Par Mena (Mena) le mardi 07 novembre 2006 - 18h27: |
Dépêche
Un journal local de Suisse italienne, le Corriere del Ticino, s’est fait l’écho, le 31 octobre, d’une mésaventure advenue à des touristes israéliens.
L’affaire remonte au mois d’août dernier, lorsqu’une famille israélienne, visitant Lugano, charmante ville du canton du Tessin, arriva dans un hôtel des environs de la cité subalpine. Le couple et ses enfants, qui avaient réservé deux chambres, ont été accueillis très cordialement, comme le veut la tradition d’hospitalité de cette région touristique... jusqu’au moment de remplir les formalités administratives d’usage. Il suffit parfois de décliner son identité pour que les choses changent. Avisant les passeports israéliens, l’hôtelier commença par agresser verbalement et injurier grossièrement les voyageurs originaires de l’Etat hébreu, avant de les expulser sans ménagement, devant de nombreux témoins présents dans le hall de l’hôtel.
La famille, sous le choc, a porté plainte pour discrimination raciale auprès de la gendarmerie tessinoise, qui l’a par ailleurs aidée à trouver un autre lieu d’hébergement.
Selon le président de l’Association hôtelière luganaise, Claudio Tavazzani, qui a fermement condamné l’incident, « il s’agit d’un cas isolé à traiter avec précaution », précisant qu’il n’a que le pouvoir de « signaler le cas, mais pas d’invalider la licence [de l’hôtelier]. Une charge qui incombe exclusivement à la magistrature ».
CDT02061106AL/VM
Par Albert (Albert) le mardi 07 novembre 2006 - 14h25: |
'..Et Breitou, acteur, créateur, philosophe, chanteur, comédien reconnu dans Harissa...!'
Par Victor (Victor) le mardi 07 novembre 2006 - 11h58: |
Appel aux dirigeants européens
Au nom de notre attachement à la démocratie, à ses valeurs, aux libertés qu'elle garantit, au respect des règles de droit qui la fondent, nous exhortons les dirigeants européens à faire face au danger que font peser sur le monde les dirigeants iraniens, leur volonté de se doter de l'arme nucléaire et de « rayer Israël de la carte ».
En tant que citoyens soucieux de l'avenir de l'Europe autant que de l'avenir du Proche-Orient, nous les appelons à :
- refuser les violations du droit international et du traité de non-prolifération des armes nucléaires, signé par l'Iran ;
- tirer les conséquences du marché de dupes de négociations reconduites indéfiniment, sans résultat ;
- demander à l'ONU qu'elle fasse respecter sa charte interdisant à tout État membre l'incitation à la haine et l'appel à la destruction d'un autre État membre, faute de quoi l'ONU perdrait toute légitimité ;
- dénoncer les thèses négationnistes sans cesse réaffirmées par les dirigeants iraniens ;
- combattre le financement de mouvements terroristes par le régime iranien.
Nous lançons cet appel aux dirigeants européens, à qui incombe, au nom de leurs peuples, la responsabilité historique de faire obstacle au retour de la barbarie.
Henri Atlan, biologiste
Monique Atlan, journaliste
Paul Audi, philosophe
Marc Augée, anthropologue
Henri Berestycki, mathématicien (EHESS)
Fabrice Chiche, responsable associatif
Claude Cohen-Tannoudji, Prix Nobel de physique
Christian Delacampagne, philosophe
Thérèse Delpech, chercheur
Roger-Pol Droit, philosophe, chercheur CNRS
Sophie Dulac, chef d'entreprise
Erhard Friedberg, sociologue (CNRS, Sciences Po)
Gérard Garouste, peintre
André Glucksmann, philosophe
André Green, psychanalyste
Litza Guttieres-Green, psychanalyste
Bernard-Henri Lévy, écrivain, philosophe
François Rachline, écrivain, économiste (Sciences Po)
Ezra Suleiman, professeur de sciences politiques à Princeton
Elie Wiesel, écrivain, Prix Nobel de la Paix.
Pour vous joindre à notre rassemblement :
appelauxdirigeantseuropeens@yahoo.fr
Par Primo (Primo) le mardi 07 novembre 2006 - 07h12: |
Chirac d’Arabie*
Jacques Chirac est un nostalgique.
Nostalgique de la grandeur d’une France qui ne semble plus autant compter aux yeux du reste du monde depuis la perte de son empire colonial.
Mais aussi, tout simplement, nostalgique de la seconde qui vient de s’écouler et qui a vu le monde changer. Chirac rêve d’un monde figé, car peut-être plus simple à comprendre, et toute modification de la donne géopolitique ressemble, à ses yeux, à un crève-cœur.
Son amour pour le statu quo peut expliquer, à bien des égards, sa politique étrangère de ces dernières années.
Jacques Chirac n’aime pas que l’on déboulonne les dictateurs pour installer on ne sait quel régime.
Il n’aime pas que l’on s’attaque aux solides potentats orientaux, certes pourvoyeurs de misère, de discrimination sexiste, de morts violentes et d’indigence culturelle, mais tellement garants de cette stabilité que Jacques Chirac semble affectionner avant tout.
Il voit sans doute en Israël cet élément déstabilisateur de l’harmonie qui règnerait, pense-t-il, au Proche-Orient sans l’enclave hébreu au sein du monde arabe.
En même temps, Chirac est un cheval fou qui a besoin d’action pour exister. Mais les seules modifications qu’il affectionne sont celles qu’il provoque lui-même. S’il peut changer quoi que ce soit aux relations libano-syriennes, il en sera très heureux. Il est prêt, pour cela, à faire sauter, sans état d’âme, le régime alaouite des Assad, à condition qu’aucune autre puissance étrangère ne vienne perturber ses plans.
L’immobilisme : voilà peut-être la grande ligne qui se dégage du portrait d’un Président brossé par deux journalistes de Libération, Eric Aeschimann et Christophe Boltanski dans leur ouvrage, Chirac d’Arabie, sous-titré «les mirages d’une politique française». Il est le fruit d’un labeur considérable au cours duquel les auteurs n’ont pas lésiné en travail de documentation, en recherche de confidences de proches de Chirac, en quête d'indiscrétions.
Cette représentation est à la fois complexe et révélatrice d’une certaine carence du personnage. La face secrète est constituée par un goût très marqué pour l’Orient en général, certes théorique, mâtiné d’un certain mépris pour l’Occident, ce qui lui avait valu ses propos sur les racines autant musulmanes que judéo-chrétiennes de l’Europe. Cette disproportion d’appréciation trouve son explication quand on parcourt l’ouvrage d’Aeschimann et Boltanski.
D’incroyables insuffisances chiraquiennes sont également révélées par les auteurs : sa désinvolture dans l’affaire du nucléaire irakien, sa gestion catastrophique des rapports franco-israéliens comme lorsqu’il finit par absoudre le premier ministre malais, Mahathir Mohammad, après sa diatribe antisémite du 16 octobre 2003 ; son ignorance vertigineuse de l’histoire et de la culture juive : au milieu des années 1980, il ignorait encore le chef d’accusation qui avait frappé le capitaine Dreyfus ! Plus tard, lors d’un dîner avec Sharon, il fera remarquer que les Juifs ne mangent pas de viande parce que la viande n’est pas un aliment Kasher !
Ce livre consacre une longue partie - justifiée - aux liens très forts qui unissaient Jacques Chirac et Rafic Hariri, l’ex-premier ministre libanais assassiné le 14 février 2005. On y voit à quel point cette amitié ancienne, née probablement en 1979, a très fortement influencé la politique étrangère de la France.
On circule également parmi les sombres officines pro-arabes propres au monde gaulliste. Ces cercles d’amitiés franco-arabes ont très tôt, du temps du Général déjà, servi de plates-formes où étaient institutionnalisées toutes sortes de trafics plus ou moins occultes, où circulaient des barbouzes obscures, des commerçants et des idéologues arabophiles, souvent antisémites.
Elles ont proliféré sous le règne de Chirac avec l’apothéose du scandale des bons de pétrole détournés par des cadors du gaullisme. Parmi eux le fameux Serge Boidevaix dont on apprend, au passage, qu’il fut l’un des principaux initiateurs du dialogue euro-arabe aux côtés de Michel Jobert, le fameux Eurabia cher à l’historienne Bat Ye’or.
Les 400 pages de ce livre se dévorent comme un roman. Malgré la désagréable et sempiternelle analyse du «bourbier irakien», malgré la considération non pertinente que le Hezbollah n’est pas une vraie organisation terroriste en raison de l’existence d’une branche sociale, on ne peut que féliciter les deux auteurs de ce portrait-bilan écrit au vitriol, sans concession mais sans méchanceté excessive pour Chirac.
Celui pourtant dont la capacité de nuisance a abondamment empoisonné les rapports israélo-palestiniens qui n’en avaient pourtant pas besoin.
Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 7 novembre 2006
* Chirac d’Arabie d’Eric Aeschimann et Christophe Boltanski. Éditions Grasset
Par Email (Email) le mardi 07 novembre 2006 - 06h59: |
Shalom du Bresil,
Quel plaisir d`écouter Raoul Journo sur ce site si joyeux.. Harissa.com, quelle bonne idée.
Salut de la famille HADDAD du Brésil, originaire de La Goulette.
A Citer, Mr Journo, de la famille de ma grand mère Esther Haddad, née Journo.
Salut,
Chris Haddad
Par Email (Email) le mardi 07 novembre 2006 - 06h33: |
cher mr.
je voudrais contacter Mr daniel ghez (il ecrit souvent dans votre site )
car je suis sa cousine .
merci
lea manou ayad .
Par Email (Email) le mardi 07 novembre 2006 - 06h31: |
Bonjour monsieur,
Ma femme recherche la recette des kaaks tunisiens qu'on mange en general avec le cafe. Je me rappele que ma grand-mere les faisait torsade et ils etaient bien-sur en forme de courronne.
Sur le site Harissa.com, il n'y a que la photo et sur le web on ne trouve que la recette aux amandes.
Pourriez vous m'envoyer cette recette.
Merci par avance et shana tova.
Mr Bentolila.
Par Albert (Albert) le lundi 06 novembre 2006 - 21h57: |
Par Albert (Albert) le lundi 06 novembre 2006 - 21h28: |
'...Cacouboulou, tu begayes à présent...???
Passe encore pour la photo réussit...!
Tu voulais dire B.B....????? Boukha Bar????
Es-ce que la Boukha et l'adam hout ne te sont t'ils pas montès au pif.????
Ahahah...
Par Moshébé (Moshébé) le lundi 06 novembre 2006 - 16h10: |
De retour au pupitre de mon P.C., je ne résiste pas de vous adresser cette photo de mon périple dans le Sud Ouest.
A bientôt
B