Archive jusqu'au 20/décembre/2002

Discus: Discussion en Judeo-Arabe : Archive 2002: Archive Decembre 2002: Archive jusqu'au 20/décembre/2002
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi Matalon (Yossi) le vendredi 20 décembre 2002 - 13h51:

Albert, un petit mot sous cette rubrique, qui est plus « fréquentable » que l’autre : BRAVO !!!
Je n’ai rien d’autre à ajouter.
Vous au moins, vous n'êtes pas "hors sujet", si l'on en croit le prof au pseudo d'un engin de guerre.
Restez avec nous, ici l'air est plus sain.
J'en profite également pour souhaiter à Toufiq:
Bienvenue! Wellcome! Marh'aba bik! Barouch abbah!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi Matalon (Yossi) le vendredi 20 décembre 2002 - 13h43:

Chers amis, j’ai failli à mes devoirs ; je n’y suis pour rien.
Notre secteur a été privé de connexion pendant toute la soirée et une partie de la nuit.
Je vous avais promis, pour chaque jour de la semaine, des recettes magiques.
Voici donc celle qui était programmée pour jeudi, et celle d’aujourd’hui.
Contre l’envieux qui a mauvais oeil :
On fait brûler Oussaq ou dad ( ce sont des encens, que vous trouverez chez votre épicier de produits orientaux), en récitant :
Oussaq ou dad fel âîn el h’assad.
Gomme ammoniaque et dad (je ne connais pas sa traduction française, y en a-t-il ?) dans l’œil de l’envieux.
Ou bien :
On fait griller du fenugrec sur le fond d’une marmite renversée au-dessus d’un brasero.
Dans le réchaud on aura disposé sur la braise, un œuf, un œil de bœuf et du sel.

Pour retrouver un objet perdu :
On noue les 4 coins d’un foulard, et on s’adresse à Meryem.
Ya Meryem rajlek marbout, ââtini ak el h’aja oula imout.
O Meriem ton mari est attaché, rends-moi cette chose ou il mourra.
(Je peux vous dire que c’est imparable, essayez !)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 20 décembre 2002 - 08h13:

Ye slim,

Ess'maa ehnèn me nèjè'mtch ness'maa kol mara fard
ehki'yè, yezzy mèl dwi el fe'rèckh ta ness elli i habbou i hattou el nar men'bin etnè..
Salem SLIM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le jeudi 19 décembre 2002 - 23h01:

Comme Emile a Dit: Jarik Laqrib Ahsan min khouk Leb'iid" Ton voisin proche est mieux que ton frere lointain

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le jeudi 19 décembre 2002 - 22h32:

Ya Breitou:

Fuk Aalik, tawwa iqatouk wi raychouk kif ma aamlou bia hadeka ennhar. Khallik b'eed mid'da. Ena naarfik, qalbik safi kif la'hlib.

L'aarab wil lihoud kif kif bourricot. Yitkhasmou kif el ikhwa ou el aark ma bine el ekhwa akhyib aark, itqoulchi aalihom ihibbou ichoufou lakhor me'yet. Ou ken wehid kifik ehil fommou ou iqoul haja (toi et moi par exemple): iddinya tithaz ou tit'hat.

Khallik fi darek labess Aalik m'aa h'bebik ou s'habik

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 19 décembre 2002 - 22h28:

Ne la laisse pas prendre l'avion..
Kazi egale un cas...LOL

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le jeudi 19 décembre 2002 - 22h22:

Voci une petite histoire sur ma grand mere Mimi (Zakia)

N'har ena ou bint aamti Nejla qarraqna b'weldina bech ikhalliouna nimchiou fit trinou min Sfaqis el tounis m'aa Hanneti, Mimi.

Un jour, moi et ma cousine Nejla avons supplies nos parent de nous laisser prendre le train avec notre grand mere Mimi (Zakia etait sont vrai nom)(Hanneti chez les Sfaxiens)de Sfax a Tunis.

Hanneti kenit kbira tbarkallah aaliha, lezimha zouz krassi fit trinou. Ahna fil la gare ou itrinou ousol. Hannati khdhed el faliget kif el badaouia fi Baris, ou tilaat fit trinou ou n'setni ena ou Nejla.

Ma grandmere etait d'une taille imposante, il lui fallait deux siege pour s'assoir dans le train. Nous etions sur le quai et le train est arrive. Elle a pris ses bagage et elle est cite montee dans le train en nous oublions deriere.

Qolna" Miselish, khallina intabouha fit trinou, yekhi tabbaa'neha. Itrinou ken emaabi al'lekhir. Ena ou Nejla qaadna fi korsina ou hanneti qoddemna. Kif hia kenit metaaouda dima toq'
od wahadha fi'trinou, ma habbitch kif je el controlleur ou qallilha "Ya Madame, lezim itkhalli irrajil il weqif yaqod fil korsi bah'dek"!!!

On a dit "Ca ne fait rien, suivons la dans le train". Le train etait plein a craquer. Moi et Nejla nous nous sommes assis sur nos siege, et notre grandmere devant (c'etait deux sieges qui fesaient fasse a deux autres sieges). Puisqu'elle etait habituee a s'assoir comfortablement sur deux chaises, elle a fait de meme ici, mais le controlleur est intervenu pour lui dire que l'homme qui etait debout a cote d'elle avait le droit de s'assoir dans la chaise dont elle occupait la moitie:-)

Ena ou Nejla aamilna rouhna kayinna ma naarfou'hech: Malla fdhiha aamlit'ha:-)

Moi et Nejla avons fait semblant de ne pas la connaitre :Quelle honte !!!!!

Ahna Hakka ou itrinou bde yimchi, hanneti itraadet ou kharjit kilma m'chouma min fom'ha "Ennam fik" qalit:-) Ena ou Nejla qomna nidhehkou kikh kikh, yekhi errajil elli qaaod bah'deha qam yidhhak houa zeda. Hanneti daourit wij'ha, kehrit'lou fi aynih ou Qalitlou "Yizzi mit'manik, Dh'ihk el Kazi Inchallah!!!"

Tout d'un coup, le train a commence a bouger. Ma grandmere a eu peur et a fait sortir une injure de sa bouch. Moi et ma cousine avons commence a rire en l'entendant dire ces mots, alors l'homme assis a cote d'elle a fait de meme. A ce point, ma grandmere s'est retournee, lui a regarde avec mechancete dans les yeux et lui a dit" Arretes-donc ton Tmenik, que tu rigole comme un kazi" (je ne sais pas la siginification correcte de Kazi, mais c'est drole comme expression!)

A ce point, moi et Nejla nous n'avons pas pu reternir nos rires: c'etait aussi la derniere fois que nous deux avions pris le train avec elle :-)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 19 décembre 2002 - 21h04:

-' Yè raïï èl wèldin…' O conseil des anciens… Des parents….'!Ici on évoque les bons conseils des sages, des vieux, des anciens qui avaient beaucoup de morale. Alors il faut écouter souvent ce qu'ils disent car leur expérience est bonne à retenir.

'Chnouè èl débbèn ou chnouè mar'ktou..'
-'Qu'est que les mouches et leur bouillon…'
-Se dit pour quelque chose d 'insignifiant…, sans valeur, d'une futilité…'

-'' Essmââ gbirèk ou âmrak mè tih fèl tni'yè..!' Ecoute ton aîné ( le vieux) et jamais ne tu ne tomberas en chemin…dans de mauvaises mains…ou dans des situations à problème…!' Oui grâce son expérience le père , le grand-mère ou la mère et grand'mère donnent que de bons conseils ..

-'Koss ou farak ou koul nèch'krok yè rabi.!' …' Coupe et sépare, et dit merci mon D ieu..!'
Cela est un conseil envers qq qui nourrit une revanche, une rancœur, donc on lui conseille de clore le chapitre même si cela est à son détriment et surtout qu'il n'aggrave pas son cas en voulant continuer de l'avant dans une situation qui pourrait se retourner contre lui s'il persiste dans son entêtement. Un mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon procès.

Le petit littrè ALBERT…A la prochaine..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 19 décembre 2002 - 20h32:

Ma tante LOUISE…

'…..Yâm'ti ou ômi âjij'ti dimè i tkhas'mou ….! Kbèl Louijjè kénèt ché'knè fouk ékh'tè Meiha ou ra'jjèllè Chouâ. Aâ'mora mè yar'chèt, Louijjè. Aânda fâl mch'oum, élla yer'hama. Kif baba'yâjiji mèt, Meiha jèt tèh'ken mâa'na fi Halque Ouéd. Ou Louijjè kâ'dèt fi Tounés. Ké'nèt mè'tèt'yassarch mâ hatè had.
Ommi ché'kh'fèt ââlia ou kal'tèlè…
'…Yè Louijja ijè bah'dèna…Echken…?'

( '…Ma tante Louise et ma grand-mère se détestaient. Autrefois, ma tante Louise habitait au-dessus de mes grands-parents, elle ne s'est jamais mariée, Louise. Elle avait un sale caractère, que D ieu ai son âme. Quand mon grand-père est décédé, ma grand-mère est venue logeait à la Goulette près de nous. Mais Louise est restée à Tunis. Elle ne s'accordait avec personne. Ma mère a eu pitié d'elle et elle lui a demandé….

'Eh tante Louise vient habiter près de nous….?')

Jèt Loujja mâ ômi kof'rot ââ'liyè ..' Elle est venu envers ma mère et a blasphèmè…

'…Barra Neikkou….!'
' Allez vous faire ni…!'

Jèt ômi chék'tèt. Bââd moué'dèh, Louijjè rdat dji tèch'kèn bah'dénè fi HalquelOued…
Mé'llè kif ké'nèt mé tèt yâ'ssar'ch mè Meiha, ômi ââ'tata beit, liyè ou'hèda. Mèlla mèl' fouck' mè i néj'mouch i chouffou bââ'dém, i safi kif oueh'dé mè'nèm thab tèm'chi tboul, lékh'rah tèch'tènè fèl mak'sourra.
Jit énnèh cha'mèlt , béch mi chou' fouch bââ'dèm ââ'mèl'tèlèm daw ah'mar ou ékhd'har, ék'èk mi it kâ'blouch. Marra èl daw tah en panne. Ou è kèl zouz chi'èb tya'dou feèl bit èl ftour….Jèt Louijjè mè Meiha …

(' Ma mère s'est tu. Mais après des années, Louise a accepté de venir habiter près de nous à la Goulette;
Mais comme elle ne s'accordait pas avec ma grand-mère, ma maman lui a donné une chambre pour elle seule.
L'inconvénient comme elle ne pouvait donc pas se voir, quand l'une voulait aller aux toilettes l'autre attendait dans le couloir. Alors, qu'est ce que j'ai fait pour qu'elles ne se croisent pas, j'ai fais des feux, rouge et vert, comme ça elles ne se croisent pas. Mais voilà une fois le feu est tombé en panne.)

Kâblou bââ'dèm fèl beith èl ftour..( 'Elles se sont croisées dans la salle à manger)

'Chnouè en'ti mèjèlt hayè….!'
'Quoi tu es encore vivante..!

'Meiha….' Bara yâ'tik èl khou'èh wèl twè..'
' Va qu'il t'arrive le vide dans le néant…!' ( Drole de malèdiction..!) NDLR.

Louijè…' Ouk'kèn mouch kââ'din fèl dar, nâ'tik tri'ha…!'
('Si nous n'étions pas à la maison, je t 'aurai donné une raclée…'

Meiha…..' Ijjè ou ken jit mrahhh…?'
('Viens si tu es une femme…?')

Louijja….' In yadd'in râb'èk…!'
('Juron sur D ieu..')

Eh'nè ként râk'ôd. Néch'mâ fièm i trass'mou, kô'mt…
J'étais en train de dormir quand j'écoutais cette querelle, je me suis levé..

Ehnè…' Chnouè yè zouz chi'èb ta zé…! Yè Louijja éch'bick tèt'kabah….?'
Moi….' Quoi vous deux , les vieilles de mon….! Toi Louise qu'as-tu à être mal élevée…?')

Louijja…' Iyè élli bdèt…..!'
('C'est elle qui a commencé…!')

Jit éh'nè ….' Mnih…! Echkoun lou'lèniè élli méchiè èl knif…?'
Moi……' Bon….! Qui est la première pour aller aux toilettes…')

El zouz mâ'badâm ' Ehnè…!
('Les deux ensemble…..'Moi ')

Elles étaient far ou kattouss.. Et à cette époque Louise avait 75 ans et Meiha 80 ans…
('Chien et chat ou textuellement Souris et chat.)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le jeudi 19 décembre 2002 - 19h44:

Qui se souvient de la chanson "Baba Bahri"? "Baba Bahri, Baba Bahri, Baba Bahri ya sidi khallis wahli"
Je suis sur que vous connaissez aussi :Allah allah ya baba sidi mansour ya baba, ou injik inzoura ya baba, wislem aalik ya baba": et bien savez vous que l'on a adapte cette musique chanson a un rythme tres moderne et en la joue en boite de nuit ici en Amerique!!! la premiere fois que je l'ai entendu, je n'arrivais pas a croire mes oreils. Sidi Mansour est une vielle chanson Sfaxienne (100 ans ou plus) et voila qu'on la joue avec un rythme d'enfer dans une boite et tout le monde a commence a danser:-)`

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le jeudi 19 décembre 2002 - 19h40:

J'ai oublie de vous donner l'explication de la devinette: Chweibani fi trikina ilaklek f'a3sibina: cela ce refere a une bougie!
Chweibeni vient du mot Tunisien Cheyib (un diminutif de Cheyeb) et veut dire un veil homme, fi trikina vient de Fi tarkina et veut dire dans un coin. Ilaklik veut dire grignotte, et aasibina est le diminutif de Osbana. La bougie normale,ent se trouve dans le coin d;une chambre, et elle devient de plus en plus petite a mesure que la flamme grignotte le cire. La osbana etant allonge, on l'a utulise comme metaphore pour la firme de la bougie:-)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi Matalon (Yossi) le jeudi 19 décembre 2002 - 14h37:

Aujourd’hui jeudi, nar êêtt yedek
Chantons une chanson d’allégresse ;
Voici celle qui est considérée comme la plus belle.

Chanson à Bar Youh’ay
NB. Le refrain est « passe-partout », on remplace un mot par un autre, en fonction de l’événement.

Nshoufek bennyia
Ou fi qalbi ma âândi h’ila
Nosrof bel’alf welmyia
La h’shab ou la kila
Ou mqamek ââli
Yah’lali
Eldima fi bali
Yejhali
Netfââ lek mali
Bel’mlih’ eldima tkafini ou th’adini
Ya sayied Rebbi Shemôun Bar Youh’ay el ghali

Sidi saddik ya Bar Youh’ay
Wadi Toura wââbada
Beshkhout Rebbi Shemôun jada (1)

Traduction:

Je te vois avec une pure intention
Et dans mon cœur, il n’y a pas de ruse
Je dépense des mille et des cents
Sans compte et sans mesure
Ton endroit est haut
Plein de douceur
Toujours présent à mon esprit
Il me réjouit
Je paierai pour toi ma fortune
De bien toujours tu me rétribues, tu me favorises
Ô cher Seigneur Simon Bar Youh’ay

Saint Seigneur ô Bar Youh’ay
Voici la Thora (2) et de l’adoration
Par la sainteté de Rabbi Shimon aussi

(1)On peut remplacer par cette phrase :
Äâm akhor khir men ada. (L’année prochaine meilleure que celle-la)
(2) Lilla, ou Milah, ou Seôuda, ou tfelim, etc.