Par P_Nina (P_Nina) le samedi 05 août 2006 - 01h16: |
Biber Fils,
Tia rison, ya rien de mieux, qi le zebda pour soigner la zémoroïde, demandes à Docteur Fouchiq, il te dira écoute toujours Pnina
Challa Labès
Par Breitou (Breitou) le vendredi 04 août 2006 - 21h16: |
Tu as raison Mamili, j'ai mal au dérrièrre,
à cause de l'Harissa d'hier, j'enfile des suppots ANUSOL...Ca va mieux.
Deniye qolla tharit hatte el bachel zedda.
Hemoroïdes.
Par Albert (Albert) le vendredi 04 août 2006 - 21h12: |
LE RAV ABOUATSIRA A REVE...EN HEBREU QUE JE COMPRENDS MAL POURRIEZ VOUS ME TRADUIRE SON REVE...? MERCI..
Par Albert (Albert) le vendredi 04 août 2006 - 20h43: |
Mamili, devines pourquoi Meyer se fait tout petit??
Tu vois il n'écrit plus, il se cache.
Peux tu le localiser avec ton DROME....???
Par Albert (Albert) le vendredi 04 août 2006 - 20h39: |
Lorsque notre soleil sera à son zénith, je vous remercierai tous ici pour toutes vos bonnes pensèes et vos mails.
MERCI.
J'éspère ne pas oublier un seul d'entre vous.
Chabath Challom.
Par Albert (Albert) le vendredi 04 août 2006 - 20h32: |
MESSAGE DE HAJKLOUFETTE POUR ALBERT.
ELLE N A PAS PU LE FAIRE PASSER ICI.
JE LE FAIS A SA PLACE.
'...Cher Albert
Que D ramene le plus vite possible Sam a la maison a l amour de sa famille
... et merci dans cette periode difficile de continuer a penser a nous
Ley y chemana douni
Par Lalla (Lalla) le vendredi 04 août 2006 - 16h52: |
a notre tres cher Albert
les mots sont derisoires mais vous,vous savez tres bien leur donner un sens...que Dieu vous protege, vous, et les votres;et qu'un autre miracle sauve ISRAEL de ce qu'est ce hasballah de malheur;
Par Mamili (Mamili) le vendredi 04 août 2006 - 13h19: |
chabbat chalom à tous
Que le prochain chabbat nous améne la paix et que nos enfants rentrent chez eux.
Albert tu arrives à nous faire rire et pleurer en même temps mais je prèfère quand c 'est toi en pv qui nous dis (j'en peux plus de rire à cause de vous !)
Je ne fone pas, pour ne pas déranger mais j'ai des nouvelles par David et Hervé.
Courage le mal est derrière.
amen
Par Michka (Michka) le vendredi 04 août 2006 - 01h00: |
Albert,
Comme elle est belle la birnadette !
Yatya meurda hamra.
Par Girelle (Girelle) le jeudi 03 août 2006 - 22h43: |
Albert,
Comme vous trouvez toujours le ton, les mots justes!!
J'ai revécu mes longs moments dans ce même hopital, au chevet de ma soeur, il y a deux ans.
Je reconnais chaque porte, chaque palier, chaque brin d'herbe, chaque banc...et chaque "clope" de l'angoisse partagée avec des inconnus, frères d'un instant.
Je vous suis par la pensée vous tous.
Avec mon affection
Par Albert (Albert) le jeudi 03 août 2006 - 21h46: |
Paris le 1/8/2006.
PASSE LE 3/08/2006 AU BB ET PTB.
‘URGENCES’
Hôpital de la Pitié- Salpetrière.
L’ Antichambre de l’Enfer.
Le couloir des comateux.
Là où l’on défile devant des personnes de tout age entubées de partout.
La bouche ouverte et les yeux clos.
Là où le bip sonore des machines vous transperce la cervelle.
Là où l’odeur des aseptisant vous donne la nausée.
J’ai envie de vomir devant tant de souffrances et de misère.
Le couloir des morts vivants qu’on tente de ressusciter , c’est l’horreur.
Là où l’on tente de ranimer les personnes malades, très gravement malades qui tombent dans le coma pour une raison ou une autre , suite à un microbe qui se ballade dans l’air ou à un accident de parcours. Peut un être un virus de la grippe qui a pris un autre cheminement. Ou un virus inconnu, qq chose de ce genre que bien souvent les médecins peinent à endiguer
Qu’est ce que je fais làAAAAAAAAAAA… ?
Alors que j’aurai dû être en vacances avec ma famille et sa famille.
Je n’ai pas le courage de rentrer voir mon fils à chaque fois que j’y vais dans sa chambre la 106.
Cela fait un mois que je me rends à l’hosto des soins intensifs.
Huit fois en 30 jours que je passe devant cette galerie de chambres alignées, sans détourner les yeux de ces baies vitrées où une noria d’infirmières vaquent à leur tache à tour de rôles 24 heures sur 24. Une curiosité malsaine. La blouse bleue est de rigeur.
Après la visite à mon beau-fils qui ne dure que qqs minutes, je ressorts, sans cacher mes larmes et mes sanglots que je peine à étouffer devant mes proches et les inconnus assis dans la salle d’attente.
Je les regarde tous sans un mot tant les visages sont affligés, déconfis.
Je reste qqs instants puis je prends l’ascenseur pour la énième fois.
Je me retrouve dans le hall pour une petite pause, un time out.
Un rituel qui prend l’allure d’un calvaire.
19 heures 30.
Assis sur un banc triplé, je sort une clope, parmi tant d’autres.
Ma nourriture de fumée.
Je croise les jambes.
J’enlace l’épaule de mon voisin vide, le banc, et j’aspire une bouffée de poison.
Je contemple l’endroit. Il est grand ce parc où les enfants ne jouent pas.
Un grand espace vert où même les oiseaux se font discrets.
Le gazon est bien mieux rasé que moi. Bien coupé et ordonné alors que mes pensées sont désordonnées.
Les arbres figés, se sont habitués à ma présence.
A notre présence.
Quelques feuilles vertes tombent au grès du vent, sans doute fatiguées d’entendre les sanglots étouffés des gens qui gémissent en solitaires ou en groupe pour un parent ou un proche.
Le silence est brisé par tant de tristesse.
La douleur et le chagrin sont communes et respectés par tout le monde.
Je suis en bas du pavillon du service de REA.
.
La science à ses limites mais la nature est sans limite.
Les médecins s’en remettent parfois à D ieu, reconnaissant par là leur impuissance devant certains cas qu’ils jugent ‘perdus’. Alors ils pensent à la ‘dernière piqûre’ celle qui envoie un jeune ou un vieillard, dans l’autre monde.
Dans ces cas là, ils pense au miracle s’ils revient à la vie.
Et les MIRACLES EXISTENT LORSQUE TOUT SEMBLE PERDU.
LA FORCE DE LA PRIERE RENTRE EN JEU ET D IEU DANS SA GRANDE
MENSEITUDE ENTEND LES LAMENTATIONS ET LES GEMISSEMENTS
DE CEUX QUI PRIENT AVEC FERVEUR ET AMOUR.
( Je reviendrais sur le sujet plus tard, le temps de m’être mes idées en place.)
Je ne sens pas la chaleur, j’ai même froid par moment. Je me frotte les bras par instinct.
Il y a du monde qui sort par les deux battants de portes vitrées qui s’ouvrent automatiquement à leur approche. D’autres prennent le relais.
Un joggeur passe, un autre jeune sur ses roulettes, glisse sur ses patins.
Un homme d’un certain âge, de couleur noire, vêtu d’un boubou presse le pas dans les allées, vers la sortie. Il psalmodie tout en trottinant.
Un groupe de patients en chaise roulante squatte un coin du gazon.
Ils palabrent.
Dans la rue, les gens prient tout en pleurant.
Debout ou assis à même un rebord de trottoir. Il n’y pas de position idéale pour atténuer sa peine et sa tristesse.
La dame musulmane d’en haut, celle que je côtoie presque chaque jour attend ses enfants
pour rentrer en voiture. Le rituel est immuable depuis une semaine.
Nous avons parle ensemble un soir dans un coin du premier étage.
Assise toujours à la même place, elle porte le hijab, un petit livre de coran et une ‘sebha’
Entre ses doigts tremblants, elle égrène son chapelet, en silence.
Je lui fais face. Je récite mes tehilims dans mon for intérieur.
Ici, il n’y a plus de religion qui nous sépare.
Nous prions un seul D ieu.
La souffrance et la douleur marient toutes les races toutes les identités dans un même élan commun et nos larmes se ressemblent.
On a envie de se serrer dans les bras pour se réconforter.
Nous sommes tous dans la même galère.
On se confond dans la tristesse et nous partageons dans un même esprit la douleur qui nous accable.
Elle pleure. J’ai envie de pleurer aussi. Je me retiens.
‘…Chedah fi rabi, ye madame.. !’
Elle me regarde, je la regarde et nous pensons fortement à ce même D ieu qui un jour sans doute se fera entendre.
J’ai laisse là haut, au premier étage , la belle-famille de ma fille Doris est à assise.
Les amis de Sam sont là , toujours plus nombreux.
Ils attendent la sortie de la chambre du papa de Sam pour les informer.
Je remonte. J’attends. Il sort presque en titubant peinant à marcher. Je cherche dans ses yeux une lueur d’espoir. J’y crois fortement.
Nous sommes accrochés aux bords de ses lèvres dés qu’il ressort par cette grosse porte qui nous fait sursauter ; essayant de comprendre dans ses yeux la situation du moment.
Ce que nous refusons d’ailleurs à comprendre depuis le début.
J’essaye de déchiffrer, de trouver un mot qui me rassure, qui me fait espérer.
Nous formulons des analyses comme des ‘pros’ médicaux.
Nous palabrons sans fin juste pour nous rassurer et rassurer la maman, les frères et le papa, ma fille qui fait preuve d’un courage et d’un amour exemplaire.
Puis nous descendons tous pour aller nous rasseoir sur un autre banc enraciné dans la terre.
Chacun de nous essaye d’interpréter à sa façon les nouvelles fraîches.
On se perd en conjectures à vrai dire on ne sait rien.
On échafaude de vaines théories
21 heures ma fille Doris est prête à partir après être restée auprès de son mari durant quatre heures d’affilées, interrompues seulement par qqs minutes, histoire de téléphoner à sa maman pour avoir des nouvelles de sa fille SHARON.
J’ai mal au cœur.
Un mois que cela dure.
Le temps semble figé.
Pénibles sont les jours. Les nuits sans sommeil.
Pénibles à entendre sont les sonneries du portable de ma fille qui veille.
Pénible cette petite sonnerie du téléphone qui retentit dans la chambre de son ancienne chambre, elle est réveillée à toutes les heures de la nuit.
Elle sursaute à chaque SMS.
Je n’ose pas lui demander les nouvelles reçues à deux heures, trois heures etc… du mat.
Je ne dors pas, je guette cache de derrière la porte de la chambre pour tenter de surprendre un brin de conversation.
Une petite lueur d’espoir qui pourrait faire reprendre mon sommeil.
Ma petite fille dort paisiblement demandant par moment dans son sommeil son père.
‘...Papa… ! Papa.. !’
Je n’en puis plus. Je double la dose de mon ‘lexomil’. Je pense pouvoir avaler d’un seul trait les cachets et même la boite. Je ne m’en sentirai que mieux surtout après que MEYER détenteur de mon numéro de CB me vole à mon insu. Dans mon désarroi.
Après tout qu’est ce qui m’en empêche… ? Vivre avec une CB détournée et mon gendre mal en point.. ??? Que me reste t’il ????? Pour la CB, je m’en fou mais pas pour celui que j’aime plus qu’un fils.
Je recule devant ce que j’estime être une lâcheté.
Me libérer de cette façon serait indigne d’un père qui voit ses responsabilités quadruplées. Que vont t’ils devenir … !’ Me dis-je et ‘…Emmanuel mon petit fils, qui ne connaît pas encore la voix de son papy….. ? Que lui dira t’on lorsqu’il sera en âge de comprendre…. ? Que son papy est parti en prenant des cachets.. ???
Je recule. JE RECULE PAR COUARDISE.
Je sors dans le balcon, mes pensées sont en compote.
Mes jambes ressemblent à de la guimauve.
J’essaye de me reprendre.
Je lève les yeux vers le ciel, cherchant un signe divin.
Et pourquoi D ieu m’enverrai t’il un signe ???
Je ne suis pas prophète, je ne suis qu’une merde assise sur un petit tabouret.
Un mécréant de la plus belle espèce qui se reproche toutes les fautes du monde alors je demande pardon à D IEU, au monde des vivants et à celui des morts.
Je les implore de me pardonner pour tout le mal que j’ai pu faire involontairement.
J’essaye de me rappeler les personnes à qui j’ai pu faire du mal.
Devant l’ampleur de mes fautes, j’abandonne.
Je me trompe dans le décompte, j’essaye de me justifier mais en vain.
Je décide de me jeter du haut de mon balcon. 3 métres, c’est peu.
La hauteur n’est pas suffisante.
En plus, le gazon pourrait amortir ma chute et je risque de me retrouver avec une bosse, cela ne vaut pas le coup. J’abandonne, je recommencerai demain.
Je me rassois.
Mon coin de balcon s’illumine par la petite clarté du feu de mon briquet.
Ma femme vient me rejoindre.
Elle a vieillit d’un seul coup moi aussi.
J’avale un peu de bien, et nous respirons un bon coup de vent frais.
Sans rien dire.
Deux choses à la fois.
Il fait bon à cette heure de la nuit sous le manteau épais et noir du ciel étoilé.
Tout est calme dehors mais ailleurs, mon fils lutte et nous, nous souffrons chacun à notre manière.
Je recherche mon briquet. Il est à terre. J’allume une clope. Une autre bonne clope salvatrice pour mieux entasser la nicotine sur la tonne de goudron que j’ai dans les poumons.
Ca me fait du bien.
Ma femme va rejoindre Sharon qui dort entre nous.
Je lui promets de ne pas rentrer tard dans la chambre à coucher.
La petite fumée grise s’envole dans la nuit éclairée par les lampions de mon quartier.
Je sens froid, je rentre.
Je passe par la cuisine pour rallumer l’énième bougie.
Et rajouter de l’huile sainte, venue expressément de Jerba, dans le kandil.
Mon D ieu, je n’ose même pas te demander pourquoi en ce 2 juillet notre SOLEIL A ETE TOUCHE.
Quelqu’un peut t’il nous aider à supporter ???
Je vous en prie.
D IEU Ayez pitié de nous comme ayez pitié pour tous ceux qui en ce moment vont au devant de la mort en Israël… !!!!!
Par Albert (Albert) le jeudi 03 août 2006 - 21h43: |
Dans un instant....