Par Douda (Douda) le jeudi 08 avril 2004 - 16h50:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Douda en Vacances.

Par Lalla (Lalla) le jeudi 08 avril 2004 - 16h27:

Albert,quel conteur merveilleux!vite s'il te plait,la suite...

Par Albert (Albert) le mercredi 07 avril 2004 - 23h49:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
L’ENFANT DE LA GOULETTE

Paris le 23/03/2004.


OPERATION SCIATIQUE.

Vous vous souvenez sans doute de mon écrit sur ma sciatique… !

Là où je décrivais, dans un texte paru deux fois je crois, ma sciatique, guérie grâce aux soins gratuits pratiqués par l’O.S.E de Paris.

Je parlais d’un certaine Madame Bellaiche, ancienne infirmière à la Goutte de Lait de la Goulette. Bref, mais bien avant cela avant que je n’aille voir cette organisation de bienfaisance, j’avais rendu visite, sur les conseils d’un ami voisin, à un professeur connu siégeant du coté du 16 ième arrondissement ; du nom de Charles…….. Un juif.
(Pour des raisons personnelles, je ne citerai pas son nom, et par respect pour sa profession)

Je relevais son numéro de téléphone lors de la visite de cet ami qui me trouva allongé sur le parquet de ma maison de Charenton dans une position que je ne souhaite à personne.

Je ressemblais à une momie en gestation, seul manquait l’emmaillotage.

Je ne pouvais bouger ni à droite ni à gauche et aller aux toilettes, pour assouvir un besoin, relevait du miracle. C’est bien simple, il fallait que je m’accroche aux bras de ma femme pour me relever et retenir encore son bras pour avancer de quelques millimètres ce qui donnait à peu près ceci ; quand le besoin se faisait sentir à 8 heures du mat, je pissais vers les 11 onze soit 3 heures de marche pour faire trois mètres. A une vitesse de limace , tout en gémissements, grognements et invocations, les yeux levés vers le ciel afin que les SAINTS BENIS Chimyone et Meyer, m’assistent en cette pénible circonstance ; ma sciatique du coté de ma 5 ième lombaire et suivants. Toute ma jambe gauche était paralysée.

Tout ce que je vous raconte est la stricte vérité sans rien ajouter. Exactement telle que je l’ai vécue.

Je me décidais donc, à téléphoner à ce gentil professeur. Je tombais sur la secrétaire, une jeune femme affable, qui, au son de mon timbre vocale douloureux, comprit intelligemment que ma situation ne pouvait attendre. J’ai mis dix minutes pour lui demander un rendez vous. Elle mit trois secondes pour me fixer cette rencontre pour dans….deux semaines et encore me dit elle ‘ Si une personne se décommande.. !’ Et bien j’ai eu beaucoup de Zar, personne ne c’est décommandée, ce qui repoussa mon échéance de quelques jours ; un rabio.

Je pris mon mal en patience en avalant un tas de comprimés recommandés par un médecin de quartier.

Je ne souhaite à personne le calvaire enduré avec stoïcisme et beaucoup de foi.

Je me suis même demandé si j’allais recouvrir mon ancienne allure et même retrouver ma fonction première, celle de marcher.

Il ne faut pas oublier que je n’avais aucune couverture sociale, rien du tout sauf mon misérable pécule que j’avais exporté en toute honnêteté de mon pays, la Goulette, soit exactement 520 000 000 frs anciens.. Eh…. ! Les amis. Juste de quoi subsister quelques jours pour ne pas crever de faim, ma famille et moi. Et se payer une semaine de mer, sable et matelas à 50 frs la journée, là où les juifs vont en pèlerinage en été chaque année, à JUAN LES PINS ou à Rimini, du moins au début de leur ‘démènagement forcée’ de leur pays natal.

Le fameux jour J arriva. Mon rendez- vous était fixé à 14 heures 30 environ, je cite de mémoire. Ce qui en bonne logique, me forçait à prendre le métro et la route à pied au alentour de 9 heures du matin pour être à l’heure.

Tout mouvement de ma part, m’exposait à une douleur atroce. Il fallait que je me repose toutes les deux minutes avec forces grimaces et soupirs.

Dans le métro, je gémissais en soupirant, essayant de ne point attirer l’attention sur moi et bien malgré toute ma bonne volonté, et mes précautions pour passer inaperçu, je l’ai attiré leur attention car les français ne supportent ni le ‘tgèmguim’( lamentations ) ni les ‘téènid’( soupirs ) in yaddin….

A croire que ces manifestations de douleurs leur étaient étrangères. De toutes les façons, c’est toujours ainsi lorsque on n’est plus chez soi. La douleur tunisienne ne ressemble pas à la douleur française, elle doit sentir soit l’huile, la brik ou le pet nauséabond.

Makbar ratitèk yèlli me yandèch dar.. ( Combien est grande ta merde, toi qui n’a pas un chez soi)

Une vraie gêne, j’ai du être, à ces regards présents, témoins mais souffreteux. Même en bonne santé, le français est malade d’une maladie que l’on appelle la mélancolie. Ils sont vraiment rkak ou blèd.

Sans notre présence ici, il y a bien longtemps qu’ils seraient atteints d’un métabolisme caractéristique primaire dû à une affection congénitale. Sans remède. Et c’est ce qui va se produire le jour où tous les juifs sortiront de ce paradis français.

Pour faire notre ALYA. Yè ményach.


A SUIVRE DEMAIN....A CETTE HEURE LA SI D VEUT...NE RATEZ PAS....

Par Albert (Albert) le mercredi 07 avril 2004 - 23h29:

SOBRI TAH FEL KAYA....OU LEMITOU BYEDEYE...
ZLOK FI MEKTOUBI...EL FAREKH...OU HATITOU..FEL COUFRE FORT.....YE LILIIIIII...YE LILIIII..§§§§...

Ma patience est tombèe à terre je l'ai ramassè avec mes mains et là il m a glissè dans ma poche...VIDE....JE L AI MIS ALORS DANS MON COFFRE FORT...O MA NUIT O MA NUIT........§§§§§....

JE TRADUIS.....

Par Albert (Albert) le mercredi 07 avril 2004 - 23h25:

CHANSON SUR EL SOBR....

CHANSON TIREE DE LA CASSETTE HOUCINE EL AFRIT.

..§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§……

Le chœur….
Aân'dèk'chi sobr……§§§§…

Solo
Golt âân'di….§§§§§§…Solo….
Mé dém él hob yah'kôm….

Le chœur..
Aân'dèk'chi él sobr……§§§§…

Solo
Golt âân'di….§§§§§§…Solo….
Mé dém él hob i yah'kôm
Wenti yè él ghé'liè âândi

Le chœur..
Wenti yè él ghé'liè âândi

Solo
Sa'bri mé bgh'it ter'ham
Wenti yè ghèlia âân'di….
Zogh'ri mè n' wit ter'ham

Aân'dèk'chi sobr……§§§§…

Golt âân'di….§§§§§§…Solo

El hé'ni 'ayoub fi zmé'ni
Lé fél mak'toub omri té'ni

Lè hé'ni 'ayoub fi zmé'ni
Lé fél mak'toub omri té'ni

Mé dém él hob yoh'kôm…

Aân'dèk'chi sobr……? §§§§…

Golt âân'di….§§§§§§…Solo

TAC TAC TACCCCCCC TACCCCC TACCCCC…§§§§…….TAC TAC TAC ..§§§§§
Demme

Aân'dèk'chi él sobr……? §§§§…
???????
Wi tbèt él yaineeeee
El yain él yaineeeee


Wi tbèt él yainel ha'yè

Lé'ni 'ayoub fi zmé'ni
Lé fél mak'toub omri té'ni


Lé'ni 'ayoub fi zmé'ni
Lé fél mak'toub omri té'ni


Lé'ni 'ayoub fi zmé'ni
Lé fél mak'toub omri té'ni
Mé dém èl hob yah'köm….§§§§§§…..


Aân'dèk'chi él sobr……? §§§§…

Golt âân'di….§§§§§§…Solo

Par Albert (Albert) le mercredi 07 avril 2004 - 23h21:

Wene kadech sbort...NARKELLOU NECHREB FEL ME OSBAR.....OU HATIT TARF KOSBOR....OUL SBOR FAD ( ragout de Paques) ALLIYE FEL JOMYAT BICHAH....

Et moi combien je patiente..Toute la journèe je bois de l'eau et de la patience ....ET LA PATIENCE a dégoulinè dans cette semaine de PAQUES....

YE LILIIIII...

Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 07 avril 2004 - 23h18:

CHANSON POUR LE THEATRE.

ESSBOR YA SABORRRRRRRRRR §§§§§§§§§§§§§§§§§§

ESSBOR KADESH NOSSBOR §§§§§§§§§§§
OU ASSBOR KADECH TOSSBOR §§§§§§§§§§

YA SABRINE KADESH TASBROU §§§§§§§§§§§
KHATE IJI EL ASSIFOR §§§§§§§§§§
RAOU KAAD ASHEBEK YAKSOF SBEIBOU §§§§§§§§§§
KADESH NASBOR YA ASSIFOR §§§§§§§§§§§§
RENILNE EKBEL METOSSFOR §§§§§§§§§§§

ESBOR KADEH NOSSBOR
OU ASSBOR KADESH TOSBOR (refrain)

et on recommence

Par Albert (Albert) le mercredi 07 avril 2004 - 22h48:

CHANSON......

28/3/2004

Ahhhhhhh ye mimti…. §§§§§… Ahhhhhh yè mimti….§§§§§…
Ye aziza ââlilè ouch béch nahqilèk yè mimti…..
Eyémi kif él rih ..§§§..Ahhh fél barimè…§§§…Ahhhhh mimti….
Iyè hobi, iyè grhami ….Eyeeeee…§§§§… Guélbi yè mimti
El zin, majrouch ââliyè ….§§§§….Ahhhh….Yè zin ..§§…
Kif kennét sghira kent en chouff byanti él hob..§§§…Yè mimiti….
Oullioum hobi ktar ââlla khatara yè mimti….§§§§…
El Jomra fi guélbi séknè yè mimti lââzizè ..§§§..
Ou chkey’ti msakrin fèl mémou yineïi yè mimiti… §§§§…

Iyè lahmi ou démi ou mél lahmi khèrjèt élli thabni ….§§§…
Ah yè bou héla, yè sidi Fraj, farèj ââliyè ou ââlinè…§§§§…
Sobri tah mèl kèl lilè élli kalétni ‘ Allaisch ehnè yè Baba… !’
Doumouyi faddou ââla qualbi ou méghir mé bkit ..§§§….
Khallit fommi sakèt ââl gholb él déniè….§§§§§…
Yè benti allaisch él kèlmè él hazinè…§§§§…
Yè benti damiri tèbki ou demyi fi khèddi…§§§§..
Yè benti qualbi makhssour..§§§…Rabi yechfik…§§§§…
AAAAAHHHHH…..Yè demi él ââziz khèli bouk
Yèbki alla hallou …AHHHHH………….§§§§§….
Hallou élli méktoub ââlla jbinou…§§§….Ahhhhh…
Yè mimti chkit ….§§§§…Méllè had mé smââ bqèyè..
Ahhhhhhh…AHHHHHHHHHHH

Par Albert (Albert) le mercredi 07 avril 2004 - 22h35:

BAZOOKA....JE TE SOUHAITE D AVOIR UN BEAU BEBE POUR CETTE ANNEE...AMEN......
Pour le msoki, un régal. Ma belle mére, toujours elle, nous en a fait un comme pas possible. De quoi, D ieu benisse, nourrir un bataillon. C'est simple, j'en ai pour toute la semaine.

Depuis le temps qu'elle cuisine, elle en fait toujours trop que plus.

Cette annèe jè un peu mguèhèm ( ca je ne sais pas le traduire) maestro... Mais d'une finesse et d'un relèvement d'épices que j'en ai rarement goutè.

En sallah l'annèe prochaine tu le mangeras entourè de ta famille et avec un bébè dans les bras.

Albert....

Par Albert (Albert) le mercredi 07 avril 2004 - 22h29:

ANNIVERSAIRE DU PTB....SUITE ..EN AMOUR.....POEMES EN VERS LIBRES...

Timidité.

Je n’ose pas le lui déclarer, o ‘fangue’ * mot marseillais veut dire Zut.
Ce mot qui brûle le bout de ma langue.
Je ne peux le délivrer
Tellement il me trouble.

Il va gâcher notre amitié.
Et j’hésite à le lui avouer
De peur de me faire désavouer.
Pourtant il est si court, si simplet.

Je m’exerce, dans ma solitude,
A le placer d’abord dans mes yeux
Sous toutes les attitudes, mon D ieu.
Debout assis. Même en altitude.

Mille fois, je me prends des airs sérieux.
Devant le miroir, qui pense que le vieux
Est devenu relou.

Mille fois, je réfléchis
Sur la façon de lui déclarer ma flamme.
Une syllabe qui me pèse, mesdames
Et mon cœur est en reste. Quel drame.

Sans le lui dire, je vais l’écrire ce mot
Le poster aujourd’hui avec mes trémolos.
Dans la voix.

Je t’aime.

Par Albert (Albert) le mercredi 07 avril 2004 - 21h47:

Qu’est ce que le PTB ???? Né de l’imaginaire où tout est virtuel, sans voix, une boite à écrits sans voix. Où tout un chacun peut chanter à sa façon en judèo ou en français selon ses cordes vocales. Il n’y a aucune contrainte. Pas besoin de monter sur des tréteaux, sur des planches, pour avoir du talent.

Sans visage on vous entend
Sans grimace on vous comprend.

Il suffit de parler avec un pseudo et le tour est joue.

On n’entendra pas d’applaudissements, et le rideau se lève sans que vous le voyiez.
Vous l’imaginez.

Vous imaginez les acteurs. Le décor. Les coulisses.

Rien n’est plus facile que de distraire des gens que vous ne voyez pas. Des étrangers.
Il suffit d’inventer des visages, assis sur des bancs dont on ne sait de quelle couleur, ils sont faits.

C’est le Théâtre Tune, celui que nous avons rencontré il y a fort longtemps, dans nos anciennes communautés éparpillées à travers le monde. Selon que l’on soit sépharade ou asecnaze.

MMMMMmmmmm..§§§§§…..TIATROUUUUUUU….§§§§…TIATROU……§§§§…
MMMMmmmmMM..§§§§§§….TIATROUUUUUUU….MTA BREITOU…..§§§§§…
Ouhe louhid fél moundouUUUU..§§§§§…..Ouhèèèè Louhid itim….§§§§…..Fèl yalèMMMMM….§§§…..TIATROUUUUUU…§§§…TIATROUUUUuuuuuu..§§§….
Méghir hass, megir sawt…….§§§§…TIATROU MTA EL BKEKECH..§§§§..TIATROU MEGHIR MLABEYE….§§§…..SGHIR…..OU TAHFOUN….§§§…EN CHALLAH IN DOUM….§§§§§……’

.....LE THEATRE DE BREITOU...L UNIQUE AU MONDE....L ORPHELIN...DANS L UNIVERS....UN THEATRE SANS VOIX...SANS BRUIT...UN THEATRE DE MUETS....PETIT....MAIS CHALEUREUX.....ET QU IL DURE.....

Paris le 1/4/2004

Par Albert (Albert) le mardi 06 avril 2004 - 20h21:

Me nechtene el laile ezzi.
Mekel alilout....


HAJ GUADIE..HAJ GUEDIEEEEEEE§§§§§§...OULI SRELI BABA DZOUZ EL FLOUSS...§§§§§§.....JET EL KELBE ELLI GEDMET EL GATOUSS OULI SRELLI BAAAAAAAABA DZOUZ E FLOUSS.....§§§§§....JET EL YASSA DARBET EL GATTOUSSSSS..§§§......WELLI SRELLI BABA BZOUZ E FLOUSSS.....YATIC DEYOUCH YE BENZARTI....