Archive jusqu'au 12/janvier/2003

Discus: Discussion en Judeo-Arabe : Archive 2003: Archive Janvier 2003: Archive jusqu'au 12/janvier/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi Matalon (Yossi) le dimanche 12 janvier 2003 - 15h59:

zârour, ce sont des pommettes sauvages et le ônab les jujubes.
Et le swak, qui connaît? Cette écorce avec laquelle on se frottait les gencives?
Et le tfol, le "shampooing arabe" que les femmes utilisaient au h'ammam. Elles s'en servaient également pour se laver, elles avaient ensuite une peau lisse comme les pétales d'une rose.
Volià que je deviens érotique, rêveur.
Ne m'en veuillez pas, c'est simplement le fait de "kiffer".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 12 janvier 2003 - 15h55:

A l'approche des fêtes juives automnales plusieurs sortent de fruits apparaissaient. Dont les yanèb ou zarrour.Ce dernier fruit,légerement plus gros que le yanèb de couleur marron à maturitè plus séc dans sa dégustation, se distinguait du zarour par sa couleur rouge,sa chaire plus tendre et son gout. Je prèferais le yanèb aux zarrour...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le dimanche 12 janvier 2003 - 15h45:

Le yaneb?je connais pas!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 12 janvier 2003 - 15h35:

Et le yanèb???? l 'un n 'allait pas sans l'autre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le dimanche 12 janvier 2003 - 15h24:

Yossi,ah !le zmeimar,quel regal!Savez vous ou on en trouve/Et le zarour vous connaissez?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi Matalon (Yossi) le dimanche 12 janvier 2003 - 15h21:

Lalla, bonjour. J'ai mis un Q pas un G.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le dimanche 12 janvier 2003 - 15h16:

Yossi,bagalow,ma maman disait baccalaou-tire de l'italien;merci pour ces moments de lecture interessante

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi Matalon (Yossi) le dimanche 12 janvier 2003 - 14h41:

Nous allons poursuivre l’étude de notre cher Judéo-arabe.
Comme en classe, nous pratiquerons selon un plan.
-Du vocabulaire et de la grammaire.
-Une version ou un thème.
Dans cette "leçon", nous ferons un peu de vocabulaire.
Tout d’abord une petite précision, pour laquelle je prie Ariane de nous éclairer.
En arabe, le doublement d’une consonne, se signale par un petit signe, qui ressemble à un "w" que l’on appelle "Shadda".
En Judéo-arabe, la consonne est écrite deux fois. Exemple : Zemmara=Sifflet: Zaïn, mem, mem, alef, resh, hé.
Est-ce que le "Daguesh", le point "dans" la consonne, serait l’équivalence, en hébreu ?
Merci et à présent, allons-y !
Zoufri, Joufri= Trivial (par extension : voyou.)
Mejless = Tribunal. A Tunis, Mejless el beldi, désignait la municipalité. En arabe : Qasr el baladi.
Qasryia = Pot de chambre.
Khnana = morve.
Baqalow = morue
Qlil = Pauvre, indigent.
Aârf, Batroun, M’âlem = Patron
Moungala = Pendule, montre. (Par extension, les grands-mères désignaient le "zizi" des petits enfants) Besh nqoslek mougaltek ya joufri ! Je vais te couper ton zizi, voyou ! On disait aussi "Bilala"
Bilia = Lessiveuse
Blada = Lourdeur (Antipathie) Emshi ya blid (lourdaud)! Va-t-en antipathique ! On disait aussi "tqil", lourd.
Mejal = Chance
Bakhnouq = Foulard, noué sous le menton.
Taqrita = Foulard de tête.
J’espère que ce n’est pas trop long.
Vous pouvez formuler vos critiques, donner votre avis, contester tel ou tel mot.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le dimanche 12 janvier 2003 - 14h01:

OH…LALA il y a vraiment des écorchés vifs sur ce forum, je leur conseille d’aller voir un PSY,,,, Oh il ne faut pas aller bien loin, Nous avons notre cher HAI TAIEB. C’est un PSY de renommée mondiale.

Je pense qu’il se fera un plaisir de faire une ou deux consultations gratuites sur le forum….

A moins que vous ne vouliez le voir en privé, et la je vous comprends, ce serait par pudeur.

En attendant, a ceux qui se sentent visés, je propose quelques petites maximes, qui j’espère les fera méditer sur leurs mauvaises humeurs, le non sens de l’humour, et leur hypocrisie.

Chamfort a dit :
la plus perdue de toutes les journées est celle ou l’on n’a pas ri.

Il ajoute aussi pour les hypocrites :
Quand on veut plaire dans le monde, il faut se résoudre à apprendre beaucoup de choses qu’on sait par des gens qui les ignorent.

Beaumarchais lui a ajouté : je me presse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer.

Aussi il y un proverbe japonais qui dit :
Le bonheur va vers ceux qui savent rire.

Pour celui qui recherche le respect, je lui dis : être capable de respect est aujourd’hui presque aussi rare qu’en être digne.

Et enfin le bon proverbe sfaxien : EBE’AD MENNI BESH ENE KADREK.

FI LEMENE et a bon entendeur salut.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi Matalon (Yossi) le dimanche 12 janvier 2003 - 11h37:

Selem't veut aussi dire "J'ai quitté";
Chacun y trouvera son compte.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 12 janvier 2003 - 11h35:

Je l'ai déja fait venir à plusieurs reprises sur le theatre , Yossi..
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi Matalon (Yossi) le dimanche 12 janvier 2003 - 11h31:

Albert, la dernière chanson que Raoul Journo (zl) a enregistrée, je le crois, a pour titre:
Selem't âlik ya bladi!
Je t'ai rendu visite, ô ma ville ( par extension, "mon pays".)
c'est une très jolie chanson, pleine de rythme et de charme.
Les paroles sont belles, justes.
Il évoque la Goulette, entre autres endroits.
Raoul était unique, irremplaçable.
Il va venir près de nous, très bientôt.