Par Albert (Albert) le dimanche 08 février 2004 - 15h18:

LA VOILA Wness...

Par Albert (Albert) le dimanche 08 février 2004 - 15h06:

Dans la série des Sketchs d'Albert…


Tractations…..

Breitou le SEMSAR….


Breitou va rendre visite à la maman de Wness, un joli garçon célibataire de 60 ans, qui habite la Suisse. Il va essayer de convaincre Madame ( i tawal omraà ) Wness , de marier son fils.

Breitou en costume cravate, arrive à Genève, il est accueillit par son ami Wness..
Qui lui dit tout de go ' Ecoutes Breitou, ma piole est trop exiguë, je vais te prendre une chambre de bonne, pour ton séjour…! Ok…? . Breitou s'accommodant de tout pour le bien de son ami, lui rétorque.

'…Ce que tu fais est bien fait…Espèce d'avare que tu es…!'
L'autre…

' ….Ecoutes si tu n'es pas content, je te loge dans ma cave…! '

Ce à quoi lui répond avec véhémence Breitou

'…Allaish, mléwèh ehnè..Yè khliqa mchounè..?' ( Pourquoi je suis jeté moi..? Espèce de mauvaise face….? '.

Wness, le prend mal et enfin de compte lui réplique…

' Si tu es venu pour me sceller, et bien tu t'es trompè….! A moins que la fille soit vraiment belle et jeune comme moi…'

Breitou lui répond

' Ronchon …! A 60 ans, gagueux comme tu es , tu peux vraiment prétendre à une miss…! Chauve, plein de défaut, tu ne t 'attires que de mauvaises réflexions de tout le monde Nao, te traite de Ronchon, le Blanc de petit prétentieux, etc…..! Alors, dans ton cas, tu devrais de contenter d'une citrouille et encore je suis gentil avec toi, yè qard…!

Wness, baisse la tête et se tait.

'..Tu prends un taxi, voilà l'adresse '…Wallen strass 28, Genève centre..! Je te suis de loin…!'

'Oui……! Surtout pas de près…! Yè mjèfèt…!' ( Avare )

Le taxi arrive à l'adresse indiquée. Un petit studio avec vu sur une décharge public….bien propre…

Il monte au 19 ième étage, Wness, est derrière lui….Tout pale..

'…Nehi el féjya…! Après tout c'est pas la mort que je te propose, rien qu'une fille en photo, et à toi de décider ok…?

(Ote toi la peur..!')

'…Elles sont comment ….? En bikini….?'

'…Non en tutu…! Yè hmar…! Et l'autre en peau de banane, comme tu les aimes…!'

Il rentre et sa maman vient l'accueillir…Elle embrasse Breitou..

'…Bienvenu Monsieur Breitou…! C'est une grande mitsvat que vous faites là….!'
Asseyez-vous, je vous fais un cafè…!'

Wness….

'…Tu n'as pas apporté le cafè avec toi Breitou…?'
'..Win en hattou…? Fi ......!'
(Où veux tu que je le mette....?'

Bref, Madame Wnessou s'absente qq minutes….

'Tu as apporté le sucre….?'
'Non…! Tu n'as pas de sucre aussi….? Je vais le boire amer comme toi…!

Le studio est bien meublé, dans un coin une grosse gargoulette avec de l'eau de Zaghouan, en face du coin, une vitrine dans laquelle est exposée une sorbetière, au centre de la pièce une table basse sans pouf, deux cadres; Wness en short avec un cornet, et dans l'autre Wness, les pieds dans l'eau au bord de la plage puis une armoire frigorifique….

'..C'est là que je maintiens mes affaires au froid pour qu'elles durent, tiens regarde ce costume, il a 45 ans et toujours d'aplomb….! Tu vois le pantalon, on dirait qu'il n'a pas bougé tellement il est frigorifié, la casquette, c'est celle que je portais à l'école, tu vois les langes, et bien ce sont les miennes, je n'aurai pas besoin d'en acheter d'autre quand j'aurai un bébé. Et là dans le congélateur, il y a toutes les miches de pains que nous avons gardé comme ça pour le henné, je pourrais ne pas en acheter, même le akoud, et là, tiens regarde dans les tupèroires, les salades que ma maman a préparé de Tunis avant que nous la quittions en 1963…..Elles ont plus de 40 ans et toujours aussi fraîches, ici dans ce petit coffre blindé, il y aussi de l'argent, des dinars que j'ai pu sauver, comme ça je pourrais payer au noir, les traiteurs, là j'ai camouflé un grand container de zabaillon….J'ai pris toutes mes dispositions pour ne pas que cela me reviennent très chers, tu comprends….!'

'..Wness, tu es sure que ta maman m'a versé du cafè, je ne vois rien dans la tasse…?
'..Fais comme s'il y avait ok??? Et bois…!
'..Je bois quoi..? Du vide sucré…?'

Madame Wness, vient s'asseoir…

'..Alors Monsieur Breitou, parlez moi des deux jeunes filles…?

'..Elles sont très belles, selon le goût de votre bébè Wness, l'une est une femme formidable, qui a du talent et des talons, elle fait des études de danse classique et elle vient d'une grande famille de peintre, un homme très célèbre, elle est bien en chair, st surtout délicate, je ne crois pas qu'elle puisse poser problème à votre fils, en plus, d'une douceur comme je ne vous dis pas, Madame Wness…Un peu vaporeuse en noir et blanc…

'…Elle s'appelle comment..? '

'..En fait, elle s'appelle Botia, et l'autre Carmen….!
'…Ah ..! De jolis prénoms…!'
'…Oui assortis à votre fils…!
'…Elles sont riches…?'
'….Riches…? Mais elles ne savent pas où mettre l'argent….!'
'…C'est qui leurs parents….?'
'…Pour la première, son père est mexicain, je crois, juif bien sur, très brave, il joue du pinceau avec des tubes de gouaches et l'autre est un artiste, sa fille Carmen, joue de grands opéras comiques comme votre adolescent de 60 ans, mais si vous la voyez Madame, je vous assure que vous n'en reviendrez pas…!
'…Elles n'ont pas de défauts au moins….?'
'…Pas plus que votre enfant puceau et vierge, d'abord elles sont saines et vierges, et ensuite la première Botia, elle a un lever de jambe comme je ne vous dis pas, une allure et une prestance à faire envier tous les garçons de la terre, bien sur ses talons, un visage rond et charmant, elle dégage une telle volupté et charme que je n'ai pas résister à l'embrasser, quand à l'autre, elle a un teint bronzé, un corps mince et menu, des jambes effilées comme celles d'une grenouille, en plus elle est branchée mode, un vrai plaisir des yeux….!
'...Pour la dot, qu'est ce qu'elles proposent…?'
'…Pour Botia, son père vous propose moitiè-moitiè pour le hénnè, pour la seconde, le père veut 3/4/ pour vous et ¼ pour lui, car il estime que sa fille n'est pas à jeter, par contre il est prêt à toutes négociations, ll rajouterait bien un 1/8 de boukha mais pas plus…!
'…Demandez- lui un ¼……?'
'…Il ne faut jamais se presser, Madame Wnessou, de ce côté là, l'important est qu'elles plaisent à Wness, il est tellement difficile….!
'…Ce que je lui dis de faire, il le fera …!'
'…Le Ronchon..? Ok alors, je continue, le père de la Botia est prêt par contre à apporter tout son savoir pour la décoration de la salle, il demande seulement que vous lui apportez une dizaines de cadres, afin qu'il puisse les motiver avec sa peinture…
'…Il est badigeonneur…..Ehdè le père Botia…?'
'….Non…! Madame…! Un grand peintre….! '
'….Il peint à la chaux les maisons…?'
'…Non…! Madame, un peintre de renommée internationale…!'
'…Alors s'il est si riche que ça, pourquoi il ne peint pas toute la salle…?'
'…Toute la salle, ça va lui coûter les yeux de la tête, enfin, je vais voir s'il ne peut pas ajouter un cadre pas plus, mais peindre 1000 m2 c'est énorme, et puis attention, la salle une fois peinte, les organisateurs la transformerons en musée, et ils gagneront un argent fou avec sa signature…!
'…Quoi, la signature est très chère chez lui….?'
'…Madame Wness, il faut se montrer modeste, sinon il va croire que vous vous voulez sa fille pour l'argent et la signature….! Bon pour la seconde, c'est une fille dont le papa est un agent..
'….De change….?'
'…Non….! Un impresario, reconnut mondialement comme étant le meilleur, rien ne peut se faire sans lui et sa fille est connue pour donner des spectacles à millions devant plus de 100 000 spectateurs…!
'….Alors il a de l'argent celui là aussi…?'
'….Mais je ne vous apporte pas des miteux moi???? Que de la bonne glace, pardon classe….!'

Wness….

'…Quand puis je les voir tes deux emplâtres…?'
'….Emplâtres…? Insolent que tu es, j'ai fais 1000 km pour toi, pour te rendre service et voilà que tu les traites d'emplâtres..? Honte à toi..!
'…Alors tu nous les sorts ces photos..?

Madame Wness…

'….Fél haqal, je veux en savoir plus…! Pour la cérémonie qui paye la syna, la salle de la fête..?'
'…Alors pour la Botia, le papa a poser une condition, il ne veut pas plus de quatre invités alors que l'autre le père Carmen, il veut recevoir 8, ce qui fait environ deux pour vous et quatre pour eux soit 6 personnes, en tout, une table suffit donc, pour l'autre cela fait 10 avec vous, je trouve qu'il exagère….! Qu'en pensez vous Madame….?'
'…Je préfère Botia, il est plus économe, quant à nous on fera moitiè-moitiè; une fois je rentre, une fois je sors et on se relaye moi et mon fils, pas la peine d'avoir deux plats, tout dans une même assiette ….!'
'…Pour la musique, j'ai proposé pour le père Botia, deux flûtes, deux zokra, un violon, un paniste et une chanteuse de 3 ième catégories, sourde, muette et aveugle…!
'…Elle pourra chanter alors…?'
'…Oui en solo en play -back, elle mime les paroles, c'est tout, quant à l'autre papa, il a exigé une chanteuse de sa famille, Mademoiselle Tikrita, une naine, parce que paraît il que chez eux, à partir de 18 heures, les naines sont enfermes, donc la musique n'aura pas lieu avant d"avoir commencé, c 'est gratuit…!
'…Alors je préfère le père de Carmen…!' Il est plus économe…!
'…Pour le voyages de noces, j'ai deux proposition, le père Botia, me conseille de leur faire un tour de manège sur le parc Achtung, tandis que le père Carmen, juste un lancer de vue du balcon sur le même parc….!
'…Je préfère le père Carmen, il est plus économe..!
'…Pour la bague de fiançailles, l'un me propose une belle bague avec un noyau d'olive au centre et l'autre veut qu'elle soit de noyer…!
'…De '…Nouayè…' Alors, il est plus économe…!'
'…Pour la robe…

Wness….

'…On peut voir ces deux facettes avant de parler de tout ça…?'
'…T'es pressé Wness…………..?'
'….Oui, j'ai pas de l'argent à perdre moi, dans tes marchandages…De juif ….!
'….Ah bon….? Yè KBIH …! YE SFIH….! YE ELLI TU N AS PAS HONTE…..! Tiens les voilà tes deux plouquettes ….Comme toi….! Choisis au moins une si tu es capable…!'



Mademoiselle BOTIA DE BOTERO 

Mademoiselle CARMEN MIRANDA.

Par Douda (Douda) le dimanche 08 février 2004 - 01h56:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste :

........... L’Innocent,

Tout en drivant la tire des quatre falzos, restés sur le carreau, le taximan commence les
explications :
- TonTon Lémy, d’abord j’ai pas besoin de cartes pour certifier que c’est Slim qui m’a chargé de
cette mission, voilà une moitié de bifton de cent dollars déchiré en deux, k’il m’a refilé pour que tu vérifies k’c’est la petite soeur, de l’autre moitié k’est dans ton feuille, en plus il porte le même numéro !pigé?
Lémy constatât que les deux moitiés se mariaient comme un gant, et tout en éclatant d’un rire
tonitruant, il se mit à chanter la chanson de ce bon vieux Eddie “ Ca a bardé, ça a bardé, on n’avaitjamais vu un truc comme ça......”
- Dis donc Mec, Toi au moins t’es sorti tout droit d’un Polar à la Peter Cheney !
Barbara s’écriât alors :
- Vous êtes donc tous les deux des poulets ! et vous allez me faire foutre en cabane, cause d’cette ordure de Marcos le Dessoudé !
- Mais non ma belle ! susurra Lémy en serrant sa chérie dans ses bras, t’a rendu un fier service à la société en éliminant une telle punaise, car le Marcos comme ki dirait, c’était un nuisible ! et le quatre sulfateurs liquidés par Taximan, même pas des troisièmes couteaux ! même pas capables de s’habiller de costards de Chez Smalto, alors tu parles, k’personne va t’chercher des misères, t’es avec moi et ch’te planque sous mon aile, ma poule !
- Ces types k’j’ai liquidé, et ben ils bossent pour Marcos Le Bâtard ( Dit JR), car le bâtard de
fiston du défunt refroidi par ta Môme, a remonté une équipe histoire de préparer un coup bien
fumant, sur lequel on n’a pas trop d’infos, c’est ce que toi et moi on doit trouver, quant aux quatre refroidis, ils devaient nous liquider, et Môme par la même occaze, Nettoyage et Vendetta familiale oblige, Zekch!
- En tout cas, Môme elle peut plus rentrer chez elle, elle déménage sans valises ni trompettes, dans la planque, petit nid d’amour k’ej vous ai dégotté, là y a tout c’ki faut pour vous deux, vous verrez k’c’ette baraque c’est bien mieux k’son cabanon à Tamaris.
Voilà on est arrivé, la clé est sous le paillasson, reposez vous, ch’passe demain vous voire.
- Mais alors, le commissariat centrale ?
- Surtout pas, le patron Orsini est un ripoux et c’est pas pour rien qu’on l’appelle l’Embrouille, laisse pisser Mec! A plus les tourtereaux !

..........à suivre

Wenssou El Douda

Par Douda (Douda) le samedi 07 février 2004 - 14h54:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste :

........... L’Innocent,

Tout en drivant la tire des quatre falzos, restés sur le carreau, le taximan commence les
explications :
- TonTon Lémy, d’abord j’ai pas besoin de cartes pour certifier que c’est Slim qui m’a chargé de
cette mission, voilà une moitié de bifton de cent dollars déchiré en deux, k’il m’a refilé pour que tu vérifies k’c’est la petite soeur, de l’autre moitié k’est dans ton feuille, en plus il porte le mêmenuméro !pigé?
Lémy constatât que les deux moitiés se mariaient comme un gant, et tout en éclatant d’un rire
tonitruant, il se mit à chanter la chanson de ce bon vieux Eddie “ Ca a bardé, ça a bardé, on n’avait jamais vu un truc comme ça......”
- Dis donc Mec, Toi au moins t’es sorti tout droit d’un Polar à la Peter Cheney !
Barbara s’écriât alors :
- Vous êtes donc tous les deux des poulets ! et vous allez me faire foutre en cabane, cause d’cettte ordure de Marcos le Dessoudé !
- Mais non ma belle ! susurra Lémy en serrant sa chérie dans ses bras, t’a rendu un fier service à la société en éliminant une telle punaise, car le Marcos comme ki dirait, c’était un nuisible ! et le quatre sulfateurs liquidés par Taximan, même pas des troisièmes couteaux ! même pas capables de s’habiller de costards de Chez Smalto, alors tu parles, k’personne va t’chercher des misères, t’esavec moi et ch’te planque sous mon aile, ma poule !
- Ces types k’j’ai liquidé, et ben ils bossent pour Marcos Le Bâtard ( Dit JR), car le bâtard de
fiston du défunt refroidi par ta Môme, a remonté une équipe histoire de préparer un coup bien
fumant, sur lequel on n’a pas trop d’infos, c’est ce que toi et moi on doit trouver, quant aux quatre refroidis, ils devaient nous liquider, et Môme par la même occaze, Nettoyage et Vendetta familiale oblige, Zekch!
- En tout cas, Môme elle peut plus rentrer chez elle, elle déménage sans valises ni trompettes, dans la planque, petit nid d’amour k’ej vous ai dégotté, là y a tout c’ki faut pour vous deux, vous verrez k’c’ette baraque c’est bien mieux k’son cabanon à Tamaris.
Voilà on est arrivé, la clé est sous le paillasson, reposez vous, ch’passe demain vous voire.
- Mais alors, le commissariat centrale ?
- Surtout pas, le patron Orsini est un ripoux et c’est pas pour rien qu’on l’appelle l’Embrouille,laisse pisser Mec! A plus !

..........à suivre

Par Douda (Douda) le vendredi 06 février 2004 - 13h06:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste :

Les voilà partis en taxi, le long de la corniche d’Anfa, fenêtres grandes ouvertes, histoire d’écouterl’Océan qui gronde, et de renifler la brise de mer, qui leur fouette le visage, le chauffeur soudain, semblant se réveiller :
- Patron, y a une Toumobile qui nous suit feux éteints, kek ch’fais Zekch ?
Lémy soudain tiré de sa rêverie : Son automatique était venu tout seul se coller dans la paume de sa main.
- Prends la première à gauche, mine de rien !
- Laisses moi faire Boss, ch’connais mon job !
- Va zi Mec! montres moi !
La Môme :
- K’esce ki veulent ?
- Ch’te jure cette fois kcé pour tes miches Môme.
- Dis donc tu vas être polis avec la Dame k’est avec moi dis ! Allez montres moi comment k’tu
fais ton bizness !
Le Pseudo taximan se tût, enclenchant le kick-down, et la Chevy en dérapage décolla, en virant
puis stoppant pile dans une rue sombre.
- Fissa ! on s’planque derrière le talus, et on attend !
Les trio planqué allongés dans la poussière, virent quatre mecs armés de sulfateuses, descendre de leur tire et arroser copieusement la Chevy, ça faisait un de ces ramdam dans le quartier, un vrais chabannais !
Lémy vis alors le Taximan sortir une bouboule de sa djellaba, la dégoupiller, compter trois
secondes, et la lancer au milieu de la bande des quatre, où la grenade éclata rétamant d’un seul
coup les quatre sulfateurs. Puis il bondit, les tâta, hochant la tête.
- Ceux là au moins, ils ont de la chance, ils ont quitté notre Vallée de Larmes, pour rejoindre la Marquise des Anges.
- Dis donc Mec dit Lémy en sifflant d’admiration devant la maestria du taximan, t’as fait ça en
cinq sec comme un pro ! Tu devais être au moins dans les US Marines à Iwo Jima !
- Non pote, dans la Légion avec l’Indo en cadeau !
- Ca alors mais kek c’est ton nom ? Tu m’as blousé ou quoi ?
- Si Ch’te dis, tu m’croiras pas tellement c’est gros !
- Allez accouche on en est plus aux cachotteries !
- Mon nom c’est Boulalik Inspecteur de la Police Goulettoise, en mission goguette à Casa, cause
détachement FBI Mec!
- Ta carte !
- J’ai pas !
- Tu m’prends pour qui ?
- Je suis ici à Casa incognito......, mais faut filer car la flicaille va débarquer, on ramasse les sulfateuses, on pique leur charrette, et on s’tire fissa......
- Ok Boulalik, on se tire, les explications pour plus...

...........à suivre

Wnessou El Douda

Par Albert (Albert) le vendredi 06 février 2004 - 08h58:

'..Ou yenda zeddah cffiféta tayha....El sbaya....
Ye Wness...,
( Elle a une lévre qui pend la jeune vierge..!')

Qémlè kolla..

Par Douda (Douda) le jeudi 05 février 2004 - 22h56:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste :

Lémy baillât en s’ étirant dans son sofa, et dit soudain:
- Môme demande à Jimmy un Taxi, qu’ on s’ rentre vers tes pénates, ch’ sens qu’ j’ ai bzoin d’ unbain chaud et d’ une nuit de sommeil, ça pour éclaircir mes reflex !
Le fameux barman semblant deviner ses pensées, leur apporta la note :
- Extinction des feux les Zenfants ! le Taxi est là ! alors Kaltez Jeunesse !
Puis se penchant vers TonTon Lémy :
- Plus tard tu va reluquer dans la poche droite de ton Blizant, y a un mot que le type qu’ est parti, m’ a demandé de te glisser, URGENT qu’ il a dit, mais fais gaffe, moi j’ ressents l’ embrouille.
- OK à plus dit Lémy, tendant à son mentor un bifton, comme d’ ab à cent dollars.
- Thanks, lui dit le Chleuh, a ce tarif, ch’ t’ attends tous les soirs !
Le temps que Barbara récupère sa quincaillerie, il jeta un coup d’ oeil au dazibao du mec, c’ était écrit :
“ Viens demain au commissariat central, vois le commissaire présente lui ta carte, et demande lui
qu’ il t’ amène chez l’ inspecteur Boulalik, notre pote commun c’ est Slim Calaghan, j’ ai une
urgence pour Toi Mec”.
- Ah ! Ce bon vieux Slim, un Ecossais d’ Irlande, ou un Irlandais d’ Ecosse, il ne l’ avait jamais sut, tant son pote des Stups, grand amateur de Scotch et d’ Irish, se mêlait les pinceaux dans ses breuvages, brave Slim, quand à Boulalik, ça c’ était une référence de premier ordre !
L’ embrouille ne semblait donc pas si embrouillée, mais on verra demain, en attendant chaque jour suffit à sa peine, et pour aujourd’ hui, Basta !

..........à suivre

Wenessou El Douda

Par Albert (Albert) le jeudi 05 février 2004 - 22h42:

ALBERT SIMEONI
L' Enfant de la Goulette.

Roman policier.

Le 9/12/2003


Didier est un enfant difficile. Un jour, il fugue et se retrouve dans un commissariat de police, pour vol à l'étalage. Il est réprimande par l'inspecteur Boulakia. Il se remet dans ses études et à 17 ans , il fait la connaissance de Matthias, un jeune de couleur plus âgé que lui. Il l'invite à une Rav partie.

L'Innocent II

Ils arrivèrent enfin devant la tour, il était 21 heures. Pour la première fois de sa jeune vie d'ado, Didier, franchissait l'antre du vice, de la fumée, de la drogue dure, de la musique techno. Une trentaine d'accros gesticulaient sous une musique assourdissante et sous les rayons coloriés des lumières tournoyantes sorties du plafond. Il ferma un instant les yeux, pour mieux les rouvrir quelques secondes plus tard, le temps de s'habituer à cette atmosphère.

-'Tiens, prends ça, c'est moi qui régale, il y a un bar au fond, apporte nous deux scotchs whisky secs….! 'Ordonna t'il au jeune homme.

Didier joua des coudes pour parvenir au lieu dit. Recevant au passage un baiser d'une fille outrancièrement maquillée, le ventre découvert en mini jupe, se tortillant comme une anguille. Il en rougit.
Arrivé à la hauteur du bar, il se fit servir les deux verres et refit le chemin inverse tout en prenant soin de ne pas quitter les verres des yeux. La même jeune fille en profita pour lui coller une nouvelle fois, un second baiser.

-'Tu es mignon, toi….! Je m'appelle Myriam et toi…..?
-'Didier …!'

Dit- il un peu gauchement et surprit. Il faillit lâcher ses verres par la beauté de la jeune fille.

Matthias ne perdit rien de la scène.

-'Alors, on a un ticket..???'
-'J'ai rien du tout…!
-'Tu as les yeux bridés ou quoi…?Ma parole…..!'
-'Tu crois…?'
-'Mais enfin, tu ne connais rien aux filles ….?'

Ils parlèrent quand la jeune fille aux yeux de braise, sortit du groupe pour s'approcher des deux copains. Elle prit la main de Didier, et sans rien dire, l'emmena en plein centre de la piste, parmi tous ces jeunes euphoriques. La musique était si forte que ses tympans en souffrirent.
Myriam, 18 ans, se mit face à lui. Elle posa ses deux mains sur ces épaules tandis qu'il regardait son corps onduler sous les rythmes technos. Elle l'affrontait des yeux tout en se tortillant sous ses mains posées sur ses hanches face à lui. Didier sentit monter en lui une grande excitation d'adolescent.

-'Il te plait….?
-'Quoi donc…?'
-'Mon nombril..!'
-'C'est pas le centre de la terre..!'
-'Non, juste le seuil du Paradis..!'

Elle colla son corps au sien. Il sentit son parfum tandis qu'elle osa l'embrasser sur son cou. Il se laissa apprivoiser sans broncher. Il en fit de même tout en la serrant un peu plus. Elle se retourna et colla ses fesses à hauteur de sa braguette. Elle l'aguichait dans cette position, laissant son derrière aller et venir de droite à gauche. Il était au summum de l'extase. Elle mimait avec son corps des gestes d 'amour, devant un par terre de jeunes plus occupés à évacuer leurs vapeurs alcoolisées que d'observer ce couple dansant. Ils n'en avaient cure. Certains étaient immobiles; avachis verticalement, les yeux hagards, comme prit dans un tourbillon interne.
Notre couple flirtait.

-'Bon…:! J'y vais..! 'Dit-elle soudainement. Elle laissa Didier au beau milieu de la piste encombrée.

-'Mais attends…!'

Elle regagna les vestiaires, deux grands cagibis en bois tenus par un portugais, sous le regard étonné de Didier.

Matthias suivait la scène de loin. Il fit signe à son ami de la rejoindre.

-'Va la raccompagner…!'

A suivre…….

Par Albert (Albert) le jeudi 05 février 2004 - 21h28:

Ah....! Ye DOUDA.....! Pour la jeune fille en question, elle a un lévre qui pend....! Et....

Par Albert (Albert) le jeudi 05 février 2004 - 21h22:

Eh...! Madame ou Mademoiselle Chantal,

Où avez vous trouvèe cette belle histoire???
Elle est belle.

Eh...! Les amis, je tape de chez mon gendre.

Par Chantal (Chantal) le jeudi 05 février 2004 - 21h02:

Invitation de la Folie

La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa : On joue à cache-cache ?

Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.

Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.

Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
1, 2, 3,... la Folie commença à compter.

L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.

La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.

La Joie courut au milieu du jardin.

La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.

L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.

La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.

Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.

CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher...

La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.
En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda : Où est l'Amour ?

Personne ne l'avait vu.

La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers.
Mais elle ne trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri. C'était l'Amour,qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.

La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.

L'Amour accepta les excuses.

Par Douda (Douda) le jeudi 05 février 2004 - 00h12:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste :

Innocent : Suite:

La belle Barbara prit notre “Innocent” par la main, et l’ entraîna vers un sofa de cuire et un
guéridon éclairés par une loupiote style Tango, où ils se laissèrent aller dans une attitude relax,genre à l’ aise

Jimmy le barman, s’ approchât et servit une coupe de champ, un double Cutty, et un seau de
glaçons, notre Tonton Lémy lui allongeât sa tune,

- Thanks Boss, s’ exclama Jimmy avec son British mâtiné d’ accent Chleuh venu tout droit du
Djebel Toubkal, son bled natal.

TonTon Lémy remarqua assis dans un coin un mec seul également affalé dans un sofa, une
bouteille de mahia à moitié vide, devant lui.

L’ inconnu se leva, glissa sa note et son pèse au fameux Jimmy lui murmurant quelque syllabes à
sa Zoreil.

- A part Innocent, comment qu’ ch’ peux t’ appeler Innocent, ah ça m’ fait bien rigoler.
- Môme appelle moi donc TonTon.
- Dis donc persifla la Barbara, mais ça m’ plait, et ça t’ va comme un gant, mince alors.

Elle ajoutât,

- Confidences pour confidences, et ben tu vois TonTon, moi aussi ch’ suis en cavale, loin de ma
mère patrie.
- Ah bon ? Et où k’ s’ est ta mêre patrie.
- Ben devines Mec, c’ est très au sud de Panam !
- Et qu’ est ce t’ a fait pour te retrouver dans ce bled à la c.. ?
- Pas si c.. k’ ça TonTon, je m’ y fait, car ici au moins on a le Soleil, la Mer, on s’ foule pas la rate, on bect pas mal, et on est servi, par contre côté intélo, c’ est plutôt Méli Mélo !
- Ben voilà TonTon, j’ ai dessoudé une ordure, j’ lui ai vidé toutes les plombes du chargeur dans le buffet, il a mis trois plombes pour crever, cette sal.......
- Mince alors, ch’ pouvais pas imaginer ma Belle k’ tu pouvais cacher un truc comme ça, ça a du
barder pour ton matricule, mais ki c’ était c’ mec ?
- Marcos !
- Qui Marcos dit Banana, c’ est toi k’ a organisé son réquiem ? Bravo, Toi t’ a au moins des baloches, mais pourquoi ?
- Vengeance Mec, chez mes ancêtres Corses, c’ est le plat qu’ on le mieux faire mijoter, il avait ratatiné, mon cousin venu du Continent demander ma main à mon Pater, alors depuis ch’ suis veuve, et j’ me planque dans cette villégiature merdique !
- Franchement TonTon, c’ est un mec de ton accabi k’ im faudrait, alors donnant donnant on s’ associe ?
- Môme, j’ ai toujours été pour “Pas d’ souris dans le bizness”, mais si ch’ peu crécher dans tes pénates, j’ révise mon bréviaire !

..........à suivre

Wenessou El Douda