Par Albert (Albert) le mercredi 30 juillet 2003 - 22h12: |
Comme si on le savait pas cet air cul péteux
Par Printania (Printania) le mercredi 30 juillet 2003 - 20h25: |
Titre: AL IEN'ZASS
Le verger de Mad. UN BERT.
(Sur l'air de: Ah! Les poires.)
Gnayat Madame Oumbir.
Âlla h'os ghnayat elanezass
A gauche la photo de Kiki Guetta, surnommé le Paulus Tunisien.
A l'intérieur de ce livret, une chanson écrite en judéo-arabe.
Voici les premières strophes:
Bent khaltec Messâouda
Kalbete Gagou ou Youda
Ou weld khmouha Bartou
Kleb Souâa el azal ou martou
Adou etnaïne ma iequerfouss
Qbalet Madam Un-Bert khanfouss
Khalat eddenyia mekhlyia
Aarate ennass elqelia.
Par Printania (Printania) le mercredi 30 juillet 2003 - 17h35: |
Albert! Albert!
Abraham! Abraham!
Ya khouya je vieillis mal, je n’ai pas vu du premier coup d’œil.
Tu as vu cet Allahouakbar, comment il a signé en fin de message ?
rq
Cela ne te dit rien.
Cherche bien, Albert, prononce tout haut.
rq, rq.
Air cul !
Bravo ! Tu as trouvé !
Il a vraiment l’rq.
Par Albert (Albert) le mardi 29 juillet 2003 - 18h34: |
Tu es venu nous faire ton petit cinèma en cette fin d'après midi ALLOUOUAKBAR.????
Tu attends quoi ...? Que l'on te conseilles..?
Pourquoi nous sommes des directeurs de conscience ici..?
Tu fais comme tu le sens après tout, pourquoi pas.
Ecoutes, mon ami t as dis que Breitou peut si tu le désire, venir me rencontrer à la mosquèe de Jââma El Zitouna, tous les vendredi, je fais le prêche là bas,viens sans kipa mais avec une chachia stambouli, comme ça je te reconnaitrais yè bouftak..
Par Printania (Printania) le mardi 29 juillet 2003 - 18h09: |
Allahouakbar! Où est le problème, je n'ai pas compris.
Explique-toi, mon ami, ici tu es en confiance, c'est presque un confessionnal.
Ensuite je te présenterai à notre Mufti, Breitou ben Âyouche ben H'alq el oued, c'est un professionnel de la conversion.
Par Allahouakbar (Allahouakbar) le mardi 29 juillet 2003 - 11h04: |
salut je suis un juif_tunisien
depuis quelque temps des amis à moi tunisiens musulmans essyent de convertir à l'islam
je n'ai pas beaucoup de connaissance religieuses surtout que mes parents ne sont pas pratquant et ne m'ont pas apprit le hebreux pour lire notre saint livre
je veux savoir ce que vous pensez de cela et ce que surtout pense le torah
est_il permis en judaisme de suivre la religion musulman surout que, d'apres mes amis, c'est une religion de paix, d'amour, de fraternité...
je me trouve un peu perdu aidez moi svp
rq
le compte et l'identificateur, même l'e_mail, sont faits par mes amis musulmans car je ne suis pas tellement internet
Par Albert (Albert) le dimanche 27 juillet 2003 - 15h04: |
Yè Pritania;
Louken thab nej'mou net'haddou ouni, ââ'la kiffèk..Chouè ouni oullè fel tmènik.
Qua'din i tmènikou ââ'linè el foulk...mélè ehnè mzaw'rin, èl cinima nar'fouou...Bââ'da...Ménè jmâ'ya..Kolom tah'ra'miout..
Par Albert (Albert) le samedi 26 juillet 2003 - 20h53: |
'...Yè khou'yè Benzerti Aâ'lla slém'tèk...
Fél moudouï élli mou'joud fi Adra, nét'fè'kar ââl zaièm él mer'hom él Raïs Habib Bourguiba él fi kôl khi'tab i dab'ar él mouè'ti'nout ââ'lâ kôl mén en'ssèn magh'roum bél siè'ssiè béch i ka'ddèm rou'hou fèl Mez'lès él oumââ ...!
El Ayman ââ'da él houdout mta él sièss'iè ou tha'dèt fi jor'ti fi moudouï mta lach'chou'miè.
Benes'btou, tsèm'houni , klè'mou mé'wèch wâ'kâ, mra'ssèss..
El enss'èn Wati ou zek'ti... krhèj mél tââb'i'yè él hè'khè'wi'yè bé ness'ba liè..
Samhouni louken nét'hadéd mâa'bél klèm él, kâ'ssah.
Khi'tabou mé wèch dawi....
Ellah lika, lil'tèk sayida...
Par Benzarti (Benzarti) le samedi 26 juillet 2003 - 13h01: |
albert,
ena ma konteche lehné wakte Ayman yahki al israilines oul falestiniines!donc ma andiche ray fi el mawdhou3!semahni!mara jeya nchallah
Par Albert (Albert) le vendredi 25 juillet 2003 - 21h11: |
Benzarti....!
Ech'kaml'wèk fél adra elli i thadou fiè él fouk, brass bouk???? Ah...! Yattini rayèk...?
Par Benzarti (Benzarti) le mardi 22 juillet 2003 - 19h58: |
bonjour a tous,
on peut pas vraiment dire que le judeo arabe est 1 langues puisqu'il est divisé en plusieurs categories:le judeo tunisien,le judeo marocain etc.le judeo tunisien avec ses differences selon les regions(jerba,tunis,sfax par exemple)
Par Albert (Albert) le dimanche 20 juillet 2003 - 18h59: |
QUI A DIT QUE LE JUDEO-ARABE N’ETAIT PAS UNE LANGUE ?
En exclusivité mondiale, pour Harissa.com.
De Paris.
De notre correspondant particulier, permanent et fidèle.
Par et pour l’Agence Breitouna and C°.
Barbès, Temple, Charenton, Maisons-Alfort.
LA LITTERATURE JUDEO-ARABE EN TUNISIE 1850-1950.
Par le Professeur Yosef Tobi
Introduction, dernière partie.
La demande était énorme et, si l’on en croit certains témoignages, ces récits paraissaient chaque semaine, souvent en réimpression.
Ils étaient lus par un public d’hommes et de femmes qui se réunissaient dans leurs moments de loisirs, des jours de semaine ou des jours de fêtes, au marché ou chez soi.
Ici aussi, on se heurte à l’opposition des rabbins qui ne pouvaient néanmoins exercer aucun contrôle sur leur contenu et leur publication.
Ils avaient conscience de l’énorme puissance des récits imprimés en judéo-arabe et entreprirent, eux aussi, de publier des récits qui se rapportaient à des personnalités du monde rabbinique.
Les tendances de leur pédagogie exigeaient que les sources et les thèmes de ces récits fussent tirés, désormais, du plus large éventail des sources de la tradition culturelle juive.
On trouve, en traduction arabe, des récits de la tradition rabbinique et médiévale, de même que de la littérature hassidique ; et ceci en une telle quantité qu’il semble qu’on ne compterait aucun des récits hassidiques, qui ne se retrouverait en traduction judéo-arabe chez le public des lecteurs d’Afrique du Nord.
La littérature judéo-arabe a donc eu une très grande influence sur la formation spirituelle des juifs de Tunisie, à la fin du XIXe siècle, comme dans la première moitié du XXe siècle.
C’est là un phénomène qui ne concerne pas le public masculin et instruit uniquement, public qui passait une bonne partie de son temps à la synagogue ; il concerne également le public féminin.
Qui a eu l’occasion de faire connaissance avec le public des femmes juives d’Afrique du Nord, ne peut qu’admirer leur connaissance très étendue de la tradition juive.
Or, elles ont acquis cette connaissance non par la lecture des textes juifs classiques rédigés en hébreu, mais par l’audition, lors de lectures à voix haute, dans des assemblées publiques diverses, de textes de cette littérature judéo-arabe.
Malheureusement, et à l’exception de quelques travaux bibliographiques ou linguistiques (certains excellents, au demeurant, et pour la plupart en hébreu), on n’en trouve guère qui se rapportent à l’importance littéraire ou sociologique de cette littérature ; et pratiquement aucun, évidemment, en l’une des langues européennes.
C’est cette lacune qu’on a tenté de pallier, en partie, dans le présent volume.