Par Albert (Albert) le mercredi 24 mars 2004 - 22h25:

LES MEMOIRES D’ UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)


18/6/89 30/09/2001


‘…LE BALLON DE SITBON..’

Posséder un ballon en peau et vessie n’était pas chose aisée. Nous jouions au foot avec tout ce qui nous tombait entre les pieds….une boite de sauce tomate vide….une capsule de boisson gazeuse du genre ‘Verygood’ ou Coca Cola ….une balle de tennis…et même dès fois une balle de ping- pong . Les ballons gonflés à ‘l’hélium’ par nos poumons nous dépannaient pour un moment mais bon, leur durée de vie était si courte qu’ils ne faisaient pas souvent l’affaire.
Et puis un jour, mon père m’offrit un ballon peau …et ballon c’est à dire que le ballon cité en dernier était recouvert d’une fine enveloppe en plastic qui laissait apparaître le cordon ombilical. Mais là aussi, il succombait sous nos coups de boutoir.
Il était rare que nous jouions avec un ballon vraiment foot et surtout tout neuf. Nos ronds de cuir étaient si vétustes et si âgés qu’il arrivait qu’une couture ‘saigne’ et laisse apparaître sous nos regards incrédules une ‘petite bosse de vessie’ que nous nous acharnions à introduire ‘intra- peau’. Une réparation de fortune qui faisait ‘ziz-zaguer’ notre cuir arrivé à expiration. Sans se lasser, nous essayons toujours de le réparer, ce qui lui donnait un aspect ovale, proche d’un ballon de rugby. Et avec tout ça, nous étions contents de taper dessus.
Un jour, un ami qui partageait nos joutes ‘footballistiques’ débarqua sur le terrain noir avec sous les bras …O Mon D.ieu… ! un vrai ballon de foot ‘Made Fontaine’ cuir et peau. Nous étions fascinés par ce nouveau venu au couleur noir et blanc. Un vrai ballon de compétition. Dany, qui n’était pas un grand joueur et qui faisait plus partie de la galerie et des remplaçants gagna ce jour là sa place de joueur rentrant. Un problème apparut cependant. Il voulait jouer à tous les matchs. Une sorte de chantage. Sinon pas de ballon.
Nous lui faisions remarquer qu’il fallait de temps à autre laisser la place en mi- temps à un autre joueur mais rien ni fait il s’imposait par la force de son ballon. Nous avons fais bon cœur contre mauvaise fortune. Mais là aussi, il nous imposait un temps de jeu parce que nous disait t’il ses parents lui interdisaient de rentrer tard alors qu’il habitait à trois mètres du terrain noir. Ce qui donnait souvent des arrêts de partie enfiévrées quand sa mère se postait sur le seuil de leur maison/villa…
’Dany…. rentre…il se fait tard ‘.
Nous stoppions donc la partie à des moments cruciaux, nous laissant sans résultats’ in yaddin raddou….’
Nous avons donc pris goût à son ballon et nous squattions sa villa en lui lançant nos appels dèsésperés par le fer forgé ….
-’Dany…tu nous prêtes le ballon.. ? ‘
-‘Non…je ne peux pas…je dois terminer mes devoirs …’.
Il faisait ses devoirs avec le ballon posé sur le bureau, comme un trophée.
‘Dany…brass bouk….juste un quart d’heure ..le temps que tu finisses…’
A ce moment son père sortait et nous invectivait.
‘Alors ….vous n’avez pas fini d’harceler mon fils….laissez le travailler… ?’
‘Charlie….c’est quoi ce qu’il vient de dire….. ?
-‘Harceler… ! c’ est à dire le déranger à tout bout de champ….’
-‘Ah… ! on le harcèle ‘ èl rkhlika mchoumèh…’ ( sale gueule)
Dany était un peu gros et affublé de lunettes…
On repartait à l’attaque….
En chuchotant..
-‘Dany….brass ommok…passes-nous le ballon ...juste dix minutes le temps de terminer la partie d’hier…. ?’
Sa mère sortait en combinaison sur le pas de la porte. Dès qu’on entendait le cliquetis du verrou, on se cachait derrière le grillage…
-‘Alors vous n’avez pas fini….Charlino… ? je vais voir ta mère…Matila… ! va étudier…ce n’est pas mieux…’.
Elle grondait personne puisqu’on s’était sauvé.
Quelques minutes plus tard… on revenait à la charge…tout doucement en lorgnant par la fenêtre..
‘Dany….quand est- ce que tu finis tes devoirs…. ?’
Lui, se retournant pour voir si ses parents n’étaient pas derrière..
‘ Dans un quart d’heure….. !
-‘Ah….les gars, Dany, fini dans un quart d’heure…’
-Mais dans un quart d’heure..il va faire nuit…’
-C’est pas grave les amis…on jouera en nocturne…avec des bougies…’
Un quart d’heure plus tard..
-‘Dany.. Dany….. !’
En chuchotant et en faisant de grands signes de la main pour qu’il nous regarde par la fenêtre…
A ce moment là, son père caché derrière la porte sortit comme une trombe..
Pris au dépourvu, la douzaine d ’enfants que nous étions, apeurés par cette soudaine apparition, priment nos jambes à nos cous avec le père Sitbon, en pyjama à nos trousses.
Je relatais cette situation pour le moins frustrante à mon père qui m’écoutait avec une grande attention. Deux jours plus tard, c’était la fête des garçons. Mon père honorait souvent cette tradition en nous apportant des friandises et la ‘Sinia’ ( pièce montée).
Mais voilà qu’à notre grande surprise, il tenait sous son bras, une forme rondelette recouverte de papier cadeau sur lequel on pouvait lire ‘DOUIEB’ (magasin d’articles de sports, 2 rue St Jean). Mû par une sorte d’instinct, je me jetais dans ses bras, comprenant que cette forme ne pouvait être qu’un ballon. S’en fût un. En peau et vessie..comme celui de Dany. ‘L’ère Sitbonnienne ‘avait sonné le glas.
Mes amis et moi-même furent rassasiés de foot. A n’en plus finir. Quant au ballon de Dany le Rouge ..pardon…Sitbon….il est resté aussi neuf qu’à son premier jour de naissance.
Sitbon, si tu me lis …saches que tu nous as frustré…aujourd’hui encore.

Par Albert (Albert) le mercredi 24 mars 2004 - 21h31:

CHANSON POUR MAXITON.

Yé BABA MAXITON allaish él radè ehdi enti élli ââkel yè sidi...§§§.... LA DOUDA mouch mta tyanid yè Sidi...MAXITON...§§§§...Yendou él hdaka wél tnayid yè Maxiton..§§§... Me tekhedch ââlli alla'khater bléchi bi, ehnè kimè él bouariénet elli sabouloum él melh...§§§§..YE LILILLLLL LILILLLL.....

Papa Maxiton, pourquoi cette colère toi qui est si sage, Sidi, La DOUDA n'est pas à contredire, Yè SIDI, il a l'intelligence et la contradition Oh Maxiton, Ne le compte pas parce que sans lui nous serons comme des limaces sur lesquelles on a versè du sél....
Y' a des 'E' et des 'S' au moins...???
Raby Mââk, essreb chwiyè mazar...

Par Albert (Albert) le mercredi 24 mars 2004 - 21h00:

Lalla,

Bonsoir, pour le BB, il vous faut demander un mot de passe chez le WEBMASTER. Rien de plus facile.Ensuite une fois enregistrè, vous n'aurez pas aucun mal à rentrer autant que vous le voulez mais moi je ne me moquerai pas de vous si vous ne parvenez pas une première fois.
ok soyez patiente et ça viendra. R.M.

Par Lalla (Lalla) le mercredi 24 mars 2004 - 15h27:

tu sais,Breitou,je passe quelques fois au boukha bar pour lire ce qui se dit,je trouve tres sympa mais frustrant car j'ai envie des fois de faire la causette et vlan il me faut le mot de passe et c'est tout une histoire pour moi de le trouver alors je laisse tomber;au fond je prefere adra et pourquoi ne pas utiliser le meme mot de passe;enfin je t'ennuie avec mes betises..

Par Lalla (Lalla) le mercredi 24 mars 2004 - 15h02:

il faut mettre ce poeme en musique,il est si bien dit.
p-s:n'ecrivez rien sur lalla,je la connais elle est tres timide meme a son age!

Par Albert (Albert) le mardi 23 mars 2004 - 23h35:

TOUBE OU BREKHA...Mes neurones s'épuisent.
LA DOUDA que je ne lis plus ici.
¨Prépare qq chose pour le 2/4/AVRIL yè méchmoum el fèl mta ZAGOUAN...

Par Albert (Albert) le mardi 23 mars 2004 - 23h28:

'.....La passion n’est pas une roue charriant un drame.
Elle est un vecteur qui unit deux cœurs dont la trame finit souvent dans l’amour....!

B.A.B.A.S

Par Albert (Albert) le mardi 23 mars 2004 - 21h57:

CHANSONNETTE REFLECHIE...


Mektoub par çi…Mektoub par là
J’ai réveillé la destinée malgré moi.
Tant pis pour moi,
J’ai ouvert un nouveau front
Sur ma tête.
Il y a ceux qui y croient
Et ceux qui n’y croient pas
Moi j’y crois dur comme fer
Je n’irais donc pas en enfer.
Mon Mektoub, je l’ai appris
Quand j’étais tout tout petit.
C’est pas la faute à MEIHA
Mais sûrement à KOUKA
Sa maman qui a suivi le pas
De son autre mère qui n’est plus là.


YE MEKTOUBIIIII...§§§....EL FEREKHHHH....§§§§....IN CHALLAH I JI EL NAR ELLI TEBKA MYABI..§§§.... BECH NOULLI ARROUSS...§§§§...ALLAKHATAR EL FLOUSSS I REDDOU CHEYEB KARNOUT...§§§§....PARCE QUE L ARGENT REND LE VIEUX JEUNE MARIE....AH YE MEKTOUBBBBBBBBBBBBBB IIIIII....ZEDI.....HIC....JE SUIS SORTI DU BB....§§§§.... ET JE CHANTE ....YE MEKTOUBI ALLA MEKTOUBIIII...HIC....HIC...YALLA MEKTOUBI.....III..HIC....CHEYEKH BIIII....FEREKH KIF EL GUERNINE BLECHI ZBOUB...JE CHIKHE AVEC MEME VIDE COMME DES ARTICHAUDS SANS SPERME...EEEEEMMMM....OULLE HOKNA BLECHI MAYA...§§§....AAAAAA....OU ALORS VIDE COMME UNE PURGE SANS EAU...§§§AHHHH.....YE MEKTOUBI EL GHARAM YE MEKTOUBI EL GHARAM....MA POCHE D AMOUR......O MA POCHE IL N EST PAS PECHEEEEE SI JE L AIME BIEN PLEIN.....YE MEKTOUBI EL GHARAM MOUCH HRAM LOUKEN EN HABOU EFFELLOU....§§§§...MEME MISERABLE.... MRAYAZ....KIF KRAREZZZZZZ.....COMME LES ATTRIBUTS DE MON ONCLE ...§§§§§.... KHEILLOU CHYEDOU....§§§§....ELLI KEN I KOLI......'...YE BREITOU YE OULDI.....HIC....HIC.....EL MEKTOUB OUHE LASSAL FEL DENIE...HEDIII..' QUIK ME DISAIT MON FILS L IMPORTANT DANS LA VIE C EST LA DESTINE...§§§§...ME ELLE ME FEMTOUCH.....§§§§....CHUBELLI KAYAD YET KHELLEM ALLA MEKTOUBOU....JE CROYAIS QU IL ME PARLAIT DE SA POCHE....§§§§....BOU...KHAAAA..BAR.....HIC....IN YADDIN...EL CHBIRITOU...§§§§§....

Par Albert (Albert) le mardi 23 mars 2004 - 21h35:

Lalla est que j'ai 'poèmisè' pour vous??? Autrefois... Pas il y a 50 ans mais durant les 2 dérnières annèes.

Par Albert (Albert) le mardi 23 mars 2004 - 21h32:

Bon je vais vous chanter puisque vous le me demandez si silencieusement...Et avec un air si doux, si émouuvant que je sens monter en moi une chaleur O Combien exquise...

Ou mahlèe bneyti...§§§§
Ou mahlèe sninette..§§§§
Ou mahlèe Ouchiyèchè..§§§
Ou mahlèe Fraydétè..§§§
Ou mahlèe Trameita..§§
Ou mahlèe Dadoura..§§§
Ou mahleè Kdayèma.§§§
oU mahléè.Dahkétè..§§§§..

Deb el far deb el far hattè noussel bab el dar..


En fait cette berceuse que me CHANTER MA GRAND MEEEEEEEEEEEEEEEERE..§§§§§...EEEEEERR s'accompagnée de caresses à mesure de la progression des couplets.

En génèrale celà endormait aussi. Ou alors attirer, qq sourires du bébè qd le berceur arrivait à la plante des pieds pour le TBEKHBIKH...

Par Albert (Albert) le mardi 23 mars 2004 - 20h17:

Emile, au fil d’une conversation sans être à bâtons rompus, me rappelait cet anachronisme.

Les aînés d’avant ne pouvaient quitter la maison pour se marier que si presque toutes les sœurs l’étaient. Sinon, ils attendaient en dernier ressort de convoler en juste noce.
C’était une sorte de règle de principe à laquelle il devait se soumettre par respect.

La raison se trouve sans doute que le mâle ‘aîné’, est, après le père le chef de maison et qu’à ce titre, il se devait d’attendre dans son célibat. Il représentait aussi une sorte de protection tant qu’elles étaient sous le toit familial. Une surveillance sur la sœur car il lui revenait aussi de connaître ses fréquentations. Une question d’honneur. Son avis était prit en compte dans la mesure où une décision familiale permettrait une certaine liberté de fréquentation à l’une de ses sœurs envers tel ou tel jeune homme.

L’aîné, de par la tradition mosaïque, était aussi celui qui bénéficiait d’une double part lors d’héritage…

L’aîné était aussi considéré après la disparition du père comme le chef de famille.

C’est bien pour cela que ma maman me dit encore…

‘Mellè mââAAAA echkoun nét féeeeeeEEEEEd…. ? Ma oubouk elli fèl jebana… ! Mou enti rajli él téni… !
(Alors avec qui je me confie…. ? Avec ton père qui est mort.. ! Alors c’est toi mon second mari..)

Les autres frères n’étant que des soupirants.

A vous de disserter. Sur le sujet.

Par Albert (Albert) le mardi 23 mars 2004 - 14h20:

Bonjour Tink....ERBELLA...

Tinkerbell.....! Ma nonne en soutane
Masquèe, piètre soeur,bellà boutana.

Tu as assassinè la parole
De Jano, croyant être drôle.
Moi qui voltigeait d'un endroit à l'autre
Tu t'es prises pour une bonne vieille apotre.

Par respect pour mes autres amies
Du cafè des Dattes,sur moi j'ai pris
Soin de ne pas défendre avec vigeur
La recette de mon plat de msoki
Que tu as jugè hors de ta portèe.

Tu as osé me blesser, par tes dires

Yè ghèchèchè.

Mais bon, j'ai pas la rancoeur tenace ni la dent dure.