Par Jneyen (Jneyen) le lundi 30 octobre 2006 - 19h42: |
UN JUIF INCULPE À TORT EN FRANCE.
Je viens d'apprendre qu'un juif de Nogent s'est fait braqué vendredi dernier a son domicile par 3 hommes cagoulés, alors qu'il sortait de son pavillon accompagné de son épouse pour se rendre au travail.
Il paraîtrait que deux des agresseurs entraînèrent la femme dans une chambre afin peut être de la séquestrer, c'est alors que le juif réussit a désarmer son adversaire, a s'emparer de son revolver et a lui tirer 3 balles dans la peau et de le tuer.
Ce juif est écroué, il est inculpé d'homicide volontaire, alors qu'il était en légitime défense.
Je voudrais bien savoir qu'est que c'est que la légitime défense, dans ce cas présent?
Il parait que l'agresseur qui s'est fait tuer avait 19 inculpations de vol a main armée, non seulement cet être dangereux était en liberté, mais celui qui s'est défendu devient un assassin en le tuant pour se défendre.
Il est temps de réagir, notre communauté courre un grand danger si nous laissons faire en France une justice a deux vitesses.
N'ayons pas le ventre mou, imitons nos cousins les maghrébins qui ne laissent rien passer quand il s'agit de défendre les leurs…. Et ce avec succès.
Par Messaoud (Messaoud) le lundi 30 octobre 2006 - 15h02: |
monsieur Bazooka je vous remercie de votre intervention
mais pourriez vous me donner les references des versets de la bible donnant comme vous le dites , les nombres des etoiles et astres ansi que les nombres de poissons et afin que je puisse finir de verifier votre comparaison les noms des revues ou tout autres documents scientifiques qui selon vous donneraient avec bien du retard les memes chiffres au plaisir d'avoir votre reponse!!!!
Car comme le disait mon pere Z.L.B pas par parole!!!!
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 30 octobre 2006 - 13h18: |
Messaoud,
Je vous suggere la lecture de mon post du 24/10, 15:51. Il repond exactement a la question que vous soulevez.
Bien a vous.
Par Messaoud (Messaoud) le lundi 30 octobre 2006 - 09h44: |
Mon cher Henry
avec tout mon respect,je n'arrive pas a comprendre ta methode ,en effet tu veux demontrer l'existence de D' a une personne incroyante en lui demandant de CROIRE en un passage d'un texte que celui dont tu veux demontrer l'existence aurait ecrit(ou fait ecrire) et a partir de la etayer ta demonstration .
ou est ta logique? utilise tout! mais pas ce qui n'a pas ete demontré d'abord !!
Avec mon respect pour ta croyance ,car a mon avis la croyance est un sentiment ou un ressentiment tres personnel qui ne se demontre pas mais que chacun peut ressentir suite a des cheminements tres personnel vecus ou enseignés et la faute la plus grande dans cette education a la croyance est de forcer une personne a croire(surtout dans sa prime jeunesse) car comment expliquer autrement le rejet ulterieur a la croyance par des personnes majeures?
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 30 octobre 2006 - 10h50: |
La fausse bonne idee de Segolene qui fait du neuf avec du vieux (pour faire des effets de manchette a la veille des elections).
Meme si son idee de "Jurys citoyens" est la bienvenue alors que la Republique fait tristement preuve, cette derniere decennie, d'un grave manque d'ethique au sein de ses institutions democratiques (voir la reforme de la Justice), cette idee n'est pas une "invention" de son cru.
Ce n'est ni plus ni moins que ce qui a deja ete mis en place des le XIVe siecle, et plus particulierement a la Revolution, avec les "Cahiers de Doleances".
En outre, ces Cahiers etaient ouverts a la population dans son ensemble et non pas limites a un "happy few" tire au sort (pas tres democratique son procede).
Une socialiste qui a donc besoin de reviser ses cours d'Histoire et d'Instruction Civique ....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cahiers_de_dol%C3%A9ances
Pour pousser la reflexion un peu plus loin, en tant qu'elue, et compte tenu que l'idee des Cahiers de Doleance a preside a la Revolution, cela devrait lui faire prendre conscience du grave climat socio-economique qui regne actuellement en France, au moment ou la PDG de la SNCF Anne Marie Idrac parle pour son entreprise "d'un climat d'avant la chute du Mur de Berlin."
Tous les indices annoncent un hiver "chaud" en France ...
Par Soleil (Soleil) le dimanche 29 octobre 2006 - 18h04: |
MK Yuri Shtern is a major supporter and fighter for Eretz Israel and had always tried to help Hebron in any way he could. Please pray for Yuri Refael ben Esther
My Dear Friends,
In recent days, my health has deteriorated. I ask that you pray for me during these difficult times.
I strongly believe in the power of prayer. If we join together in these coming days and months, I know that He will hear us and spread over us the shelter of the shadow of his wings.
Yours Faithfully,
Member of Knesset Dr. Yuri Shtern
Par Henri (Henri) le dimanche 29 octobre 2006 - 08h37: |
Chavoua tov,
En reponse a Messaoud, je dirais:
Nous venons de lire la paracha Noah,ou il est question du deluge, puis nous lirons la destruction de Sodome.La se trouve peut-etre la reponse.
La reponse est sujete a la croyance qu'Achem est maitre du monde.C'est Lui qui decide de tout,comme on le dit a Roch-achana,qui vivra et qui ne vivra pas...
Et nous simple creature, pouvions nous pretendre comprendre pourquoi fait Il ceci ou cela?
Par Email (Email) le dimanche 29 octobre 2006 - 00h11: |
Bonjour,
Ayant dernièrement publié un livre sur Sidi Mahrez, Soltane el Médina", nous avons fais une recherche www. sur le nom et sommes tombés sur ce qu'a écrit Victor Cohen, mis en ligne sur Harissa, à propos du même personnage.
Ce texte n'est évidemment pas celui d'un historien mais plutôt celui d'un "fdaoui" (un conteur).
Mais doit on laisser les conteurs raconter n'importe quoi ? Oui, sans aucun doute, quand il s'agit de légendes ou d'histoires qui n'ont d'autre but que de distraire.
Ce n'est pas le cas. le personnage est historique et il intervient dans l'imaginaire des tunisois, quelle que soit leur religion.
Nous n'allons pas reprendre dans le détail le texte, nous nous contenterons de relever deux ou trois faits.
Tout d'abord, et au niveau du titre, l'expression exacte est "Kandyl bab Mnara may dhaoui kan al barrani", la lanterne de Bab Mnara n'éclaire que l'étranger, le mot barrani voulant dire à la fois l'extérieur (quand on parle de lieu) et l'étranger quand il s'agit de personnes. Ce dicton a un rapport avec la lanterne qui avait été placée à l'extérieur de bab Mnara (la porte de la lanterne) une des portes du rempart de la ville de Tunis,
n'éclairant, au grand dam des tunisois, que l'extérieur/étranger. Ceci relève de l'anecdote, mais puisque nous sommes au niveau du conte
Ce que nous relevons de plus grave et qui remet en question tout le reste de la fable, est le rapport fait entre Sidi Mahrez et l'Empire Ottoman (et leur représentant locaux, les Beys). L'Empire Ottoman a existé entre les XV° et
XX° siècles, Sidi Mehrez est né vers 953 et est mort en 1026 !!! Le pouvoir en Tunisie n'était pas encore installé à Tunis et Sidi Mahrez n'a jamais été grand Imam. Bref, et dans la mesure ou des Harissiens peuvent être intéressés par l'histoire de leur pays, nous vous joignons la fiche de présentation de notre livre, si d'aventure vous vouliez en faire une présentation.
Amicalement
Samia Maherzi et Moncef Guellaty, Coéditeurs.
Par Mena (Mena) le samedi 28 octobre 2006 - 23h58: |
Il faut sauver le soldat Enderlin ! (1ère partie) (info # 012710/6) [Analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
1ère partie : Le droit c’est moi !
"Lorsqu’un dossier peut être gagné dans un tribunal sans produire la moindre preuve ni présenter le moindre témoin, c’est signe que ledit tribunal se situe dans une juridiction où la justice n’existe pas !". Voici ce que m’a écrit l’un des pénalistes américains les plus célèbres de la planète, alors que je le consultais au sujet des circonstances dans lesquelles le tribunal français a condamné Philippe Karsenty. Cet avocat prépare d’ailleurs un rapport spécifique au sujet de ce jugement.
Les media français ont peut-être tort de se féliciter à l’unisson de la teneur du jugement de la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris. D’abord, parce qu’aucun juge ne dispose du pouvoir de transformer rétroactivement la plus grande imposture de l’histoire de l’audiovisuel en un acte d’information authentique. Ce n’est donc qu’une question de temps, et de temps uniquement, jusqu’à ce que la Metula News Agency et les autres instances – officielles et privées - qui affirment que le reportage de France 2 est une mise en scène ne parviennent à faire éclater la vérité en France également.
Les questions du vrai procès sur l’Affaire A-Dura
La chaîne publique française rêve debout lorsqu’elle exprime l’espoir que ce jugement mettra fin à la polémique autour de cette controverse. Il n’y a qu’un vrai procès qui soit en mesure de le faire : Le procès de la mise en scène du reportage d’Abou-Rahma. Une procédure lors de laquelle témoigneront les experts requis pour faire vraiment la lumière sur cette affaire : les enquêteurs mandatés par l’armée israélienne qui ont mené la 1ère investigation ; des chirurgiens urgentistes, pour qualifier les "blessures" relevées sur Jamal A-Dura, le "père" dans le reportage de FR2, et pour juger de la vraisemblance des traitements qui lui ont été administrés, à Gaza et à Amman. Et un spécialiste en pathologie, afin de décrire les lésions qui apparaissent sur la dépouille du jeune cadavre, amené à l’hôpital Shifa, le matin du 30 septembre 2000 – selon les attestations des médecins palestiniens qui l’ont recueilli -. Le cadavre que FR2 s’époumone à faire passer pour celui de Mohamed, tué par une rafale israélienne à 15 heures de la même journée, selon le commentaire de Charles Enderlin !
Les médecins légistes effectueront devant le tribunal l’édifiante comparaison entre les raisons ayant provoqué la mort de l’enfant du matin et celles figurant dans les communiqués officiels émis par les sources médicales palestiniennes.
Face à cette démonstration, la cour n’aura d’autre choix que celui de constater que l’"assassinat" de Mohamed A-Dura manque de tout ce qui fait un assassinat, à commencer par le corpus delicti, le corps de la victime.
Il faudra aussi, puisque personne ne peut intelligemment prétendre que les images présentées au monde entier – et gratuitement – par FR2 attestent de l’existence d’aucune trace visible de blessures sur ses acteurs, que les tenants de la thèse de l’assassinat expliquent d’où provient leur certitude d’après laquelle quelqu’un serait décédé.
Nous exigerons, bien naturellement, de Charles Enderlin, à la barre des témoins, qu’il montre, enfin, au tribunal les images de l’agonie de l’enfant. Images qu’il affirmait détenir, pas plus tard que le 10 février 2005 sur le forum du Nouvel Observateur [1]. Et de Mademoiselle Chabot, qu’elle présente à la cour les 27 minutes de l’incident qui montrent, selon le témoignage légalisé de l’unique témoin de l’affaire, l’incontournable Abou-Rahma, les soldats israéliens tirer sur les A-Dura et tuer l’adolescent.
Nous demanderons à Didier Epelbaum (conseiller à la présidence de France Télévisions) s’il confirme qu’Abou-Rahma est revenu sur son témoignage et si cela ne fait pas de Rahma un parjure. A Madame Christine Delavennat, la directrice de la communication de France 2, si elle maintient le contraire, à savoir qu’Abou Rahma n’est jamais revenu sur sa déposition. Et à Enderlin, de répéter les propos qu’il a tenus [2] (Télérama n◦ 2863 du 19 novembre 2004) sur l’avocat palestinien Raji Surani, selon lesquels ce dernier aurait falsifié les déclarations du cameraman et qu’il ne s’était en aucun cas agi d’un témoignage légalisé, mais d’une simple interview.
Enfin, nous demanderons, à ce sujet, aux représentants de la chaîne, de qualifier l’assassinat dont ils parlent, en l’absence de victime, d’images du meurtre et de témoignage constant d’un témoin… fiable.
Nous prierons Denis Jeambar et Daniel Leconte, après leur avoir placé le témoignage-non témoignage-interview de Rahma entre les mains, eux qui ont eu la chance rare de voir les rushes décrits dans ce document légalisé, de dire si on y distingue 27 minutes d’images durant lesquelles les soldats de Tsahal tirent sur Mohamed et son "père", tuant le premier et blessant très grièvement le second.
S’ils confirment leurs affirmations de l’époque, selon lesquelles ces 27 minutes comportent au moins 24 minutes de mises en scène ? Ce qui les amène à croire que les 3 minutes restantes, faisant partie de la même bande, et filmées par le même caméraman, qu’ils qualifient implicitement de metteur en scène, relatent un fait réel ? S’il est raisonnable d’accorder du crédit à un reporter qui a proposé à son employeur "au moins 24 minutes de mises en scène d’actes de guerre" ? Et finalement, s’il existe une logique professionnelle et éthique, pour FR2, à utiliser, en toute connaissance de cause, le même "metteur en scène" pour poursuivre le reportage sur la controverse ? Pour enquêter, de fait, sur sa propre mise en scène !
Il faudra, pour dégager la vérité, qu’une cour de justice respectable, entende les ingénieurs balisticiens qui ont examiné les images d’Abou-Rahma. Le témoignage de reporters de guerre chevronnés, qui feront part de leur expertise sur le fait que l’"assassinat" de Mohamed a été filmé au moins à deux reprises (péripétie étonnante en soi pour un assassinat !) et par deux cameramen différents, appartenant à la même équipe, de deux angles différents.
Il faudra appeler à la barre le seul témoin de cette "tragédie", bien sûr, le reporter Talal Abou-Rahma. Entre toutes les questions que nous avons à lui poser, il lui faudra bien expliquer au tribunal comment il se fait qu’il ait été filmé par des confrères palestiniens – nous présenterons les images au tribunal compétent, de même que leur authentification par l’agence qui les a filmées -, le matin du "drame", faisant des repérages de la proximité immédiate du baril de béton derrière lequel l’"assassinat" allait se dérouler plusieurs heures plus tard.
La fin de l’état de droit en France ?
Ce que je viens d’exposer décrit les exigences minimales de ce que doit contenir une procédure judiciaire pour que l’on puisse sérieusement la qualifier de "procès A-Dura". On pourra alors, et à l’issue d’icelle seulement, affirmer que "Charles Enderlin n'a pas truqué d'images" (l’Obs), et que "France 2 est blanchie pour l'image choc de l'Intifada" (Le Figaro), comme la chaîne TV l’a également déclaré lors de son journal télévisé.
Jusqu’alors, la presse française prend des vessies pour des lanternes, en confondant, volontairement, un procès en diffamation pour la diffusion par un site Internet d’articles sur le sujet avec le procès sur la pertinence des conclusions de l’Affaire elle-même. Mais les media français ne sont pas les seuls à porter une lourde responsabilité devant l’Histoire dans le traitement de ce dossier. Le jugement de la 17ème chambre correctionnelle de Paris a, en effet, mis à jour la compromission de la justice française dans ce dossier, et surtout, celle du pouvoir exécutif, à l’échelon du président Jacques Chirac.
Jusqu’à la remise de ce jugement, la Controverse de Nétzarim était une dispute médiatique, mais depuis, elle est devenue une affaire d’Etat, dans toutes les acceptions du terme.
Certes, l’attitude des media français in corpore reste inqualifiable dans son traitement de ce différend. Aucun de ses représentants n’a jugé utile d’informer ses consommateurs de la teneur des thèses de la Ména, ni dans leur totalité ni partiellement, sans toutefois pouvoir en nier l’importance, puisqu’elles viennent de justifier l’ingérence du président de la République dans le pouvoir judiciaire !
Aucun media tricolore ne s’est non plus étonné de ce que le tribunal présidé par Monsieur Boyer porte un jugement extra petita sur la qualité de notre enquête alors que nous n’étions pas cités ni représentés à son procès. Ni alors qu’aucune présentation de notre enquête n’a été faite durant les débats, autorisant le tribunal à juger - ce qu’il a pourtant fait - que nos accusations contre Abou-Rahma, Enderlin et France 2 reposent "essentiellement sur des extrapolations et des amalgames", notre thèse se "nourrissant d'affirmations péremptoires".
Il s’agit là, assurément, d’un déni de justice qui fera anthologie, mais qui a manqué de susciter toute curiosité auprès de nos confrères et aussi… ce qui n’est pas moins préoccupant pour l’état de la France, chez les milliers de juristes de l’Hexagone et ses responsables politiques. Il est à cet égard cocasse de mentionner que, par le plus grand des hasards et sur un sujet différent de celui que traite mon article, mais assurément en partageant l’une de ses préoccupations, lors du second volet de l’émission consacrée à Jacques Chirac, mardi dernier sur France 2, Jacques Toubon se soit écrié : "Le juge doit se prononcer sur ce dont il est saisi !". Si l’émission avait été programmée une semaine plus tôt, le tribunal aurait eu l’occasion de se voir rappeler ses privilèges et les limites de ses compétences…
Pourtant, ce n’est plus Enderlin, ni Karsenty, ni même France 2 ou la Ména qui sont en cause, mais rien de moins que le fonctionnement des instances démocratiques de la France. Nous sommes, une nouvelle fois, les seuls à le remarquer dans la sphère francophone, mais dès lors que le président Jacques Chirac et, accessoirement, l’actuel maire de Paris M. Delanoë, ont remis chacun une lettre – spécifiquement rédigées à cette occasion – au tribunal, faisant l’éloge des qualités de Charles Enderlin, ils ont franchi la barrière sacrée de la séparation des pouvoirs. Le pouvoir exécutif, et encore par son plus haut représentant dans l’Etat, s’est grossièrement ingéré dans les affaires du pouvoir judiciaire. Or le non franchissement de cette barrière constitue la condition primordiale à l’exercice d’un pouvoir démocratique.
Bien sûr, et par ces causes, Joël Boyer, qui n’en est plus à une faute près dans sa présidence de ce débat, avait l’obligation de refuser que ces lettres, qui n’amenaient aucun témoignage pertinent quant à l’affaire à juger, et qui provenaient notamment du chef de l’exécutif, soient versées au dossier. Le bon sens veut, pour le surplus, qu’une authentique lettre de moralité soit écrite par un employeur ou par un pair. Par quelqu’un qui fréquente de près la personne dont le caractère est décrit dans un tel document. Qu’est-ce que Chirac et Delanoë savent à propos de Charles Enderlin ? Où le fréquentent-ils régulièrement ? Nous étions bêtement persuadés que notre confrère était correspondant permanent à Jérusalem, pas à l’Elysée ni à la mairie de Paris. A moins que ces grands témoins n’aient confondu lettre de moralité avec lettre de soutien à un journaliste servile enfoncé dans la mélasse jusqu’aux oreilles ?
Où se situe l’ingérence ? Mais c’est évident : afin de blanchir Philippe Karsenty, dès réception de la lettre du président de la République, le tribunal aurait dû se porter en faux contre les recommandations, indirectes mais appuyées, figurant dans ce courrier. A ceux qui possèdent l’éducation civique suffisante pour comprendre jusqu’au bout la signification des actes que je viens de décrire, ceux-ci apparaîtront tout simplement monstrueux et dévastateurs !
La logique démocratique de séparation des pouvoirs trouve ici l’illustration d’école de sa nécessité, de même qu’elle illumine les périls contenus dans son non-respect. Comment s’attendre, après un tel coup de pouce du président, qu’Enderlin, l’un des faussaires, critique la politique proche-orientale de Jacques Chirac, même si elle devait devenir encore plus irrationnelle qu’elle ne l’est aujourd’hui après l’affaire du survol du Liban par les avions israéliens ? Que dire de France 2, également partie civile, qui a bénéficié, par ricochet, de l’"archétype de moralité" remis à la justice par le chef de l’Etat ? Certes, en théorie, la personne morale et la personne physique qui ont bénéficié de ce geste présidentiel pourraient ne pas en tenir compte, mais ce serait faire montre, tout de même, de beaucoup d’ingratitude…
Dès le dépôt de ces lettres de moralité, il aurait fallu, pour relaxer Karsenty, qu’un tribunal français prenne une décision contraire à l’avis écrit de la plus haute personnalité de l’Etat. Pour qui ? Pour "un" Philippe Karsenty ? Il aurait fallu, pour résister à pareille pression, des juges à la morale d’acier, plaçant l’intérêt de la justice au-dessus de toutes les autres considérations. De toute évidence, ceux-ci n’en étaient pas. Karsenty était déjà reconnu coupable avant l’ouverture des débats. Ce qui expliquerait, mieux que tout autre raisonnement, pourquoi aucun représentant de France Télévisions n’a assisté aux débats. Pourquoi l’avocate de France 2 et d’Enderlin a pris la décision – qui, en situation équitable représente un risque juridique considérable – de ne pas citer de témoins, de ne pas verser de preuves au dossier et de s’abstenir de poser la moindre question à aucun des quatre témoins présentés par l’accusé.
L’intrusion de M. Chirac dans ce procès explique également pourquoi les juges ont aussi platement déconsidéré tous les arguments, fort pertinents au demeurant, énoncés par le parquet lors de son réquisitoire aboutissant à la nécessité de blanchir Karsenty.
Quand ce sont des juges qui diffament…
Cette intrusion offre également une explication sensée de ce qui a permis aux juges de diffamer la Ména en jugeant une enquête (que, pour des motifs que j’ignore ils ont nommée contre-enquête) dans son ensemble – puisque, dans leur jugement, ils en distinguent l’essentialité de la partie congrue ! – dont ils ne connaissent rien et qui n’était pas, pas plus que ses auteurs, soumis à leur jugement.
Ceux qui imaginent qu’en développant ce qui précède, je ne défends que l’honneur pro domo des enquêteurs de l’agence que je dirige se trompent lourdement. Certes, et j’aurais tort de m’en cacher, je n’admets pas qu’un juge dénigre de la sorte, sans en avoir le droit et sans le compulser, trois ans et demi du travail de deux des journalistes dont j’ai la charge. Ceci est d’autant plus scandaleux que la Ména fait tout ce qui est en son possible pour que la chose soit jugée au fond – même en France, même maintenant, après avoir constaté les infractions explicitées dans cet article ! – et que nous sommes prêts à soumettre notre enquête à la justice tricolore. Et il ne s’agit pas que de mots, puisque nous avons officiellement libéré la justice française de la nécessité de recourir à une commission d’enquête internationale – n’étant ni Français ni domiciliés en France – afin que justice soit rendue avec le moins de retards possibles.
Ceci dit, l’initiative des juges d’inclure la stigmatisation de notre enquête, sans en avoir pris connaissance, dans leur jugement, démontre quelque chose de plus grave encore. Nous disposons des minutes de ce qui a été dit durant l’audience du procès Karsenty, or, à aucun moment, la qualité de notre enquête n’y a été débattue. De la même manière, le conseil de France 2 et d’Enderlin, n’a aucunement établi – par la force des choses ! - l’ineptie grossière qui figure également dans la sentence, selon laquelle aucune autorité officielle israélienne n’aurait jamais accordé le moindre crédit à ladite enquête.
Lors, non seulement ces deux affirmations sont contraires à la vérité, non seulement ce tribunal n’avait-il pas autorité pour juger de la qualité de notre enquête, mais encore, ces deux affirmations n’ont pas été débattues à l’audience, comme en témoignent lesdites minutes. Elles ont donc été importées d’une source se situant en-dehors du débat judiciaire, ce qui transforme l’erreur du tribunal en faute. En une faute particulièrement gratinée, se doit-on d’ajouter, puisqu’elle a pour effet, rien de moins, que de mettre sur la sellette l’indépendance de la justice lors de cette procédure. Et, par extension, naturelle, urgente et indispensable, l’indépendance de la justice française tout court.
… A suivre
Notes :
[1] Je pense que je dirai le même commentaire et que je ferai le même montage. Avec peut être une différence. Sachant combien on me le reproche aujourd'hui, je diffuserai les quelques secondes de l'agonie de l'enfant que j'avais coupée considérant à l'époque que cela rendait le sujet trop dur.
(Charles Enderlin in forum du Nouvel Obs "Les événements au Proche-Orient". 10 février 2005.)
[2] "« Il [Talal Abou-Rahma. Ndlr de la Ména] a donné des dizaines d’interviews, à beaucoup de médias, y compris à des chaînes israéliennes, et la seule dont parle la Mena, c’est celle donnée à une ONG non reconnue par l’ONU, qui lui a fait tenir des propos qu’il n’a pas tenus », s’énerve Charles Enderlin".
(Nicolas Delesalle, avec Marc Belpois in Télérama n◦ 2863 du 19 novembre 2004 "France 2, accusée d’avoir falsifié un reportage à Gaza, en 2000. Le fameux document sur la mort du petit Mohamad el-Dirah [Al-Dura] serait bidon ? Difficile à croire".)
Metula News Agency ©
Par Pauline (Pauline) le samedi 28 octobre 2006 - 23h52: |
Argentine: deux procureurs demandent l'arrestation de l'ancien président iranien Rafsandjani
AP | 25.10.06 | 22:15
BUENOS AIRES (AP) -- Deux procureurs argentins ont demandé mercredi à un juge d'ordonner l'arrestation de l'ancien président iranien Hachemi Rafsanjani et de sept autres hauts responsables iraniens après l'attentat à la bombe meurtrier contre un centre culturel juif à Buenos Aires en 1994.
L'action terroriste avait fait 85 morts et plus de 200 blessés.
Lors d'une conférence de presse, le procureur Alberto Nisman a déclaré que "la décision d'attaquer" le centre "avait été prise en 1993 par les plus hautes autorités du gouvernement iranien de l'époque", ajoutant que le Hezbollah libanais avait été chargé de commettre l'attentat.
Le gouvernement iranien a démenti toute implication dans l'attaque terroriste, après avoir fait l'objet d'accusations répétées de la communauté juive et de responsables en Argentine.
Le juge fédéral Rodolfo Canicoba Corral n'a fait aucun commentaire après la conférence de presse des procureurs Alberto Nisman et Marcelo Martinez Burgo. Le juge, conformément à la législation, a droit à un délai indéterminé pour suivre ou rejeter les recommandations.
Les deux procureurs ont demandé au juge d'ordonner l'arrestation de M. Rafsandjani, président de l'Iran entre 1989 et 1997.
Ils ont également demandé au magistrat d'ordonner l'arrestation d'autres responsables iraniens, dont un ancien dirigeant des renseignements, Ali Fallahijan, et l'ancien chef de la diplomatie Ali Ar Velayati. Ils réclament aussi l'arrestation de deux anciens commandants des Gardiens de la Révolution, de deux anciens diplomates iraniens, et d'un ancien responsable de la sécurité du Hezbollah en charge des affaires extérieures. AP
Par Messaoud (Messaoud) le samedi 28 octobre 2006 - 18h52: |
Cher Henry
quand durant la Shoa je regardais autour de moi je me disais pourquoi avoir ete crée pour vivre ces moments innomables et il etait assez difficile de se dire si il y a eu un createur ?
Quel etait alors le but de sa creation ?
alors tes criteres ne rentrent pas dans mes visions !!
desolé il faut trouver autre chose.