Par Michka (Michka) le vendredi 17 novembre 2006 - 11h28: |
Ils l'ont élue la Royal. Descente dans l'inconscient subliminal des Français
-----------------------------------------------------
http://danielsibony.typepad.fr/danielsibony/2006/11/le_poids_de_lim.html#more
Le poids de l'image en politique
Les socialistes choisiront - sans aucun doute - Ségolène Royal, pour des raisons dont la plus forte ne peut pas être proclamée, ni formulée:
le sexe.
C'est une femme et elle est plus sexy que ses deux rivaux; ou plutôt, elle est plus sexy qu'ils ne sont convaincants. Comme on dit, elle a un plus du côté image; et les militants espèrent que ce "plus", de l'apparence qui les séduit, séduira la majorité des Français.
Ce n'est d'ailleurs pas impossible, vu qu'en plus du corps, il y a le charme du nom: Royal.
On sait que les Français ont coupé, en son temps, leur tête royale, mais lors de sondages récents, ils ont dit qu'ils regrettaient. C'est là un bon luxe à s'offrir: faire l'acte auquel on tient et le regretter quand on ne peut pas le défaire; pour montrer qu'on l'a dépassé, qu'on n'y est pas réduit; du coup, on peut vouloir du royal vu que ce n'est pas royaliste.
Le débat socialiste a bien "couvert" toutes ces raisons inavouables. On s'est pris au jeu de croire qu'il allait changer quelque chose, alors que l'enjeu était clair: les deux hommes produiraient-ils avec des mots de quoi équilibrer l'image?
L'audio peut-il couvrir le visuel dans un concours-spectacle? Impossible. Il ne restait plus qu'à montrer à la dame Royal que "ce n'est pas joué" (puisque justement, c'est joué), qu'on ne marche pas à l'image, que l'essentiel c'est la recherche de la vérité… qu'on a déjà dans sa main. On pourra même s'offrir un second tour, s'il le faut, pour s'en convaincre.
Et l'élection elle-même, la vraie, se jouera aussi sur l'image; une image contre une autre: celle de Sarko, virile fermeté un peu nerveuse; et celle de Ségo, certitude féminine un peu tendue. Dommage qu'on ne puisse pas les marier politiquement: avoir un Couple pour président, au lieu d'avoir un(e) Président(e) qui fait couple avec son ombre. Mais bon, c'est ainsi.
Et il y aura d'autres images, des acteurs secondaires: c'est leur nombre qui aura de l'importance. L'image du libre choix (mais pas sa réalité) est préservée. Car c'est un joli paradoxe: on remplit toutes les conditions du libre choix, et en bout de course, le choix devient embarrassé, voire impossible, tant les contenus s'équivalent.
Mais n'est-ce pas notre culture affadie qui le veut ainsi? L'enjeu est la gestion des affaires, et non le geste politique décisif.
Or si la gestion commence par celle de l'image, de façon aussi massive, les fantasmes vont foisonner. Par exemple, la jeune mère vaillante et responsable contre les pères ennuyeux et incertains.
Mais la mère aussi peut être incertaine.
Autre petit effet d'inconscient: l'étonnant J.P. Chevènement répète le même geste qu'avec Jospin dont il a, en 2002, grignoté les voix; il en avait demandé pardon, et voilà qu'il recommence. Comme quoi, dans toute cette affaire, l'enjeu n'est pas le choix d'une politique mais l'attribution d'un pouvoir, toujours le même, celui d'être au pouvoir.
Alors, à qui faudra-t-il qu'on le donne?
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 17 novembre 2006 - 08h58: |
NOUS SOMMES RESOLUS A VAINCRE L'ISLAMISME EXTREMISTE
Par Abraham H Foxman, directeur national de l'ADL, antidefamation league et auteur de "Plus jamais? Les menaces d'un nouvel antisémitisme"
Article paru dans Haaretz du 10 novembre 2006,
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com
Les récents événements du Moyen Orient – guerre au Liban, émergence du Hamas au sein des Palestiniens, menaces d'un Iran nucléaire – sont souvent cités comme témoignages que la politique et l'attitude d'Israël seraient à l'origine de l'extrémisme islamiste. De mon point de vue cependant, je tirerai deux conclusions plus appropriées.
En premier lieu, il devrait plus clair que jamais que le conflit israélo-palestinien n'est pas le catalyseur de l'extrémisme islamiste, mais plutôt le résultat du fanatisme religieux qui menace le monde entier (1). Le refus du compromis, la foi dans un avenir appartenant au seul Islam, le dénigrement de l'histoire légitime de l'autre et la persévérance dans son idéologie au détriment des intérêts de son propre peuple sont les ingrédients qui rendent impossible la résolution de ce conflit. Et ces mêmes ingrédients sont au cœur de l'assaut de l'extrémisme islamiste contre l'Occident.
Ceci ne veut pas dire qu'Israël ne doive pas rechercher tout moyen pour parvenir à une paix. Bien au contraire. Seulement toutes les initiatives israéliennes ont été suivies par un durcissement palestinien qui a abouti à l'élection d'un groupe terroriste au pouvoir, refusant de reconnaître l'existence d'Israël. Pourtant ce ne sont pas les initiatives qui ont manqué. Offre de Ehoud Barak à Camp David en 2000, retrait unilatéral de Gaza en 2005, programme de retrait de Cisjordanie d'Ehoud Olmert…
Un fossé est en train de se creuser entre le désir de paix des Israéliens et l'intensification de l'extrémisme de l'autre côté (2). On ne le dit jamais assez "l'obstacle à la paix n'est pas Israël, et la cause des souffrances des Palestiniens, c'est leur alignement permanent sur les plus extrémistes" (3). Ce conflit israélo-palestinien qui dure depuis bientôt 60 ans n'est pas la cause de l'extrémisme mais sa conséquence et le prétexte de cette idéologie.
Si la modération l'emportait en Islam (4), on verrait aussitôt l'amélioration des relations entre le monde islamique et l'Occident, et le conflit israélo-palestinien serait déjà en voie de résolution.
En second lieu, la guerre du Liban et la menace croissante d'un Iran nucléaire sont non seulement des défis, mais également des opportunités. C'est le moment d'une plus grande influence des états modérés dans la région.
Rappelons qu'à l'époque de la guerre froide, Henry Kissinger avait installé les bases stratégiques du soutien des Etats-Unis à Israël. Son argument était que face aux régimes radicaux du Moyen Orient soutenus par l'Union soviétique, il était vital qu'Israël fut soutenu par les Américains et qu'il fut victorieux, afin d'encourager les états arabes modérés à se mettre du bon côté où le vent tourne. Une victoire israélienne dans les conflits locaux entraînerait les états arabes modérés du côté américain. A l'inverse, ils pencheraient vers l'Urss en cas de victoire du radicalisme arabe (5).
Aujourd'hui la situation se présente de manière similaire. L'Arabie Saoudite, l'Egypte, la Jordanie, les états du Golfe sont terrifiés par un Islam radical shiite, celui d'Iran ou du Hezbollah. Quoi de plus significatif que les commentaires candides du ministre des Affaires Etrangères d'Arabie au 3ème jour du conflit du Liban, condamnant avec vigueur le Hezbollah et non Israël.
Empêcher le Hezbollah de retrouver son mini-état autonome au sein d'un Liban indépendant, trouver un moyen d'éloigner les Palestiniens du Hamas (6) et plus que tout, arrêter le développement d'un Iran nucléaire sont des objectifs partagés par les Etats-Unis et les états arabes modérés.
Nous devons contenir l'extrémisme islamiste, comme nous avons résisté aux totalitarismes du passé, nazisme et communisme. Nous ne devons pas disperser notre énergie à blâmer Israël ou l'Amérique pour les conséquences néfastes de ce nouveau fascisme.
Bien sûr, nous devons vérifier si notre stratégie est sage et efficace. Nous devons toujours atténuer le ressentiment des gens et des médias à l'égard d'Israël, en mettant en relief son désir de paix, avec tous les efforts faits dans ce sens dans le passé. A aucun moment nous ne devons perdre de vue que c'est le radicalisme arabe, qu'il soit national ou religieux, qui a été à l'origine des tensions au Moyen Orient. Vaincre l'extrémisme islamiste et amener le monde arabe et islamique à la paix avec Israël sont les deux facettes d'un même problème. Cela nécessite force, résolution et action, et pas seulement des mots, surtout en ce qui concerne l'Iran.
Nous devons convaincre les états arabes modérés de s'exprimer plus explicitement pour protéger leurs intérêts et ne pas limiter leurs commentaires à des conversations privées.
Ils n'ont besoin ni de condescendance, ni de faiblesse pour affirmer leur nouveau rôle dans le monde arabo-musulman.
Dans les années 30, l'Occident n'a pas réagi à temps pour protéger ses intérêts. Il paya un prix terrible et les Juifs encore plus. Cette fois-ci, on doit faire mieux. Sinon on en paiera le prix. Mais aujourd'hui les Juifs ne sont pas démunis.
Notes de la traduction
(1) A part quelques rares, exceptions, il ne faut pas perdre de vue que le monde arabo-islamique refuse depuis bientôt 60 ans l'existence d'un état juif au Moyen Orient, non pour les raisons annoncées de "spoliation de territoire" et de "droits des réfugiés Palestiniens", mais parce qu'une "terre d'Islam" ne peut pas être occupée par des infidèles.
(2) Qu'elle soit sous la direction du Fatah de M Abbas ou du Hamas, l'Autorité Palestinienne n'a jamais levé le doigt pour arrêter un terroriste ou un lanceur de missile. Les nombreuses tentatives d'attentats suicide déjouées, les tirs de missiles Qassam sur les viles israéliennes, l'enlèvement de soldats, l'introduction en contrebande d'Egypte d'armes et de munitions, le réarmement et l'organisation des milices du Hamas et du Fatah selon les méthodes iraniennes du Hezbollah sont autant d'indices de l'hostilité croissante des Palestiniens à l'égard d'Israël.
(3) Tout le monde ne souffre pas en Palestine. Leurs notables trouvent le moyen de se faire soigner dans les cliniques privées israéliennes (plus fiables que les cliniques arabes). Le traducteur en a été le témoin.
(4) Il ne faut pas perdre de vue que l'Arabie a fait le nid des islamistes d'al Qaeda et qu'à ce jour, il n'est pas prouvé que ce pays ne joue pas un double jeu; néanmoins son hostilité à l'égard de la shiah est réelle et concrète, de même s afrayeur vis-à-vis d'un Iran nucléaire.
(5) Pendant une trentaine d'années, ce radicalisme était essentiellement du type national (Nasser, le Baath…)
(6) Le traducteur aimerait connaître ce moyen alors que l'Occident continue à financer l'Autorité palestinienne par des voies détournées dites "humanitaires", et augmentant même sa contribution. On ne voit pas d'autre solution que la mise à l'index de l'ensemble de ces hordes haineuses et endoctrinées, vivant grassement de larges subsides internationaux depuis 60 ans, n'ayant rien d'autre à faire que de préparer des coups fourrés et des attentats. Ou bien leur mise sous tutelle de l'Otan.
Par Richard_S (Richard_S) le vendredi 17 novembre 2006 - 08h28: |
L'"initiative commune"
Cette "initiative" est vraiment troublante.
Mais je crois que les motivations Europeennes apparaissent de plus en plus clairement comme une machination et ressemblent etrangement a ce qui se passe au Liban.
L'element a savoir dans ce cas est que la proposition Europeenne correspond exactement au deal que le Hamas est pret a accepter pour entrer dans un gouvernement d'union nationale avec le Fatah de Abbas.
L'Europe est impatiente de renouveller l'aide aux Palestiniens parce qu'"on" pense que toute l'agitation Islamiste de la planete est due au probleme palestinien et que tout rentrerait dans l'ordre si ce probleme etait regle.
Aussi, elle cherche la formule ideale qui ne lui fera pas perdre la face apres avoir repete depuis la montee au pouvoir du Hamas qu'elle exigeait comme condition a son aide que le Hamas reconnaisse Israel.
Or le Hamas refuse categoriquement de reconnaitre Israel.
Alors, sous couvert d'une initiative de paix, par les trois grands pays catholiques d'Europe, ce qui leur donne de surcroit bonne conscience, Israel, qui a immediatement refuse le deal, apparait comme le vilain de l'histoire et se trouvera accuse d'etre un obstacle a la paix.
Ceci ouvrira comme par magie la porte aux Europeens pour renouveller leur aide a un gouvernement Palestinien dirige par Hamas + Abbas. Gouvernement qui aura accepte, lui, les conditions du programme de paix propose par les Europeens.
Rien de bon a attendre de ce cote la !
Richard
Par Pauline (Pauline) le vendredi 17 novembre 2006 - 07h19: |
Israël rejette l'initiative lancée par Madrid, Paris et Rome
JERUSALEM (Reuters) - L'initiative lancée jeudi par l'Espagne, la France et l'Italie pour un règlement du conflit au Proche-Orient ne convainc pas les autorités israéliennes, rapportent des médias locaux.
Selon Radio Israël, un haut responsable du ministère des Affaires étrangères a souligné que ce plan n'avait pas été validé par l'Union européenne ou par le Quartet des médiateurs internationaux de paix (qui regroupe, outre l'UE, les Etats-Unis, les Nations unies et la Russie).
"Israël préfère des discussions directes avec les Palestiniens et non pas par le biais de médiateurs, et il rejette toute proposition de réunion d'une conférence internationale", a déclaré ce haut fonctionnaire.
Israël, a-t-il ajouté, "ne se laissera pas dicter (sa conduite) ni contraindre par une conférence internationale".
L'initiative, dévoilée lors du sommet franco-espagnol, porte notamment sur la demande d'une trêve immédiate et sur un échange de prisonniers entre Palestiniens et Israéliens. Elle prévoit une conférence internationale et pourrait déboucher sur le déploiement d'une mission d'observation dans la bande de Gaza.
Paris, Madrid et Rome la soumettront en décembre aux autres capitales européennes lors du prochain Conseil européen.
Les Etats-Unis ont dit attendre des précisions sur le projet européen.
Un porte-parole du département d'Etat a noté que Washington soutenait la feuille de route pour le Proche-Orient à l'instar de ses partenaires du Quartet.
En 1991, la conférence internationale de Madrid avait ouvert la voie à des pourparlers de paix directs entre Israël et ses voisins. En septembre, le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, ancien émissaire de l'UE au Proche-Orient, avait suggéré la tenue d'une conférence de Madrid-bis.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 17 novembre 2006 - 01h25: |
Emma merci d’avoir affiché votre souci concernant les trois pays européens qui essayent soi-disant de vouloir mettre de l’ordre à Gaza. Je suis de votre avis. Je pense qu’Israël ne doit pas les laisser se mêler entre les juifs et les arabes. Ils sont mal placés pour cela. La France avait des colonies arabes, l’Espagne était pendant des siècles conquise par les arabes et avait colonisé une grande partie du continent américain, à part qu’elle avait les Philippines comme colonie. A part cela ils ont la Hutzpa (Culot) de ne même pas consulter Israël ? Mais heureusement Madame Livni les a mis aujourd’hui en place.
Il n’y aura pas un règlement au conflit Israélo-Palestinien tant que les arabes n’ont pas compris que tant qu’ils useront la force et la violence ils n’auront jamais un règlement. Pour cela il y a déjà le plan des US, la Russie, l’Europe et l’ONU - le Quartât, que veulent-ils encore ?
Ils se mêlent parce qu’ils pensent que les Républicains se sont affaiblis aux Etats-Unis. Ils oublient que George Bush est toujours le Président. Ce sont toujours les pays catholiques qui essayent de foutre la pagaille par jalousie pour le développement magnifique d’Israël et ceci malgré la guerre du Liban.
Je conseille à ces européens de rester tranquilles afin d’éviter de voir la salade de leur passé étalée dans les média et l'espace cyberique.
Et un conseil à Madame Zipi Livni, ministre des affaires étrangères d’Israël - de ne pas se laisser intimider par ces européens. Les hommes de l’histoire sont encore vivants.
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 17 novembre 2006 - 00h44: |
Appliquer la résolution 1701, complètement
Par Daniel Shek (Ambassadeur d'Israël en France).
La résolution 1701 votée à l'unanimité par le Conseil de sécurité est un présage de paix et de stabilité pour Israël et pour le Proche-Orient. La mobilisation de la communauté internationale offre enfin à un Liban libre de toute ingérence étrangère une chance d'exercer sa pleine souveraineté sur l'ensemble de son territoire. Elle pourrait également être un espoir de tranquillité pour les habitants du nord d'Israël et du Sud-Liban, « luxe » qu'ils n'ont pas connu depuis bien longtemps. La résolution 1701 réunit en effet les conditions d'un climat apaisé offrant à nos deux pays, nos deux peuples, l'espoir d'un avenir prospère dans le respect mutuel et l'intérêt commun.
Pourtant, à en croire les médias et de nombreuses déclarations politiques, le principal but de la résolution 1701 serait d'arrêter les vols de reconnaissance de l'aviation israélienne au-dessus du Liban. Les avertissements et les condamnations se succèdent, comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort. Selon eux, le bang que provoque de temps en temps le passage du mur du son représenterait un véritable big bang dans la région.
C'est une habitude que de considérer Israël comme responsable de tous les maux. Il faudrait pourtant rappeler que si la résolution 1701 n'est pas à ce jour respectée, les survols israéliens n'en sont que la moindre des infractions. Il faudrait surtout dire que le véritable objectif de la résolution et donc de la Finul, n'est ni de stopper ces vols d'observation, ni même de maintenir le cessez-le-feu. L'objectif est, avant tout, d'éviter la répétition des conditions qui ont causé le drame de cet été. C'est le Hezbollah qui est à l'origine de la dernière guerre, il faut à tout prix lui refuser les moyens d'être à l'origine de la prochaine.
Depuis son départ du Liban, cela fait maintenant plus de six ans, Israël souhaitait voir se déployer une force militaire libanaise à sa frontière Nord. L'ONU en a reconnu aujourd'hui la nécessité et lui offre - avec l'encouragement d'Israël - le soutien d'une force internationale crédible, dans laquelle l'armée française tient un rôle primordial. Nous sommes reconnaissants aux soldats français de leur engagement au service de la paix qui s'inscrit dans le cadre d'une coopération et d'une confiance mutuelle qui durent depuis des années. Le geste mal interprété d'un avion de chasse israélien ne saurait mettre cela en cause. Il est impossible d'imaginer un cas de figure dans lequel Israël chercherait à nuire à des troupes françaises.
Le principal objectif, pour Israël et la communauté internationale, est comme le stipulent les termes de la résolution : « qu'il n'y ait plus d'armes déployées sans le consentement du gouvernement du Liban ». Autrement dit, la résolution 1701 engage l'armée libanaise et dans certaines conditions la Finul, à désarmer le Hezbollah et à retrouver l'ensemble de sa souveraineté sur tout son sol.
C'est pourquoi la résolution 1701 est assortie d'un embargo sur les armes à destination du Hezbollah. Observer minutieusement cet embargo est la clé du succès de la résolution. Compte tenu de son comportement irresponsable, permettre au Hezbollah de se doter à nouveau de missiles à longue portée est contraire à tout bon sens. Un traité de paix constituerait l'acte de décès du Hezbollah. Depuis des années, il ne fait que semer la discorde entre Israël et le Liban, rendant ainsi tout espoir de paix impossible. Mais avant tout, son comportement vise la déstabilisation du gouvernement démocratique du Liban. Ne nous trompons surtout pas d'adversaire. Le radicalisme islamiste incarné par l'Iran et dont le Hezbollah est le bras armé au Proche-Orient, cherche à détruire la coexistence des nations et des peuples de la région. Il ne faut pas lui permettre de réussir en baissant la garde. Une application entière et complète de la résolution 1701 en est le meilleur moyen.
Mais aujourd'hui cette résolution n'est pas appliquée.
Nos soldats Ehud Goldwasser et Eldad Regev n'ont toujours pas été libérés. Non seulement les armes du Hezbollah ne sont pas confisquées, mais le Hezbollah poursuit même son réarmement - en toute impunité. L'envoyé spécial des Nations unies Terje Roed-Larsen a d'ailleurs admis officiellement que le trafic d'armes à destination du Sud-Liban continuait. Le passage d'armes par la frontière syrienne, en provenance sans doute de l'Iran, est une menace non seulement pour la stabilité de la région, mais aussi pour la Finul et les soldats français. Contrairement à l'esprit et à la lettre de la résolution, les combattants du Hezbollah maintiennent leur présence au Sud-Liban, en créant une nouvelle fois des zones interdites d'accès.
Il ne faut pas confondre les vols de reconnaissance de l'armée israélienne avec les intentions du Hezbollah : Israël observe pour alerter, le Hezbollah s'arme pour attaquer. Nos vols d'observation n'ont d'autre but que de surveiller les actions du Hezbollah et d'alerter l'ensemble de la communauté internationale, aujourd'hui mobilisée pour libérer le Liban de toute influence étrangère, sur le danger qui menace la paix. Car rien ne serait pire pour Israël, pour le Liban et pour la paix, que de laisser le Hezbollah se réarmer sans que personne ne le sache. Dans une région déjà riche en paradoxes, en voici un autre : les vols israéliens pourraient être considérés comme des infractions à la résolution du Conseil de sécurité. Mais en même temps, faute de mieux pour le moment et en l'absence d'un mécanisme crédible pour appliquer l'embargo, ces vols sont un moyen efficace et inoffensif d'assurer son respect à long terme.
Donc à tous ceux à qui la fameuse résolution 1701 tient à coeur, je dis : faites appliquer la résolution dans son ensemble. Et, si vous en dénoncez les infractions, alors dressez-en la liste complète : libération des soldats, désarmement du Hezbollah, respect de l'embargo, etc. Et ne vous contentez plus de la solution facile qui consiste une fois encore, à faire porter le chapeau à Israël. Ne nous bornons pas à regarder, comme cela s'est fait pendant six ans, depuis le départ des Forces israéliennes du Sud-Liban. Mais agissons. Agissons ensemble. Pour la paix.
Par Meyer (Meyer) le jeudi 16 novembre 2006 - 20h53: |
Par Girelle (Girelle) le jeudi 16 novembre 2006 - 18h39: |
Ce soir à 20h 50 sur France 2 débat Le Pen Bayrou
"A vous de juger" Arlette Chabot
Par Emma (Emma) le jeudi 16 novembre 2006 - 18h41: |
Grave danger a l'horizon pour Israel : les Europeens veulent s'en meler comme au Liban
France et Espagne lancent une "initiative" pour le Proche-Orient
GERONE, Espagne (Reuters) - Jacques Chirac et Jose Luis Rodriguez Zapatero ont annoncé à l'occasion du XIXe sommet franco-espagnol, le lancement d'une "initiative commune" avec l'Italie pour trouver un règlement au conflit israélo-palestinien.
L'annonce de ce projet a relégué au second plan les discussions bilatérales qui se sont déroulées lors de ce sommet, au cours duquel le président français et le chef du gouvernement espagnol ont concrétisé un "partenariat stratégique privilégié, et cherché à montrer la solidarité et l'entente entre leurs deux pays, trois ans après les crispations liées à la guerre en Irak.
"La situation s'est tellement détériorée (au Proche-Orient) qu'elle exige une réaction urgente de la communauté internationale", a dit Jose Luis Rodriguez Zapatero. "Nous ne pouvons demeurer impassibles face aux horreurs qui continuent de se dérouler sous nos yeux".
"Le président Chirac, le président (du Conseil italien Romano) Prodi, avec lequel nous avons parlé ce matin, et le gouvernement d'Espagne veulent lancer une initiative commune au sujet de la situation au Proche-Orient", a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse à Gérone, en Catalogne.
Cette initiative, soutenue "sans réserve" par la France, selon Jacques Chirac, porte notamment sur la demande d'une trêve immédiate et sur un échange de prisonniers entre Palestiniens et Israéliens. Elle prévoit une conférence internationale et pourrait déboucher sur le déploiement d'une mission d'observation dans la bande de Gaza.
Paris, Madrid et Rome la soumettront en décembre aux autres capitales européennes lors du prochain Conseil européen.
"PARTENARIAT STRATEGIQUE PRIVILEGIE"
Vingt mois après la chute du gouvernement du Jose Maria Aznar, qui avait aligné la diplomatie espagnole sur celle de Washington en Irak, Jacques Chirac et Jose Luis Rodriguez Zapatero ont fait assaut d'amabilités.
Quand le président français interpellait le chef du gouvernement espagnol par un "cher ami" se voulant "plus qu'une marque diplomatique de politesse", ce dernier a souligné qu'il serait difficile pour la relation franco-espagnole d'être meilleure.
Cette proximité s'est traduite, du côté de Jacques Chirac, par un plaidoyer en faveur d'un noyau de quatre pays - France, Espagne, Allemagne et Italie - moteurs de la construction européenne.
"C'est une belle journée pour l'Europe, pour l'Espagne et pour la France", a dit le président français. "Je me réjouis de cette situation. Nous avons enfin mis sur pied un partenariat stratégique privilégié entre l'Espagne et la France comme nous en avons un entre l'Allemagne et la France."
"C'est la concrétisation d'un effort déterminé, conscient, qui a pris un an et demi pour se réaliser et qui est mis en oeuvre."
Ce partenariat s'est manifesté par la première réunion du Conseil franco-espagnol de défense et de sécurité (CFEDS).
"Ce Conseil permet une coopération bilatérale plus intense avec des projets communs concrets et une concertation plus étroite en faveur de la défense européenne, laquelle constitue notre ambition partagée", ont dit les ministres français et espagnol de la défense, Michèle Alliot-Marie et Jose Antonio Alonso Suarez, dans une déclaration commune.
Ce sommet a, par ailleurs, été l'occasion d'une première réunion du Forum franco-espagnol des sociétés civiles, qui rassemble des personnalités des deux pays impliqués dans les domaines économique, culturel et universitaire.
Trois accords ont été conclus, sur la participation de l'Espagne à Unitaid, sur la reconnaissance mutuelle des diplômes et sur une liaison ferroviaire entre Dax et Vitoria.
France et Espagne ont par ailleurs décidé de demander l'avis d'un expert de l'Union européenne sur la question du tracé de la ligne électrique à Très haute tension (THT), objet de polémiques dans l'est des Pyrénées.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 62,7 milliards d'euros en 2005. La France est le deuxième fournisseur et le premier client de l'Espagne. On dénombre en Espagne 1.500 entreprises françaises qui emploient 300.000 personnes.
Par Albert (Albert) le jeudi 16 novembre 2006 - 13h55: |
Bon je suis attristé aujourd’hui
Je me suis efforcé de revoir ce film de 1981 refait en 2001
‘Des terroristes à la retraite’
Un film réalisé sous l’égide de l’Union des Engagés Volontaires et des anciens combattant Juifs
Des terroristes à la retraite
19 février 1944. Des résistants communistes, pour la plupart juifs étrangers, membres du groupe de Missak Manouchian sont arrêtés par les Allemands, jugés sommairement puis exécutés.
Une affiche rouge placardée sur les murs de Paris et dénonçant leur action les fait entrer dans la légende.
Quarante ans plus tard, leurs compagnons de lutte survivants, anciens membres des FTP-MOI (Francs-Tireurs Partisans de la Main d'Œuvre Immigrée), retracent leurs parcours et évoquent, concrètement, leurs actes de résistance.
Où il apparaît que ces militants furent le jouet de l'appareil du parti communiste...
On peut y entendre par la voix de l’écrivain Garnier-Raymond que le réseau Manouchian fut sacrifié par le parti communiste afin d’illustrer que la résistance (Française) ne fut pas incarnée par des noms d’origine ‘cosmopolite mais de préférence par des noms du terroir :
Les noms de Tanguy et Fabien incarnaient mieux le mythe résistantialiste gaullo-communiste que ces noms d’origine étrangère :
http://www.vialibre5.com/pages/magazine/n9-pages/n9-page_debat_1.htm
http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-02-18/2004-02-18-388343
http://www.memoire-net.org/etran/etrang7.html
Correspondance.