Par Citron (Citron) le mercredi 24 septembre 2003 - 01h46: |
Proche-Orient : Arafat défie Israël
A la veille du dixième anniversaire de la signature des accords d’autonomie palestinienne à la Maison-Blanche (13 septembre 1993), les spéculations sécuritaires sur les conséquences d’une éventuelle expulsion de Yasser Arafat par l’armée israélienne ont eu quatre effets immédiats : elles ont accentué l’isolement diplomatique d’Israël, resserré (momentanément) les rangs palestiniens, remis sur orbite le leader de l’OLP, symbole vivant de la résistance de son peuple à l’occupation israélienne, et enterré peut-être définitivement la “feuille de route” et toute perspective de règlement politique de la crise au Proche-Orient. La présence du chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en Cisjordanie demeure, en effet, un symbole des accords signés à la Maison Blanche, en 1993, à la suite des négociations menées par les Israéliens et les Palestiniens à Oslo. Son expulsion, dix ans après, reviendrait donc à enterrer ce processus et hypothéquerait le principe des deux Etats, auquel l’Administration américaine et la communauté internationale dans son ensemble restent attachées. Ces spéculations se déroulent alors qu’un vide politique dangereux perdure au sein de l’Autorité palestinienne, le nouveau Premier ministre, le président du Parlement Ahmed Qoreï, n’ayant toujours pas formé son gouvernement.
A qui incombe la responsabilité de cette situation explosive ? “A Yasser Arafat, bien sûr”, diront le Premier ministre israélien Ariel Sharon et ses sbires…
Ouverte depuis le 27 août dans les jardins du Parlement palestinien, une exposition baptisée “ Engagement et loyauté ” présente 350 photos en couleurs et en noir et blanc retraçant quarante ans de la vie de Yasser Arafat, de son époque de chef de guérilla en Jordanie et à Beyrouth, à son retour triomphal à Gaza en 1994. Organisée par des militants du Fatah, sa formation politique, cette exposition est destinée à redorer l’image du président de l’Autorité palestinienne au moment où son pouvoir est vivement contesté par les Etats-Unis et Israël, qui continuent de le boycotter en espérant parvenir à le mettre hors-jeu. Un cliché récent montre le raïs coiffé de son éternel keffieh en train de signer un document à la lumière des bougies lors du siège militaire israélien de son bureau de la Mouqataâ, à Ramallah, en Cisjordanie. Une Palestinienne, venue voir l’exposition avec ses deux enfants, s’est arrêtée longuement devant un portrait du jeune chef de guérilla avec une paire de lunettes de soleil. Au correspondant de l’agence Associated Press à Ramallah, elle fit ce commentaire: “ C’est la première fois que je vois le président adolescent ou portant ses lunettes de soleil Ray-Ban. Il est mignon ”. Avant d’ajouter : “ Abou Ammar est notre père à tous malgré toutes ses erreurs ”.
Accusé de corruption, de népotisme et de mauvaise gestion, confiné, depuis décembre 2001, dans son QG de la Mouqataâ, en partie détruit, et assiégé par l’armée israélienne qui menace d’attenter à sa vie, Yasser Arafat est donc resté, à 74 ans, très populaire auprès des Palestiniens. Tout en lui reprochant de n’avoir pas réussi à créer un Etat palestinien, ces derniers, toutes tendances confondues, le considèrent, malgré tout, comme le symbole de leurs aspirations à l’indépendance. La preuve nous en a été donnée, une nouvelle fois, le week-end dernier, lorsque, en réaction à la “ décision de principe ” du gouvernement d’Ariel Sharon de l’expulser hors des Territoires, plus de 3.000 Palestiniens lui ont manifesté leur soutien dans les différentes villes de Cisjordanie et de la bande de Gaza, et même dans les camps palestiniens au Liban, en criant : “Par notre âme et notre sang, nous te défendrons Abou Ammar”. A Jérusalem-Est, des affrontements ont même éclaté entre Palestiniens et policiers israéliens.
Histoire d’une résurrection.
Le jeudi 11 septembre (le choix de la date n’est sans doute pas fortuit), le gouvernement israélien annonce son intention d’expulser Yasser Arafat, considéré comme un “obstacle à la paix”, hors des Territoires palestiniens… à un moment qu’il choisirait. Cette vague terminologie laisse la porte ouverte à plusieurs options: l’expulsion du dirigeant palestinien, son arrestation, voire son élimination pure et simple. Le mot hébreu utilisé, silouk, signifie, en effet, “enlever” mais aussi “se débarrasser de…”. La décision est choquante à plus d’un titre (Sharon et sa bande, qui croient bénéficier de l’appui inconditionnel du Président américain George W. Bush et de son inénarrable administration, se croient-ils tout permis ?). Elle ne manque pas, en tout cas, de susciter un mouvement général de protestation à travers le monde. La plupart des pays arabes et musulmans, mais aussi la France, la Russie, la Chine, le Canada, l’Inde et l’Australie la critiquent, ainsi que le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, le haut représentant européen pour la politique étrangère Javier Solana et la Présidence italienne de l’Union européenne. Le Président français Jacques Chirac rappelle, pour sa part, que “M. Arafat est l’autorité légitime, le représentant légitime de l’Autorité palestinienne”. Se joignant à ce concert de critiques, la Maison Blanche met en garde Israël contre les conséquences d’une éventuelle expulsion du leader palestinien. “ Cela ne ferait que donner ” à ce dernier “ une plus large tribune ”, dira son porte-parole Scott McClellan. Le Département d’Etat ne fait pas mystère de ses réserves, lui aussi. “ Nos vues sur M. Arafat n’ont pas changé. Nous pensons toujours qu’il fait partie du problème, pas de la solution”, dit le porte-parole du Département d’Etat Richard Boucher, “ mais dans le même temps, nous pensons qu’il ne serait pas utile de l’expulser, car cela ne ferait que lui donner une autre tribune pour s’exprimer ”.
En Israël, plusieurs voix s’élèvent contre une éventuelle expulsion du président élu de l’Autorité palestinienne, dont celle de l’ancien Premier ministre et actuel chef de l’opposition Shimon Peres. Ce serait une “ grosse erreur ”, déclare-t-il. “Arafat représente un problème, mais il faut parfois savoir vivre avec des problèmes sans forcément les résoudre”, constate celui qui fut co-lauréat, avec Yizthak Rabin, le Premier ministre israélien assassiné, et Yasser Arafat, du prix Nobel de la paix en 1994. Au cours d’un débat organisé, la veille, par la Brookings Institution, un des grands instituts d’études politiques de Washington, le leader du Parti travailliste a même qualifié de “torture psychologique” l’enfermement et l’isolement imposés au président de l’Autorité palestinienne par le gouvernement israélien.
Les services de renseignements militaires israéliens font preuve, eux aussi, de prudence, de crainte d’avoir à endosser par la suite la responsabilité d’une décision prise par les “politiques”. Avi Dichter, le chef du Shin Beth, le service chargé de la lutte antiterroriste, estime, pour sa part, que cette décision renforcerait la position d’Arafat et aurait un effet boomerang pour Israël.
Le 11 septembre au soir, le dirigeant palestinien, qui sait retrouver toute son énergie et sa verve dans les moments difficile, sort de son QG, devant lequel s’étaient réunis des milliers de ses partisans, et répond à Israël en faisant le signe de la victoire. “Personne ne me chassera”, lance-t-il aux journalistes présents. “Ils peuvent me tuer avec leurs bombes, mais je ne partirai pas”, ajoute-t-il. Plusieurs milliers de ses partisans manifestent à Gaza, mais aussi à Naplouse, Jénine et Tulkarem (Cisjordanie). Dans le Sud du Liban, des manifestations de réfugiés palestiniens rassemblent quelque 35.000 personnes. Les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, un groupe radical lié au Fatah d’Arafat, menacent de “frapper partout” en Israël si l’Etat hébreu mettait à exécution sa décision.
Réuni, vendredi 12 septembre, à la demande du groupe arabe pour examiner un projet de résolution “exigeant” d’Israël de renoncer à expulser le leader palestinien, le Conseil de Sécurité des Nations unies demande à Israël de “ne pas mettre en œuvre” sa décision. L’ambassadeur de Grande-Bretagne, Emyr Jones Parry, qui assure la présidence du Conseil, déclare, quant à lui, que cette décision “ne contribue pas à améliorer la situation” et demande “aux deux parties d’agir avec le maximum de retenue”.
Le même jour, tous les quotidiens israéliens reviennent avec de gros titres sur la décision de leur gouvernement, dont le Yediot Aharonot reproduit l’essentiel. “Les évènements des derniers jours ont prouvé de nouveau que Yasser Arafat était un obstacle complet à tout processus de réconciliation entre Israël et les Palestiniens. Israël travaillera à enlever cet obstacle de la façon et au moment de son choix”, dit le communiqué des onze ministres du cabinet de sécurité israélien. La manchette du quotidien résume bien l’intention de la bande à Sharon: “Arafat sera expulsé, mais pas pour l’instant”. La décision n’a donc aucune signification immédiate puisque le cabinet ne précise pas où, quand et comment Arafat sera chassé des Territoires : “Sharon a rédigé cette décision et l’a laissée intentionnellement floue”, lit-on aussi. Le journal publie, par la même occasion (drôle de coïncidence tout de même !), les résultats d’un sondage indiquant que 37 % des Israéliens pensent qu’il faut éliminer Arafat, alors que 23 % estiment qu’il faut l’expulser, 21 % sont favorables au maintien de son isolement et 15 % se disent en faveur de sa libération et d’une relance des pourparlers avec lui. Traduire : le Premier ministre israélien est en phase avec son opinion publique. A preuve : c’est un journal aux ordres de Tsahal (l’armée israélienne) qui l’affirme !
Le même jour, l’autre grand quotidien israélien Maariv titre, au-dessus d’une photo d’Arafat : “L’expulser ? Oui, mais pas encore !” Le journal cite également la réaction d’Arafat: “Je dispose de mon revolver et je n’ai pas peur de l’utiliser. J’ai bien l’intention de mourir en chahid (martyr) dans la Mouqataâ”. Le journal affirme, par ailleurs, que les forces israéliennes sont déjà prêtes à mettre à exécution le plan concocté par Tsahal pour chasser Arafat de la région. Il indique qu’une unité d’élite de l’armée s’est déjà plusieurs fois entraînée à une telle opération, tout en admettant qu’elle est extrêmement complexe à mettre en route, en particulier parce qu’Arafat est armé et que l’on considère qu’il tentera de se défendre. Selon le plan établi par Tsahal, des soldats israéliens feraient l’assaut de la Mouqataâ, enlèveraient Yasser Arafat et le conduiraient ensuite en hélicoptère dans un pays d’Afrique du Nord. Lequel ? On chuchote le nom de la Libye. Pourquoi ? Mystère.
Citant des responsables de la Défense, la radio publique de l’Etat hébreu indique, pour sa part, que l’expulsion d’Arafat pourrait intervenir à tout moment, en représailles à un attentat perpétré par un groupe armé lié à son mouvement, le Fatah, ou d’un “gros attentat” commis par les islamistes du Hamas ou du Jihad islamique. La radio ajoute, citant des sources militaires, que l’occupation du dernier étage du bâtiment du ministère de la Culture palestinien, qui est situé à proximité des bureaux d’Arafat, est de “nature dissuasive” et destinée à “envoyer un message” (sic !).
Nullement impressionné par ces gesticulations médiatico-politico-militaires, le leader palestinien quitte de nouveau, vendredi soir, son bureau pour rejoindre des milliers de Palestiniens venus le soutenir. Dans un discours improvisé, il remercie “tous les peuples libres du monde de se tenir aux côtés de leurs frères palestiniens”. “Nous devons également saluer les défenseurs israéliens de la paix, dont les voix se sont élevées avec force et amitié”, dit-il aussi. Avant de réciter un passage du Coran et de lancer son fameux slogan : “A Jérusalem, nous allons en martyrs par millions”. A l’issue du meeting improvisé, des dizaines de ses partisans restent sur les lieux, où ils installent des tentes, déclarant qu’ils feraient office de boucliers humains si les soldats de Tsahal tentaient de s’emparer de leur leader.
En s’en prenant à Arafat, le gouvernement israélien espère à la fois répondre à l’exaspération de sa population et faciliter l’émergence d’une nouvelle direction palestinienne, avec laquelle il serait plus facile de composer (ou à laquelle il serait plus facile d’imposer une pax hebraica). C’est là, on s’en doute, un pari très incertain. Car Yasser Arafat a été l’un des hommes qui ont forgé la conscience nationale palestinienne. Il est, en tout cas, l’un de ceux qui ont incarné la lutte pour un projet national palestinien. Le projet de création d’un Etat palestinien, quelle qu’en soit la forme ou la consistance, ne saurait donc être réalisé sans lui. De même, une négociation dont il serait exclu n’aurait aucune chance d’aboutir. La tentative israélo-américaine visant à l’écarter du “jeu” proche-oriental est donc tout aussi vaine qu’absurde.
Chronique d’un échec annoncé
Le 3 décembre 2001, au lendemain de deux attentats palestiniens perpétrés à Jérusalem et Haïfa, Ariel Sharon accuse Yasser Arafat, d’être “ le plus grand obstacle à la paix et à la stabilité au Proche-Orient ” et qualifie l’Autorité palestinienne d’“entité soutenant le terrorisme”. L’isolement d’Arafat dans son quartier général de Ramallah remonte, d’ailleurs, à cette date.
Une semaine plus tard, le secrétaire d’Etat américain monte au créneau pour mettre les points sur les “i” : “Arafat demeure le président de l’Autorité palestinienne et le dirigeant reconnu du peuple palestinien”, déclare-t-il.
Le 2 mai 2002, après cinq mois de réclusion, le leader palestinien, déclaré “hors jeu” par les Israéliens, effectue une visite-éclair dans des quartiers de Ramallah. Le lendemain, il se rend à Bethléem, Jénine et Naplouse, villes meurtries par les opérations militaires israéliennes d’avril 2002. Depuis, il ne quittera plus son QG, qui sera presque entièrement détruit, le 6 juin de la même année, par l’armée israélienne.
Le 24 juin, Washington, que les Palestiniens n’ont cessé d’exhorter de faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son bouclage des Territoires, finit par accorder ses pas à ceux de Tel Aviv. Le président américain, qui considère Sharon comme “un homme de paix”, fait de l’éviction d’Arafat un préalable à la création d’un Etat palestinien : une position que l’Histoire retiendra comme sa plus grande erreur en plus de l’occupation de l’Irak.
Le 21 septembre, le gouvernement israélien rétablit le siège de la Mouqataâ, en riposte à un attentat, mais Arafat refuse de livrer certains activistes, réclamés par Israël. Huit jours plus tard, les blindés de Tsahal stationnés dans l’enceinte de la Mouqataâ se replient dans les rues adjacentes à la demande expresse des Etats-Unis.
Le 18 mars 2003, le président de l’Autorité se résigne à créer le poste de Premier ministre. En avril, Mahmoud Abbas, numéro 2 de l’OLP, est nommé au poste, mais Arafat pèse de tout son poids lors de la composition du gouvernement dirigé par ce dernier. En redoutable manœuvrier, il parvient à s’imposer comme l’unique chef de l’Autorité et l’interlocuteur incontournable dans toute négociation.
Le 11 septembre, soit une semaine après la démission d’Abou Mazen, le cabinet de sécurité israélien, donne son accord de principe à l’exclusion d’Arafat de Cisjordanie. Cette décision “n’est rien d’autre qu’une menace vide de sens qui finalement obtiendra le contraire du résultat escompté”, écrira Rony Shaked, spécialiste du dossier palestinien au Yediot Aharonot (12 septembre). Et pour cause : “ Elle a redonné du baume au cœur à Arafat surtout lorsqu’il a aperçu une foule de Palestiniens venus manifester en sa faveur sous ses fenêtres à Ramallah et qu’il a pu voir, à la télévision, des milliers de Palestiniens en faire de même dans les camps libanais et dans le Monde arabe. Après de telles manifestations, on peut imaginer ce qui risquerait de se produire s’il devait être réellement expulsé. Les réactions très virulentes de pays modérés du Monde arabe (Jordanie, ةgypte) s’expliquent peut-être (…) par la crainte qu’ils ont qu’une telle expulsion et ses répercussions portent atteinte à la stabilité de leur régime. Qui plus est, la vague de protestations chez les Palestiniens et dans le Monde arabe risque d’être plus violente encore si Arafat est éliminé”. Et l’analyste de conclure: “Cette décision offre à Arafat la possibilité de retrouver son rôle d’acrobate politique: il risque donc de se transformer, du jour au lendemain, en pacifiste invétéré (…) Bref, cette décision a fait d’Arafat un héros.”
Cela fait près de deux ans que Sharon hésite quant à l’attitude à adopter envers Arafat et, chaque fois, il s’est rétracté à propos d’une éventuelle expulsion du raïs, justifiant sa décision par l’opposition des ةtats-Unis et de certains responsables de la sécurité tel le chef du Shin Beth. En renonçant à expulser Arafat, le Premier ministre israélien a pu, à chaque fois, prendre plus librement d’autres mesures contre des chefs militaires palestiniens. C’est ce qui semble devoir se passer cette fois-ci. A la dernière minute, la Maison-Blanche a demandé à Sharon de laisser Arafat de côté afin de donner une chance au nouveau gouvernement d’Ahmed Qoreï. “En contrepartie de leur requête, les Américains ont promis de donner carte blanche à Sharon dans sa lutte contre le Hamas et d’obtenir d’Abou Ala (Ahmed Qoreï) des promesses tangibles de lutter contre les terroristes”, écrit, à ce propos, Alouf Ben dans le Haaretz du 12 septembre. Il explique : “La décision du cabinet à propos d’Arafat est avant tout une forme de menace voilée, une sorte de : ‘‘Retenez-moi avant qu’il ne soit trop tard’’”.
A en croire cet analyste, l’annonce du bannissement d’Arafat pourrait être une manœuvre politique visant à préparer l’opinion publique israélienne et surtout internationale à des actions militaires d’envergure dans les Territoires palestiniens. Pour mieux faire comprendre ce que Sharon attend de cette décision, Alouf Ben cite le dialogue suivant, qui a eu lieu jeudi dernier entre le seul ministre opposé à l’expulsion, Avraham Poraz, et le Premier ministre. “‘‘Si nous votons en faveur de votre proposition, les journaux de demain matin titreront que nous avons décidé d’expulser Arafat’’. ‘‘C’est exactement ce que je souhaite qu’ils écrivent’’, avait rétorqué Sharon.
Ryadh Fékih
redaction@realites.com.tn 18-09-2003
www.realites.com.tn
Par Henri (Henri) le mercredi 24 septembre 2003 - 14h43: |
Citron,
Ne vois tu pas que contrairement a Sadate, ou au roi de Jordanie, qui courageusement ont signe des accords de paix avec Israel, le rat-fat a cause le malheur des palestiniens? et est l'obstacle a la paix dans tout le moyen orient.
Est ce que le detournement des millons de dollars vers ses comptes personels ne sont pas un crime contre les palestiniens qui crevent de faim?.
Le peuple Palestinien devrait etre le premier a se rejouir de son ecartement et de son remplacement par des gens plus honnetes.
Malheureusement la desinformation mensongere l'emporte sur le bon sens.
Mais la verite l'emportera sur la fourberie du rat-fat.
Par Hajklouf (Hajklouf) le mercredi 01 octobre 2003 - 13h37: |
ecoute henri; sadat a signe la paix parce que israel c'est retirer de tout le sina. le roi de jordanie la fait parce que israel c'est retirer de toute la jordanie. et arafat ne signera rien aussi (et d'ailleur aucun palestinien n'acceptera qu'il signera une paix que quand israel se retire de tous les territoires.
moi je suis pour la dementelation du hamas mais il faut que israel aussi se retire des territoires. maintenant ! maintenant ! maintenant!
malheuresement les israeliens ne veulent pas assumer et avouer qu'ils sont des colanisateurs. je sais comment ils reussissent a se convaincre qu'ils ne sont pas. d'une part ont detruit des villages et on fait construire des clonies d'autres part on est pas des colonisateurs .
israel est un pays colonisateur et il est entrain de subir la meme chose que tout les pays colonisateurs ont subit.
comprend , bon dieu, que la violence palestinienne est normale et elle ne s'arretera pas qu'avant liberer les territoires.
il faut que tu assumes aussi que les territoires sont palestinien, c'est comme ça selon les lois, et c'est comme ça pour tout le monde sauf pour israel.
il faut que tu comprend aussi que isral est entrain de mener une guerre pour un grand israel , une guerre de elargissement. on a jamais entendu parler de quelqu'un qui se defend et qui a peur sur sa survie et c'est lui qui est entrain de s'elargir et d'occupper. c'est le peuple palestiniens qui menent une guerre pour la survie.
Par Henri (Henri) le mardi 07 octobre 2003 - 13h58: |
Hajklouf'
Felicitation, tu as fait de grand progres, tu ecris presque sans fautes, et puis tu reponds a la place du citron!!!!!! Il ne te reste plus qu'a changer de champoing; je t'ai deja dis que celui que tu utilises il te lave le cerveau pas les cheveux.
Je te souhaite un dirigeant comme le rat fat,ou sadam hussein, peut etre qu'a la fin tu comprendras ce qu'est la vrai democratie.
Ce n'est certainement pas en assassinant des femmes et des enfants dans les cafes ou restaurants que le rat fat se raproche de la paix.
Un jour viendra ou la verite eclatera et tout le monde verra que le rat fat etait le plus grand ennemi de la paix.
Les arabes venus d'Arabie ont colonise l'afrique du nord, il y avait plus de juifs avant la venue des arabes qui les ont islamise par la force. Une partie des juifs ont resistes. Mais aujourdh'ui ce qui en restait est parti, comme en Tunisie ou nos ancetres etaient bien avant les Arabes.
Israel est le pays des juifs, les arabes meme si ils s'y trouvent depuis un certain temps n'ont aucun droit.
Il est absurde de traiter les Israeliens de colonisateurs sur leur propre pays.
Cesse de te bourrer le crane avec des mensonges.
Par Albert (Albert) le mardi 07 octobre 2003 - 15h43: |
HAJ KOUL él osbane, Tu es un falsificateur. Un négationniste, un homme sans scrupule, un type de mauvaise fois.
Qq un a dit avant hier que la Tunisie est Omna.... C'est tellement vrai que notre mére patrie n'enseigne pas aux enfants la prèsence des juifs en Tunisie.
C'est tellement notre Omna él haninè qu'elle a effacè de sa mémoire notre patrimoine. Et j'en passe. Quand à nos jeunes on essaye de leur faire oublier d'où on est venu pour qu'ils ne nous demande plus notre pays d'origine.C'est des types comme toi qui fouttent la merde entre nous.
le raprochement des peuples....? Awe....Zboubinete.Ya kard.
Yè kbih..
Par Citron (Citron) le jeudi 09 octobre 2003 - 00h27: |
"Il est absurde de traiter les Israeliens de colonisateurs sur leur propre pays. "
/bleu[justement toute la question est la ou commence et ou finit l etat d israel !!!]
Par Albert (Albert) le jeudi 09 octobre 2003 - 07h19: |
Il est en bleu mainteant, le camélèon..On plus il ne sait pas faire de couleur....Elle commence du Maroc et finit en Indes. On va tous vous occuper et toi on t 'apprendra à faire les couleurs avec de la gouache.
Fernand je vais te l'envoyer, presse le brobbi..
Par Albert (Albert) le jeudi 09 octobre 2003 - 07h20: |
Il est en bleu mainteant, le camélèon..On plus il ne sait pas faire de couleur....Elle commence du Maroc et finit en Indes, Israêl. On va tous vous occuper et toi on t 'apprendra à faire les couleurs avec de la gouache.
Fernand je vais te l'envoyer, presse le brobbi..
Par Albert (Albert) le jeudi 09 octobre 2003 - 07h22: |
Yè Citron yè bim, fais des accolades, pas des barreaux de prison pour faire la couleur { }
et tu inscris / { etc.......}
Par Albert (Albert) le jeudi 09 octobre 2003 - 07h22: |
Yè Citron yè bim, fais des accolades, pas des barreaux de prison pour faire la couleur { }
et tu inscris /rouge { etc.......}
Par Citron (Citron) le vendredi 10 octobre 2003 - 02h22: |
justement toute la question est la ou commence et ou finit l etat d israel !!!
hakka c bon ?
tu es né en connaissant tous ca toi?
khamsa ou khmis alik mais je vais venir te tirer les oreilles pour ta kbéha !
Par Hajklouf (Hajklouf) le samedi 11 octobre 2003 - 23h28: |
citron , les territoires occupees ne sont pas des terres israeliennes .
albert j'etais dur parce que c'est comme ça qu'il faut parler avec les extremistes comme henri alors s'il te plait ne soit pas comme lui.
tu sais la semaine derniere pendant un dialogue sur jerba avec des amis , j'a parlé sur la harra kbira alors mes amis m'ont fait un geste de se taire : ils ont fait ça non par ce qu'ils n'aiment pas les juifs mais parce qu'ils pensent que comme ça il n'y aura jamais de probleme entre tunisiens juifs et musulmans. c'est comme ça que les juifs et les musulmans tune ont put vivre intelligement pendant ce siecle de merde.
ont ils raisons? a mediter!!!!!!