Par L‚a (Levanah55) le mercredi 11 décembre 2002 - 19h14: |
Alors d'accord mais soyez indulgents !
Feddai = une angoisse soudaine avec une nuance claustrophobique.
par exemple quand on entre dans une piece petite mal rang‚e "j etouffe, c'est feddai ici !"
FOKALIA = laisse moi tranquille
Mea beute louch blesh = la signification c'est "eh ben, tu te prives pas" mais litteralement je sais pas
Bobasse = au sens propre c'est un pretre mais au sens figure c est qqn qui se prend pas pour n importe qui
Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 11 décembre 2002 - 08h25: |
Madame Levanah,
Quelque soit votre apport pour cette langue, il est le bienvenu, mettez ce que votre mémoire vous souffle ici, et si d'autres veullent nous apporter leur contribution, elle ne sera que bienvenue.En ce qui me concerne, bien que certainement, un ou des livres sont peut être sur le marchè , je tiens à apporter ma contribution par qq autres maximes et langage que seul lss vieux de mon époque peuvent le faire encore à ma grande joie et à ceux qui réècoutent cette belle sonoritè d'avant.
Recevez madame, mes salutation 'cafèiques'. Bien sur que je me souviens de vous chére Madame, je ne me souviens pas par contre de ce que j'ai mangè hier.
Par L‚a (Levanah55) le mercredi 11 décembre 2002 - 00h18: |
Cher Braitou,
Je doute que vous vous souveniez de nos discussions au caf‚ des dattes ce mois d'aout...je vous avez fait part de mon envie d'ecrire une sorte de dictionnaire afin que la langue de mes "peres" ne disparaissent pas avec eux.
Malheureusement, la tache est trop importante pour moi qui ne connais que qqs mots et expressions mais je vois avec plaisir que vous etes le professeur rev‚ !
Bravo pour ce que vous faites, merci de prendre le temps de traduire litteralement (c'est indispensable pour les novices) et SVP... continuez !
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 09 décembre 2002 - 21h41: |
Nos Roch Hoddech( visite mensuelle aux proches) au cimetière du Borgel était empreint d'une grande solennité, c'était presque folklorique.
Parfois je tombais sur un spectacle qui me laissait pantois…Une dame 'tahjèn' ( qui porte le deuil ) sur la tombe de son mari fraîchement enseveli…
Invocations…En criant…
' …….Alllllllaishhhhhhhhhh yè Moumou..ou ou ou ..! Allaishhhhhhh….KhèlitniiiiiiiIII…..Ahhhhh….!
Allaishhhhhh mouuuuuuu..ou..ou ch ehnèèèèè fi blastèkkkkkKKKK…! Ehnèèèèè kââda fèl chkhroun
Wènti fèl barrèèèèèèDDDDD….Ahhhhhh…..Ouuuuu OUUUUUU…… Oukkèn arèft èlli èl bsal ou loubia
Bèch tak'tlèk mou kennnnNNNN…NââââMèl bijiloucccch ouccccchhh…! Nèmchi kobaRAAAAAaaa..
AlikkkkkKKK……!
('Pourquoi O mon Moumou…………Pourquoi c'est pas moi qui suit partie à ta place, Moi je suis là dans le chaud et toi tu es dans le froid, si je savais que la ragout d'haricot allait te tuer je t'aurai donnè des petits pois, que je parte en sacrifice….
Elle se frappe le visage….Puis elle se lève et là au moment de se lever sa robe s'est coincée sous le socle de la tombe…
' Ahhhh….Ouhè bèl mèjèd lahkèyè ..! Sèyèbniiiiii…Yé Moumou…!
'( Hè….Tu croyais que c'était pour de bon, laches MOIIIII….!')
Une épitaphe à Père La chaise..
'Ci gît Mario Gonzales..
Un fainéant de la pire espèce..
Qui n'a rien laissé qu'une laisse
Celle de son chien Abésse.
Son repos est mérité du reste.
Ni larmes, ni pensées ni geste
Qui puissent déranger notre Conzalès.
De la part de sa veuve Amalièss..
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 09 décembre 2002 - 20h38: |
Caractères des hommes tunes.
LE CHLEYMOU BOUKLOU…
L’araignée…un guignard toujours grimaçant. Une grise mine jamais content, jamais heureux. Celui qui le fréquente est assurée de la chance. Il contamine. On le reconnaît à son visage renfrogné et surtout à ses bonnes nouvelles. Soit une mort annoncée ou une catastrophe naturelle qui a échappé à nos infos.
Il ne gagne jamais, il fait partie des perdants et des pessimistes. Insipide et morne. Le grincheux parle toujours de ses soucis et les étalent à celui qui en est débordé. ’Yéchki ou yèbki..( Il gémit et se plaint). En bonne compagnie, il reste muet attendant une pause pour annoncer sa lumière. Son contraire… ? Le ‘Dèhak’…le souriant.
ALBERT LE PETIT LITRE...
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 09 décembre 2002 - 20h35: |
T as rien compris au FEDLEG mon cher la loterie.
C'est qq un à part, qui peut se permettre de dérisionner sans pour autant se moquer.Il a cette facultè de ne pas être pris trop au sérieux parmi la bande de farfelus qui courrent ici et qui savent que tout tèkh'wickh n'est qu'en fait que plaisanteries de bons alois...Tu as de la chance BINGO de m'avoir vu sur mes planches, ne t'en plaint pas.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 09 décembre 2002 - 20h31: |
-'Khoud bènt él ness édéwiè ou khèlli èl zektia ââla chirè. El zin i fout mèlla èl sièssé doum.
Prends une fille de famille et laisse la vulgaire de côté. La beauté passe mais l'éducation dure.
-'Qu' alb gbir mèllè damirou sga'ier.
Un grand cœur ( généreux) mais sa conscience est étriquée.
-'Am'rôk mè tahkar ( ahtaram) ââbde.
Jamais ne méprise qq un.
-'I bââd ââlik èl ghèma.
Que l'angoisse ( ou l'étouffement ) te soit épargnée !
Le petit littrè ALBERT…A la prochaine..
Par Bingo (Bingo) le dimanche 08 décembre 2002 - 23h25: |
Cher BREITOU,
Serieusement, je sais que tu est tres integre, mais ta passion de taquiner et retaquiner la plupart de harissiens, me rapelle l'expression JUDEO-ARABO-TUNISO-SFAXIENNE, qui se dit a la troisieme personne: "EZEB! BAKI IKHOUEKH".
Connais tu cette expression ou est elle purement sfaxienne??.
En passant je passe le Bonjour a Fernand.
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 08 décembre 2002 - 16h10: |
LE BOU GROUN…..Le cocu…
Une fois connu, il est la risée de son entourage. A cette époque.
‘Ouhè tèmmeh chèniè élli me drabach èl rih… ?( ’Y’a t’il un arbre que le vent n’a pas caressé.. ? Traduction que ‘ toutes les femmes sont infidèles’). Telle fut la réponse d’un ‘bou groun’ à qui on rapportait que sa femme le trompait. L’expression est restée dans ma tête depuis 45 ans. Le Bou groun ne croit jamais ce qu’on lui rapporte parce que soumis et faible de caractère. Bien souvent, il manque d’autorité. Il est aveuglé par sa passion. Donc esclave. Ce personnage est un ‘Nédle’ ( un mou). Un sans- attributs. A cette envolée lyrique, mon père lui a répondu ‘ Elli kiyèl i kiyèl yalla rouhou…’ = celui qui mesure ( juge)..mesure sur sa personne…’ sous-entendu qu’il ne faut pas généraliser…Caractère des hommes
Le petit littrè ALBERT…A la prochaine..
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 08 décembre 2002 - 13h05: |
Tant il est vrai que je ne suis pas un pur linguiste en judèo-arabe.Mon ami HALQEL OUED est un puriste, tant par l'écrit, orthographe que par la forme gramaticale.
J'écris de mémoire et il m'arrive de noter sur le dos de ma main des mots ou des maximes flash.Et même que celà m'arrive dans le mètro ou ailleurs pour dénicher du fond de ma mèmoire certaines belles paroles de notre judèo-arabe. Dans qque temps, je vous enverrai aussi les malédictions de toutes sortes qui cotoyaient les bénèdictions car n'oublions pas qu'une BENDADA envers le fils était prècédée immédiatement par RABI ME'YESCHWINICH...Un contraste que seules nos mamans avaient le secret.
Retenons cependant que EL DAWE ( la malédiction) de la maman ne portait pas on dit ME THOUKCH ( ne porte pas ) à alors que celle du Pére Thouck..C'est pour celà que les papa ne 'malèdictionnaient' pas.
A plus tard..
Le petit littrè ALBERT
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 08 décembre 2002 - 12h48: |
Eclatèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèè..On dit Yé Boftak..
Ernie..
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 08 décembre 2002 - 12h48: |
Oui Hai exact, les premiers peuvent
être aussi des qualificatifs et des noms comme des escargots ils sont émarphrodites alors que les seconds sont des noms communs.Des vrais hommes.
Ecoute je donne des cours à la SORBONNE amphi-thèatre salle B 12 tous les lundi entre MINUIT ET DEUX HEURES DU MAT...Une ambiance ta rabi vient avec ta baguette et ton akoud..