Par Emma (Emma) le dimanche 18 juillet 2004 - 23h25:

Paris proteste contre l'appel de Sharon aux juifs de France


PARIS (Reuters) - Le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a exhorté dimanche les juifs de France à immigrer en Israël "aussi vite que possible", pour fuir, a-t-il dit, un "des antisémitismes les plus sauvages".


Le ministère français des Affaires étrangères a aussitôt dénoncé ses propos comme "inacceptables" et annoncé qu'il demandait des "explications" aux autorités israéliennes.


Les déclarations du Premier ministre israélien ont également suscité des réactions négatives dans la communauté juive et les milieux politiques français.


"En France, il se répand un des antisémitismes les plus sauvages qui soient", a déclaré Ariel Sharon, dont les propos, tenus à Jérusalem devant des représentants d'associations juives américaines, ont été diffusés par des télévisions françaises.


"Aujourd'hui en France, à peu près 10% de la population est musulmane, ce qui permet l'essor d'une nouvelle forme d'antisémitisme fondée sur des sentiments anti-israéliens", a-t-il poursuivi, tout en admettant que le gouvernement français "prend des mesures contre cet antisémitisme".


"Si je devais m'adresser à nos frères (juifs) de France, voilà ce que leur dirais : immigrez en Israël aussi vite que possible", a-t-il ajouté. "Je dirais la même chose à tous les juifs du monde."


Le porte-parole du Quai d'Orsay a fait savoir dans un communiqué que les autorités françaises avaient "immédiatement pris contact avec les autorités israéliennes pour leur demander des explications au sujet de ces propos inacceptables".


Interrogé par France 2, le président d'honneur du Conseil représentatif des juifs de France (CRIF), Théo Klein, a pour sa part déclaré que ce n'était pas à Ariel Sharon de décider pour la communauté juive française.


"Qu'il laisse la communauté juive française réagir sur les problèmes qui la concernent", a-t-il dit.


De son côté, Patrick Klugman, ancien président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et vice-président de SOS-Racisme, a estimé, également sur France 2, qu'Ariel Sharon était "très mal informé de ce qui se passe en France" et "de la réalité des juifs de France".


Pour le président de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), Patrick Gaubert, Ariel Sharon "aurait mieux fait de se taire" car "ses propos n'amèneront pas le calme et la paix et la sérénité dont nous avons tous besoin".


Le député socialiste Julien Dray, porte-parole du PS, a également protesté contre les déclarations d'Ariel Sharon.


"La France n'est pas l'Allemagne des années trente et ce n'est pas parce qu'il y a 10% de la population française qui a une confession musulmane que pour autant elle est responsable de la montée de l'antisémitisme", a-t-il dit à France 2.

Par Mena (Mena) le dimanche 18 juillet 2004 - 18h53:

Arafat occupe des points stratégiques (info # 011807/4) [analyse]
Par Jean Tsadik et Sami el-Soudi © Metula News Agency



10h 15, heure de Jérusalem, dimanche 18 juillet



Suite à l'assaut contre l'immeuble des "renseignements militaires" de cette nuit à Khan Younès par des forces du Fatah fidèles à Mohamed Dahlan, des fonctionnaires armés des RM aux ordres de Moussa Arafat se sont emparés, sans coup férir, des bâtiments de la radio et de la télévision palestiniennes à Gaza City ainsi que des casernes de la police.



Les hommes de la Sécurité préventive, aux ordres de leur commandant limogé par Arafat, le colonel Mohamed Dahlan, armés et entraînés par les USA, possèdent sans conteste la capacité militaire d'évincer ceux de Moussa Arafat. Les analystes de la Ména s'entendent cependant sur ce qu'une action de Dahlan dans ce sens signifierait le début d'une guerre civile ouverte.



Les mêmes analystes sont persuadés que le destin d'Arafat se joue dans les pourparlers que va ouvrir en urgence l'émissaire extraordinaire d'Arafat qui a quitté ce matin Ramallah pour le Caire.



Dans le cas où le locataire de la Moukata se pliera aux conditions de la coalition internationale - départ en semi retraite et transfert de toutes ses prérogatives dans les mains du premier ministre - la guerre civile sera évitée. Dans le cas inverse et dans l'impossibilité de la part d'Arafat de donner des gages sur l’implémentation des mesures exigées, Dahlan recevra le O.K du Président Moubarak afin de prendre le contrôle de la bande de Gaza.



D'autre part, Sami el-Soudi nie catégoriquement les déclarations selon lesquelles le chaos et l’anarchie se seraient emparés des territoires. "Il s’agit d’un écran de fumée instrumental appliqué par ceux qui veulent le départ du Vieux. Au contraire", déclare notre camarde, "la situation n'a jamais été aussi limpide : Soit Yasser Arafat accepte volontairement de devenir un président à titre honorifique mais sans aucune prérogative effective, soit il sera renversé lors d'un coup d'Etat rampant débutant à Gaza et s'étendant à toutes les régions contrôlée par l'AP".



Entre-temps, dans l'attente du résultat des entretiens du Caire et à la demande expresse d'Hosni Moubarak, le Premier ministre Ahmed Qoreï a accepté de retarder la mise à exécution de la lettre de démission qu'il a présentée au Chairman de l'Autorité Palestinienne. Ne doutons pas que si les discussions du Caire devaient échouer, Qoreï quitterait ses fonctions, précipitant l'isolement et vraisemblablement la destitution d'Arafat.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 18 juillet 2004 - 18h32:

Douda, tu peux mettre ces "cacaritures" dans le Tmanik, et pas dans les commentaires. Surtout quand tu veux toucher a la "Boulitik."

Ce que je te dis ici est tres amicale. Et puisque tu t'adresses souvent a Bebert, ce dernier est en vacances. A son retour, tu peux faire un arrangenet avec lui pour son theatre, si tu le desires.

Par Douda (Douda) le dimanche 18 juillet 2004 - 17h15:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Revue de presse HebdRomadaire & BouleItik

Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 18 juillet 2004 - 16h15:

De la part de Bazooka-Tomb Raider,
specialement pour le Ftileur-Nickele :

L'Autorité palestinienne confrontée à une grave crise
LEMONDE.FR | 18.07.04 | 13h53
La situation demeurait chaotique, dimanche, dans les territoires palestiniens. Un groupe armé a pris d'assaut et incendié les locaux des services de renseignement palestiniens de Khan Younès pour protester contre la nomination, samedi, du neveu de Yasser Arafat à la tête du service de la sécurité générale. Malgré la réforme annoncée par le président de l'Autorité, les militants activistes continuent de dénoncer la "corruption" des dirigeants palestiniens. Le premier ministre, Ahmed Qorei, serait déterminé à quitter ses fonctions, impuissant face à la lutte que mènent activistes et services de sécurité pour occuper le vide après l'évacuation des colonies juives en 2005.
L'autorité de Yasser Arafat continuait d'être très sévèrement contestée dimanche 18 juillet, alors que son premier ministre, Ahmed Qorei, restait déterminé à démissionner et que des milliers de Palestiniens dénonçaient la nomination d'un des proches du président de l'Autorité palestinienne, Moussa Arafat, à la tête du service de sécurité générale.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé issu du Fatah, le propre mouvement de Yasser Arafat, ont pris d'assaut et incendié les locaux des services de renseignement palestiniens de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, libéré les détenus qui y étaient incarcérés et pris les armes qui s'y trouvaient stockées, pour protester contre la nomination, samedi, du général Moussa Arafat, neveu du dirigeant palestinien, à la tête du service de la sécurité générale.

Voir article complet sur :
http://www.lemonde.fr

Maintenant que c'est a la une du Monde et que ce sont les Palestiniens eux-memes qui font etat de leur gabegie, est-ce que c'est enfin digne de foi pour la Quai d'Orsay, ou alors, pour plagier Primo, faut-il que ca sorte directement des depeches de l'AFP (Agence France [langue de] P...) ?

Par Francois (Francois) le dimanche 18 juillet 2004 - 10h26:

Arafat donne ses ordres

La décision d'empêcher l'envoyé spécial de l'ONU au Proche-Orient, Roed-Larsen, d'entrer dans les villes autonomes palestiniennes, provenait de Yasser Arafat en personne. Le chef de l'OLP voulait éviter que le haut fonctionnaire onusien rencontre des responsables palestiniens et surtout Abou Ala.

Par Francois (Francois) le dimanche 18 juillet 2004 - 10h27:

Le Congrès américain condamne l'avis émis à La Haye
Le Congrès américain a adopté jeudi, à une large majorité, une résolution condamnant l’avis émis par la Cour internationale de Justice de La Haye. Rappelons que les juges de ce tribunal ont dénoncé la semaine dernière la construction par Israël de la barrière de séparation. Ils ont en outre exigé qu’elle soit détruite et que des indemnités soient versées aux Palestiniens prétendant être ‘’lésés’’.

La décision de la Chambre des Représentants des Etats-Unis a été approuvée par 361 membres, appartenant aux deux grands partis, contre 45 qui l’ont rejetée. Le lobby juif américain, le AIPAC, a salué cette prise de position quasi unanime en faveur d’Israël. Le Congrès a également adressé un appel aux Etats démocratiques, les incitant à soutenir Israël.

Les débats à l’Onu portant sur l’avis de la Cour internationale de Justice de La Haye doivent débuter vendredi à moins d’un changement de dernière minute. Les Palestiniens comptent bien profiter de cette occasion pour s'assurer que les Nations unies appuient cette résolution et réclamer des indemnités. Ils demanderont qu’une liste des biens des Palestiniens prétendant être ‘’lésés’’ par les travaux de la barrière soit établie par les Nations unies afin de pouvoir par la suite entamer une procédure judiciaire.

D’après l’esquisse de la résolution communiquée par les Palestiniens à la presse israélienne, l’Onu proclamera vraisemblablement que ‘’la muraille élevée par Israël, qui exploite sa puissance d’occupant, est contraire au Droit international’’. Les Palestiniens ont l’intention de réclamer par ailleurs des sanctions contre Israël.

Il ne fait aucun doute pour les autorités israéliennes que ces derniers jouiront de l’appui de tous les Etats membres, à l’exception bien entendu des Etats-Unis et même de quelques pays européens qui ont estimé que la Cour de La Haye était malgré tout allée trop loin.

Le ministre des Finances Binyamin Netanyahou, évoquant jeudi soir cette question, a déclaré qu’Israël avait le pouvoir de repousser les tentatives à l’Onu visant à lui imposer des sanctions. Il n’a cependant pas confirmé certaines rumeurs indiquant que les Etats-Unis se seraient engagés à opposer leur veto à toute résolution du Conseil de Sécurité en faveur de mesures à l’encontre d’Israël. Netanyahou a en outre vivement critiqué l’attitude des juges du tribunal de La Haye, soulignant que ces derniers n’avaient pas tenu compte des besoins sécuritaires d’Israël.

Par Primo (Primo) le dimanche 18 juillet 2004 - 09h42:

Enlèvement puis libération de quatre Français, dans la bande de Gaza.

La libération des Français a été confirmée dans la nuit de vendredi à samedi par le ministère des affaires étrangères à Paris, dans un communiqué à l'AFP... Ils avaient été enlevés dans le camp de réfugiés de Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza.

L'un des otages, Bertrand, a précisé qu'il faisait partie d'un groupe venu dans le camp de réfugiés à l'occasion d'un jumelage avec la ville d'Evry, dans la banlieue parisienne. Une des Françaises enlevées puis libérées, Martine Buffard, de l'association "Evry-Palestine", a déclaré sur la chaîne de télévision LCI avoir été retenue "une heure, une heure et demie" par "des hommes cagoulés, qui ne nous ont pas fait de mal". "Nous sommes en parfaite santé", a-t-elle assuré.

Selon un premier communiqué du Quai d'Orsay, ces Français "se trouvaient à Gaza dans le cadre d'une coopération menée par les associations 'Evry-Palestine' et 'Electriciens sans frontières'". Ils ont été enlevés alors qu'ils se trouvaient dans un café. Les ravisseurs les ont retenus prisonniers dans l'hôtel du Croissant rouge de Khan Younes.

Ces individus, équipés d'armes automatiques, ont tiré des coups de feu par une fenêtre pour dissuader les policiers palestiniens cernant le bâtiment de s'approcher.



Après le syndrome de Stockholm, celui de KhanYounès?

Décidément, rien n'arrête la palestinophilie forcenée de certains de nos compatriotes. Tout ce que font les Palestiniens trouve grâce à leurs yeux.

Ils assurent avoir été bien traités par leurs ravisseurs qui, quoi qu'ils fassent, restent et resteront à jamais des gentils Palestiniens opprimés.

Etre enlevés par des Palestiniens, sous la menaces d'armes à feu? Oh! Ce n'est pas grand-chose, eu égard aux souffrances que ce peuple endure.

Etre contrôlés par des Israéliens à un check-point? C'est de toute évidence la manifestation honteuse d'une politique de colonisation et d'apartheid.

Pourquoi ne pas se proposer pour une petite décapitation volontaire en Irak? C'est vrai, ça: Zarkaoui et ses sbires ne font que s'opposer à ces chiens d'Américains alliés de ces porcs de Juifs.

Ca existe une ONG du nom de CSF (C... Sans Frontières)?

JP

Par Mena (Mena) le dimanche 18 juillet 2004 - 09h37:

Crise palestinienne : Développements (info # 021707/4) [scoop]
Par Sami el-Soudi © Metula News Agency



21h, heure de Jérusalem



En but à ce qu’il faut bien commencer à appeler un début d’insurrection générale contre l’autorité de Yasser Arafat, ce dernier a fait mine d’accepter la condition principale posée par le chef des renseignements égyptiens Omar Suleiman. Dans un acte désespéré, le Vieux a en effet fait annoncer qu’il allait réduire le nombre des branches de la sécurité de l’Autorité de 12 à 3. Les branches survivantes devraient être la police nationale, la sécurité et le renseignement.



Il y a cependant peu de chances que cette annonce satisfasse les Egyptiens, le Quartette ainsi que les principaux leaders de la politique et les officiers des services de sécurité palestiniens. Cette mesure est en effet sans objet sans le transfert du commandement des trois nouveaux départements sécuritaires sous l’autorité unique du Premier ministre.



Le Premier ministre, Ahmed Qoreï, qui pour le surplus a refusé de revenir sur sa décision de démissionner que nous vous annoncions en primeur en début d’après-midi.



Autre élément faisant penser à une nouvelle dérobade du chef de l’AP, il a nommé en catastrophe son neveu Moussa Arafat au poste de chef de la sécurité publique à Gaza, en remplacement de monsieur Abdel Razzek al-Majaideh, dont tout le monde dénonçait l’incapacité patente depuis sa prise de fonctions.



Mais Moussa Arafat est surtout connu pour son opposition sans limites à Mohamed Dahlan, le champion de la nouvelle coalition internationale. Dès la nouvelle de la promotion du neveu du reclus, j’ai téléphoné à mes amis de l’entourage immédiat de messieurs Dahlan et du commandant démissionnaire de la sécurité préventive à Gaza, Rachid Abou Shbak. Leur réaction très tranchée nous fait entrevoir le pire pour les jours à venir : "Arafat cherche la confrontation, la guerre civile, pas la mise en chantier des réformes que nous attendons tous" m’a-t-on déclaré. "Il n’existe aucune chance pour que ce type puisse prendre ses fonctions à Gaza", m’ont assuré les mêmes sources.



Il faut accorder de l’importance à cette mise en garde, d’autant plus que le neveu, en plus d’être l’ennemi juré de Dahlan, est également le haut responsable des tunnels de contrebande de Rafah. Cette qualité qui aura pour effet assuré d’irriter encore davantage les Israéliens et les Egyptiens contre la personne de Yasser Arafat.



Autre remplacement annoncé en fin d’après-midi, celui du chef de la police de Gaza Ghazi Jabali par Saëb al-Ajez. Là aussi, ceux qui pensaient que le petit raïs allait tenir les engagements qu’il avait pris envers les Brigades Abou al-Rish devront déchanter. Faute de le traduire en justice, l’entourage d’Arafat a au contraire interpellé les responsables israéliens, les ennemis, en plein jour de congé hebdomadaire, pour les prier d’autoriser le départ de Jabali pour l’étranger à la première échéance possible.



De gros nuages d’été s’amoncèlent dans l’horizon de Yasser Arafat, auquel Omar Suleiman avait pourtant prédit un avenir désagréable au cas où il refuserait d’obtempérer aux injonctions de mise en retraite formulées par la communauté internationale.



Au vu des derniers développements de la situation dans les territoires palestiniens, la Ména a mis sur pieds une cellule de suivi permanent, qui informera les abonnés de la Ména par des breaking news sur le site de notre agence en cas de développements mineurs et de mails et de faxes aux médias abonnés en cas d’événements majeurs,

Par Douda (Douda) le samedi 17 juillet 2004 - 16h47:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Revue de presse HebdRomadaire & BouleItik

Par Mounia (Mounia) le samedi 17 juillet 2004 - 04h49:

Une contribution parue dans Libération du 16.7.04

En incitant les musulmanes à ne pas respecter la loi sur le port du voile, l'organisation viole la laïcité.
L'UOIF au-dessus des lois

Par Zaïr KEDADOUCHE
vendredi 16 juillet 2004 - Libération

Dans une lettre rendue publique, adressée, le 29 juin 2004, aux membres de la communauté musulmane et qui concerne l'application de la loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux à l'école et qui s'appliquera à la rentrée scolaire de septembre 2004, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) demande aux familles musulmanes ne pas respecter la loi républicaine. Parce que je suis concerné en tant que musulman laïque, je me permets de vous répondre. Musulman laïque, c'est-à-dire celui pour qui l'attachement aux valeurs de la République et au respect de la loi dépasse toujours celui de la conviction religieuse.

Je pensais que l'UOIF, courant important de l'islam de France, était pleinement engagé dans l'intégration républicaine de l'islam et l'émergence d'un islam français. Jamais une loi votée par le Parlement, au nom du peuple français, n'avait fait l'objet d'autant de discussions, de débats dans l'ensemble de la société et au sein du Parlement. Celle-ci fait bien entendu l'objet d'interprétations, et c'est le rôle de la jurisprudence. Après ce débat, le Parlement a tranché, de façon consensuelle et à la quasi-unanimité des partis de droite et de gauche. En démocratie, on peut maintenir son désaccord avec la loi, mais on se doit de l'appliquer.

En recommandant aux jeunes filles «de se présenter dans les établissements dans les tenues qu'elles auront choisi de porter», en précisant «nous sommes prêts à leur fournir, ainsi qu'à leur entourage, un soutien moral, une aide au dialogue, une information sur la bonne connaissance de leurs droits, des conseils avisés d'acteurs de terrain, une assistance juridique et (...) si l'acharnement illégal devait aboutir à l'exclusion de certaines d'entre elles du système public d'éducation, nous serions également à leurs côtés pour tout mettre en oeuvre de manière à leur fournir un soutien scolaire qui leur permette de poursuivre leurs études en attendant qu'elles soient pleinement rétablies dans leurs droits», l'UOIF montre qu'elle met au-dessus de la loi républicaine ses propres convictions. Elle exerce une pression intolérable sur les chefs d'établissements, en culpabilisant la communauté éducative dans son ensemble, et cherche à créer des tensions et affrontements.

Il est de notre responsabilité à tous, et en particulier aux femmes et aux hommes de culture ou de confession musulmane, de ne pas laisser certaines organisations religieuses lire et interpréter le droit au gré des circonstances, et violer la laïcité et la loi républicaine.

La France a été et reste, pour des millions d'immigrés et leurs enfants, une formidable terre d'accueil où justement la loi nous a protégés et permis de bénéficier des mêmes droits que tous les autres Français.

Si, comme vous le dites sur votre site Internet, «l'islam a établi un certain nombre de droits fondamentaux, valables pour l'humanité tout entière et qui doivent être observés et respectés en toutes circonstances», la démocratie a établi un certain nombre de droits fondamentaux, valables pour tous et qui doivent être observés et respectés en toutes circonstances.

Quand à l'UOIF, elle doit tirer les conséquences de sa prise de position qui n'honore pas les musulmans de France. Elle ne respecte plus l'engagement qu'elle avait pris devant les représentants de la République de respecter la loi. Il me semble que sa présence au sein du Conseil français du culte musulman n'est plus, aujourd'hui, une garantie du respect de la légalité républicaine.

Par Zaïr KEDADOUCHE,

membre du Haut Conseil à l'intégration et président de l'association Intégration France.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 17 juillet 2004 - 05h39:

A Victoria Bon Appetit, Beteavon, Bessaha, Oubechfa.

Par Victoria (Victoria) le samedi 17 juillet 2004 - 01h11:

Merci beaucoup Monsieur Tubiana.
J'essaierai les différentes recettes...

Par Nao (Nao) le vendredi 16 juillet 2004 - 23h11:

Voila le dessert...

Trois Français auraient été enlevés dans la bande de Gaza

GAZA (Reuters) - Trois Français ont été enlevés vendredi par des hommes armés masqués à Khan Younès, dans la bande de Gaza, ont affirmé des témoins et des responsables de la sécurité palestinienne.

Les témoins ont expliqué que deux femmes et un homme plus âgé étaient en train de manger dans un restaurant lorsque les ravisseurs sont arrivés et les ont emmenés de force vers le bureau local du Croissant rouge, situé non loin. Ils ont demandé aux employés de l'organisation de quitter le bâtiment.

Des responsables de la sécurité palestinienne ont affirmé que les trois étrangers étaient de nationalité française.

Ils n'avaient qu'a pas trainer la bas... on va voir comment la France va gerer cette affaire. Barnier etant parti recemment lecher le c.. de Arafat, je n'ai aucune inquietude a leur sujet!