Archive jusqu'au 10/novembre/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Novembre 2006: Archive jusqu'au 10/novembre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Résistance (Résistance) le jeudi 09 novembre 2006 - 18h27:

la France représentée par Michelle Alliot-Marie serait-elle belliqueuse ?
elle veut dire quoi ? que la prochaine guerre qu'elle livre à Israël sera une légitime défense approuvée de tous y compris l'opinion internationale ?
Qu'et-ce que la France veut réellement prouver avec son armée ?
Israël effectue une opération que si elle est réellement en danger.
bon maintenant, il est vrai, on a la version de l'histoire que par Michelle Alliot Marie et de ses militaires français. mais je parie que c'est la Force multinationale qui fait tout et les français se reposent parce que Michelle Alliot Marie ne fait que les sur protéger ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 09 novembre 2006 - 17h50:

Les rideaux s'ouvrent et les spectateurs sont témoins d'une conversation entre Jaco et
Albert.
Ils sont assis dans deux grands fauteuils couleur grenat.
Un halo de lumière les met en valeur.

Albert.

'...Tu vois Jaco, pensais- tu un jour voir ton Immeuble HARISSA mit sur la place publique.
Dans une scéne théâtrale qui comporte plusieurs plans...?'

'...Franchement pas...!'

'...Après tout, la maison Adra, c'est quoi...? Un grand forum où un nombre de gens viennent donner leur avis lorsqu'ils ne sont pas en voyage, un peu un retour à la maison qu'ils n'oublient pas..! Lire tout et rien en sirottant un cafè, déguster une zlabia, un makroud, kiffer un thè ou carrément manger sur le clavier en éparpillant les miettes de leur sandwich, etc...!'

'...Exactement, et toi tu as mis en scéne, cet immeuble modeste pour notre plaisir avec
des personnages dont tu as saisi leur caractère et sensibilitè sans jamais ou presque les avoir vu...!'

'...Pour certains oui, je les ai cotoyè et j'ai trouvè en chacun d'eux ou d'elle,s le même esprit que nos vieux avec des idées plus modernes mais avec le même esprit...! Attentionnès envers leurs enfants, disponibles avec leur ' Men yaïche ââlihom..! 'Kobarra...' Et cela quelque soit l'endroit où ils vivent..! Il m'a suffit de fréquenter le salon des dattes pour retrouver la saveur de notre pays perdu à tout jamais...! Tu sais même chez toi, aux U.S.A, j'ai retrouvè ce même élan de 'tunisificitè' juive' dans le caractère de certains qui ne sont plus là..! Je veux parler de Janet z'al, Simon z'al, Boukhris z'al...etc...Comme si nous étions formès dans le même moule...! Bizarre non...? De pouvoir mettre en scéne ce que je connaissais déjà depuis longtemps..! Et les Emile, Braham, Maxiton, Michka, La Douda, Girelle, Shallom, Suzy, Hajkloufette, Sibylle, Nao, Bazooka,Tawfiq, Rose, Lalla, Vivianne etc et encore...! J'en oublie sûrement...! Rien n'a changè et je n'ai pas changè aussi...! Toi non plus...!'

'...Albert, pourquoi changer... On ne change pas son âme...! Ni son essence, encore moins son identitè...! Notre culture ne peut changer, elle se transmet malgrè nous... Sans que nous intervenions...! Un miracle qui se produit à chaque génèration...!'
'...Dans divers nouveaux langage...! En oubliant un jour le judéo-arabe..!'

Extrait du préambule de la prochaine piéce '...HARISSA HOUSE..!' Avec mes acteurs.
Albert du PTB.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Résistance (Résistance) le jeudi 09 novembre 2006 - 17h20:

Gay pride à Jérusalem

comme point de départ la gay pride pourrait également défiler où se trouvent les manuscrits de la mer morte où est né Sodome et Ghomorre "la mémoire du sacrifice" pour arriver jusqu'à Jérusalem et se recueillir prier D... pour éradiquer le Sida et dire aux sodomite de l'époque qu'il ne sont pas venus pour rien.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 09 novembre 2006 - 18h45:

Des crimes contre l’humanité. Quotidiens, petits et moyens (info # 010811/6) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency



Une fois de plus, Israël a dû s’impliquer dans une opération militaire à Gaza. Une fois de plus, les groupes terroristes palestiniens vocifèrent, font leur possible pour tuer, envoient en première ligne des femmes ou des enfants aux fins de les utiliser comme boucliers humains. La plupart des médias européens « informent » depuis des années, mais peut-on parler d’ « information » ? Un autre mot ne serait-il pas plus approprié ? Propagande, dites-vous ? Les reportages sont toujours construits selon le même schéma. D’abord, le journaliste parle de Palestiniens tués, montre les pleurs et les cris de désespoir, interviewe un membre du Hamas ou d’une autre organisation tout aussi assoiffée de sang. Et ensuite, mais seulement ensuite, il mentionne, par incidence, qu’Israël a dû riposter, que « selon le gouvernement israélien » (le chroniqueur n’en est pas très sûr et préfère prendre ses précautions), des tirs de roquettes auraient eu lieu en direction de villes israéliennes.


Les commentaires qui suivent soulignent, de manière récurrente, que « Gaza est une prison à ciel ouvert », qu’on y « vit dans la misère », qu’on s’y entasse dans des « camps de réfugiés », que l’interruption de « l’aide internationale » a créé des « conditions catastrophiques » propices au désespoir.


Le gouvernement israélien s’interroge maintenant sur l’image négative de l’Etat hébreu à l’extérieur du pays et sur la façon de la rectifier. Mon humble conseil serait, en premier lieu, de rappeler sans relâche au monde entier, images à l’appui, ce que sont réellement les « autorités palestiniennes », les « médias palestiniens », les « déclarations politiques » des « dirigeants palestiniens » en direction de leur propre population. Quand des « autorités » se conduisent comme des tortionnaires sans scrupules, quand des « médias » regorgent d’incitations au meurtre raciste et à la haine génocidaire, quand des « déclarations politiques » feraient passer Hitler pour un grand timide, quand des « dirigeants » se répartissent entre fanatiques et corrompus, il devient de très mauvaise foi de considérer les Israéliens comme des bourreaux et de parler dédaigneusement de « cycle de la violence » où les principaux responsables sont israéliens.


Une fois cela souligné, on peut envisager de passer à l’étape suivante. Le gouvernement israélien devrait interpeller les journalistes occidentaux aux fins de leur demander quel but ils poursuivent. Ne savent-ils pas ce qu’ils font ? Ignorent-ils qu’ils incitent à la haine anti-israélienne ? Méconnaissent-ils tout des médias palestiniens, des dirigeants palestiniens et du reste, utilisation de boucliers humains compris ? Ou alors seraient-ils complices ? Et s’ils demandent : complices de quoi ? – Complices de la violence envers la population israélienne, complices aussi de ceux qui disséminent le fanatisme et envoient à la mort des femmes et des enfants. Cette interpellation des journalistes occidentaux aurait dû se faire depuis longtemps, cela aurait évité que l’affaire Al-Dura ne dure aussi longtemps, par exemple.


La troisième étape serait de demander la même chose aux dirigeants politiques occidentaux. Nul homme politique rationnel ne peut croire un seul instant, sauf à pratiquer l’auto-aveuglement à dose intensive, qu’un dirigeant palestinien quel qu’il soit envisage sincèrement de faire la paix avec Israël. Pourquoi, dès lors, à l’exception de George Bush, aucun homme politique occidental ne le dit-il ? D’autres questions pourraient émerger aussi : à quoi sert l’argent versé depuis des années aux détenteurs du pouvoir chez les Palestiniens ? Comment se fait-il qu’après tant de milliards, des gens vivent encore dans une misère crasse ? Quelle justification donner au fait de financer des « médias palestiniens » qui ne servent ni à informer ni à distraire, mais seulement à disséminer une haine abjecte ? Israël n’aurait rien à perdre à dire la vérité telle qu’elle est. L’Etat hébreu n’a fait que perdre en faisant des concessions. Chaque concession israélienne au nom de « la paix » a, jusqu’à ce jour, été effectivement une concession, mais n’a en rien servi la paix. Les barbares ne comprennent rien aux concessions et y voient juste de la faiblesse, leurs lâches complices y perçoivent, quant à eux, des acquiescements à leur lâcheté et à leur complicité.


Quand on me parle du « malheur palestinien », je réponds depuis longtemps que le principal malheur des « populations palestiniennes » est d’être dirigées par des gens aussi immondes depuis aussi longtemps et de sembler, parfois, en redemander. Quand on me parle de la « misère palestinienne », je demande où est passé l’argent. Quand on me parle de camps de réfugiés, je demande pourquoi, en six décennies, on n’a pas pu loger décemment tous ces gens. Quand on me parle d’aide, j’ai tendance à dire que la meilleure aide, la seule digne de ce nom serait d’interrompre toutes les aides et de dire qu’il est moralement inadmissible de laisser des millions de gens croupir dans la misère, la violence et le fanatisme.


La bande de Gaza est exiguë, sans ressources naturelles, très densément peuplée. Je connais d’autres endroits de la planète dans la même situation : Macao, Hong-Kong ou Singapour, par exemple [1]. La différence entre Macao, Hong-Kong et Singapour d’une part, et la bande de Gaza d’autre part est que, dans les premiers, on pense à travailler, à entreprendre, à faire des affaires, à élever ses enfants pour qu’ils réussissent leur vie alors qu’à Gaza on apprend à tuer, à détruire, à instrumentaliser les enfants pour en faire des terroristes ou des boucliers humains. Ce qui se passe chaque jour à Gaza est un ensemble de petits et de moyens crimes contre l’humanité, placés au service de l’espoir monstrueux d’un grand crime contre l’humanité à l’égard du peuple israélien. Tous ceux qui contribuent ou consentent à ces petits et moyens crimes contre l’humanité et qui, de fait, semblent se résigner à ce qu’un grand crime se réalise un jour devraient prendre garde. Les petits et moyens crimes contre l’humanité commis au Proche-Orient, comme l’espoir d’un grand crime, donnent déjà des idées à des esprits malades jusqu’en Europe.





Note :



[1] 3’820 habitants au km2 à Gaza, 17’700 à Macao, 6’300 à Hong-Kong, 6’400 à Singapour.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 09 novembre 2006 - 18h24:

Un engin incendiaire lancé contre une école juive de Gagny


PARIS (Reuters) - Un engin incendiaire a été lancé dans la nuit mercredi à jeudi contre un établissement scolaire juif de Gagny (Seine-Saint-Denis), déclare le maire UMP de la ville.

L'engin, probablement un cocktail molotov, a été lancé contre la vitre d'un bureau administratif de l'école privée "Merkaz Hatorah" où sont scolarisés plus de 200 élèves, a dit à Reuters Michel Teulet.

Le projectile n'a fait aucune victime et les dégâts sont limités, a poursuivi le maire selon lequel l'établissement a ouvert jeudi et les cours se sont déroulés normalement.

Le feu a été très rapidement circonscrit par la police, qui est arrivée peu après le déclenchement de l'alarme. "L'école est comprise dans un dispositif général qui surveille les bâtiments publics et sensibles", a-t-il souligné.

Le maire a en outre fait état d'un début d'incendie non loin de l'école sur une épave de voiture, abandonnée depuis des années sur un terrain appartenant à l'association juive Merkaz Hatorah.

"La police ne privilégie aucune piste", a-t-il dit , précisant qu'une enquête judiciaire a été ouverte.

"Cela peut être un problème antisémite lié à l'actualité internationale du moment ou un acte crapuleux commis par de petits voyous", a-t-il estimé.

A ses yeux, il n'existe "aucun lien" entre cet incendie et celui commis en 2003 contre une autre école juive, située dans la même rue, à 50 mètres.

Dans un communiqué, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) demande aux autorités "de faire toute la lumière sur cet incendie".

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) condamne "un incendie criminel". "En cette période particulièrement troublée, la Licra craint que ce type d'acte ne se multiplie à nouveau", lit-on dans son communiqué.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 09 novembre 2006 - 15h54:

Un film nostalgique sepharade
http://w3.castup.net/jfa/filmsscreen.asp?ai=148&ar=CMID23271

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 09 novembre 2006 - 09h13:

Breaking the Treasure Code

By Jim Spillman


--------------------------------------------------------------------------------

“Moses wandered the Middle East for forty years and settled in the only place with no oil.” This joke, old as the nation of Israel, may have had its last laugh. According to some Bible scholars and several prominent oil experts, Israel is sitting on a mother-lode of petroleum.

Steve Spillman claims that Old Testament Scriptures and Israel's ancient tribal boundaries reveal the location of vast petroleum reserves. “Word clues in Jacob's blessing to his children and the shape of Israel's ancient borders add up to build a convincing case that Israel is sitting on a tremendous oil reserve,” says Spillman.

Scripture references referring to Joseph as a fruitful bough by a well, Asher dipping his foot in oil, and the Jacob's children sucking honey out of the rock, and oil out of the flinty rock all allude to the promise of a great oil reserve to be discovered in Israel in the last days. Resemblance of Israel’s ancient tribal boundaries to the anatomical clues in these scriptures is the key that unlocks the location of Israel’s oil.

Spillman's father, the late James R. Spillman, an evangelical minister and Bible scholar, first developed the "Anatomy Code" theory in the 1970s. After listening to the elder Spillman's message, several evangelical Christian oil men took Spillman at his word and traveled to the Holy Land to search for Israel's oil.

After twenty-five years of exploration Israel's oil may be on the verge of coming to the surface. Two oil companies have found positive evidence of oil reserves in the area specified by Spillman and are currently developing wells for production. A major oil discovery in Israel will not only have a profound effect on that nation's economy but also a potentially explosive political effect on the surrounding Arab nations. More importantly, says Spillman, the discovery of a huge oil reserve in Israel and its geo-political implications could be a precursor to last days events mentioned in Ezekiel 38, leading to the battle of Armageddon.

In "Breaking the Treasure Code, the Hunt for Israel's Oil," Spillman explains the Anatomy Code theory in detail, and reveals the location of Israel's vast oil reserve. This book also tells the story of Israel's hunt for oil and explores the profound implications of its discovery

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 09 novembre 2006 - 08h07:

COLLOQUE INTERNATIONAL

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

Mercredi 22 et jeudi 23 novembre 2006

Gustave Kahn (1859-1935), écrivain symboliste et critique d’art

Dans le cadre de l’exposition, ce colloque international et interdisciplinaire tentera de faire émerger des données nouvelles sur l’auteur et le personnage Gustave Kahn. Une vingtaine d’intervenants contribueront à apporter une meilleure connaissance de l’oeuvre de Kahn en évaluant son apport au monde des lettres et des arts, son engagement politique et social, et son inscription dans la culture juive.

Colloque organisé par Françoise Lucbert, maître de conférences à l’université du Maine, Le Mans, et Richard Shryock, associate professor au Virginia Polytechnic Institute and State University, Blacksburg.

Avec le soutien :
- du College of Liberal Arts and Human Sciences, Virginia Polytechnic Institute & State University
- du Laboratoire d'histoire anthropologique du Mans, Université du Maine
- de l'Institut national d'histoire de l'art

PROGRAMME

> Mercredi 22 novembre 2006

9 h 30 - 12 h 30
- Ouverture du colloque
Laurence Sigal, directrice du Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
Jacques Karpman-Boutet, petit-fils de Gustave Kahn
- Introduction
Françoise Lucbert et Richard Shryock, organisateurs du colloque

UN POÈTE SYMBOLISTE
Président de séance : Patrick Besnier
- La poésie comme absolu ? L'inscription de la communauté poétique, par Carole
Furmanek, université Charles-de-Gaulle - Lille 3
- Une poésie incomplète, par Richard Shryock
- “Le Livre d'Images” : texte et prétexte, par Jean-Louis Meunier, université Paul-Valéry
Montpellier III
- Kahn vu par Marinetti, par Michael Zimmermann, Katholische Universität Eichstätt-Ingolstadt

14 h 00 - 18 h 00

DE L'ART SOCIAL À LA PENSÉE URBANISTIQUE
Présidente de séance : Françoise Lucbert
- La rue et la ville selon Gustave Kahn, par Thierry Paquot, université Paris XII
- L'affiche selon Gustave Kahn, par Noriko Yoshida, université Chûô, Tokyo
- L'idée d'un art social, par Catherine Méneux, université Paris IV

NOUVELLES APPROCHES SUR LA CRITIQUE
Président de séance : Thierry Paquot
- Critique littéraire à la Revue blanche : les facettes multiples du grand fait de penser, par
Cécile Barraud, université Carlos III de Madrid
- Kahn et le théâtre : utopie et pratique, par Sophie Lucet, université du Maine, Le Mans
- Un critique d'art à la recherche de l'art pur, par Knut Helms, Freie Universität Berlin
- Critique d'art juif / critique juif ?, par Dominique Jarrassé, université Michel-de
Montaigne - Bordeaux III

> Jeudi 23 novembre 2006

10 h 00 - 12 h 30
MUSIQUE ET PEINTURE
Président de séance : Dominique Jarrassé
- Une résonance égoïste : Kahn et le compositeur Guillaume Lekeu, par Jean-Pierre
Lamberty, conservatoire de musique de Ciney
- Autour des "Nuits mystiques" de Biegas (1902-1927), par Xavier Deryng, université
Rennes II - Haute Bretagne
- Kupka et Kahn, de Montmartre au Jeu de Paume, par Pierre Brullé, chercheur
indépendant, Paris
- Regards symbolistes sur le cubisme, Françoise Lucbert
- Visite de l'exposition Gustave Kahn (1859-1936). Écrivain symboliste et critique d'art,
par Isabelle Pleskoff, Musée d'art et d'histoire du Judaïsme

14 h 00 - 18 h 00

ASPECTS DE LA VIE LITTÉRAIRE
Président de séance : Richard Shryock
- Alfred Jarry et le mystère de Sint Anna, par Patrick Besnier, université du Maine, Le Mans
- Le pantin de Gustave Kahn : la politique de la marionnette, par Julien Schuh,
université Paris IV
- L'origine introuvable. Considérations sur la genèse du récit symboliste, par Vérane
Partensky, université Michel-de-Montaigne - Bordeaux III

UN INTELLECTUEL DANS SON TEMPS
Présidente de séance : Sophie Lucet
- Dreyfusismes : l'exemple de Gustave Kahn, par Philippe Oriol, université Paris III
- Un engagement socialiste et sioniste, par Philippe Boukara, Institut d'études politiques
de Paris
- Des "Amis du Judaïsme" à Menorah, un parcours juif singulier, par Catherine Fhima,
École des hautes études en sciences sociales, Paris
- Conclusion et fermeture du colloque
Françoise Lucbert et Richard Shryock

INFORMATIONS PRATIQUES
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris
www.mahj.org

Accès
métro : Rambuteau, Hôtel de Ville
RER : Châtelet - Les Halles
bus : 29, 38, 47, 75
parking : Beaubourg, Hôtel de Ville

Informations et réservations
au 01 53 01 86 48, ou reservations@mahj.org

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 09 novembre 2006 - 07h42:

Gay pride à Jérusalem

Par Sydney Touati

Une manifestation doit avoir lieu prochainement en Israël, à Jérusalem. Il s'agit de la « Gay Pride ».
Cet évènement suscite une émotion considérable et tout le pays s'interroge.
Faut-il voir dans cette manifestation l'usage d'un droit que la Constitution garantit à tout un chacun, ou quelque chose d'autre, à savoir l'expression de la volonté d'une minorité, hier brimée, de choquer l'opinion, voire d'exercer un pouvoir tyrannique sur la majorité ?

Le respect de la vie privée : une évolution normale de l'Etat de droit.
L'un des éléments de la vie privée concerne les relations sexuelles. Jusqu'à une période récente, la liberté ne pouvait s'exercer réellement dans ce domaine. Les relations sexuelles relevaient de « l'ordre public » et non du simple « domaine privé ». Elles obéissaient à un code précis, étaient soumises à des normes rigides qu'il était impossible de transgresser sans prendre le risque de se trouver en conflit avec le groupe social. Les relations hors mariages ainsi que l'homosexualité, pour ne citer que ces deux exemples, étaient interdits ; celui ou celle qui dérogeait à la règle s'exposait à être plongé dans l'infamie.
Dans les années 70, les défenseurs de l'Etat de droit se sont battus contre la prétention de l'autorité publique à normaliser le domaine de la vie privée et ont imposé à l'Etat le respect des choix subjectifs et la liberté de chacun. C'est ce que l'on a appelé la « révolution sexuelle. »
Aujourd'hui, la constitution des pays démocratiques, dont Israël, garantie le respect de la vie privée. La liberté sexuelle, dès lors qu'elle s'exerce entre adultes consentants, est devenue la règle.
Les défenseurs des droits de la personne ont donc obtenu gain de cause et nul ne peut être exclu du champ d'application de la loi en raison de ses choix sexuels privés. Les homosexuels peuvent accéder à tous les emplois, vivrent ensemble etc.
L'universalité de la loi est respectée. Les discriminations interdites.

Les revendications catégorielles et la fin de l'Etat de droit.
Certains cependant ne sont pas satisfaits de cette situation. Ils demandent une validation officielle du mariage homosexuel. Faut-il voir dans cette exigence une extension ou une régression du domaine des libertés ?
A priori, elle est présentée comme une application du principe d'égalité des citoyens devant la loi. En réalité, elle a pour effet de nier cette égalité en substituant le groupe au citoyen.
En effet, la loi s'applique à chaque citoyen en particulier, non à des catégories spécifiques. Demander que le droit soit adapté à une catégorie particulière de la population, les homosexuels au cas particulier, implique d'opérer une discrimination entre les citoyens.
Par ailleurs, si un droit spécifique est créé pour les homosexuels, comment le refuser aux autres catégories ? Comment refuser aux musulmans l'application de la charia ? Aux adeptes de la polygamie le droit d'avoir plusieurs femmes ? D'interdire la pratique de l'excision ? etc.
Ainsi, l'adoption du mariage homosexuel impliquerait un émiettement du domaine d'application de la loi et conduirait inéluctablement à la disparition de l'espace public, de la « res-publica » en multipliant les espaces juridiques catégoriels.
Il y aurait là, non pas acquisition d'un nouveau droit, mais remise en cause de l'essence même de l'Etat de droit fondé sur l'universalité de la loi et le principe d'égalité.

Le choix de Jérusalem.
Pourquoi choisir Jérusalem comme lieu de déroulement de la GAYPRIDE ?
Il y a longtemps que le pouvoir « laïc » dans d'autres pays démocratiques, a renoncé de facto à l'universalité de la loi et intégré comme normal la pratique de la discrimination catégorielle, sapant du même coup les fondements de l'Etat de droit.
S'il n'y a plus d'universel, il n'y a que du particulier et l'arbitraire est légitimé. Tout est interchangeable. On peut tout modifier et il n'y a plus aucune hiérarchie de normes.
Les organisateurs de la Gaypride ne veulent pas affirmer leur revendication dans un espace laïc qui leur est pourtant acquis, Tel-Aviv en l'occurrence. Ils veulent « prendre » Jérusalem. Symboliquement, ils veulent détruire le sacré ; saper le dernier ou l'ultime fondement sur lequel repose l'unité de nos sociétés : l'universalité des normes fondamentales. Car à la base du judaïsme il y a la croyance en des normes universelles sur lesquelles repose tout l'édifice social : égalité des hommes ; universalité du mariage (par définition union d'un homme et d'une femme) etc.

Une dérive sectaire.
Les excès auxquels nous assistons montrent que le mouvement gay connaît une certaine dérive sectaire que d'autres mouvements ont connu ou connaissent. La légitime défense des droits individuels qui unit et rassemble est remplacée par celle du « groupe » qui discrimine et oppose.
On ne se bat plus pour que chacun puisse vivre librement sa sexualité, mais pour imposer à l'ensemble un point de vue sectaire. On ne veut plus entrer dans l'universel, mais le scinder entre deux forces antagoniques. On retrouve dans cette dérive sectaire les mêmes ingrédients que dans les dérives intégristes. Les intégristes (idéologues, politiques, religieux...) ne se battent pas pour que chacun puisse penser librement ou pratiquer librement la religion de son choix, mais pour que la société obéisse aux normes qu'eux seuls estiment légitimes. Ils ne veulent pas étendre le champ des libertés, mais les restreindre ; ils veulent non le respect de l'autre, mais sa destruction.
Ils veulent remplacer une discrimination par une autre : la discrimination « négative » (l'exclusion des homosexuels) par la discrimination « positive » (l'homosexualité comme norme) ; créer à l'intérieur de la société, une contre société...
Or, l'homosexualité ne doit être ni rejetée ni codifiée par la loi. Elle est un élément de la vie privée et la manifestation de la libre subjectivité. A ce titre elle ne peut et ne doit faire l'objet d'aucune discrimination de la part du législateur.
Les dérives actuelles des « sectaires-gays » sont lourdes de conséquences. Elles stigmatisent à nouveau les homosexuels en les présentant comme une faction étrangère au corps social, comme un facteur de désordre et de confusion.
http://www.guysen.com/articles.php?sid=5247

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 09 novembre 2006 - 01h11:

MOISE SAADA

Moise SAADA né à la Goulette 17 4 15 enseignant du djebl puis dans plusieurs ecoles et directeur y compriss de l'Alliance a formé des générations de jeunes tunisiens certains (peu) sont venus le 5 6 67 à la maison pour le protéger au cas où , depart "obligé" en 69 pour la France et a repris du service à l'ORT de Montreuil pour encore remettre sur les rails quelqu'uns
il est mort le 15 4 2000 cancer du fumeur