Par Albert (Albert) le jeudi 11 novembre 2004 - 17h42: |
Pour des raisons qui m'échappent, je ne peux faire passer mes textes sur le PTB de là où je suis...Donc provisoirement...
Spectacle de rue
Paris le 9/11/2004.
L’accordéoniste.
Station Jean Jaurès.
‘…Césame ouvre toi… !’ Aurait on pu dire.
Un accordéoniste, toujours un étranger, comme tous ses musiciens à la sauvette chassant l’obole, pose ses pas dans le wagon de métro, avant sa fermeture. Il porte jean et chemise à carreaux mal repassée. Il s’adosse à la portière vitrée. A l’opposé .
Il jauge d’un regard furtif sa clientèle plus préoccupée à lire qu’à entendre de la musique.
‘…Bonjour Messieurs, bonjour Mesdames.. !’
Il a oublie les demoiselles
‘…Je vous souhaite un bon voyage.. !’
Le tout prononcé dans un français hésitant.
Son instrument en bandoulière, va prendre vie devant les quelques passagers.
Il presse un bouton et engage le mouvement. Son instrument ondule sous ses doigts habiles.
Il assure. Il joue bien. Un air bien connu…’
‘…eEEElle qui m’aimMMMait tant…. !§§§§§§§§§§§’ Un refrain remit au goût du jour par Bruel.
Les notes sorties de sa boite à musique sont justes. Elles s’égrènent, dans l’air chauffé du wagon, sous le rythme de cette vieille chanson connue de l’ancien Paris. Celui de l’entre deux guerres, des bals musettes où les talons des jolies femmes martelaient les pavés des anciennes rues des vieux quartiers de Lutèce.
L’accord est parfait
Il accompagne son air en tapant du pied. Je l’accompagne en battant la mesure dans ma tête.
Ses doigts agiles enfoncent avec dextérité les touches obéissantes de son petit clavier.
Elles n’ont pas le choix. Elles sont soumises depuis longtemps à son répertoire inchangé.
Second volet….’ KALINKA..’ Nous voilà transportés en Russie, chez les bolcheviks,
sans bouger de nos places, l’air des steppes nous met de l’eau aux nez.
Alors j’imagine les CHŒURS DE L’ARMEE ROUGE vêtus de tuniques écarlates et bottillons de cuir, sautillants et gesticulants comme des puces sauteuses.
La magie s’opère en moi, mes oreilles dansent.
Il n’ira pas plus loin. Il ferme sa boite à musique et passe à travers les allées. Son gobelet de plastic blanc, froissé, entre les mains, a viré au gris.
‘…Tiens… !’ Un homme en costume sombre a mit la main à la poche.
30 centimes qu’il pose dans le fond de son tiroir caisse.
Maigre butin pour deux beaux airs payés à l’accordéoniste, surprit un matin dans un bout de train matinal et insipide.
Il est descendu deux stations plus loin, laissant ses octaves vadrouiller entre la lumière des néons et le sol gris.
Par Albert (Albert) le jeudi 11 novembre 2004 - 18h11: |
A tous mes amis et amies du cafè de mes DEUX DATTES, je vous salue et je vous ai aussi langui.
Jano qui pense à vous tous. R.M.
Breitou
Par Albert (Albert) le jeudi 11 novembre 2004 - 18h48: |
Tawfiq, as tu l'annonce d en haut la famille ZEITOUN cherche des commediens. Crois tu que l'on peut faire l'affaire???? J'ai 27 ans et toi...?
Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 11 novembre 2004 - 23h56: |
pour la famille zeitoun pas de probleme.moi j'ai 12 ans et demi.esperons qu'ils nous mettrons pas dans un bocal,entoures de cornichons et de gros nichons,surtout pendant de mois de nissan (entre le mois de toyota et le mois de mitsubichi)