SPECTACLE DE RUE

Discus: Commentaires divers: SPECTACLE DE RUE
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Valerie (Valerie) le dimanche 17 avril 2005 - 14h13:

Paris le 17/04/2005.

Spectacle de rue…

Les vendeurs à la sauvette…

Station CHATEAU ROUGE…

Le corridor des pakistanais, vendeurs d’objets hétéroclites dans la station Château Rouge…

Ils ont élu domicile sur une surface n’excédant pas 15 m2. Ils, ce sont les pakistanais pour la plupart sans papier qui, debout, proposent toutes une gamme d’objets lumineux, des jouets, qui va du yoyo clignotants à l’ordinateur musical ou à la poupée Barbie qui se trémousse en chantant.

Ces vendeurs à la sauvette, il y a une dizaine au mètre carré, sont régis par des règles que seul le chef les soumet.

Chaque vendeur à sa place désignée et nul ne se doit de déroger.

Ils sont presque épaule contre épaule, distant à un mètre du mur, gênant ainsi le passage des voyageurs. Certains d’ailleurs, pressés, les houspillent lorsque l’affluence est trop grande.
Il arrive, assez rarement il est vrai, que la poupée mobile soit gratifiée d’un coup de pied par un quidam irascible qui va rater son métro.

Placides, ils ne tiennent compte d’aucune remarque et continuent leur business comme si de rien n’était.

Le fond de commerce n’est pas renouvelable et tout absence prolongée d’un de ces vendeurs conduit automatiquement à la résiliation sans aucune autre forme de procès.

Les têtes changent de jour en jour.

Le chef est aussi le pourvoyeur de ces marchandises made IN CHINA. Il perçoit les deux tiers du produit vendu l’autre revenant au préposé, l’ attaché commercial.

Il a une réserve. Son stock dort dans les poubelle murales de la station. Facile à ouvrir, il suffit de basculer le couvercle pour faire sortir le produit à vendre.

Un guetteur, posté à la sortie des tourniquets, a pour mission, d’avertir de la présence policière.
Un signe de la main et toute la smala s’envole comme une envolée de moineaux trahie par le coup de feu d’un chasseur. Un désordre indescriptible se produit alors ; les cartons sont jetés pèle mêle et c’est le sauve qui peut générale sans respect pour l’environnement et des voyageurs. Certains sont pris la main dans le sac.
Commence alors un contrôle d’identité superflu qui ne mène à rien puisque dés que les C.R.S repartent nos vendeurs reviennent à la charge.

Tournez manège.