvier 2004 - 21h05: |
Le Tarfiste : En raison de l’ absence momentanée du Ftileur parti en vacances de neige, c’ est le Tarfiste qui reprend le service du ftilage
Tu es devenu pire qu'une vieille mégère combien de temps encore tu vas nous répèter ta litanie???
On a compris que c'est ta ftileuse qui ftile tes ftilét khit mnih a part ça comment ca se passe sur tes skis.... Ou sur ta luge...Fais attention aux ravins et aux HOFRAS, tu pourrais ne plus en ressortir yè DOUDA....Vers de Terre sur la Neige.
Par Albert (Albert) le lundi 19 janvier 2004 - 20h57: |
Bekhor au train où va sa boutique, il a fait des promotion, la coupe est à 1 € 60, bléchi flouch.
Tu connais l'expression '...Hajjam li témè...!'
C'est lui.
Par Bekhor (Bekhor) le lundi 19 janvier 2004 - 18h58: |
Albert,
Ton voisin le coiffeur pakistanais fait encore des coupes de cheveux a 3 euros?
Par Albert (Albert) le lundi 19 janvier 2004 - 08h35: |
Oui, Maxiton,
D'autant plus que LUNDI tous les coiffeurs à la Goulette sont fermès...Rasons les murs pour l'instant.
Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 18 janvier 2004 - 23h03: |
Demain c'est quand on rase gratis
Par Albert (Albert) le dimanche 18 janvier 2004 - 22h45: |
PETITS CŒURS FANES I
SUITE DES PETITS CŒURS FANES…
Pour SHARON....
Mon texte sur les petits cœurs en feuille, est ce qu’on appelle une parabole, car vous pensez bien que l’on ne puisse pas éviter de fouler une vieille feuille morte à terre dont la destinée est d’être soit ensevelie soit emportée par le vent par brassées.
Mais à travers ce symbole je voulais attirer votre attention sur d’autres petits riens, qui ne sont ni végétaux ni matériaux. Mais Ô combien importants.
Ces choses si essentielles mais cachées à notre vue que l’on piétine souvent volontairement ou pas. A bon ou à mauvais escient. Et qui font mal. Pourtant certains d’entre nous, je parle de la gente humaine, ne se rendent pas compte du mal qu’ils peuvent causer en ébréchant autrui par des mots blessants qui touchent à la dignité, le respect, la fierté ou à l’honneur. Des sentiments et des caractères qui ressemblent aussi, loin de s’y méprendre, à des petits cœurs que nous portons en nous.
Rappelez-vous cette maxime de nos pères.
’ Amrèq mé thamar èl khoddin’ (prends garde à ne faire jamais rougir autrui )
Sous-entendu blesser son prochain. Certains bien pensants s’imaginent que l’on peut tout dire au nom de la vérité. Leur franchise étonne car elle ne tient pas compte parfois de la vulnérabilité de l’autre. Personne n’a le monopole de la franchise et de la vérité. Vérité en deçà mensonge au- delà.
La vérité ou le mensonge seraient t’ils ’meurtriers ou assassins’ dans certaines circonstance. ?
Alors gens de bonne foi, ne foulez pas ces sentiments qui nous appartiennent dans nos coeurs et nos caractères. Et surtout réfléchissez bien à ce que je vous dis. Car le faute parfois est irréparable..
Ne perdez pas de vue que je suis un homme plein de défauts mais avec peu de qualité. Et je suis fier de ce que je peux être.
’...Chutent à terre, elles fussent demain
Mortes et inertes au petit matin
Mes feuilles reposées, gisent à terre
Attendent que le vent les soulève dans l’air.
Et mon cœur.
Toi ….! D ieu Eole ingrat qui va les disperser
Au soir par ta brise ou ta bise, réveillée
Par larges brassées ou par chariots entiers
Tu les emporteras par la mort aux aguets
Vers les cimetières inconnus et désolés.
Sans chant, ni prière, point de cercueil ’ébènè’ ( de bois d’ébène)
Exposé dans les vastes champs d’hiver, dénudés.
Ni psaume, ni sermons et requiem prononcés.
Nul cri, ni hurlements derrière le corbillard invisible
Noir de couleur comme l’est la faucheuse nuisible.
Retenez vos sanglots malheureux qui les voyaient
Partir, ce ne sont que rien, que petits cœurs fanes.
Vautours lugubres. !
Ce n’est ni chair ni ossements
A pâtée. Point de curée.
Partez sans tourner au-dessus des végétaux gisants
Leur cœur est fane.
N’as tu point d’âme D ieu du vent qui bat dans ton souffle divin. ?
Fais donc ton ouvre sous mes yeux lancinants, tristes sans fin.
Emporte les dans tes gisements funestes étiolés,
Et assouvis-toi de leur belle sève séchée.
L’arbre est sans tiare.
L’enfer sent l’acre.
Le Paradis serait-il plus fiable. ?
Mes larmes coulent par tant d’indifférence
Pour ces petits coeurs d’or si émouvants.
Vous viviez à la belle saison du Printemps,
A L’automne sont venus les balais
Des beaux croques morts insolents... ! ’
La vie n’est qu’une feuille, une brindille accrochée à un arbre
Que le morne souffle d’Alcyon viendra décrocher de son érable !
A toute heure.
Et mon coeur..
Merci. Salèm allikôm
Par Albert (Albert) le dimanche 18 janvier 2004 - 22h38: |
PETITS CŒURS FANES I
Je marchais de mon pas humide sur les dalles mouillées de mon avenue. J’ai baissé les yeux par mégarde et là, mon regard fut attiré par des petites feuilles craquantes qui ont fini d’être vertes, elles gisaient à terre, bien jaunes comme si un peintre était passe par-là pour les enduire d’une mince pellicule de feuille d’or.
Je m’abaissais et pris quelques-unes unes dans ma paume et soudain, je compris en voyant leurs formes qu’elles ressemblaient à des petits cœurs endormis dans le creux de ma main. En plus du mien, qui bat la mesure, celles là étaient inertes, nervurées, posées sur un coussin de chair.
Puis, j’ai levé la tête sur la cime de l’arbre et là j’ai vu mille et une fleurs accrochées, suspendues, retenues par un filament végétal, prêtes à choir par terre.
Levez la tête, passants et regardez les avant que ces petits cœurs en feuille ne vienne s’écraser sur le sol humide et surtout prenez garde à ne les écraser par vos pas ignorants.