Par cohen victor (Bekhor) le lundi 13 janvier 2003 - 20h03: |
Dans le dialecte Judéo-Tunisien, beaucoup d’expressions et de prénoms dérivent de la superstition, de la crainte du mauvais œil ou du mauvais sort.
Voici quelques prénoms et expressions judeo-tunisiennes :
KHAMOUS : Prénom essentiellement juif, donnés aux nouveau-nés, en référence au chiffre *cinq*, ce chiffre est souvent illustré par une main, c’est un vrai symbole qui est supposé être bienfaisant et contre le *mauvais œil*.
KHMEISS : Diminutif de KHAMOUS utilisé dans le dialecte arabe judéo-tunisien pour désigner une personne qu'on affectionne à l'égard de la quelle on souhaite écarter le "mauvais oeil" par référence au chiffre "cinq" supposé être bienfaisant.
KHEMSE OU KHMISS ALIK: ( cinq et un quintet sur toi) Expression très utilisé en judeo-tunisien qui se dit a l’égard d’une personne qu’on affectionne et de laquelle on souhaite écarter le "mauvais oeil".
KHOUTENI : prénom judeo-tunisien, donnés aux nouveau-nés, par référence au poisson, qui symbolise l’accroissement des richesses et préserve aussi du mauvais œil.
KHADIR ou LAKHDAR : prénoms judeo-tunisien, donnés aux nouveau-nés par référence a la couleur verte, symbole de l’espoir.
KHOUTE ALIT : (Un poisson sur toi) utilisé dans le dialecte arabe judéo-tunisien qui se dit a l’égard dune personne qu'on affectionne et qu’on souhaite sa réussite et aussi écarter le "mauvais oeil" par référence au poisson, qui symbolise l’accroissement des richesses et préserve aussi du mauvais œil.
KHEMSSE KHOUTETE ALIK : Expression très utilisé en judeo-tunisienne a l’égard d’une personne, de la quelle on souhaite écarter le "mauvais oeil".
La, sont associés les deux symboles soit le chiffre *cinq* et le *poisson*.
BINE BOURAT OUSHIF : De l’hébreu avec l’accent et l’intonation judeo-tune (ben porat yossef). Traduction : « entre les paumes de Joseph» ( Allusion aux mains du Joseph biblique qui fut vendu par ses frères, et fils du patriarche Jacob.) Expression juive universelle, antique, qui se dit à l’encontre d’une personne contre le mauvais œil.
ALLAH INEJIK : Expression judeo-tunisienne, pour dire a une personne lors d’une mauvaise nouvelle « que Dieu te préserve »
ALLAH INEJINA : «que Dieu nous préserve »
INEJIK MEN EINN EL KHOUSSED: “Que Dieu te préserve des jaloux”.
ALLAH IBAADNA MEN LOULED LAKHRAM: "que Dieu nous preserve des enfants du péché". (allusion aux batards).
Par Yossi Matalon (Yossi) le lundi 13 janvier 2003 - 19h18: |
Sidi Mongi, ahlen wa sahlen!!!
El thaï mtâna, maoush bel cacawyia.
Nh'adhrouhou bel bondok wala bellouz moqli.
Itfadhal, ya si Mongi.
Par mongi guet (Jerbi) le lundi 13 janvier 2003 - 19h08: |
SiYOSSI merci pour ton chalereux acceuil
thaiyek benin barcha barcha nakssou choueya cacaouiya ouella choueya bondok
Par Yossi Matalon (Yossi) le lundi 13 janvier 2003 - 15h41: |
Deux coquilles, avec mes excuses ; je suis un puriste.
J’ai écrit Strit au lieu de srit.
Pour la fabrication du pain à yaffo, j’ai écrit :
« grand et rond, qui par sont goût »
J’aurais du écrire :
« grand et rond, qui par son goût »
Vous avez corrigé de vous-mêmes
Par Yossi Matalon (Yossi) le lundi 13 janvier 2003 - 15h32: |
Pour ceux qui ont passé des vacances à la Goulette ou qui y sont passés le dimanche.
Avez-vous connu, le marchand de pain blanc, (Blanquita) et rond (qâq) qu’il proposait avec un morceau de boutargue (ou poutargue.)
Il était installé à l’entrée du casino, cet établissement qui servait de lieu de réunion et de café/restaurant, où les hommes jouaient au Rami, au Rebbi Gagou ou au Bésigue, pendant que leurs femmes papotaient.
Il avait les deux sortes de boutargue, celle de mulet (Bouri) ou celle de thon (Tonnara.)
Par Yossi Matalon (Yossi) le lundi 13 janvier 2003 - 15h20: |
Lalla, vous êtes-vous quelques fois promenée à yaffo, du côté du port ?
Il y a là des femmes arabes, qui font cuire du pain sur un brasero recouvert d’un ustensile arrondi.
Si vous y êtes passée, avez vous remarqué avec quelle habileté elle font cuire ce pain, très fin, grand et rond, qui par sont goût, ressemble un peu à notre tabouna ?
Leur fils ou époux le proposent recouvert de fromage blanc en crème, et ensuite ils l’enroulent comme une pitah (grand-modèle) que l’on déguste avec des falafel, à Jéru sur Ben Yéhouda street.
Du coup, voilà que j’ai une petite fringale.
Par Lalla (Lalla) le lundi 13 janvier 2003 - 14h52: |
du zmeimar et du pain tabounah qu'on preparait dans notre tabouna fel stah loin des srit et du beau linge blanc!
Par Yossi Matalon (Yossi) le lundi 13 janvier 2003 - 14h44: |
Bravo Lalla!!!!
Vous avez gagné un paquet de Zmaïmar, à moins que vous ne préfériez des Ônab et des Zârour.
Je vous adore (à) tous! comme aurait dit notre cher Enrico.
Par Lalla (Lalla) le lundi 13 janvier 2003 - 14h39: |
le tsabar-l'israelien,n'est ce pas?
Par Yossi Matalon (Yossi) le lundi 13 janvier 2003 - 14h19: |
Lalla, un petit aparté.
Quel est l’individu (féminin et masculin s’entend) que l’on compare au «hendi», qui est doux, agréable, sucré, mais qui vous pique si vous ne le manipulez pas délicatement ?
Par Lalla (Lalla) le lundi 13 janvier 2003 - 13h57: |
Yossi,merci beaucoup et nous en reparlerons a temps;a propos des hendi je ne me souviens pas du vendeur mais de la cartalah-corbeille-ou ils etaient vendus et ma maman les mettaient dans l'eau,m'expliquant que ca ramollissait les epines.
Par Yossi Matalon (Yossi) le lundi 13 janvier 2003 - 13h16: |
Cybille et les autres.
Pour étendre, j’aurais dû employer le mot «Nsarte» de «Insar»
Et les cordes à linges ?
Cela se disait «srtit» Sin, resh, yod, tet