Archive jusqu'au 01/août/2006

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2006: Archive Aout 2006: Archive jusqu'au 01/août/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mardi 01 août 2006 - 22h38:

Albert augmente le plafond de ta carte SUPERGOLD. Je prévois trois semaines de vacances dans un hôtel 6 étoiles d'une île du Pacifique avec voyage en jet privé.

J'ai trouvé une promo sur le site matsroufji.com.

P.S. on dit immondices. Pour un journal du soir on dit immonde.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 01 août 2006 - 22h29:

Albert, je suis contente que de nos échanges l'inspiration soit revenue avec "El Stah" et amorce progressivement ta reprise en mains de ce lieu qui n'est rien sans toi.
Courage !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 01 août 2006 - 22h24:

S'il y a qq chose que je n'ai pas perdu ce sont mes fautes.
Elles sont tjs là, D ieu merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 01 août 2006 - 22h22:

Meyer c'est immondicitès ou immondices???
Je crois avoir confondu avec mendicitè.

Merci de m'éclairer dans ses moments troubles.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 01 août 2006 - 21h53:

Mémè P_Nina,

Je viens vous voir lorsque l'angoisse m'étreint.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 01 août 2006 - 21h43:

SPECTACLE D AUTREFOIS.

Paris le 1 /0/8/2006

Passe ce jour sur BB et PTB.

LE STAH.

La terrasse.


Au pays de la ‘chéchia’‘El stah’ n’était pas seulement le lieu privilégié des moineaux quoique que l’on nomme aussi les épingles à linge de ‘Assafar’ ( oiseaux.

Tout comme eux d’ailleurs, ils étaient suspendus aux cordes. Rares étaient celles de nos voisines qui s’aventuraient à les oublier sur ce perchoir de corde car elles risquaient de ne plus les retrouver ; les petits larcins entre locataires étaient monnaie courante.

‘El stah’ c’était aussi le salon à ciel ouvert en tout temps de nos mamans qui s’offraient après l’étendage, un brin de causette après avoir accompli cette tâche ardue de lessivage et après avoir entreposé leur matériel dans la buanderie qui étaient bien souvent communes faute de nombre.

Certaines heures étaient assignées à chacune des locatrices pour laver leurs affaires dans la ‘bila’, à tour de rôle, seule la propriétaire de l’immeuble pouvait se targuer d’en avoir une de personnelle, fermée avec un cadenas, les autres ne méritaient pas cet honneur.

Le petit peuple avait juste le droit de la fermer par une ficelle souvent usée.

Une concierge, souvent appelle Fatma ou Hlima présidait au destin de cet endroit.
Elle logeait une chambre au -dessus de nos plafonds.
Elle avait bien plus l’air d’une matrone qu’une gardienne d’immeuble.
Elle nous houspillait souvent lorsque nous piétinons les escaliers encore mouillés.
C‘était son rôle. Le nôtre n’était pas facile à tenir.
Notre jeune âge était prétexte à passer outre à ses ordres et recommandations.

‘El stah’ était le lieu de prédilection des confidences et ragots qui s’échangeaient entre ces bonnes dames de compagnie qui ne se gênaient nullement parfois à critiquer à voix haute telle ou telle voisine, laissant ainsi leurs remarques voler dans l’air, descendre par la verticale de la cour pour s’introduire enfin par les grandes fenêtres du dessous, aux étages inférieurs et atterrir sans précaution aucune aux oreilles de celle qui n’était pas à leur goût.

Les querelles et chamailles étaient nombreuses.
Elles se gardaient cependant d’en parler aux maris afin de ne pas envenimer la situation.

‘El stah’ était aussi notre espace de jeu, malgré les craintes et angoisses de nos parents qui voyaient d’un mauvais œil ce ‘terrain de jeu’ à cause du danger que représentait le parapet
‘darbouz’ qui n’était pas bien haut, environ 90 cm de hauteur. Des chutes mortelles se sont déjà produites malheureusement. Certains gosses poussaient leur héroïsme jusqu’à marcher debout sur ce bord qui n’était large que de quelques centimètres.


Mon kif était de me pencher par-dessus cette ‘rambarde’ de ciment badigeonné de chaux vive, assez chaude en été, pour héler mes amis d’en bas qui rechignaient, pour certains, sans doute par manque de courage ou sur ordre de leur géniteur averti, sage précaution, de venir me rejoindre, préférant à juste raison taper du ballon sur le macadam, en formation par quatre ou cinq, contre une porte mal peinte et cabossée d’un garage qui résistait aux assauts répètes du rond en cuir.

La buanderie de la terrasse était un endroit fort apprécié, il y faisait toujours frais.
L’eau était bien fraîche que celle de nos robinets. C’était aussi l’endroit idéal pour nous adolescents pour faire la fameuse bou……….t’ à l’abri des regards malséants.

Parfois, la curiosité nous pousser à ‘œilletter’ de là haut, certaines scènes proscrites par notre religion, comme surprendre une voisine épaisse et nue se rinçant sous son tuyau en caoutchouc de couleur rouge dans sa cour ou telle jeune fille se savonner sans arrières- pensés, découvrant ainsi sous nos regards vierges et ravis, certaines anatomies aussi grasses que bien parfaites.

La rançon du ‘taffardage’ ne payait pas à tous les coups.

El stah se transformait à certaine période de l’année en ‘balcon’ de théâtre’ pour les familles nombreuses qui regardaient défiler fièrement leurs rejetons en tenue de leurs clubs, fanion en tête, lors de la fête du 1 juin ; retour historique de Bourguiba z’al.
Je ne sais pas si ce défilé existe encore.

Albert.

Vous devez ce petit intermède à mon amie Michka qui me rappelait ‘El stah’ et aussi les patios, ‘skiffat, ’ des maisons arabes de Nabeul, lieu de prédilection pour tous les courants d’air estivaux.


J’aurai tant aimé vous faire un sketch sur Meyer (Je n'ai pas le cœur à cela pour le moment)à qui j’ai donné mon numéro de CB ( vrai)et qui depuis épuise mon compte sans que je me rende compte. Il est parti depuis et tire dessus sans aucun respect pour mon découvert. Alors si par hasard, vous tombez sur lui, dites que Albert est nu.
Meyer si tu lis mon message, je te prie de cesser, el chmah pour tout ce que tu as pris.
Laisse-moi au moins quelque chose pour ne pas mourir de faim.

.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par P_Nina (P_Nina) le mardi 01 août 2006 - 02h27:

Biber Fils !

Ti revoilou, ti nous a manqué, ya Amri, ya Oueldi, mime Si Fouchik il pleure ton absence, comme tous les ami, li frères et li soeurs.

Alech t'areb Fils ? reste avec nous

Pnia qui te chirrie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 01 août 2006 - 00h29:

Hahahaha! Tu trouves toujours les bons mots.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le lundi 31 juillet 2006 - 23h48:

Michka??? L'ONU???? Un trou du cul embouchè qui accouche de caisses à raisonnance aussi creuses que le sont leur cervelle pleine de résolutions aussi stériles que sont les couilles de leur secrétaire génèrale ANANA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 31 juillet 2006 - 23h36:

JE VOUS AI LANGUI AU DELA DU SUPPORTABLE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 31 juillet 2006 - 23h06:

Voilà ce que j'insérais en ce jour du Dimanche 2 Juillet le jour où mon fils SAM...Le beau
Et ce qui allait suivre après...

Deduisez ...

CHANSON.

Paris le 23/06/2006
Passe sur le PTB …2/07/2006.Dimanche.
Date à maquer dans mes annales.

‘….Qui donc a tiré sur mon soleil… ?’

Sur la face jaune du soleiIIIl

Un point rouge
Une tache couleur vermeiIIIIIlle….
Une goutte de sang coule
Lentement comme une larRRRRme
Pale sur la joue d’uUUUn enfant blême.

J’ai ouvert
Mes volets sur cette imaAAAge.

Sur un soleiIIIl
BlEEEEssé
A l’aube….

Un rayon doré gît à terrRRe…§§§§
Triste spectacle de ce bâton
D’éclat de lumière ..////

InerRRRte à mes pieds..§§§§

Qui donc a visé le RoiIIII en son domaiIIIne… ?
A son auroOOOre levéEEEe.. ???
Par une arquebuse
Ou un fusil d’assaAAAut …
Ou le tir d’un canon… ???

Mais qui tente de tuer mon..///
Soleil ?
A l’aube ou bien avAAAant.

Qui tente de tuer notre terre ?
Une terre sans soleil
Et c’est la mort bien certaine….

Maudit lui celui qui //….
EssayeEEE…

Sont ce des marins …/////
Au loiIIIn ????
Sur ma plage ce matin… !!!!
Ou des soldats guerriers en apparat…
Baïonnettes au canon….????
Qui marchent ..
En cadence sous le tambour …

Au garde à vouUUUUs… !!! §§§§§
Au crépuscule au son du clairon
Sous le drapeau…////

Les hommes parEEEtent
A la guEEEerre
Tirent…. TiiIIIrent
A l’aveugleEEEtte…
Et des petits soleils tombent
A la renverse…

Et ma lune est aussi touchéEEEe..§§§

Cette nuIIIit elle ne s’est pas leEEEvée ….

A son chevet
Les astres
Pour la remonteEEEr…/////

Que reste t’ils aux..///
PoèEEEEtes ?
Sans le soleil et sa lumièEEEEEre
Sans la lune et ses mystèEEEEres..

Blessés ou mourants,
Ils le seront.

Triste rêve.


Un point rouge
Une tache couleur vermeiIIIIIlle….
Une goutte de sang coule
Lentement comme une larRRRRme
Pale sur la joue d’uUUUn enfant…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 31 juillet 2006 - 22h59:

Ma très chére amie, et vous tous,

Mon absence n'en est pas une à vrai dire,
c'est ma présence ici qui est indécente dans des situations où le silence s'impose avec beaucoup de respect pour tous ceux qui souffrent, pour tous ceux qui vivent dans l'ombre, dans la douleur et la souffrance, dans des abris ou dans des chambres d'hopitaux avec comme seul compagnon la nuit et ses angoisses.


Tu sais Michka, combien est grande mon estime pour mes amis et amies d'ici et d'ailleurs qui pensent à moi et nous à nos frères d'Israël.

Je suis un homme du rire et de l'émotion mais le meqtoub en a décidè autrement pour l'instant.


La patience est la reine du monde.
Elle appartient aux sages.

El sbar ouel yââqel.

Eftah ye rabi.
Ouvre nous tes belles portes mon D ieu.
Sors nous de la tristesse, de l'affliction, de la douleur, du chagrin, de la souffrance, et de la peur.

AMEN.