Archive jusqu'au 24/août/2006
Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2006:
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Point de numéro de CB...! Un sans-culotte a froid aux fesses cher ami...!
Pourvu que la Michka ne montre pas SANS CULOTTE...!
SKETCH.
Paris le 24/08/2006.
Passe sur le PTB
Ma CARTE BANCAIRE.
Ce que je vous raconte là est vrai.
J’ai donne le numéro de ma CB à Meyer pour me commander, il y a 45 jours, un coffret de dessins animés pour ma petite-fille Sharon.
Je n’ai rien vu arriver et mon ami Meyer, s’en donne à cœur joie depuis profitant de ma détresse ; il a usé et abusé de celle là.
J’ai pris les choses en main et j’ai appelé ce matin chez lui vers les 10 heures.
Une voix au bout du fil…
‘…AllOUUU…. ?’
‘…Bonjour madame Meyer, puis-je parler à Monsieur Meyer… ?’
‘…Vi ni puijez pas, Messié Miyer n’est plus là… !’
‘…Comment n’est plus là, enfin, je suis bien au 01 42…… ?’
‘…Oui, Messieur, qui vous êtes là, vous ???’
‘…Monsieur Albert… !’
‘…Je vi connè pas, echtha’b yend’ou… ?’ (Que veux- tu chez lui.)
‘…Ah… ! En plus, il vous a appris à parler en arabe, vous maquillez votre voix, Madame Arlette.. ! C’est pas beau ça… !’
‘…Ji ni souis pas Arlette, mais khalteq Messaouda…. ! Ok… !’ (Ta tante… !)
‘…Bon, écoutez, passez moi, votre mari Meyer… !’
‘…Mon mari y s’appelle Hamdoun, pas Miyer, vous faites irror… !’
‘…Mais alors, ils ont déménagé les Meyer… ?’
‘…Oui, il y a deux mois, ils sont partis en congé annuel pour toujours… !’
‘…Où cela…. ? Bon D ieu… ?’
‘…Il a dit au Vénézoue là… ! I forè les pouis di pitrole… !’
‘…Avec ma Carte bleue, il a acheté une concession… ?’
‘…Ti consens ou pas, ci comme ça… !’
‘…Mais il a volé ma Carte Bleue enfin et je dois lui parler.. !’
‘…Appile là bas, il fe sortir l’or noir di sol… !’
‘…Et moi je chie des pépites en ce moment… !’
‘…Ah pir ca je ni se pas, en tout cas moi ji souis pour rien… !’
‘…Il n’a pas laissé d’adresse e mail … ! Enfin…. ?’
‘…Moi, missiè, je ni me mêle de rien, ji vis tranquillement avec mes enfants, ok… !’
‘…S’il vous appelle pourriez vous lui dire que je suis dans la merde… ?’
‘…Merde pir toi ok…. ? Ti me parle grossièrement alors sois poli… !’
‘…C’est pas à vous que je dis ça mais à moi… !’
‘…Alors si ti é dans la merde essouie toi sinon ti va sentire mauvè dans tout Bérij… !’
‘…Je ne comprends pas comment il a pu me faire cela, en plus, je l’ai bloquée et il trouve le moyen encore de tirer sur mon compte, ce filou…. !
‘…Filou ??? Si qui là encore … ?’
‘…Rien, merdaliq…. ! Bon excusez moi, je vais voir comment faire pour récupérer ma carte… ! Merci Madame Farzita… !’
‘…Messaouda , borrico… ! Ti gratte pas mon nom, okiiiiIIII… !’
Une heure plus tard….
‘…Allo… ?
‘…Oui…. ?’
‘…Bonjour madame, je suis l’inspecteur Boulakia… !’
‘…Ah bonjour, Monsieur L’Inspecteur, comment allez vous…. ?’
‘…Bien, est-ce que votre mari est là… ?’
‘…Oui, bien sur, il joue avec son petit- fils, sur sa console… !’
Je vous le passe….. ! MeyerRR….. ? C’est l’inspecteur… !’
Meyer au combiné, il n’ose parler le premier.
‘…Alors Mon ami, on se fait passer pour quelqu’un d’autre …. ? Tu n’as pas honte… ?
Tu prétends être au Venezuela et ta femme Arlette qui me parle en arabe… ?
‘…Non, inspecteur, c’était ma bonne, nous venons de rentrer du marché … !’
‘…Pas la peine de me jouer la comédie Meyer ok ??? Tes puits de pétrole, du bidon… !
OKKKKk… ! Ecoutes, tu ferais mieux de me rendre mon numéro …. ? Sinon, je débarque chez toi et tu sombreras dans le scandale… ! J’ai tout un dossier sur toi, oOOOk ???’
‘…Je voulais seulement plaisanter enfin… !’
‘…La plaisanterie tourne au cauchemar, tu sais combien tu as tiré sur mon compte…. ?’
‘…Oui, à ce jour 2760 € sans les intérêts…. !’
‘…Tu es malhonnête mon ami, je t’ai fais confiance et toi dans mon désarroi tu m’arnaques… !’
‘…Mais enfin Breitou, c’étais pour la bonne cause… !’
‘…Quoi la bonne cause…. ?’
‘…J’ai payé mes arrières de loyer, le gaz, l’eau et l’électricité, France- Télécoms etc… !’
‘…Ah bon ????’
‘…Tu ne veux pas quand même que je couche dehors… ?’
‘…HAJ VECHALLOM…. ! Si c’est pour ces bonnes causes alors pourquoi je vois sur mon relevé bancaire Le restaurant Tsipora 785 € , c’est un bataillon que tu as nourri ou quoi ??? j’imagine que tu as payé à Lza, Michka, Glibette l’écorce, La DouiIIIdaAAA….Poupée, Girelle, Zaza, et compagnie et l’autre Mamili…. ! Passe pour Michka, pour elle c’est ok ( bien qu’elle était en vacances) mais les autres cigognes HeiIIIIIIIIn ????? Genre tu fais le généreux… ! Le coq avec mon fric… ! Location de voiture 645 € ! Tu as fait le tour du monde en deux jours…. ! Ou tu leur a fait des tours de manège sur mon dos cassé…. ? Essence 345 €… ! Une citerne derrière toi aussi ????
Don à la Mairie, les œuvres, 556 € … ! Pour la Delanoë…. ? Urssaf, tu payes des Urssaf aussi… !’
‘…Ma bonne… !’
‘…Ah tu l’as déclare aussi… Elle est bonne celle là….?’
‘…Je suis honnête, moiIIIII BreitoNNN … ! Ok ????’
‘…Avec mon ARGEENTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT… ! Passe moi ta femme…. ?’
‘…Qu’est ce qui li a encore vous…. ?’
‘..OOOOOh… ! Toi ta gueule….. !’
‘…Soit poli avec ma femme ok…. ?
Petite histoire.
Un zairois...En chuchotant à mon oreille...
'...Monsieur, avez-vous un produit, une créme pour faire grossir et allonger le pénis....?'
'...Et aussi pour faire durer le plaisir???
'...Oui...!'
'...Donc 3 en une...?'
'..Oui que D ieu te BENISSE....!'
'..Qu'il te PENISSE AUSSI...! MON FISSSSL...!'
Ca tombe bien...
'...MA CARTE BLEUE...SKETCH...'
Albert s'est toujours pris pour un sans-culotte.
" Qu’est-ce qu’un sans-culotte ?
Un sans-culotte, c’est un être qui va toujours à pied, qui n’a point de millions, point de châteaux, point de valets pour le servir. "
Hé les zamis j'ai les photos !!!!!!
Oui Girelle ! sache qu'on peut perdre son short ! quand les fesses fondent pardi... et la culotte noire à rayures jaune de Breitou est célébre (enfin en français ca s'appelle un caleçon)
A vos CB ou gold !!!j'ai les photos !
Meyer please ralentis un peu le mesrouf! comment il va nous payer le resto ?????
Paris le 23/8/2006.
VIVRE AVEC SA PEUR.
La peur, un sentiment humain comme la joie ou la jouissance.
La peur … ? Une épée de Damoclès suspendue au- dessus de sa tête qui vous fait craindre le pire.
La peur qui vous tient en haleine des jours et des jours. Elle vous envahie.
La peur d’entendre la mauvaise nouvelle et lorsque celle là n’arrive pas, elle vous donne l’envie d’espérer.
La peur qui réveille en vous de mauvaises sensations, des douleurs oubliées, des crampes à l’estomac, des ulcères qui se réveillent comme un volcan endormi depuis des années et qui vous stresse des heures durant, des nausées, des maux de tête à répétition que même les cachets n’arrivent pas à endiguer et là vous doublez la dose pour respirer et calmer le mal.
La vue qui se trouble et la nuque qui se raidit.
La peur… ? C’est les genoux qui flanchent, les mollets qui gonflent, les viscères qui se tordent, les varices qui apparaissent, le dos qui vous fait mal, les rhumatismes qui vous bloquent, les doigts engourdis, bref un mal être qui vient vous rappeler que vous vivez des heures d’angoisse qui prennent l’apparence de tortures. La peur a des incidences sur le déroulement de votre vie lorsqu’un accident douloureux arrive.
Elle vous tient jusqu’à la fin heureuse ou malheureuse et même après elle ne vous oublie pas et là vous vivez avec. Une sonnerie de téléphone, à une heure indue et même pas indue, vous fait sursauter. Vous imaginez le pire.
La peur se lit dans les yeux des autres, dans leur regard et qui vous interdit de prononcer le mot fatidique, celui qu’on n’ose imaginer. La peur de dire une bêtise pour ne pas paraître négatif. Alors on souhaite du bien dans une situation tragique.
On se pose des questions que l’on n’ose se confier…Pourvu qu’il s’en sorte, qu’il vive même sur un fauteuil roulant, même légèrement diminué, même handicapé légèrement mais pourvu qu’il vive…
‘ Nerda nyaiche taht joueneh debbéna khir mel fél jebéne ( Vaut mieux vivre sous les ailes d’une mouche que sous terre.. !’).
Qu’importe s’il ne voit pas, s’il n’entend pas, qu’il ne sente pas, qu’il ne parle pas mais pourvu qu’il vive, qu’il respire même s’il ne reconnaît plus les siens…Oui, des questions comme cela on se les a posés dans notre silence avec beaucoup de tristesse.
Un peu comme le Dahinou de la liturgie de Pâque.
C’est affreux, ça vous donne envie de ne plus croire en rien.
La peur écrase, elle plie la tête les plus belles fiertés.
Elle vous écrase comme un rouleau compresseur et là on n’est plus rien, on s’abandonne au désespoir tout en espérant qu’à chaque minute la situation va changer.
Et là, on attend.
On tend l’oreille pour mieux comprendre, pour alléger sa peur.
On dissèque chaque mot que le papa de Sam voulait bien nous donner.
( Il a eu un malaise il y a dix jours à l’hôpital, au seuil de la chambre de son fils qui n’a rien remarqué bien heureusement et il a été hospitalise sur place en urgence pour des soins.)
Sa chambre côtoyait celle de son fils qui n’en savait rien.
La peur a doublé.
Durant ces 45 jours, nous avons eu ce qu’on appelle une file de petits incidents.
Ma petite-fille hospitalisée le soir même vers les 3 heures du matin de ce fameux 3 juillet pour de violents maux d’oreilles. Une otite.
Le papa de Sam s’est coincé le majeur alors qu’il ouvrait le parasol du restaurant où l’on allait déjeuner, ma fille s’est fait embouteiller par l’arrière de sa voiture par un vieux de 75 ans qui a perdu ses freins. Le choc fut si violent que ma fille a hurlé. Ma femme a eut le coup du lapin et elle souffre de maux de tête et de colonne vertébrale, moi j’ai perdu mon short à la station Barbès, sans me rendre compte, je trottinais en culotte devant les oussifat.
Elles ont l’habitude de voir des spécimens comme moi gambader nus.
Bref, une série de bonnes choses et avec tout cela je disais ‘hamdoulla ye rabi).
Bref, aujourd’hui encore, la peur ne m’a pas quitté.
Elle est toujours là et elle me fait sursauter malgré la bonne délivrance de mon fils Sam. Je tremble encore des mains. Et je n’arrive pas à trouver le sommeil.
C’est dur d’avoir des cauchemars et de se lever en pleine nuit pour crier le nom de sa petite fille. Ou de ses enfants.
C’est dur à gérer.
Nombre de gens sont passes par là sûrement.
Ils savent de quoi je parle.
Tout passe dans la vie.
Il suffit d’avoir la foi et de ne pas perdre pied.
Je suis devenu depuis cul jatte mais cela c’est une autre histoire.
P_Nina, ma belle vieille, ton fouchiq a peur.
Fini le babouss reste la queue.
VIVRE AVEC SA PEUR.
Oui je vais me dépècher, tu es du cotè des puits de pétrole et moi je comble mon puits à découvert.
Vas-y mon cher GOLDEN MEYER...Vas-y ne te gêne pas....
Justement c'est pour acheter sur Ebay des bananeraies très rentables au Venezuela. L'enchère se termine à minuit, heure locale.
Dépêche-toi.
Enfin, des nouvelles,écoute ne fait pas le singe, tu n'as rien perdu puisque encore ce matin tu as tirè une facturette au super marchè.
Pas de grimaces.
D'ailleurs, j'ai appellè chez toi ce matin et on me répond que tu as démènagè. Allaish Meyer...?