Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 12 janvier 2003 - 11h22: |
Hél ghorba wél wahch ...§§§§§....Séknine fi guélbi.....§§§§§...I hai'rouni mélli sélé'mte blèdi ...§§§§... Ou kif marrat en dawèr oujji en khèf oukken i fakrouni ha'yèti.....décrè'yèti...
§§§§...En khèf oukkén néjèm en chouffèm él
aïan fèl aïan ..§§§...En khèf hattè mèl khié'llèm...§§§...En khèf hattè mè dal'li..§§§..
Yè liliLIIIIIII...§§§§....YEEEEEEEEEEEEEEEEEE LILIIIIIIIIIIIII...§§§§....Smélla ââlik ALBERT..
Par Yossi Matalon (Yossi) le dimanche 12 janvier 2003 - 11h07: |
Allez ! Quelques souvenirs ! Pour nous changer les idées.
Qui a encore en mémoire ce fameux melon, qu’on appelait Batikh Galâyia ?
C’était le nom de la variété. Ce n’est pas celui qu’on appelle « Baji »
Il pouvait peser plus de 10 kilos, il était ovale, avec une peau jaunâtre, rugueuse.
Sa chair était tendre et sucrée à souhait.
Quand nous nous régalions d’une de ses tranches, le jus nous coulait sur le menton.
Ma grand-mère et ma mère le mangeaient avec du couscous.
Et cette « confiture » qu’on appelait « H’lou ? »
Les femmes la cuisinaient avec quantité de légumes ou de fruits.
Avec des oignons, des abricots, des prunes….
Le mardi, second jour de couscous, quand une petite fringale nous prenait, ma grand-mère mélangeait son H’lou dans un petit saladier, avec de la graine de couscous, et chacun de nous, une cuillère à la main, allions puiser cette petite merveille.
Gare à celle ou à celui qui mangeait plus vite que les autres.
Qel wahad loqma ou be triq ! (Chacun une bouchée et par ordre !) Disait ma grand-mère, tout heureuse de nous voir se régaler.
Et le zmeimar, ce poisson séché, très salé, qu’on faisait griller et dont nous nous régalions de ses œufs et de sa chair ?
Qui se souvient des Bou-Jbiba, ces petits fruits rouges, ressemblant à des fraises, qu’on glissait dans un fil d’alfa ?
En français l’arbre qui donne ce fruit, s’appelle l’arbousier.
Wel Toute, ces mures, blanches ou noires, d’un goût exquis, que l’on transportait dans une qartallah, sorte de panier en osier de forme conique.
On recouvrait ces fruits de feuilles de figues.
Et le beignet en forme de triangle, qui se dit Sfenj (dans le nord) ou Shelloum, (dans le sud)
Et la qarmouda, ce quignon de pain, dans lequel notre maman nous fourrait une boulette du vendredi (Moh’shyia), au sortir de l’école.
Mon cher Slim, sais-tu quelle est la chanson préférée de mon grand-père, celle qui lui fait venir la larme à l’œil, (El dhamââ) chaque fois qu’il l’entend ?
C’est la chanson !« Fil Ghorba ! »de la fanana Salih’a (âliha esslam !)
Fil ghorba omri rah’ !. (Dans la langueur, la séparation, l’absence, le souvenir, ma vie s’est perdue !)
Par Yossi Matalon (Yossi) le dimanche 12 janvier 2003 - 10h40: |
Ya si Mongi, marhba bik!
Owka, femma berad thaï ââl kanoun, etfadhal ou ija ah'ki mââna!
Monsieur Mongi, bienvenue!
Voici, il y a une théîère sur le braséro, si cela vous plaît et venez raconter avec nous.
Par Yossi Matalon (Yossi) le dimanche 12 janvier 2003 - 10h13: |
Mon cher Albert, je vous remercie sincèrement pour votre sollicitude à mon égard, je comprends votre amertume.
Je sais par expérience, que toutes sortes de personnes s’introduisent dans des forums, avec pour chacune d’elle, un but bien précis.
Il y a celles qui viennent se documenter, s’informer, s’instruire, mais qui ne participent pas, c’est bien leur droit.
Il y a celles qui sont intéressées, qui participent sans complexe aucun, qui débattent, qui disent ce qu’elles pensent avec franchise et simplicité, c’est aussi leur droit.
Il y a enfin, celles qui viennent sans raison aucune, qui pensent être sorties de la cuisse de Jupiter et détenir la science infuse.
Alors, pour se donner de l’importance, pour attirer une cour ou bien pour nous faire croire que nous ne pouvons pas les tromper, elles se sentent obligées d’émettre des suppositions sur tel intervenant ; Comme on dit en bon français, « elles veulent se faire mousser. » Bash y warri nefshou !
Souvent, elles prêchent le faux pour avoir le vrai.
Dites-moi où cela mène, toutes ces simagrées ? Qu’est-ce que cela peut faire que tel individu se cache derrière tel pseudo ?
Qu’elles me traitent de Nanati ou de touâyba, qu’elle importance ?
Moi, ma formule favorite est la suivante :
« Les chiens aboient….
Ou plutôt « Laissez pisser le mérinos ! »
Bien cordialement.
Ps. Pour celles ou ceux qui seraient choqués par le mot « Touâyba », qu’ils soient rassurés, ce n’est pas une insanité.
Ce mot, écrit dans la Thora, veut dire « abomination » il figure dans la Parasha de shah’rit de Yom Kippour et fait référence à l’homosexualité.
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 12 janvier 2003 - 09h48: |
Mes chers amis Sfaxiens,
Que veux dire le mot Nénèti au sujet des goulettois car à ma connaissance ni moi ni Monsieur Yossi, n'avons traitè qui que se soit de nénèti , est-ce que celà veut dire 'famelette' comme me l'a soufflè un ami de mon cru???
Par Ben Debba, Slim (Slim) le samedi 11 janvier 2003 - 21h59: |
Rabbi Iqaouik Ya Victor:
Esstah c'est bien la parole que je cherchais, tu as raison, essqaf c'est le plafond, esstah, c'est le toit aussi car la partie esstah au fait c'est le couvercle de la maison, n'est-ce pas? :-)
Par cohen victor (Bekhor) le samedi 11 janvier 2003 - 06h03: |
YA SI SLIM,
tu as tout a fait raison ESSKOF c'est le plafond interieur d'une piece.
la plupart des ancienne maison leurs toit etait en fait une terrasse qui se dit arabe ESSHTAKH.
Par contre pour un toit, je ne connait pas le mot exact.
Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 10 janvier 2003 - 20h33: |
'Jouffou tchèdét bèl fèj'ââ..!'
Son ventre , son caca, s'est constipé par la peur texto..
Il a eu tellement peur que ses intestins se sont entortillés d'où sa constipation.
'Jouffou zrèt…Bèl farha…!'
Son ventre, son caca, s'est 'diarrèhisè' par la joie.
Ici c 'est le contraire, tellement la joie fut immense qu'il a eu la diarrhée. .Bande de cloches..
'Fard mesrana..' Du même ventre…un frère ou une sœur..
' Jdédou fard mésrana…'Ils sont nés du même ventre..!'
' Far ou kattouss…'! Souris et chat..! égale Chien et chat..
Je tiens à informer que mes diverses insertions ici sont toutes issues de mémoire et pas d'encyclopédie donc je m'excuse pour l'orthographe et les quelques inversions qui peuvent ne pas être comformes à certains proverbes ou maximes ..
ALBERT ..
Cà s'éttoffe..
Par Ben Debba, Slim (Slim) le vendredi 10 janvier 2003 - 20h06: |
J'aurai du savoir qu'un Jerbien m'aurais repondu le premier:-) Je ne suis pas d'accord avec toi en ce qui concerne le commerce Si Mongi, mais ce sont des differences d'opinions, et je respecte le tien. Je suis encore moins d'accord avec ton commentaire qui dit que nous avons su profiter du liberalisme Nouiriste. Si nous avons pu en profiter, c'est que le sense des affaires a exister en nous depuis bien longtemps, sinon, nous n'aurons pas profiter de la situation. Les autres avaient les memes opportunites. Les Sfaxiens, j'ajoutent n'ont presque jamais profiter du favoritisme politique car leur representation au sein de la politique Tunisienne a toujours ete faible.
Ya Etoile Filante, la cire se dit Ch'maa en Tunisien, et la bougie se dit Cham'aa.
Pour moi Sqaf veut dire le plafond ainsi que le toit de la maison, ca depend du contexte. Si tu parles d'une chambre, le sqaf sera le plafond, si tu parle de la maison, le sqaf c'est son toit. Corrigez-moi si je me trompe.
Par mongi guet (Jerbi) le vendredi 10 janvier 2003 - 19h51: |
Si FERNAND Ahla bik
Le mot "Tolia" a mon sens signifie le surnom q'on donne à quelq'un ou même à une famille celui qui a une grosse tete sa tolia sera bourass , les oreilles=bouelouidhnine, laaouer =borgne fertass=teineux
Par Fernand. (Fernand) le vendredi 10 janvier 2003 - 19h34: |
Est ce que le mot "Tolia" dit quelque chose à l'un d'entre vous?
Par étoile filante (Sibylle) le vendredi 10 janvier 2003 - 19h22: |
Que des vieux souvenirs ! Un voyage dans le passé !….. Shmââ ! Pour moi, c’est plutôt la bougie, par contre, je ne saurai te dire comment on dit la cire. Les ventouses….. j’ai ri de bon cœur, j’avais une tante et dés qu’elle avait le moindre bobo elle demandait sa dose de ventouses. Pour mon frère et moi c’était un véritable spectacle. Il nous arrivait de mettre nous même le coton dans les verres. Un plaisir ! en se disant à l’époque : « et si elle la pauvre femme flambait par notre faute». Le moment le plus excitant pour nous : enlever les ventouses. On suppliait pour qu’on nous laisse le faire . Hhahahh ! ! ! ! ce bruit peuchhhhhhhh ! ! ! et puis le miracle , elle était guérie, du moins , elle devait y croire.
El halba breikkk breirkkk, surtout si on te fait boire l’eau où ont mijoté les graines, pas de différence avec le doux goût de l’huile de foie de morue « kif kif bouriko » comme on disait aussi chez moi.
Monsieur Slim, je ne savais pas que skaf voulait dire aussi plafond. Je n’avais jamais entendu cette expression auparavant, par contre, je sais qu’il y a des personnes qui l’emploient pour dire le toît mais uniquement pour les maisons.
Chabbat challom.