Par Shalom (Shalom) le mardi 31 octobre 2006 - 10h11: |
Monsieur Tubiana,
Avec tout le respect que je vous dois, personne n’a essayé de démonter Dieu.
C’est un sujet très vaste, et que personne n’a jusqu’à présent prouvé son existence ou pas.
Ceux qui n’y croient pas et ceux qui y croient ont les mêmes droits d’en parler. Mais évitons ces débats stériles qui ne servent à rien.
Bonne journée.
Par Albert (Albert) le mardi 31 octobre 2006 - 09h11: |
Jneyen,
C'est quoi un 'JUIF'????
Tu aurais pu employer cette formule là par exemple' Un citoyen français de confession juive ...'... Cela fait plus chic qu'un 'JUIF'..
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 31 octobre 2006 - 09h45: |
Pour ceux qui veulent demonter l'existence d'un Dieu ne savent pas ce qu'ils font. Mais croyez moi ce sujet me rend inconfortable, car je n'aime ni lire ni parler de ca. Comme le disaient les tunisiens. Que chacun reste avec sa croyance et nous seront tous freres. Jamais les personnes ne pouront concevoir les choses de la meme facon.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 31 octobre 2006 - 09h45: |
Pour ceux qui veulent demonter l'existence d'un Dieu ne savent pas ce qu'ils font. Mais croyez moi ce sujet me rend inconfortable, car je n'aime ni lire ni parler de ca. Comme le disaient les tunisiens. Que chacun reste avec sa croyance et nous seront tous freres. Jamais les personnes ne pouront concevoir les choses de la meme fscon.
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 31 octobre 2006 - 09h37: |
Jneyen,
Pourriez-vous avoir l'amabilite de citer l'origine de la breve que vous avez postee hier (sources, agence/organe de presse ou media), au sujet du grave fait divers de Nogent.
D'avance merci.
Par Claudia (Claudia) le mardi 31 octobre 2006 - 01h23: |
Jewish World Review 30 octobre 2006 / 8 Mar-Cheshvan, 5767
Quand les Juifs sont les nouvelles
Par Suzanne Fields
http://jewishworldreview.com/cols/fields103006.php3
Adaptation française de Sentinelle 5767
"La centralité juive" est une expression qui sonne comme si elle était frappée par un antisémite aigri. Mais c'est vraiment l'inspiration d'Adam Garfinkle, un Juif, écrivant dans le magazine " American Interest ", pour attirer l'attention sur un phénomène qui a des racines dans l'antisémitisme, et va du stupide au sublime : " …l'idée, ou l'information, ou l'hypothèse subconsciente… que les Juifs doivent d'une certaine manière se trouver au centre même des évènements historiques mondiaux ".
"La centralité juive" est bien évidente dans le recyclage des "Protocoles des Sages de Sion", texte fallacieux commandé par la police secrète du tsar pour un public russe à la fin du 19ème siècle, décrivant une cabale extravagante de Juifs qui s'organisent pour prendre le contrôle du monde. Certains critiques des néo-conservateurs, dont certains sont juifs, citent les Protocoles, soi-disant, dans leurs accusations sur le détournement de la politique étrangère américaine par les Juifs. D'autres, critiques d'Israël, font de l'hyperventilation sur la puissance du " lobby Israël ".
"Les Protocoles" sont bien sûr parmi les meilleures ventes dans plusieurs pays musulmans, dont la Turquie et l'Egypte, où elles ont fait l'objet d'une série télévisée. (Cependant, ce n'était pas " Sexe sémites dans la ville "). " Les Protocoles " ont été présentés sur les stands iraniens à la foire du livre de Frankfort l'an dernier " pour exposer le vrai visage de cet ennemi satanique " ; avec une édition abrégée du roman littéraire d'Henry Ford, " Le Juif International : le plus grand problème du monde " (qui ne fut jamais porté à l'écran). " L'emprise parasitaire de l'influence juive ", affirme la préface de la nouvelle édition, " a grandi de plus en plus fort depuis [l'époque de Henry Ford] ".
De sérieux exemples de " centralité juive " sont reflétés dans l'obsession des médias au sujet de la mère juive du sénateur George Allen, née en Tunisie, à peine échappée de l'Holocauste ; et avant cela, avec les racines juives en Tchécoslovaquie de l'ancienne Secrétaire d'Etat Madeleine Albright. Les journaux nationaux, et les réseaux de télévision, ont passé beaucoup plus de temps à enquêter sur l'ascendance par le " sang " du sénateur et ses effets probables sur sa campagne de réélection, que sur le sang répandu au Darfour. " Pourquoi ? " demande Adam Garfinkle. " Parce que… les Juifs sont les nouvelles, et qu'il n'y a pas de Juifs au Darfour ". Cela n'empêche pas les théoriciens de la théorie de la conspiration dans d'autres pays, avec ou sans Juifs, d'être obsédés par le mythe de la sinistre puissance des Juifs.
La centralité juive de l'Allemagne est d'un ordre complètement différent. Aucune calomnie négative contre des Juifs ne demeure sans réponse dans les Cours de justice, ou dans les cours de l'opinion publique. Cela a à peine éliminé les préjugés contre les Juifs. Lors d'une gaminerie antisémite avec des échos du Troisième Reich, un étudiant de grande école d'Allemagne de l'Est a été contraint par de petites brutes, il n'y a pas longtemps, à porter un signe autour du cou dans la cour de l'école : " Dans cette ville, je suis le plus grand porc à cause de mes amis juifs ". L'enseignant le rapporta, le chef de la police resta ferme dans son indignation, et le ministre d'Etat de l'intérieur promit une enquête. L'Allemagne ne tolère pas l'exhibition publique de symboles nazis.
Mais la souche de l'antisémitisme dont beaucoup pensaient qu'elle allait disparaître après l'horreur de l'Holocauste a de nouveau surgi au Moyen-Orient, et parmi les compagnons de voyage européens des islamistes, dont la rhétorique a pour cible Israël, d'une manière que Hitler reconnaîtrait avec empressement. Israël est l'euphémisme pour le Juif diabolisé. Les Juifs deviennent, comme Jonathan Rosen l'a observé dans le 'New York Times', des " emblèmes interchangeables du mal cosmique ".
Ce n'est pas seulement un geste sans signification que les cartes disponibles du Moyen-Orient montrent Israël effacé. Le Hezbollah a démontré sa capacité à envoyer des roquettes sur Israël, et la menace nucléaire iranienne est dirigée d'abord contre Israël.
Les Juifs demeurent des boucs émissaires commodes alors qu'ils continuent de hanter les fantasmes de ratiocineurs et de haïsseurs, qui veulent éviter la responsabilité de leur propre culpabilité. Dans les années 1930, on reprocha aux Juifs tout ce qui allait mal en Allemagne (et plus tard en Europe de l'Est). Aujourd'hui, ils sont perçus comme la cause séminale du terrorisme islamique, sujets aux mêmes vieux stéréotypes des médias qui prospéraient dans les journaux nazis. Se débarrasser des Juifs en Europe n'était pas assez."La centralité juive" sert un objectif spécifique à la fois au Moyen-Orient et en Europe. Elle unit les Musulmans contre un ennemi commun, et masque leurs propres divisions et mécontentements, qui seraient présents même s'il n'y avait pas d'Israël à haïr. Un nombre croissant de populations musulmanes en Europe menace la paix par des voies que les Juifs absents ne commettent pas. Mais on peut en faire le reproche aux Juifs, de toute façon.
Le récipiendaire du Prix Nobel de littérature hongrois, le romancier Imre Kertesz, observe que des Européens masquent leur critique d'Israël avec des accents mélancoliques sur l'Holocauste, mais usent du langage qui a conduit à Auschwitz. " Parce que Auschwitz est vraiment arrivé, il a imprégné notre imaginaire, il est devenu une part permanente de nous " dit-il. " Ce que nous sommes capables d'imaginer - parce que c'est vraiment arrivé - peut de nouveau arriver ".
Par Tun (Tun) le mardi 31 octobre 2006 - 00h50: |
C´est vraiment bien dit Girelle il n´y a plus rien d´autre a rajouter;il est temps d´arreter de prendre l´appartenance a une religion ou a une civilisation pour pretexte
Par Girelle (Girelle) le mardi 31 octobre 2006 - 00h41: |
Bravo à Israel qui refuse d'adouber des fachos
Israël refuse de recevoir Marine Le Pen. Une délégation d'eurodéputés a décidé de reporter son voyage en Israël. Le ministère des Affaires étrangères s'oppose en effet à cette visite à laquelle devrait participer la fille du fondateur du Front national.
Mark Reguev, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a indiqué qu'aucun entretien politique ne sera organisé pour Marine Le Pen si la délégation effectue son voyage en Terre sainte. A contrario, le porte-parole du Parlement européen affirme que la visite a été ajournée pour des raisons bureaucratiques. Pour sa part Jean-Marie le Pen soutient que le refus d'Israël d'accueillir sa fille est contraire à la ''tradition démocratique''.
Par Mena (Mena) le mardi 31 octobre 2006 - 01h11: |
Il faut sauver le soldat Enderlin ! (2ème partie et fin) (info # 013010/6) [Analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Une justice anti-justice, une tentative de hold-up
L’objectivité consiste à ne considérer que les objets présents dans une situation ; en matière de justice, à ne considérer que les faits et à faire abstraction des sujets, des individus impliqués, de leur identité, de leur influence et de leurs intérêts.
En instrumentalisant le procès Karsenty comme cela a été fait, en y autorisant l’intrusion du pouvoir exécutif et de ses intérêts, et en admettant que le tribunal y accuse notre agence, sans qu’elle n’ait été assignée ni représentée, le pouvoir chiraquien espère pouvoir annoncer l’authentification publique de la plus grande imposture de l’histoire de l’audiovisuel en faisant l’économie du vrai débat.
Semblable tentative n’est envisageable que dans un Etat dans lequel les instances exécutives jouissent d’un pouvoir exagéré et échappant à tout contrôle. Entendez maintenant, en un instant, l’inimaginable :
Le soupçon de mise en scène de l’assassinat de Mohamed A-Dura, de la part d’Abou-Rahma et d’Enderlin, vient d’être écarté par la justice française sans qu’aucun des 200 indices et des plus de 20 preuves de l’imposture, figurant dans les quelque 11'000 pages et 280 heures d’enregistrements audio et vidéo des enquêtes de l’armée israélienne et de notre Metula News Agency n’ait été examiné ni débattu par ladite "justice". J’écris bien : au-cun !
Aucun expert n’a été appelé à la barre, aucune de nos accusations n’a été discutée selon les règles en usage dans un prétoire, aucune de nos images n’a été contestée, aucun témoignage sonore ou écrit pris en compte, aucun soldat israélien interrogé, aucun reporter-cameraman questionné. Les deux documents filmiques que les parties civiles assurent posséder, et qui établiraient la preuve indiscutable de l’authenticité du reportage et, partant, de notre fourvoiement, Les 27 minutes de rushes figurant dans la déposition légalisée d’Abou-Rahma et les Images de l’agonie de l’enfant, que Charles Enderlin prétend posséder, n’ont pas été soumis aux juges.
Pourquoi donc ? Pourquoi les parties civiles se priveraient-elles de montrer ces deux documents qui, en l’espace de quelques minutes – bien mieux que le certificat de bonne vie et mœurs accordé par Chirac à Enderlin – établiraient, une fois pour toutes, que le reportage de France 2 est authentique et que nous sommes effectivement des agités ou des agitateurs, indignes en tous cas d’exercer cette profession ? De plus, les parties civiles pourraient ensuite, selon leur bon vouloir, faire condamner, presque automatiquement, tous les supports médiatiques qui ont reproduit des éléments de notre enquête. Ceci, c’est encore sans mentionner l’économie que le service public ferait faire, en frais de justice, au contribuable français et sa participation au désengorgement des cours de justice.
La raison est évidente, elle se trouve dans la question : les images de l’agonie de Mohamed n’existent pas, car le "Mohamed" de FR2 n’est pas mort. Quant aux 27 minutes de rushes, elles ont été vues par suffisamment de paires d’yeux respectables pour que l’on n’ait pas à avancer des conjectures : elles ne contiennent aucune prise de vue de l’"assassinat" qui n’ait déjà été présentée aux téléspectateurs de la planète le 30 septembre 2000, et certainement pas 27 minutes sur l’infanticide, comme Talal Abou-Rahma l’a déclaré sous serment à Me Raji Surani, trois jours plus tard.
Le seul fait de chercher à obtenir le blanchiment de la chaîne publique par la justice sans présenter ces deux documents filmiques, et en s’abstenant de répondre aux preuves amassées, par cartons entiers, par les deux entités ayant enquêté sur l’Affaire, procède d’une tentative dolosive d’instrumentaliser la justice afin qu’elle homologue un crime. C’est ce que je nomme "une tentative de hold-up".
Un crime, vraiment ?
Beaucoup ont contesté la comparaison qui se fait de plus en plus entendre entre l’Affaire A-Dura et l’Affaire, raccourci par lequel on fait généralement allusion à la condamnation du capitaine Alfred Dreyfus à la dégradation publique et au bagne à perpétuité. D’aucuns la jugent exagérée, moi, je la trouve avantageuse pour le service public, les faussaires et ceux qui instrumentalisent la justice de leur pays pour les sauver de l’opprobre et des condamnations qu’ils méritent.
Qu’y a-t-il de commun et qu’y a-t-il d’incomparable dans ces deux affaires ? Il est temps qu’on le définisse ! Les points communs, d’abord : elles partent toutes deux d’une accusation mensongère, d’une mise en scène, visant à stigmatiser l’ensemble de la nation juive par référence au comportement prétendument indigne de certains de ses représentants en uniforme. Elles impliquent toutes deux un caractère atavique traditionnellement appliqué aux Israélites par leurs pires contempteurs : la trahison de sa "patrie d’adoption" pour Dreyfus, et le plaisir à humilier les non-Juifs, la propension à la lâcheté, particulièrement à s’en prendre à plus faibles qu’eux, et, encore plus particulièrement, aux enfants non-Juifs. Elles impliquent toutes deux l’ingérence du pouvoir exécutif français aux côtés des faussaires. Leurs tenants ont, dans les deux cas, essayé de faire avaliser leur crime par une justice partiellement consentante.
Qu’en est-il des différences, maintenant ? A l’époque de l’Affaire, la presse était partagée entre les journaux dreyfusards et les antidreyfusards ; aujourd’hui, tous les media généralistes français font écran devant Charles Enderlin afin de lui épargner l’épreuve de la vérité. Pas un seul Zola non plus, un Français connu, qui ait le courage de s’opposer à cette imposture. C’est la peur, au contraire, qui prédomine la profession entière et les intellectuels, qui font ce qu’ils peuvent pour prendre leurs distances avec le vrai débat. Pas un confrère de l’Hexagone, dans cette dynamique, pas un philosophe, qui ait demandé à l’armée ou à notre agence de consulter les conclusions de nos enquêtes, pas un seul qui ait réfuté, en connaissance de cause, la moindre de nos hypothèses.
Les différences les plus significatives entre les deux cas, c’est, premièrement, que, dans l’Affaire A-Dura, les Juifs ont poussé – selon la déposition de l’unique témoin, Talal Abou Rahma – leur "perversité atavique" jusqu’à viser l’enfant durant 45 minutes sans interruption et finir par le tuer, alors qu’Alfred Dreyfus s’était "contenté de trahir". L’autre différence consiste en ce qu’à notre connaissance, l’Affaire n’a pas entraîné mort d’homme, et que sa victime principale, après avoir été déshonorée, a purgé une peine de bagne à l’Ile du Diable qu’il ne méritait pas. La Controverse de Nétzarim, quant à elle, a fait de nombreuses victimes, à commencer par les 13 morts des émeutes d’octobre. Ce n’est pas la Ména qui établit cette relation de cause à effet mais la commission d’enquête Or, qui considère que la diffusion en boucle du reportage de Rahma et Enderlin a constitué l’un des facteurs les plus importants à avoir poussé les Arabes israéliens à la violence. Il y eut ensuite les deux malheureux réservistes israéliens, littéralement déchiquetés par la foule de cannibales dans le poste de police de Ramallah, aux cris de "vengeance pour Mohamed A-Dura". Il y eut Daniel Pearl, décapité devant le portrait du soi-disant enfant-martyr. Puis tous les morts de l’Intifada, à un degré ou un autre, que personne ne pourra jamais établir, mais dont l’antagonisme a, assurément, été chauffé à blanc par la mise en scène de France 2.
Voilà les raisons qui m’amènent à penser que cette affaire est plus grave que l’Affaire. Voilà ce qui m’amène à penser que la société française et son système de gouvernement n’ont pas évolué sur le dossier de l’antisémitisme et de l’ingérence de l’exécutif dans tous les rouages de l’Etat. Et que s’ils ont évolué, c’est probablement à reculons.
Impunité et désastre
Certes, au plan de la communication intérieure, l’ingérence du président de la République dans le débat judiciaire a – très provisoirement – sauvé le service public du désaveu. Mais à quel prix !
Cela faisait plusieurs années déjà qu’à Métula, nous pressentions la griffe de Jacques Chirac derrière les moult décisions arbitraires qui ont protégé Enderlin et son employeur de la lumière aveuglante de la vérité. Comment expliquer autrement, aussi, que Mademoiselle Chabot ait délaissé, durant plus d’une semaine, toutes ses obligations de responsable de l’info à FR2 pour se répandre sur les media tricolores en diabolisations de la "petite" Ména ? Ceci éclaire également le vocabulaire outrancier et inapproprié qu’elle a utilisé à notre encontre (mais en se gardant de jamais nous mentionner nommément), allant jusqu’à prétendre que nous sommes des "négationnistes" et des "révisionnistes" (sic). Faute d’être munie d’ordres clairs venant de très haut, assortis de l’assurance qu’elle ne serait jamais abandonnée seule sur le champ de bataille, Arlette Chabot n’aurait en aucun cas entrepris cette croisade. De même, la sémantique dont elle a usé, ne vient pas naturellement à l’idée d’un responsable de l’information de la plus grande chaîne de télévision publique de France.
Puis il y eut la farce de conférence de presse que Chabot organisa dans les locaux de France Télévisions, et les vigiles armés qu’elle disposa tout autour, dans le seul but d’empêcher nos journalistes de venir y poser les questions auxquelles FR2 ne peut pas répondre. C’est peut-être l’endroit de signaler à ceux qui nous lisent qu’en six ans d’existence – y compris la phase de rodage – la Metula News Agency, ni aucun de ses collaborateurs, n’ont jamais été accusés de quoi que ce soit par aucune police ou aucune justice. Surtout pas en France, où une semblable accusation nous permettrait de déverser, aux pieds du tribunal, les kilos de preuves et de témoins à charge, pour Rahma, Enderlin et FR2, qui encombrent notre jardin.
Certes, le jugement – sans juger – contre Karsenty et les dénis de justice ultra-petita contre la Ména ont permis de repousser l’échéance. Mais pas d’arrêter l’élan de la vérité en marche. Et le prix de cette victoire à la Pyrrhus est lourd à gérer pour la société française. Que d’institutions corrompues pour obtenir ce succès transitoire et si fragile… De FR2, qu’on oblige à fouler aux pieds les provisions de la Charte des journalistes de France Télévisions, au CSA, qui s’est fait porter pâle, en décidant de ne rien décider quant aux nombreuses et grossières infractions à ses règles, contenues dans les actes et les zigzags de la grande chaîne publique. Et le Conseil d’Etat, saisi par des citoyens en colère, après la démission de l’organe dirigé par Dominique Baudis, qui a pris, sur cette affaire, l’une des décisions les moins pertinentes depuis sa création. A deux doigts de la cote "ridicule absolu".
Et maintenant l’infraction de Jacques Chirac, faisant l’éloge d’un faussaire, fauteur de guerre, dans une lettre adressée à un tribunal français…
Que de bonne terre corrompue et empoisonnée pour rien, faute de trouver le courage de reconnaître ses fautes. Mais reconnaître ses fautes n’est décidément pas français. Plus le pouvoir corrompt d’autres piliers de la démocratie, plus il transforme un minable bidonnage mal fait de grande surface, et plus il enfonce le pays dans la contrevérité et ses insupportables contraintes. Et plus le jus du scandale, lorsqu’il éclatera - et il éclatera ! -, éclaboussera d’institutions et de têtes, et forcera à faire le ménage. Ca va être gai !
Soit, le tribunal qui nous a diffamé et le président de l’Etat, qui a mélangé les pouvoirs et les devoirs, sont protégés par l’impunité et nous sommes dans l’incapacité regrettable de les assigner en justice. Mais tôt ou tard, un subalterne ira à la faute et nous permettra d’allumer la lumière au milieu de ce long tunnel, tant, sur la tête des voleurs, il y a toujours un chapeau qui brûle.
Terroriser les petits media
Dernier volet de cette petite mise au point. Il concerne l’effet détestable – que personne d’autre n’a relevé – de la stratégie de défense juridique des antidreyfusards : épargner à tout prix le vecteur des preuves, la Ména, et ses correspondants, mais s’en prendre, avec la rage des escrocs, aux media corpusculaires.
Histoire d’y semer la terreur ! Les gaullistes et les post-gaullistes se sont toujours occupés à noyauter la presse, lors, les web, blogs et autres journaux du Net les emm… au point de leur faire perdre le sommeil.
Quelques milliers d’euros d’amende et de dommages infligés à Karsenty ont déjà suffi à faire rentrer les libres-penseurs dans le rang. Les sites qui, il y a peu, se battaient pour publier un article de la Ména, les media juifs français, RCJ, Radio J, etc. nous fuient comme si nous avions la gale. Exactement comme les media généralistes. Ils s’affirment ici comme des miauleurs sans envergure, des organes surtout concernés par leur petit statut sans intérêt et incapables de discernement et de réaction, lorsque leur pays et leur communauté traversent un réel danger. Idem au sujet des institutions juives, elles me rappellent… bon, on parlera d’elles à une autre occasion.
Chirac n’aura donc pas tout perdu, ceci dit sans la moindre trace de sarcasme. Karsenty, condamné pour avoir repris des textes de la Ména accusant une TV publique de bidonnage. Lurçat, prévenu pour avoir appelé à manifester contre FR2, la Voix de son maître. Et Gouz, pour exactement le contraire : pour avoir repris un communiqué de notre agence qui rappelait, en gros, qu’en démocratie, ce n’est pas la rue qui doit juger les journalistes et leur remettre des "Prix de la désinformation". Ce à quoi il faut maintenant ajouter que ce n’est pas non plus le rôle de l’Elysée !
C’est désormais le règne de la terreur. On ne peut plus, en France, défendre Israël contre les crimes rituels dont la télévision d’Etat l’accuse, sans risquer la correctionnelle. Alors on lève vite les deux mains le plus haut possible, et on tourne la tête dans le sens inverse, pour ne rien voir. Ce ne sont pas des porte-parole de ce calibre qui auraient empêché qu’on envoie Dreyfus à l’Ile du Diable. N’est pas Zola qui se rend sans combattre…
Quelqu’un peut-il sérieusement affirmer que, face à d’aussi éclatants résultats, ce régime n’en fera pas taire d’autres ?
Ce que Jacques Chirac n’a pas saisi, c’est que, en dépit de ce repli assez piteux, la planète bat réellement au rythme du village global. Il fait que la France se recroqueville, qu’elle recule. Il lance une "CNN à la française", sans se rendre compte que ce qui rend la vraie CNN intéressante, c’est son indépendance absolue vis-à-vis du gouvernement. Tout comme c’est le cas des autres grands "Networks" américains, qui possèdent chacun son identité et ses orientations politiques.
Et les blogs bloguent, les web webent, et les petits informateurs informent ! Sans crainte, au soleil. Et tous ces media, les confidentiels comme les gigantesques, posent les questions qui sont maintenant interdites à Paris. Sur la nouvelle Affaire, l’indépendance de la justice, l’immixtion de Chirac dans son cours. Ca fuse de partout, c’est ça la liberté, Vieil adversaire ! Tiens, jette un œil sur le plus grand blog du monde, le plus consulté, selon un sondage du Washington Post (gauche). Rien n’y manque, et c’est juste un minuscule échantillon de ce qui se raconte sur ton compte. Je sais que tu n’es pas terrible terrible en anglais, aussi, te le traduis-je : Les petits ballons de football verts. Tu ouvres ton parapluie, et tu presses [là]. Tu vois, le soldat Enderlin n’est pas encore tiré d’affaire !
Par Girelle (Girelle) le lundi 30 octobre 2006 - 21h29: |
Jneyen,
Pourquoi voulez vous qu'en France il y ait une justice à deux vitesses, la même loi régit tout le monde.
Il est interdit de se faire justice soi même chez nous, comme en Israel ou tout autre pays démocratique.
il y a une différence entre une balle dans les jambes ou le bras et trois balles ayant entrainé la mort.
Si vous avez bien compris la qualification de ce crime, ça sera le travail de l'avocat de faire requalifier ce cas en acte ayant entrainé la mort sans l'intention de la donner, il plaidera, alors, la légitime défense.
Cela est valable pour chaque français ou habitant la France, il n'y a aucune raison de faire un cas particulier pour un homme parce qu'il est juif.
"Dura lex, sed lex"