Archive jusqu'au 05/juillet/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Juillet 2004: Archive jusqu'au 05/juillet/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le lundi 05 juillet 2004 - 05h54:

Recette pour gagner un maximum de voix musulmanes, et ce n'importe où dans le monde: reprendre, sans en avoir l'air, la rhétorique des Protocoles des Sages de Sion (la planète est aux mains des Juifs et d'eux seuls. Ils décident de tout, partout, par marionnettes interposées).

JP


1er juillet 2004 / 17 h 42
UNE DÉCLARATION DE RALPH NADER
Le candidat du parti Vert américain à la présidentielle traite Washington de
« marionnette » aux mains d'Israël

Ralph Nader, candidat du Green Party (le parti écologiste américain) à la présidentielle, vient de se prononcer depuis Washington sur les relations entre la Maison-Blanche et Israël.
« La visite du chef du gouvernement israélien est devenue une routine depuis des années, a-t-il déclaré. Le marionnettiste israélien se rend à Washington. Le marionnettiste israélien rencontre la marionnette de la Maison-Blanche et, ensuite, il se rend sur Pennsylvania Avenue et rencontre les marionnettes du Congrès. Et enfin, il repart avec des milliards de dollars du contribuable ».
Cette déclaration intervient à la suite d'un sondage réalisé par le Council on American-Islamic Relations qui montre que 26% des citoyens américains de confession musulmane comptent voter pour le candidat écologiste en novembre. Ce taux est plus de cinq fois supérieur à celui de l'ensemble de la population américaine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le lundi 05 juillet 2004 - 05h58:

NOS KIFS

Moi mon Kif, c'est d'avoir découvert Harissa.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 05 juillet 2004 - 05h56:

Je m'appelle céline tubiana.Je fais des recherches généalogiques. Je m'adresse à vous car mes ancêtres étaient tunisiens. Je suis la descendante du rav Hai Taieb LO MET par ma mère (fille de Clément Taieb). Si vous pouviez m'aider dans mes recherches ça serait d'un grand secours.Je me demandais s'il était possible d'avoir des renseignements par les archives de la grande synagogue de Tunis.

Merci par avance

Celine Tubiana

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 04 juillet 2004 - 23h28:

c:/



« Bonjour Monsieur SHLOMI »


un film de SHEMI ZARHIN


Israël – 2003 – durée : 94 mn – 35 mm couleur - Son Dolby SR


Sortie Nationale le 07 juillet 2004

Site du film
www.ldistribution.com/shlomi


Distribution
LIMELIGHT DISTRIBUTION
21 rue Dautancourt
75017 Paris
Tél : 01 42 29 60 83
presse@ldistribution.com
Presse
François VILA
64, rue de Seine
94140 Alfortville
Tél : 01 43 96 04 04
francoisvila@aol.com



Synopsis

SHLOMI est un adolescent timide et disponible, plein d’amour et de générosité pour les gens qui l’entourent. Ce qui est important pour lui, c’est de contribuer au bien être et à l’harmonie de sa famille. Mais personne ne voit Shlomi, personne n’entend Shlomi, pas même Shlomi, pourtant, le jeune garçon est doté de talents extraordinaires.


Le personnage de SHLOMI, vu par SHEMI ZAHRIN

« SHLOMI, personnage sensible et généreux, est esclave de la réalité qui l’entoure. Il est incapable de percevoir les forces qui sont en lui et n’a pas conscience de ses dons de poète. Sans le savoir, SHLOMI est un artiste. Inconsciemment et intuitivement, c’est pourtant ainsi qu’il agit au quotidien : Pour lui, cuisiner est une forme de poésie, il s’occupe de son grand-père comme s’il jouait la comédie, la médiation qu’il opère entre tous les membres de la famille ne poursuit qu’un seul objectif : créer l’harmonie.

La difficulté de créer un tel personnage réside dans le fait qu’il n’a pas conscience de lui-même. SHLOMI pense qu’il est faible et incapable, il n’est pas conscient de sa propre valeur. Afin d’accomplir au mieux son rôle dans la cellule familiale, il laisse de côté sa propre vie et s’efface pour laisser place aux autres. Tout cela s’arrête lorsqu’il découvre qu’il est amoureux de RONA et, qu’elle aussi est amoureuse de lui, même s’il a beaucoup de mal à y croire.

Portée par son amour, RONA a deviné les talents cachés et la fragilité de SHLOMI. Avec lui, elle va communiquer avec la même poésie et la même sensibilité. Elle sait que SHLOMI va découvrir sa véritable valeur et elle va l’encourager à ouvrir les yeux et à changer de vie.

La vraie question n’est pas de savoir si SHLOMI va réussir à utiliser pleinement son génie mais plutôt s’il va être capable, en découvrant son incroyable force intérieure, de conserver son authenticité, son humour, son humilité et son regard innocent. »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 04 juillet 2004 - 22h00:

Pour PRIMO...

Sa dérnière affiche le montre en TENUE NAZI....Donc...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 04 juillet 2004 - 21h05:

Quand un clown raté devient prédateur

Le métissage ne concerne pas que la couleur de peau. Il peut aussi intéresser les idéologies.

Mais si le brassage génétique de différentes ethnies aboutit, en général, à un enrichissement de l'espèce humaine, il arrive parfois que le mélange de concepts en " isme " - nazisme, islamisme, progressisme, communisme - aboutisse à des hybrides monstrueux mais malheureusement viables.

Dieudonné M'bala M'bala est l'effrayante démonstration de ce que provoque la collision chaotique des pensées extrémistes de droite et de gauche. Son comportement de poujadiste de gauche avait déjà été remarqué lors de ses différentes campagnes " politiques ", à Dreux et lors des mois qui avaient précédé l'élection présidentielle de 2002. Le discours creux des beaufs, autour d'un zinc, ça on connaissait déjà.

Mais les beaufs noirs, c'était plus rare. Subissant rapidement l'ostracisme réservé à ceux qui n'ont rien à dire, Dieudonné M'bala M'bala a ruminé pendant plusieurs mois la frustration immense de ne pas être le nouveau Coluche, le saltimbanque accueilli dans la Cour des grands.

Et comme souvent, cette frustration - Hitler était aussi un frustré - a débouché chez lui sur la haine viscérale du bouc émissaire traditionnel : le Juif. Avec probablement toute l'irrationalité qui accompagne généralement ce sentiment : "les Juifs ont tout, contrôlent tout, décident de tout, et si je suis réduit progressivement à l'état de star déchue du show-biz, ce n'est pas en raison de ma médiocrité intellectuelle que j'avais bien cachée jusque-là grâce à mes vrais talents de comique. Il y a forcément un coupable derrière tout ça. Et si tout ce que j'avais lu et entendu sur ces Juifs était vrai ?"

Puis, un jour, Dieudonné M'bala M'bala décide que c'est vrai. Définitivement.

Je fais partie de ceux qui, le jour où il a débarqué chez Fogiel pour le " sketch " qu'on connaît, avaient demandé à ce qu'aucune réaction ne fasse suite à cette abjection. Le misérable clown se serait ainsi retrouvé davantage isolé, guettant désespérément les éditoriaux et billets d'humeur pour voir s'ils lui étaient consacrés.

Malheureusement, l'indignation était telle que peu de gens foncièrement antiracistes sont parvenus à conserver leur sang-froid, permettant la relance inespérée de cet ex "has been" qui fait, désormais, salle comble avec un spectacle basé sur la haine.

Il y a décidément du Hitler chez Dieudonné.

La même folie absurde habite ces deux personnages. Tout comme Hitler, Dieudonné M'bala M'bala fait de l'auto-allumage dès qu'il évoque les Juifs. Plus il les hait, plus il en parle. Plus il en parle, plus il les hait. Lors d'une conférence de presse à la Maison de la Radio, il a eu recours à toutes les distorsions historiques, débordant d'obscénités sur le peuple juif, pour faire coïncider sa haine obsessionnelle et un discours cohérent, exactement comme le faisait le Führer allemand, hurlant les mains sur les hanches, tous les muscles du corps tendus comme une seule corde.

Quelques exemples : " Israël doit des excuses au continent africain… Aucun Noir n'a jamais participé à la persécution du peuple juif. L'inverse, par contre, a existé. Des Juifs, je ne dis pas tous les Juifs, des Juifs ont profité de la traite négrière, de la colonisation, des Juifs s'en sont foutus plein les fouilles avec la politique de l'Apartheid et des Juifs souffrent d'un vrai problème négrophobe. C'est une réalité … " Pas un mot, bien entendu, des vrais esclavagistes recensés et authentifiés, eux, que sont les pays arabes. Mais, passons.

Plus intéressante, en revanche, est la sémantique utilisée. Notamment, cet " apartheid " est bien entendu ridicule appliqué à Israël - mais c'est un autre débat - mais surtout utilisé de manière éminemment raciste puisque le peuple juif est amalgamé, dans cette déclaration, à la politique israélienne.

Quant à la " négrophobie " des Juifs, ceux d'entre eux qui ont consacré leur vie au combat anti-raciste en en étant même, pour un grand nombre, les instigateurs, apprécieront…

" Ce sont les Noirs et les Arabes qui vont sauver la République… " Etrange déclaration. Faut-il y voir une menace pour les sales blancs ?

Dieudonné anti-raciste, mais persuadé que certaines ethnies sont salvatrices et pas d'autres ? Et de quelle République parle-t-il ? Une République islamiste ? Le flou des propos du triste comique lui permettra sans doute de s'en sortir quand des précisions lui seront demandées.

Gonflé à bloc par la relaxe dont il a bénéficié de la part de la trop fameuse 17e Chambre Correctionnelle, il se permet même de rebondir sur son sketch infâme en le justifiant d'un : " Mon but était de heurter et de provoquer le colon israélien qui est quand même le crétin de base de la planète… Investi d'une mission au nom de Yahvé, il va récupérer des Terres. C'est comme si Abraham avait fait le plan d'occupation des sols de la planète (Rires gras dans l'assistance)"

On peut penser ce qu'on veut de la présence d'implantations israéliennes au-delà des frontières de 1967, ce qui est sûr, c'est qu'en matière de crétinisme, y'en a qui feraient mieux de se méfier de ne pas se retrouver classés devant ceux qu'ils raillent.

Bon, me direz-vous, ce n'est que cet imbécile de Dieudo pour lequel je prônais l'indifférence il y a quelques mois.

Qu'y a-t-il de changé depuis ? Tout ou presque.

Hitler n'était pas une lumière au plan intellectuel. On sait cependant quels dégâts irréversibles il a produit sur l'humanité qui s'en relève à peine. Le parallèle entre le petit peintre frustré se donnant en spectacle dans les caves à bière bavaroises et le clown raté s'affichant en France est criant, d'autant que les dernières affiches de son spectacle " mes excuses " le montrent - grimaçant - en uniforme allemand, jouant d'une dérision qui n'est au second degré qu'en apparence.

M'bala M'bala ne vaut pas mieux que Hitler

En relançant la machine Dieudonné après son sketch, nous avons créé, tels des apprentis sorciers, un monstre déchaîné qui sautille de victoire juridique en plateau médiatique, avec, derrière lui, une horde, un peu plus importante tous les jours, de fauves qui étaient, depuis quatre ans, à la recherche d'un chef charismatique, et qui l'ont enfin trouvé.

Sa dernière trouvaille : la création d'un Conseil représentatif des Institutions noires de France, sur le modèle du CRIF, pour laquelle il souhaite, lui aussi, organiser un dîner annuel, invitant les mêmes personnalités que l'organisation juive, et prévenant : " Un (ministre) de moins serait perçu comme un crachat au visage ".

Il ne renoncerait à ce projet que si le CRIF, emblème, selon lui, du communautarisme, est démantelé...

De deux choses l'une : ou bien Dieudonné, en tant qu'instigateur de haine raciste est rapidement mis hors d'état de nuire par la justice de ce pays, ou bien on risque vite de découvrir que le ballon d'essai représenté par la liste Euro-Palestine n'a fait que préfigurer la déferlante black-beur qui s'efforcera, dans les années à venir, d'éjecter le "blanc" dans les recoins d'une Europe défaite.

Qu'on me comprenne bien: la France et l'Europe ne vivent certainement pas dans le contexte de 1933. La France n'est pas dans une déchéance économique sans précédent, mais au contraire dans un état d'apathie digestive douillette qui fait qu'à part certains excités, la plupart des citoyens français ont plus à perdre qu'à gagner d'une guerre civile, voire d'une attaque frontale contre une minorité qui mettrait le pays au ban des nations.

Et ensuite, et surtout, Israël existe ! Par ailleurs, Dieudonné bénéficie d'un soutien et du "terrain" mais seul, ses capacités d'action resteraient limitées. Son ego à la taille d'éléphant permet à certains d'utiliser le bouffon et d'en faire l'arbre qui cache la forêt.

On ne peut cependant pas faire l'économie de dénoncer ce que l'on voit poindre: la formation de groupes (milices?) qui vont enfin avoir ce qui leur manquait jusqu'alors: un leader et une base idéologique s'appuyant sur le pseudo-universalisme à la Dieudo, curieux universalisme d'où seuls les Juifs seront exclus, une sorte de nouvelle "race pure" en quelque sorte.

Voici donc la communauté nationale prévenue. À l'instar de l'appel à la manifestation contre l'antisémitisme faisant suite aux profanation de cimetières en Alsace, le véritable universalisme ne consiste pas à laisser libre cours aux éructations difficilement contenues d'un faux-clown en mal d'audience.

Mais c'est l'affaire de tous de se lever, se mobiliser contre ces démonstrations indignes, afin que les petits-enfants de la République ne puissent pas dire dans vingt ans : " mais vous pouviez arrêter le processus, vous pouviez protester, agir, et vous n'avez rien fait "…

le 4 juillet 2004

Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe

(Avec Liliane Messika, Hélène di Stefano et Albert Capino)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 04 juillet 2004 - 21h45:

'...KAYKABOULOU 1 c est pas dés fois...

'...YERAK ( hajklouf) WANT YOU....?'

Albert T.C 009

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 04 juillet 2004 - 20h05:

YATIC CHRENA DEUX FOIS LA DOUDA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 04 juillet 2004 - 17h36:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Vente aux enchères ! Première mise à prix 10.000 Euro, Qui dit mieux.

Le Code Des Escrocs, par Bébert le Goulettois, “ Toutes Les Ficelles Pour Filouter le Fisc “

c:/


Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 04 juillet 2004 - 17h18:

Cacouboulou :

Hajklouf.

Hajklouf ou est tu ? Tout Matmata s’ennuie sans toi, pourquoi nous as tu abandonnes.

Chez nous a Matmata le bureau de recrutement on l’a ouvert, voici ta fiche et ta feuille de route.

c:/


Signe : Cacouboulou Premier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 04 juillet 2004 - 10h25:

Le néo-judaïsme constitue-t-il un danger majeur pour la démocratie ? 3ème partie (info # 010207/4) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Mais les cinq lois négativistes de la seconde table de la loi, les interdictions limitant les activités des hommes entre eux, ne sont applicables que s’il existe une raison pour les hommes de ne pas faire tout ce que la/leur nature leur permet d’accomplir. Et cette raison consiste en l’observation du code de quatre lettres qui figure dans les trois commandements négativistes de la première table (leur ordre divergeant selon l’endroit où on les relève dans le Pentateuque). Pourquoi code et pas nom ? Parce que ces mêmes commandements en interdisent strictement toute représentation, allant jusqu’à préciser que l’interdiction vaut pour tout ce qui évolue dans les airs et au-dessus, sur terre et en dessous, sur mer et en dessous. Et quelque chose qui ne peut être représenté dans ces trois éléments ne possède pas de forme, et quelque chose qui ne peut être représenté par l’homme, ne peut être imaginé par lui (essayez, si vous avez des doutes !), ni ne peut être nommé.



C’est aussi pour préserver cette référence, cette raison d’accepter des limitations à leur liberté absolue, que l’interdit a été posé. Au niveau sémantique et représentatif les dix commandements imposent aux hommes d’extraire absolument une suite de quatre lettres de leur vocabulaire, de leurs dessins et de leurs sculptures. Un vocable parmi tous les autres. Est-ce trop pour les néo-juifs ? Est-ce trop leur demander que de respecter le terrible privilège du Cohen ha-gadol, du Grand prêtre des juifs, qui lorsqu’il prononçait le code, le jour du Kippour, s’il n’était pas parfaitement pur dans son corps ainsi que dans ses pensées, était instantanément transformé en torche humaine ?



Bien sûr, la restriction est si puissante, si significative, qu’elle survit vaille que vaille dans les rites des néo-juifs. Ainsi, même dans la Torah et les livres de prière, dans lesquels la suite de quatre lettres apparaît parfois as is, les néo-juifs prononcent un autre nom au cours de sa lecture. Et ils n’essaient pas de le dessiner, ni d’en faire des statues. Ceci dit, dans une hérésie qui me semble plus absurde encore que le sacrilège lui-même – parce qu’il démontre d’une incompréhension, d’une outrecuidance et d’une inculture spirituelle extrêmes – les néo-juifs ont remplacé le code par toute une série de succédanés qui doivent leur permettre de le prononcer sans le nommer effectivement. En Israël, c’est même devenu une mode auprès de la population des traditionalistes (ceux qui ont honte de ne pas être des néo-juifs) ; lorsque vous leur demandez "comment ça va ?" ils vous répondent "à la grâce de Schpluntz !" et moi, j’ai chaque fois envie de rendre.



On ne sait pas exactement quand la mutance a commencé. On sait juste que ce fut lorsque les juifs furent éloignés du Temple qu’ils éprouvèrent le besoin de se réunir, puis d’inventer une sorte de religion, qui venait supplanter l’exercice de la loi. Certains datent les premières synagogues à l’exode babylonien, autour du 6ème siècle avant l’ère chrétienne. Les rescapés de l’exil, au 1er siècle de cette ère, auraient perpétué en Israël le rite qu’ils avaient instauré entre le Tigre et l’Euphrate. D’autres historiens situent les premières synagogues à l’époque de la révolte des Hasmonéens (de -167 à -164), alors que le Temple était encore debout.



Inutile d’écrire qu’il n’y a rien de sacré dans une synagogue, il ne s’agit à l’origine que de centres sociaux et communautaires. D’ailleurs, au début, les fidèles n’ont pas encore inventé les rabbins. Dans ces "batey knesset", maisons de réunions ou "batey midrach", écoles, ou encore "batey tfila", maisons de prières, dans lesquelles, petit à petit et parce que le Temple a finalement été détruit, on remplace les sacrifices animaliers par des prières. Pendant longtemps on n’aura cependant pas l’audace de fabriquer de petits Grands prêtres ; c’est alors un "khazan" ou lecteur, qui récite les prières.



Avec l’exil et l’instauration de la suprématie chrétienne en Europe, la synagogue s’inspirera largement de l’église et de son clergé, n’en déplaise à certains néo-juifs qui perdraient leur temps à vouloir me prouver le contraire. Le catholicisme est une religion de prière et des masses. Les cérémoniaux importants, dans le judaïsme pré hilkhatique, sont exclusivement l’affaire de deux ordres, celui des "Cohanim", les prêtres et celui des "Lévim", les serviteurs du Temple ; d’ailleurs, lorsque le Grand prêtre pénètre dans le saint des saints pour y prononcer le code, il est seul et personne d’autre que lui n’y est jamais admis. C’est aussi pourquoi le Cohen ha-gadol porte un très long châle, qui dépasse sous la porte durant sa périlleuse entreprise. S’il est calciné durant sa tentative d’arrimage au métaphysique, on utilisera le châle afin d’extraire ses cendres et de ne pas souiller la cabine de téléphone sacrée. Ce châle d’évacuation est très probablement à l’origine du châle de prière des néo-juifs, le "talith". Je connais par ailleurs des dizaines de personnes qui portent cet effet tous les jours depuis leur maturité et qui en ignorent totalement l’origine.



Certains d’entre vous l’auront compris, je ne mets jamais les pieds dans les batey-mutants, pas plus que dans aucun lieu de culte dans lequel je pourrais entendre l’un des nombreux noms que les néo-juifs et leurs cadets positivistes donnent au code. Ceci dit, je trouve en moi la franchise de reconnaître, même s’il m’en coûte, alors que certains d’entre eux appellent à tuer nos soldats, que les rabbins ont au moins rempli un rôle irremplaçable dans l’histoire des connaissances : Bien avant et bien mieux que les moines copistes du Moyen Age, les Hilkhatistes ont conservé, sans les comprendre la plupart du temps (à de rares mais remarquables exceptions près), mais presque intact, le témoignage du Maamad Har-Sinaï ainsi que la description des tâches des Cohanim. Sans leur travail de cerbères, il est évident que je n’aurais pas été en mesure de me livrer à mes analyses politiques d’événements s’étant déroulés il y a plus de trois mille ans.



Puis il y a les risques inhérents à l’invention des religions. Les risques de voir de dangereux usurpateurs menacer leurs congénères pour deux raisons diamétralement opposées, tout en se réclamant des héritiers du code. C’est ainsi le cas du rabbin de Vienne, Moshé Ara Friedman, qui, tandis que son collègue Leventhal décrète des sentences de mort contre les soldats d’Israël parce qu’ils devront faire évacuer Gaza, compare "les exactions commises par Israël à l’encontre des Palestiniens à un nouvel holocauste". Ce "possec" et tout aussi rabbin que Leventhal ajoute avec élégance : "Le monde regarde depuis 58 ans la manière par laquelle les arabes en Palestine sont massacrés, expulsés et pourchassés dans le sang, leurs maisons détruites, par l’Etat d’Apartheid israélien". C’est à y perdre son hébreu…



Autre effet catastrophique de la création des synagogues, cette fois, le culte mutant qu’elles hébergent permet de se passer du Temple. On pouvait le comprendre aussi longtemps que les juifs n’avaient pas récupéré le contrôle politique de leur patrie, on peut même affirmer que, faute d’un lieu ou se réunir, faute de dépositaires volontaires de la préservation de la loi et du transfert des connaissances, le peuple juif aurait vraisemblablement disparu et avec lui, les traces d’un immense et précieux secret. Mais on se doit également de constater que le culte hilkhatique a désormais remplacé l’appel du Temple. Toutes les synagogues du monde sont devenues autant de petites Jérusalem, que les néo-juifs fréquentent en s’imaginant qu’il existe une religion juive, qu’ils peuvent suivre à Paris ou à New York pendant les siècles des siècles, sans songer sérieusement à reconstruire le médium sacré des juifs, dans le seul endroit temporel où il peut exister. Nul doute que si ces "maisons de réunions" disparaissaient la nécessité de la réédification du seul lieu sacré de rattachement des juifs retrouverait son caractère d’urgence.



C’est là de rappeler toute la différence qui existe entre la tradition hilkhatique et la spiritualité d’Israël. Entre les deux, on mesurera la distance qui existe entre le "Tu ne tueras pas !" de la loi négativiste, parfaite et suffisante, qui a éclairé le monde et du verdict d’un rabbin, condamnant d’autres juifs à la peine capitale, parce qu’il les juge coupables de ne pas saborder l’armée de défense d’Israël.



La Halakha et le Temple sont aussi, peut-être, la métaphore de ce que sont la "galut", l’exil, et Israël. Reste à l’Etat d’Israël de reconstruire dans la Jérusalem d’en bas le promontoire spirituel d’où on aperçoit la Jérusalem d’en haut. Ce sera en quelque sorte l’achèvement du sionisme spirituel, le replacement de la cabine téléphonique là où elle aurait toujours dû rester. Il est clair que cette idée pose des problèmes politiques majeurs mais s’il ne devait y avoir qu’un seul point de désaccord entre nous et le monde arabe, c’est un risque que je prendrais. Il y a des barrières de sécurité qui feraient l’unanimité, surtout que la cabine téléphonique du Temple protégeait déjà sont secret derrière les plus hauts murs de l’antiquité.





Fin.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 04 juillet 2004 - 09h48:

C:/

MARLON BRANDO


"Il n'y a pas un peuple qui n'ait commis quelque chose défiant le sens de l'horreur"
LE MONDE | 03.07.04 | 13h55

Dans des entretiens parus en 1979 dans le magazine américain "Playboy", le comédien s'exprimait sur les juifs et Israël, l'antisémitisme et la responsabilité collective face à la barbarie.
Extraits d'entretiens parus en janvier 1979 dans le magazine Playboy et publiés en traduction française en 1993 par les Editions Albin Michel.

"On peut dire, en un sens, que j'ai été élevé par des juifs. Stella Adler (professeur de théâtre de Marlon Brando) a été la première femme, la première personne cultivée que j'ai rencontrée.




Je n'étais qu'un plouc du Nebraska (...). Stella, sa fille et son mari, Harold Clurman, m'ont permis de rencontrer beaucoup de gens à New York et de prendre conscience de choses que je n'aurais jamais pu comprendre tout seul.

Je jouais dans une pièce de Ben Hecht, A Flag is Born. On a monté cette reconstitution historique pour réunir des fonds en faveur de l'Irgoun Tsvaï Leumi. Il s'agissait en fait de la Ligue pour la Palestine libre et nous essayions de financer l'achat d'armes, de munitions et d'influences pour soutenir les sionistes et pas les Pal Mach, parce que ceux-ci étaient dirigés par Ben Gourion et qu'ils ne se conduisaient pas comme ils l'auraient dû. Nous avons traversé tout le pays en jouant la pièce dans les temples, un acteur juif et un non-juif. Paul Muni avait un rôle. Nous avons voyagé en expliquant à ces vieux schnocks pourquoi ils devaient cesser de soutenir le Hagganah et plutôt soutenir l'Irgoun. Nous avons ramassé tout l'argent que nous avons pu et nous l'avons envoyé. (...) Nous avons dû suivre un cours de six semaines et apprendre l'histoire d'Israël, la création de l'Etat, la déclaration Balfour et la présence des Anglais, la position des Arabes."

"L'antisémitisme ? Quand j'étais plus jeune, je demandais aux gens ce que cela voulait dire. Je ne comprenais pas. Je n'arrivais pas à comprendre. C'est toujours un mystère pour moi. Les juifs ont contribué au monde du progrès, des Lumières, plus que toute autre nation. Ils ont eu une influence déterminante pour l'évolution de l'art, de la culture, de la science, de la littérature, du développement des professions, du commerce, du droit, de la mise en place des jurisprudences, de l'économie. Leur apport est phénoménal. On pourrait presque dire qu'ils sont effectivement le peuple élu. Mais cela n'impressionne personne. En dépit de tout le bien qui a été accompli, en dépit de ce qui est arrivé en Allemagne, un événement sans commune mesure dans l'histoire, l'antisémitisme existe toujours. Je l'ai rencontré je ne sais combien de fois. Parfaitement banal."

"Il (Irwin Shaw, l'auteur du roman Le Bal des maudits, dont fut tiré un film dans lequel Marlon Brando jouait le rôle d'un officier nazi) trouvait que le peuple allemand était responsable de l'Holocauste. A mon avis, si l'on considère qu'un peuple entier est responsable de quelque chose, tout le monde y passe. Que ce soit les Turcs, les Français en Algérie, les Anglais en Afrique et en Palestine, les Américains, les Espagnols... Il n'existe pas un peuple au monde qui n'ait pas commis quelque chose défiant le sens de l'horreur. On pourrait dire alors que tous les Indiens de l'Inde sont responsables de la condition des intouchables, que tous les Japonais sont responsables de la condition des Etas et des Aïnous. Les Australiens chassaient les Aborigènes et encore aujourd'hui ils les traitent comme des moins-que-rien. Si vous prenez un peuple dans son ensemble et que vous décrétez que tous les Allemands sont comme ça, que tous les juifs font comme ! ça, vous agissez exactement comme Hitler. Si vous commencez à penser et à sentir en termes généraux, c'est extrêmement dangereux."

"Stella Adler et Kazan ont été extrêmement importants pour moi. Je ne pense pas que, sans eux, je pourrais exercer mon métier avec le même professionnalisme.

-Stella Adler- enseignait aux gens à se découvrir eux-mêmes. Je ne veux pas dire que c'était une psychothérapie, mais cela avait des résultats très clairement thérapeutiques. Les gens apprenaient le mécanisme du sentiment. Qu'ils deviennent ou non des acteurs, ils avaient beaucoup appris avec elle."

©1991 Lawrence Grobel.

© 1993 Editions Albin Michel pour la traduction française.

. ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 04.07.04

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 04 juillet 2004 - 09h41:

Kofi Annan mis au défi d’agir

Le discours du secrétaire général de l’ONU lors de la conférence sur l’antisémitisme, première de ce genre dans l’histoire de l’organisation, a provoqué des réactions variées mais positives de plusieurs organisations juives. L’ONU, par la voix de Kofi Annan, a décidé d’entreprendre des actions concrètes pour combattre le phénomène.

«Il est difficile de croire que, soixante ans après la Shoah, l’antisémitisme relève de nouveau la tête, mais il est évident que nous sommes témoins d’une résurgence alarmante de ce phénomène sous des formes et des manifestations nouvelles. Cette fois le monde ne doit pas, ne peut pas, rester silencieux. Quand nous recherchons la justice pour les Palestiniens, comme nous nous devons de le faire, il nous faut fermement condamner quiconque utilise cette cause pour inciter à la haine des Juifs en Israël ou ailleurs. Le combat contre l’antisémitisme doit être notre combat.

Les Juifs du monde entier doivent sentir que l’ONU est leur maison» a déclaré Kofi Annan.

La Conférence des présidents des plus grandes organisations juives américaines a apprécié le discours d’Annan mais lui a demandé de prendre des mesures concrètes visant à «rectifier l’histoire des Nations Unies vis-à-vis de l’antisémitisme». Les organisations juives ont donc listé au secrétaire général une série d’exigences ainsi libellées :

- Création d’un plan d’action reprenant les termes de la conférence
- Création d’un calendrier pour la mise en oeuvre de ce plan d’action
- Condamnation de tous les discours antisémites ou incitant à l’antisémitisme, d’où qu’ils émanent, ainsi que de tous les actes antisémites
- Action immédiate afin de passer une résolution sur l’antisémitisme à l’assemblée générale des Nations Unies
- Diminution du nombre de résolutions contre Israël
- Abstention quant aux déclarations partisanes concernant les actions de défense d’Israël face à la terreur, qu’elles proviennent du secrétaire général, de ses représentants ou de tout autre haut fonctionnaire de l’ONU
Nomination d’un représentant spécial chargé du problème de l’antisémitisme pour rapporter les incidents annuels
- Promotion d’un mémorial permanent de la Shoah au siège de l’ONU
- Création d’un Jour international du souvenir
- Annulation des propos haineux prononcés aux Nations Unies et institution de sanctions contre les fonctionnaires de l’ONU qui profitent de leur position pour diffamer Israël
- Ne pas permettre de discours défendant les droits humains des Palestiniens au détriment des droits élémentaires du peuple juif
Les organisations juives américaines ont cependant noté que Kofi Annan lui-même n’a pas réussi à condamner la promotion constante de l’antisémitisme par l’OLP et n’a pas reconnu que l’OLP est l’un des plus actifs propagateurs de l’antisémitisme dans le monde sur son site Internet, sa station de télévision et dans tous ses médias.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 04 juillet 2004 - 09h20:

Que prépare vraiment l’Egypte ?


Un membre du Congrès américain, Tom Lantos, député de Californie et haut responsable au Comité des relations internationales du Parti Démocrate, prévient l’Etat d’Israël des intentions belliqueuses de l’Egypte. Selon lui, ce pays arabe augmenterait son potentiel militaire de façon dangereuse afin de se lancer dans un conflit armé contre l’Etat juif.

Tom Lantos tente d’arrêter l’exportation massive d’armes vers l’Egypte en coupant toute aide financière américaine en direction du Caire. Le député californien a annoncé cette semaine qu’il avait l’intention d’introduire une législation qui réduirait et éventuellement éliminerait l’aide de 1,3 milliard de dollars d’aide militaire que le Congrès accorde chaque année à l’Egypte. Cette information a été relevée par Arouts 7 sur le journal "Middle-East Newsline".

«Les manœuvres militaires égyptiennes qui se succèdent sont dirigées vers un ennemi israélien qui n’existe pas de façon objective. Le comportement menaçant des Egyptiens est un choix politique du régime de Moubarak» déclare Tom Lantos. Selon le même rapport, des sources militaires israéliennes ont établi que les manœuvres de guerre égyptiennes présentent Tsahal comme un ennemi réel.

Le député californien a noté que même si personne ne menace la souveraineté égyptienne, Le Caire étend de façon discontinue son armement en acquérant des armes lourdes qui viennent compléter un arsenal militaire déjà suffisamment dissuasif. Par le passé, l’Egypte a toujours développé son armée afin d’envahir et de détruire l’Etat d’Israël.

«J’ai l’intention de soutenir le peuple égyptien en introduisant une législation qui permettra l’élimination progressive de l’assistance militaire à l’Egypte pour les trois années à venir» déclare Tom Lantos. Ce dernier veut convertir les 1,3 milliard de dollars d’aide militaire en assistance économique. Lantos démontre que l’Egypte a récemment acquis onze bâtiments pour compléter sa marine de guerre ainsi que d’autres armes, lance-missiles et canons, dont la présence n’est justifiée par aucune menace de la part de ses voisins.

En 1948, 1967 et 1973, l’Egypte et d’autres nations arabes ont tenté d’éradiquer l’Etat juif. L’Egypte a signé un traité de paix avec Israël en 1979. Après le début de la vague de terreur lancée par l’Autorité palestinienne en septembre 2000, l’Egypte a rappelé son ambassadeur pour protester contre "l’agression israélienne". Jusqu’à présent, ce pays arabe a refusé que son ambassadeur revienne en Israël. Ces faits devraient éveiller la méfiance d’Israël vis-à-vis de l’Egypte et de toutes les nations arabes qui n’ont jamais renoncé à leur objectif.

a7.FR