Par Benzarti (Benzarti) le samedi 10 juillet 2004 - 16h28: |
rien n'a changé ici a ce que je vois...
rabbi yojbor 3alikom
Par Lalla (Lalla) le samedi 10 juillet 2004 - 16h15: |
l'explication se tient et pourtant je crois me souvenir que lime c'est citron,lime hlou citron doux;enfin ne soyons pas tatillons-c,est au gout unique de ce fruit qu'il faut penser;
merci d'avoir eclaire ma lanterne.
Par Albert (Albert) le samedi 10 juillet 2004 - 07h55: |
Oui terrible mais pas Horrible. .
Tiens hier une dame me demande...
'...Ji veux un shampoing HAURISSA...!'
'...Harissa ca n'existe pas Madame...!'
'...Si, là, ji li vois devant moi...!'
'...AH .....!SHAMPOING AU RICIN.....! Yatic bakla.
Bon je vous laisse ciao..
LIM AHLOU....CITRON DOUX CHEZ LES GOULETTOIS..ON ATTEND BEJA.....AU MACHACHAUSSETTES.....Emile, donne ton avis....Une fois pour toute, coupe le CITRON ( regarde en bas ) en deux..Merci...!
Par Slim (Slim) le samedi 10 juillet 2004 - 02h29: |
Chere Lalla:
Je ne connais pas le dialecte Nabeulien, mais dans le reste de la Tunisie, Lime se refere a une organge, et non pas un citron. Citron se dit Qaress, et Qaress est aussi un adjectif qui signifie "Amere". donc Lime Hlou veut dire en effet Orange Douce
Par Lucia (Lucia) le vendredi 09 juillet 2004 - 23h19: |
Chere Shira S., concernant Le groupe NACHIT, pourquoi ne
pas en faire un groupe mondial, est/ouest? J'aimerais bien
en savoir plus; je n'ai pas vu une femme tune aux USA
pendant 25 ans, sauf lors de visites a Los Angeles. Je pense
qu'il y aurait assez de participants. Sincerement, lucia
Par Nao (Nao) le vendredi 09 juillet 2004 - 20h07: |
Citron,
Bush se bat contre le terrorisme islamiste fanatique. C'est tout ce qui m'interesse...
Par Nao (Nao) le vendredi 09 juillet 2004 - 20h05: |
Un rapport s'alarme de la montée du communautarisme à l'école
PARIS (Reuters) - Plusieurs syndicats d'enseignants et organisations de lutte contre les discriminations ont exprimé vendredi leur inquiétude après la publication d'un rapport faisant état d'une montée des communautarismes à l'école.
Au lendemain de l'appel au "sursaut" face aux intolérances de Jacques Chirac, la FIDL, le mouvement Ni putes Ni soumises, SOS-Racisme et la fédération Unsa-Education déclarent dans une lettre commune au chef de l'Etat que "la République doit réaffirmer sans cesse son ambition laïque".
"Si la République est oublieuse ou négligente, les solutions communautaristes l'emporteront", préviennent les signataires, promettant d'exercer à la rentrée "leur devoir de vigilance" pour que les établissements scolaires soient "préservés des tensions".
Ils demandent au président de profiter de son allocution du 14-Juillet pour rappeler "la passion historique de la France pour les droits de l'homme indissociables de ceux du citoyen".
"Le rappel de ces valeurs et celle de la laïcité en particulier, à la veille du centième anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, nous semble aujourd'hui nécessaire pour répondre au chantage et menaces proférées contre l'école publique", poursuit le texte.
"La citoyenneté exige l'égalité des droits, la fin des discriminations et des inégalités (...) La loi républicaine s'impose à tous", soulignent Layla Rahhou, Fadela Amara, Dominique Sopo et Patrick Gonthier.
Dans son discours du Chambon-sur-Lignon, jeudi, Jacques Chirac a souhaité que l'école publique soit "à l'abri des influences et des passions", afin que "chacun acquière, dès le plus jeune âge, le sentiment d'appartenir pleinement à la communauté nationale".
RECUL DE LA MIXITE
Pour le SNES-FSU, premier syndicat enseignant dans les collèges et lycées, "les problèmes vont bien au-delà du voile".
"L'espace scolaire doit être préservé de toute activité et manifestation religieuse. Tout manquement à ce principe ne peut conduire qu'à des difficultés que les établissements et leurs personnels seront contraints de traiter seuls", note l'organisation.
Lors des débats ayant conduit le gouvernement à légiférer sur l'interdiction des signes religieux ostensibles à l'école, le SNES rappelle avoir "insisté sur le fait qu'une loi sur la laïcité ne devait pas stigmatiser une seule religion, la religion musulmane, et devait traiter de l'ensemble des problèmes posés par les signes d'appartenance religieuse".
Selon le syndicat, il faut également prendre des mesures "à l'école et en dehors de l'école" pour lutter "réellement" contre l'exclusion.
Dans un rapport dont de larges extraits ont été publiés vendredi dans la presse, l'Inspection générale de l'Education nationale s'alarme de la montée du communautarisme.
L'étude, qui a porté sur 61 collèges et lycées qualifiés de "sensibles", évoque une mixité de plus en plus remise en cause, un absentéisme sélectif en fonction des jours fériés de certaines religions - faible le vendredi pour les musulmans, il serait très fort au sein des élèves juifs le samedi, jour de shabbat, ainsi qu'un refus grandissant de certains aliments n'ayant pas été préparés selon les rites religieux dans les cantines.
Selon les inspecteurs, l'enseignement de certaines matières est également remis en cause, notamment en éducation physique et sportive mais également en lettres et en philosophie, dont certains auteurs sont considérés comme "licencieux".
Fait aggravant, les auteurs du rapport notent que ces revendications, avancées par de jeunes hommes diplômés et radicaux, sont "l'objet d'une sorte de refoulement, ou de déni généralisé" des chefs d'établissement.
Par Nao (Nao) le vendredi 09 juillet 2004 - 20h02: |
Ce Albert il est terrible...
Mauvaise journee pr nous:
• Report: CIA gave false information on Iraq
• World Court says Israeli barrier illegal
• Pentagon: Bush military records destroyed
Par Soleil (Soleil) le vendredi 09 juillet 2004 - 19h33: |
Free Shalhevet’s Father and Uncle:
Release Itzik Pass and Matti Shvu!
For almost four years we have been involved in a
vicious war of terror. For two years we were shot at, in
our homes, in our cars, walking the streets. Arab
terrorist gunfire surrounded us, wherever we were,
twenty four hours a day, seven days a week. Shalhevet
Pass, HY”D, a ten-month old infant, was murdered by
terrorist sniper gunfire from the Abu Sneneh hills. The
bullet that penetrated her head and killed her first
passed through her father’s two legs, felling him. At
that time, over three years ago, Shalhevet was the
youngest victim of the Oslo Terror War. Now, after four
years of murderous attacks, almost 1,000 Israeli Jews
have been killed and thousands wounded and
maimed. In the meantime, Itzik Pass and his brother-in-
law Matti Shvu are imprisoned in a jail cell.
Exactly a year ago, Itzik and Matti were arrested and
indicted for possessing eight ‘explosive bricks’ found in
Itzik’s automobile. Such items are commonly found in
the possession of many Israelis. Despite massive
attempts, the prosecutor’s office was unable to prove
that the two men had any intention to use these items or
to connect them to any particular crime.
The men were convicted of illegal possession of these
goods and sentenced to fifteen months imprisonment.
However the prosecution appealed the sentence and
an appeal’s ruling added nine months to their
incarceration, which will conclude in another year.
In spite of the fact that they have already served more
than a quarter of their sentence, they are being held in
very harsh conditions and are not permitted vacations,
which are allowed almost all prisoners (including
murderers and rapists) who have completed twenty-five
percent of their incarceration. These conditions and
restrictions are a direct result of massive pressure
brought upon the prison authority by the Shabak – the
“Jewish Division” of the Israeli intelligence services.
It is surmised that this pressure is aimed at preventing
reduction of the men’s sentence by one third, allowing
them to be released on parole in a few months. Israeli
prison sentences are usually and normally reduced by
one-third.
The injustice screams out:
Why must a bereaved, terror-plagued family, be forced
to endure continued suffering?
Shalhevet’s grandfather, Avraham Zarbiv, was critically
wounded, axed in the face and hand by a terrorist over
a decade ago. Orital, Matti’s wife, was knifed by an
Arab terrorist as a teenager in Hebron. Matti himself
was injured by a terrorist’s bullet, shot in the leg from
the Abu-Sneneh hills. And of course, the tragic murder
of 10-month old Shalhevet, over three years ago.
Why must Shalhevet’s mother, Oriyah Pass, a young
mother of two baby girls, continue to remain separated
from her husband, facing hardships and pain alone?
Why does the “Jewish Division” of the Shabak continue
to torture a bereaved, terror-plagued family, forbidding
the two men vacations, to help their wives cope, two
young sisters who need their husbands by their sides.
Why are murderers and other convicted felons
permitted vacations, which are part of their basic rights,
while this right is denied Itzik and Matti?
We turn to Shabak director, Avi Dichter and Internal
Security minister Tzachi HaNegbi:
Stop torturing terror-plagued families!
The unique circumstances and natural justice demand:
Free Matti and Itzik!
The right to vacations is a basic privilege granted to all
other prisoners. Permit Itzik and Matti the same,
established right.
We turn to the President of Israel, Moshe Katzav, and
ask:
Why did you agree to reduce the sentence of
Shalhevet’s murderer, yet you do not agree to pardon
Itzik and Matti, for a much lesser crime!
Please call and fax:
Avi Dichter, Director of Israeli Intelligence via The Prime
Minister’s Office:
(P) 972-2-670-5555 (Fax) 972-2-566-4838 972-2-
670-5475
Tzachi Hanegbi, Minister of Internal Security:
(P) 972-2-530-8500 (Fax) 972-2-581-1832
Moshe Katzav, President of the State of Israel:
(P) 972-2-6707211 (Fax)972-2-567-1314
The Jewish Community of Hebron
POB 105 , Kiryat Arba-Hebron 90100
hebron@hebron.org.il
Tour Hebron: Tel 972-64-371257 or
write: \
mail{simcha@hebron.org.il,simcha@hebron.org.il}
The Hebron Fund
1760 Ocean Ave., Brooklyn, NY 11230
hebronfund@aol.com
718-677-6886
Par Mena (Mena) le vendredi 09 juillet 2004 - 20h43: |
Moore l’imposteur (info # 010907/4) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Cet été en France, on assiste à un véritable festival de défoulement anti-américain et anti-Bush. Le film de William Karel à peine diffusé à la télévision et à peine sorti dans le réseau commercial, voici qu’arrive dans les salles obscures la nouvelle production de Michael Moore : Farenheit 911.
Les Français vont vraisemblablement se précipiter en masses. Moore était déjà un héros pour tout ce que la France compte d’aigris, d’envieux et d’agités du bocal ; il va atteindre bientôt un statut quasi-messianique, l’incarnation de l’espoir face à l’abominable homme de la Maison Blanche. Vous me direz que Moore n’est pas sérieux et que ses précédents films étaient jonchés d’erreurs factuelles, de manipulations et de falsifications, je sais. Mais pour parvenir à cette connaissance, il faut faire des recherches sur Internet, lire l’anglais, avoir développé un certain sens critique. C’est bien compliqué tout cela pour le spectateur français moyen qui préfère la simplicité : La télévision et la presse lui ont répété que Moore était un homme considérable, et pour lui Moore est donc un homme considérable.
Les critiques ont dit au spectateur français moyen que Bowling for Columbine était une œuvre majeure, alors pour lui, Bowling for Columbine est une œuvre majeure qui témoigne de la vérité vraie. La seule, l’unique vérité sur la circulation des armes, sur la violence et sur le cynisme aux Etats-Unis, l’horrible patrie du capitalisme mondialisé.
Les critiques ont dit que Farenheit 911 était un chef d’œuvre absolu donc, naturellement pour le spectateur français moyen, Farenheit 911 sera un chef d’œuvre absolu. Les erreurs factuelles, les falsifications, les manipulations ? Elles passeront, selon la vieille expression, comme une lettre à la poste. Le postulat de base est de toutes façons déjà là, solidement ancré dans les têtes, comme une évidence consensuelle qui tient chaud et qui imperméabilise les sens contre la réalité : Bush est un imbécile, un menteur, un salaud, un fasciste et le seul vrai terroriste de la planète. Il est le jouet des industriels de l’armement et du pétrole et de plus, il est assoiffé de sang arabe.
Moore construit sur ce postulat et peut dès lors avancer en terrain conquis. Il montre, au début du film, des membres de l’Administration Bush en train d’être maquillés pour passer à la télévision. Réaction escomptée du public : Mazette, mais c’est bien sûr, tous ces gens sont des acteurs, ils ont des choses à cacher et le fond de teint fait bien les choses. Dans l’ambiance anti-atlantiste actuelle, c’est aussi simplet que cela.
Inutile, aussi, de vous fatiguer à affirmer que toute personne qui passe à la télévision, que ce soit Michael Moore, Michel Drucker ou Jacques Chirac, se fait maquiller ; non seulement c’est inutile, mais de plus, cela suffirait pour qu’on pense autour de vous que vous êtes un réactionnaire retors.
Le film montre ainsi George Bush en visite dans une salle de classe, au moment où on lui apprend les attentats du onze septembre. Il ne se lève pas, il ne panique pas, il ne fait pas peur aux enfants. Le commentaire du film interprète cette réaction de la manière suivante : Le Président est incapable de réagir vite, peut-être même est-il incapable de saisir l’urgence de la situation ; il est plus à sa place, en termes de quotient intellectuel, dans une école maternelle que dans le bureau présidentiel, à moins que ce ne soit encore pire que la bêtise et qu’il ait été au courant de ce qui allait se passer…
Ah, si seulement il avait gesticulé, vociféré, perdu son sang froid, s’il avait effrayé les enfants c’eût été tellement photogéniquement préférable. Cela aurait fait de si belles images pour Michaël Moore.
George Bush n’a pas fait à l’auteur de Farenheit 911 le plaisir de lui fournir des images de panique mais qu’importe, il médira avec le matériel à sa disposition. C’est d’ailleurs un principe chez Michael Moore : Quel que soit le comportement adopté par Bush, les images seront mises en scène de façon accablante pour le président des Etats-Unis. Toutes les images de Bush sont dès lors accablantes dans le cadre du postulat susdit, mais surtout, taisez ce secret, vous passeriez encore pour un paranoïaque en crise !
On « découvre » ensuite dans le film que la famille Bush et la famille Ben Laden ont des intérêts financiers communs. Vieille calomnie connue et devenue rumeur, que le réalisateur ne pouvait pas laisser passer. On apprend également que la famille Ben Laden a été évacuée par avion spécial, tout de suite après les attentats, en un temps où aucun autre avion ne pouvait voler aux Etats-Unis.
Apparaît alors à l’écran un grand témoin du documentaire, Richard Clarke, qui atteste et redit que l’Administration Bush prévoyait de se débarrasser de Saddam Hussein bien avant le onze septembre 2001. D’authentiques enquêteurs auraient posé à Clarke quelques questions susceptibles d’alimenter la compréhension du spectateur ; tiens, lui demander si l’avion spécial a réellement existé, par exemple ? S’il a volé au moment indiqué dans le film ? Et enfin, qui a ordonné, ultérieurement, l’évacuation de la famille Ben Laden ?
Des enquêteurs scrupuleux de leur métier auraient demandé à Clarke si des plans visant à mettre fin au régime baathiste irakien avaient existé sous la présidence Clinton ?
Un travail de journalistes honnêtes aurait permis au public de savoir que la famille Ben Laden n’a pas été évacuée au moment évoqué dans le reportage et qu’en plus, la personne qui a ordonné cette évacuation s’appelait - et s’appelle toujours d’ailleurs - Richard Clarke en personne. Les spectateurs auraient sans doute été médusés d’apprendre, pour le surplus, que de nombreux plans destinés à mettre fin au régime de Saddam Hussein avaient été élaborés sous la présidence de Bill Clinton, devant les yeux de Richard Clarke, qui était déjà en poste dans l’Administration à cette époque.
Ne dites pas, là encore, que Moore pratique le mensonge ou l’omission volontaire d’informations prépondérantes, on vous taxerait d’être un admirateur de Mussolini.
D’une même façon Moore n’explique pas pourquoi, si les Saoudiens sont tout puissants aux Etats-Unis, comme il le prétend, et dictent le comportement de Bush, ils n’ont réussi à sauver ni le régime Taliban qui leur était cher, ni les bases arrières d’al Qaida ? Il ne dit pas non plus que si les intérêts des Etats-Unis en Irak étaient essentiellement pétroliers, il existait des moyens plus simples, moins onéreux et moins risqués de bénéficier du pétrole irakien : S’entendre avec le régime de Saddam Hussein, par exemple, en employant les méthodes de ce vertueux pays qu’est la France. Bien entendu, soumis à la pression anglo-américaine, condamné à la guerre qu’il savait perdue d’avance, le dictateur irakien aurait sauté sur l’occasion. Il était d’ailleurs prêt à tous les compromis.
Le réalisateur parcimonieux préfère passer sous silence les aspects gênants, parfois complexes, des relations étrangères d’une grande puissance comme les USA et tout fait qui viendrait s’enchevêtrer sur ses thèses simplistes. Là où Moore atteint le troisième sous-sol, c’est lorsqu’il demande à des membres du Congrès "s’ils seraient prêts à envoyer leurs enfants mourir à la guerre ?" Le simplisme mooresque tourne alors à la tragicomédie : Pense-t-il sérieusement que des parents, quels qu’ils soient, puissent souhaiter délibérément la mort de leur progéniture ? Entre se battre pour son pays et aller à la mort, il y a une différence que seuls des manipulateurs peuvent feindre de ne pas saisir. C’est de la sensiblerie organisée. Dramatiquement.
Moore semble avoir consulté les trucs de montage orienté auprès de Leni Riefenstahl, la cinéaste égérie d’Hitler et chez Dziga Vertov, le propagandiste stalinien : Il sait, comme eux, juxtaposer les images, procéder au rapprochement de situations qui, s’ils ne font pas sens, peuvent choquer affectivement le spectateur. Il n’hésite pas à exploiter de manière filmique et sans le moindre scrupule, les douleurs et les faiblesses d’une mère ou les fantasmes de quelque excentrique, qu’il pourra, bien sûr, présenter comme représentatif d’une Amérique profonde qu’il hait et qu’il vomit.
Il y a encore beaucoup plus abject dans Farenheit 911 : Le réalisateur montre aux spectateurs l’Irak au temps de Saddam. Tout n’y est que paix, sérénité, bonheur et insouciance. Quelques plans supplémentaires avec Mickey et on se croirait effectivement dans une publicité pour Disneyland, « l’endroit le plus heureux de la terre » comme dit le slogan. Puis vient la guerre, qui se tramait sournoisement pendant le temps de l’insouciance. Et la guerre est horrible. Injuste. Visiblement destinée à faire le plus de victimes possibles.
Entrent en scène les soldats américains : Les plans sont choisis pour montrer qu’ils sont brutaux et s’en prennent de préférence aux femmes et aux enfants. De vrais SS. Là, on croirait voir un reportage réalisé par un reporter de France Télévision sur l’armée israélienne. Pas un mot, pas une image, même éphémère, pour évoquer les exactions et les crimes monstrueux commis sous Saddam Hussein (un million et demi d’Irakiens assassinés, Ndlr).
Michael Moore croit même avisé de souligner que Saddam Hussein n’a jamais menacé le moindre Américain. Il ne dit pas qu’il aimait bien Saddam, mais on sent que le cœur y est. D’ailleurs, il présente favorablement des « résistants » dont la cause est juste et qui, ajoute-t-il en commentaire, sortiront vainqueurs de leur guerre (contre la démocratie).
Vous pourriez observer que ces « résistants » s’en prennent le plus souvent, eux c’est pour de vrai, aux civils, aux femmes et aux enfants irakiens ; vous pourriez remarquer, en outre, que ces « résistants » semblent tout faire pour que l’Irak ne retrouve pas la paix et la liberté ou les retrouvent le plus tard possible et dans les pires conditions possibles. Oui mais vous risqueriez de passer pour un suppôt de l’« extrême droite américaine ». Ou, plus simplement, de l’Amérique, qui croit encore très majoritairement, ces idiots de Yankees, aux valeurs du droit, de la démocratie et de la décence et qui se préoccupe du sort de pauvres Irakiens, soumis trop longtemps à une dictature abjecte.
A l’occasion d’un débat mené dans une salle où Farenheit 911 est projeté, vous vous feriez huer, voire casser la figure, pour moins que cela. Les « pacifistes » autoproclamés ne sont pas violents tant qu’on ne les contredit pas. Lorsqu’on les contredit, on comprend assez vite le sens qu’ils donnent aux mots « paix » et « non violence », j’en ai fait l’amère expérience.
Comme pour bien montrer ce que sont ses « valeurs » Moore conclut son film sur une phrase de George Orwell, tirée de 1984, où il est exprimé qu’un pouvoir totalitaire peut déclencher des guerres inutiles pour se renforcer.
Utiliser le discours d’un écrivain anti-totalitariste comme Orwell afin de dénoncer le pays qui est le plus grand rempart dans l’histoire de l’humanité dans ses combats contre le totalitarisme relève d’un culot et d’un cynisme non observés depuis longtemps. Détourner le discours d’Orwell afin d’excuser Saddam Hussein et Ben Laden et d’accuser George Bush à leur place excède même les limites du cynisme.
Tout spectateur intègre ressentira cette conclusion comme un ultime crachat au visage. La quasi-totalité des spectateurs, cependant, sortira sans avoir vu le crachat, se disant au contraire : Quel homme intègre et courageux, ce Moore !
Aux Etats-Unis, le film est déjà un succès déferlant et c’est un symptôme inquiétant. Le fait que le parti démocrate fasse du film de Moore un instrument de sa campagne électorale me semble, de plus, affligeant. Le choix du parti démocrate est davantage qu’une simple erreur et davantage qu’une faute. Je ne puis me résoudre à penser qu’on peut tout à la fois reprendre à son compte l’intégralité de Farenheit 911 et briguer des responsabilités politiques dans une démocratie. Je ne puis songer qu’on puisse ne pas voir que Moore est un imposteur. Je ne puis penser qu’on peut aimer, excuser ou justifier le totalitarisme et le terrorisme, ici, en Amérique et partout ailleurs, sans être intrinsèquement pervers.
Par Claudia (Claudia) le vendredi 09 juillet 2004 - 18h31: |
"Accélération très forte" des actes racistes et antisémites au 1er semestre
PARIS (AFP) - Le bilan des actes racistes et antisémites recensés au 1er semestre 2004 montre "une accélération très forte", leur nombre étant "supérieur à la totalité des actes commis en 2003", a annoncé vendredi le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé.
Cette progression "préoccupante", selon les termes du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, a été rendue publique à l'issue du 5ème Comité interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme, qui s'est tenu à Matignon au lendemain de l'appel au "sursaut" contre le racisme lancé jeudi aux Français par le président Jacques Chirac au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire).
Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur dévoilés vendredi par Le Figaro, 95 actions racistes et xénophobes (hors actes antisémites) ont été enregistrées au cours des six premiers mois de l'année ainsi que 161 actes de menace ou d'intimidation.
Sur la même période, 135 actions ont été commises contre des juifs et 375 menaces répertoriées.
"Face à ce défi majeur, la détermination des pouvoirs publics reste sans faille", a souligné le Premier ministre dans un communiqué.
Selon M. Copé, le chef du gouvernement a "décidé de passer à la vitesse supérieure" en organisant "en septembre une grande réunion de l'ensemble des préfets et des sous-préfets", qui a pour objectif "une densification de l'action sur le territoire".
Il s'agira de renforcer le "partenariat entre les sous-préfets et les maires pour être plus efficace sur le recensement des actes commis et le suivi en faveur des victimes". "Ce sera aussi l'occasion pour le ministre de l'Intérieur (Dominique de Villepin) d'annoncer un certain nombre de mesures très concrètes", a ajouté M. Copé, sans préciser lesquelles.
"Les moyens mis en oeuvre pour rechercher et déférer devant les tribunaux les auteurs d'actes antisémites et racistes sont mobilisés. Toutefois, la gravité de la situation doit conduire à des initiatives nouvelles pour combattre le processus d'enracinement du racisme et de l'antisémitisme", a indiqué M. Raffarin.
Une mission vient ainsi d'être confiée par M. de Villepin à l'écrivain Jean-Christophe Rufin, qui doit faire "des propositions concrètes" pour le mois de septembre. M. Raffarin souhaiterait par ailleurs que la lutte contre le racisme et l'antisémitisme figure au prochain congrès, à l'automne, de l'Association des maires de France.
Le Comité interministériel a rappelé que des instructions ont été données par le ministère de la Justice pour que les parquets requièrent "les peines les plus exemplaires à l'encontre des auteurs" de ces actes.
M. Copé a également annoncé que le projet de loi instaurant la Haute autorité de lutte contre toutes les formes de discrimination, qui doit entrer en vigueur début 2005, serait présenté lors du prochain Conseil des ministres, le 15 juillet.
Par ailleurs, une circulaire du ministère de l'Education nationale visant à améliorer la coordination des services de l'Etat sur le terrain, en particulier entre les responsables éducatifs et les parquets, va être publiée dans "les tout prochains jours", a ajouté M. Copé.
Par Claudia (Claudia) le vendredi 09 juillet 2004 - 18h27: |
Israël reproche à la CIJ de ne pas tenir compte du "terrorisme"
JERUSALEM (Reuters) - Les autorités israéliennes ont reproché vendredi à la Cour internationale de justice de ne pas avoir tenu compte du "terrorisme palestinien" dans sa décision de déclarer illégale la "clôture de sécurité" en construction entre Israël et la Cisjordanie.
"(La Cour) omet de s'attaquer à la source du problème et à la véritable raison de construire cette barrière - le terrorisme palestinien", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur lors d'une conférence de presse.
L'instance onusienne basée à La Haye a rejeté les arguments israéliens selon lesquels la CIJ n'est pas compétente pour juger de la légalité ou non de la construction de cette barrière destinée, selon l'Etat juif, à empêcher l'infiltration de kamikazes palestiniens sur le territoire israélien.
Le Chinois Shi Jiuyong, président du tribunal onusien composé de 15 juges, a déclaré que la Cour était compétente pour émettre un avis sur ce problème, comme le lui a demandé l'Assemblée générale de l'Onu.
"La Cour ne peut accepter l'argument (...) selon lequel elle n'aurait pas la compétence requise en raison du caractère 'politique' de la question posée", a-t-il déclaré à La Haye. "La Cour a par conséquent la compétence requise pour émettre une opinion".
La Maison blanche a estimé elle aussi que la CIJ n'était pas le bon endroit pour aborder ce problème.
"Nous ne pensons pas qu'il s'agit de la tribune appropriée pour résoudre un problème politique. C'est un problème qui devrait être résolu via le processus qui a été mis en place, en particulier la feuille de route", a déclaré le porte-parole de la Maison blanche, Scott McClellan, à bord de l'avion présidentiel Air Force One qui emmenait le président George W. Bush en Pennsylvanie.
Israël a fait savoir qu'elle ne reconnaissait pas la décision de la CIJ.
Les Etats-Unis et l'Union européenne estiment que la présence de la "clôture de sécurité" peut constituer un obstacle au processus de paix.
Par Lalla (Lalla) le vendredi 09 juillet 2004 - 15h59: |
pure coincidence:lime hlou=citron doux,nabeuliens en effet!surtout pas oranges douces.
Par Douda (Douda) le vendredi 09 juillet 2004 - 16h47: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Revue de presse HebdRomadaire & BouleItik