Par Albert (Albert) le dimanche 01 août 2004 - 21h17: |
http://www.alyah.org/emission/emission.mp3
Par Emma (Emma) le dimanche 01 août 2004 - 19h17: |
DEUX PASSIONANTS SONDAGES RÉALISÉS PAR L'INSTITUT AMÉRICAIN ZOGBY – PREMIÈRE PARTIE
Nasser et Chirac sont parmi les personnalités les plus populaires dans les pays arabes
Par Alexandre Sulzer journalistes@proche-orient.info
Deux sondages ont été réalisés sur 3300 hommes et femmes, l'un en mai, l'autre en juin, par Zogby International, institut d'opinion américain, pour le compte de la chaire Anwar Sadate pour la paix et le développement de l'université du Maryland ainsi que pour l'Institut arabo-américain. Le premier couvre le Maroc, le Liban, la Jordanie, l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis (EAU). Le second, appelé « Impressions sur l'Amérique », couvre les mêmes pays ainsi que l'Egypte. Proche-Orient vous livre les résultats les plus intéressants de ces enquêtes. Aujourd'hui, ceux du sondage pour l'université du Maryland.
« Saddam Hussein et Oussama ben Laden partagent la quatrième place d'une liste des dirigeants les plus admirés dans le monde. Jacques Chirac est le premier de la liste, malgré l'interdiction du foulard dans les écoles françaises. Gamal Abdel Nasser, le nationaliste égyptien mort depuis longtemps, qui a fait la guerre à Israël, est N°2, suivi par Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah au Liban ». Voilà comment le Washington Post, dans son édition du 23 juillet, présente les résultats du sondage effectué en mai (le Post se trompe d'ailleurs en le datant de juin et en y incluant l'Egypte).
Proche-Orient.info a regardé le sondage de plus près. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'institution Washington Post a fait preuve d'une grande négligence (encouragée par une certaine francophobie ?) dans la transmission et l'analyse des résultats. D'abord, les sondeurs n'ont pas proposé de liste de noms aux sondés. Les réponses sont libres. Un point important qui n'est pas précisé par notre confrère. D'autre part, les taux de popularité varient fortement d'un pays à l'autre, contrairement au classement globalisant que présente le Washington Post. Ainsi, à la question « qui est le dirigeant mondial, en dehors de votre pays d'origine, que vous admirez le plus ? », Chirac est en tête dans deux pays seulement sur les cinq couverts par le sondage : le Maroc (16% des personnes interrogées) et le Liban (23%) aiment le chef de l'Etat français. Un résultat assez logique compte tenu des liens historiques et culturels entre ces pays et la France. Le président français arrive d'ailleurs en troisième position dans les autres. Nasser, qui incarne légendairement le nationalisme panarabe est lui aussi en tête du hit parade dans deux pays : l'Arabie Saoudite (46%) et les Emirats Arabes Unis (EAU) (21%), forcément. Par contre, il est deuxième dans les trois autres pays.
Saddam Hussein, placé quatrième selon le Washington Post, est le plus populaire en Jordanie (21%), il figure en quatrième position au Liban (4%), en sixième au Maroc (6%) et il est placé très loin derrière…. en Arabie Saoudite et aux EAU avec 1 et 2% des réponses. Là encore, le poids de l'histoire compte. Même principe pour Oussama Ben Laden, lui aussi donné quatrième par les journalistes du Washington Post : or, il se place en fait à la deuxième place aux EAU (18%), à la quatrième en Jordanie (7%) et à la cinquième au Maroc et au Liban (respectivement 7 et 3%). On notera que la figure mythique du terrorisme islamiste qui a bouleversé la donne planétaire n'est pas aussi populaire que l'on pouvait s'y attendre, malgré l'antiaméricanisme profond qui se dégage de l'enquête.
D'autres noms ont été donnés moins fréquemment par les sondés : celui de Yasser Arafat qui est le quatrième leader le plus admiré par les Marocains (8%) ou les Assad père et fils que 8% seulement des Libanais occupés semblent apprécier. 3% des Emiriens vantent Khadafi d'abord, tandis que cheikh Yassine, Fidel Castro et Che Guevara recueillent respectivement 2, 1 et 2% des suffrages des Marocains. « Ce qui ressort de ce sondage, c'est que les personnes les plus admirées dans le monde arabe sont celles qui défient les Etats-Unis. C'est leur point commun », analyse Hala Kotb, responsable de la division internationale chez Zogby, interrogée par téléphone par proche-orient.info. « Les sondés qui admirent le plus Ben Laden ne le font pas nécessairement parce qu'ils rêvent d'installer une société islamiste, mais bel et bien parce que Ben Laden s'oppose aux Etats-Unis ».
Par Emma (Emma) le dimanche 01 août 2004 - 19h16: |
LES SONDAGES DE ZOGBY INTERNATIONAL (INSTITUT AMÉRICAIN)
L'Amérique toujours rejetée, les religieux toujours appréciés, les femmes… au foyer
Par Alexandre Sulzer journalistes@proche-orient.info
Le 29 juillet dernier, « proche-orient.info » publiait les premiers résultats de sondages effectués dans plusieurs pays arabes : Maroc, Liban, Jordanie, Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis. Voici la suite de cette passionnante enquête réalisée pour le compte de la chaire Anwar Sadate pour la Paix et le Développement de l'université du Maryland ainsi que pour l'Institut arabo-américain. Elle concerne l'état de l'opinion de ces pays sur l'Amérique, les droits des femmes et sur leurs représentants religieux.
Lire également la première partie de ce sondage :
Nasser et Chirac sont parmi les personnalités les plus populaires dans les pays arabes >>Lire
I. - L'ANTIAMÉRICANISME
Le sondage « Impressions sur l'Amérique » souligne une progression importante de l'antiaméricanisme dans le monde arabe. En Égypte, pays dont la stabilité dépend pourtant des fonds que lui allouent les États-Unis, près de 100% de la population (98%) disent avoir une opinion défavorable de l'Amérique - ils étaient 76% dans un sondage mené par Zogby il y a deux ans. Au Maroc, 88% portent un avis négatif contre 61% en 2002 ; en Arabie Saoudite, patrie d'Oussama Ben Laden, ils sont maintenant 94% contre 87% auparavant. Au Liban, le niveau est quasiment stable, autour de 70%. À noter : le ressentiment à l'égard de l'Amérique y est supérieur au sein du monde musulman (75%) que chrétien (69%). Étonnement, dans les EAU, ils ne sont plus que 73% cette année contre 87% en 2002 à bouder l'Outre-Atlantique.
À la question « à quoi pensez-vous lorsque vous entendez le mot Amérique » ? et que l'on donne le choix parmi vingt propositions, « Politique étrangère injuste » est la réponse la plus fréquente, à l'exception de la Jordanie et du Liban, où « impérialisme » et « intérêts pétroliers » sont les deux notions respectivement les plus évoquées. Elles n'en sont pas plus flatteuses.
Le sondage effectué pour le compte de l'université du Maryland s'intéresse plus spécifiquement à la perception des motivations qui auraient poussé les États-Unis à faire la guerre en Irak. Réponse : le « pétrole » et la « protection d'Israël » reviennent majoritairement dans quatre pays sur cinq. Seuls les Saoudiens, qui hébergent les deux lieux les plus saints de l'islam, même s'ils considèrent que le pétrole a un rôle prépondérant, estiment tout autant que la « volonté d'affaiblir le monde musulman » a joué son rôle. La « paix », la « stabilité », la « prévention contre les ADM » ou encore la « démocratie » ne sont perçus comme importants que par un pourcentage nettement plus faible des sondés dans l'ensemble de ces États.
II. - LA SOCIÉTÉ
a) Les religieux
« Est-ce que le clergé joue un rôle trop important, pas assez important ou juste comme il faut dans les affaires publiques ? ». À cette question, les sondés répondent partout, et en majorité : « pas assez » - surtout en Jordanie et dans les EAU où on relève 55% de réponses positives. En Arabie Saoudite et au Maroc, 49% le pensent.
À l'inverse, seuls 20% des sondés libanais - pays multi-confessionnel - jugent que le clergé y est trop présent. C'est dans les EAU et en Arabie Saoudite, tous deux pays du Golfe, que cette part de la population est la plus faible (respectivement 3 et 5%).
Demander aux sondés s'ils se considèrent avant tout comme « citoyen de leur pays », « arabe », « musulman » ou « citoyen du monde » donne également une bonne indication sur l'état de sécularisation d'une nation. En effet, dans tous les pays, à l'exception notable du Liban, les sondés se considèrent avant tout comme musulmans (et surtout dans les EAU et en Arabie Saoudite où ce taux monte à 66 et 56%). Au Liban, la réponse largement majoritaire est « citoyen » avec 77%. Au Maroc, pays du Maghreb, 48% se définissent avant tout comme « musulmans » ; ils ne sont « que » 33% en Jordanie où l'appartenance « arabe » n'est pas négligeable (29%).
b) Le droit des femmes
L'état « d'avancement » d'une société se traduit aussi le droit des femmes. Ainsi, il a été demandé aux sondés si les femmes devaient « toujours » travailler en dehors du foyer familial, uniquement « en cas de nécessité économique pour aider la famille » ou tout simplement « jamais ». Notons que l'institut Zogby évite soigneusement ici d'aborder le statut juridique de la femme.
Premier enseignement : dans tous les pays, le travail des femmes est perçu, très majoritairement, comme une contrainte économique et pas comme un droit. Seule une minorité pense que les femmes devraient toujours travailler à l'extérieur du domicile. Elle est la plus importante en Jordanie et au Maroc (38 et 41%), pays dont les diplomaties sont proches de l'Occident. À l'inverse, en Arabie Saoudite, 40% estiment que les femmes ne doivent en aucune façon travailler à l'extérieur. Celles-ci se voient donc reléguées aux tâches ménagères, illustrant ainsi l'état d'arriération de cette monarchie wahhabite.
Par Lalla (Lalla) le dimanche 01 août 2004 - 17h13: |
la gourmandise est un vilain defaut je ne le sais que trop bien, vu mon age,mais ce complet poisson c'etait un regal ! merci, merci
Par Albert (Albert) le dimanche 01 août 2004 - 15h18: |
'....23:54 La Syrie va libérer dans les prochaines heures 5 chauffeurs de poids lourds jordaniens appréhendés il y a un mois à la frontière israélo-jordano-syrienne alors qu'ils transportaient des marchandises israéliennes. (Guysen.Israël.News)
23:49 Le Conseil des Communautés Juives de la Seine-Saint-Denis '' a été alerté par un grand nombre de citoyens inquiets de l'activisme d'un collectif d'organisations qui arpente les rues de villes en scandant des slogans anti-israéliens et en brandissant des drapeaux palestiniens ''. (Guysen.Israël.News)
'' L'incitation à la solidarité palestinienne sans discernement appuyée par des élus engagés est la source du nouvel antisémitisme arabo-musulman déclenché depuis 4 ans dans notre pays en même temps que l'intifada. Les mesures prises par l'Etat pour éradiquer ce fléau resteront sans effet si on ne tient pas compte de ces éléments qui inquiètent les Juifs de France en en faisant fuir certains. Nous demandons aux Préfets, aux Maires de ne pas autoriser ces manifestations incitatives à la haine anti-israéliennes qui poussent à court et à moyen t erme à l'acte anti-juif ''.
23:45 Selon les premiers éléments de l'enquête du procureur général palestinien, destinée à faire la lumière sur les millions qu'auraient gagnés des compagnies palestiniennes en vendant du béton pour l'édification de la barrière de sécurité, il s'avère que certains hauts dirigeants, voire ministres, palestiniens auraient donné leur feu vert à ces sociétés pour réaliser ces transactions. (Guysen.Israël.News)
Par Albert (Albert) le dimanche 01 août 2004 - 13h45: |
INFO POUR CEUX QUI VONT FAIRE UNE CHKEBA SUR LES TOMBES DE LEURS DEFUNTS PARENTS AU BORGELDE TUNIS.
Munissez vous d'un petit livre de prières, il n'y a plus de rabbins là bas.
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 01 août 2004 - 08h03: |
André TOUBIANA : Pianiste Chanteur
Bonjour !
Je ne vous écris pas pour me plaindre de ne pas figurer dans vos listes : on ne peut pas mettre tout le monde bien sur et ma modestie en souffrirait ! mais je pense avoir eu un certain renom en tant que chanteur des années 50 à 60 en qualité de Deddy Eyfeld (André TOUBIANA) au même titre que l'étaient le regretté Black Jack ou Ray Carvel ou d'autres musiciens de renom : pas juifs certes mais si amis de notre communauté qu'on peut les considérer comme tels : je veux parler de Pino Lattuca (celui qui a été le pianiste de l'école des fans de Jack Martin )
Pour ma part , beaucoup se souviendront de mes passages en tant que pianiste chanteur à la Tour Blanche de Gammarthe , de l'Hacienda (coupe de la chanson 1956), du Casino du Belvédère ou des Jam-sessions du Palmarium avec mes chansons "l'homme à la moto" "le rififi" ou "par ce cri" par exemple !
Si je vous écris donc c'est pour ne pas rester dans l'anonymat et répondre à la curiosité de tous ceux qui m'ont aimé et aimeraient savoir ce que je deviens !.......Un paisible retraité de 68 ans, vivant à Paris et qui garde la nostalgie de ces belles années tunisiennes !
A ceux qui aimeraient m'écrire mon adresse est la suivante :
d_eyfeld@club-internet.fr
Amitiés à vous tous et bravo pour votre site qui s'enrichit de jours en jours !
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 01 août 2004 - 07h59: |
l'histoire des kaaks
cher Mr Halfon
il faut peut etre raconter quelque part l'histoire de kaak... Et si vous ne la connaissez pas, je me fais plaisir de vous raconter cette histoire. )
kaak est un gatau rond avec un trou au milieu.
c'est lorsque les fammes juives ont quitte l'andalucie et que les hommes de la reconquista leur volaient leurs bijous, elles ont mis les bijous, bracelet rigide, dans le kaak pour
que les hommes de la reconquista ne se rendent pas compte que les bracelets sont a l'interieur et les vole pas...
Funny story huh? I am sorry for my French, not so used to writing it
c'est ma mere qui me racontait l'histoire, elle connait tout.
cheers,
Bob Kervy
Par Mena (Mena) le dimanche 01 août 2004 - 07h40: |
Au jeu d’Arafat (info # 013107/4) [analyse]
Par Sami el-Soudi © Metula News Agency
L’ultimatum contre Yasser Arafat, dont les abonnés de la Ména avaient eu le loisir d’apprendre tant l’existence que les conditions en primeur, s’est soldé cette semaine par les conclusions que nous entrevoyions. Il n’y a jamais de surprises avec l’occupant de la Moukata de Ramallah, ce qui facilite la tache de ceux qui suivent ses pérégrinations.
D’un point de vue théorique – il faut admettre qu’il n’avait pas vraiment le choix – le raïs a accepté de regrouper sous trois commandements la pléthore des services de sécurité qui existaient jusqu’à maintenant dans l’Autorité Palestinienne. Cela correspond à l’une des exigences qui étaient imposées par les coalisés syndiqués derrière le négociateur égyptien, le général Omar Suleiman.
Au niveau de la soumission politique de ces services, l’Egypte, la Jordanie, le Quartette et Israël exigeaient que leur supervision soit confiée à un nouveau ministre de l’intérieur. Cependant, durant les très âpres discussions, émaillées de menaces et d’insultes, qui ont eu lieu, les coalisés et le Premier ministre démissionnaire Qoreï, d’une part, et le Vieux, de l’autre, n’ont pas réussi à convenir d’un candidat qui leur fut communément agréable. Arafat n’ayant eu de cesse de proposer des hommes de paille, dont il était certain qu’ils allaient lui servir de relais dociles afin de continuer à régner sur les forces de sécurité.
Les discussions ont failli plusieurs fois trébucher sur ce point du choix du ministre de l’intérieur, jusqu’à ce que les Egyptiens fassent indirectement la proposition de dernier recours, consistant à ce qu’Ahmed Qureï occupe également le poste à pourvoir, en complément de celui de premier ministre. Arafat dut se plier à ce qu’il considère comme un pis-aller, mais ce fut au prix de litres de sueur au goût acrimonieux.
Au terme d’heures de palabres, il fut aussi convenu que deux des services de sécurité seraient coiffés par le ministère de l’intérieur, donc par Qoreï, alors qu’aucune déclaration n’ayant été faite sur le troisième service, celui de la sécurité générale, on peut ainsi comprendre qu’il demeure aux ordres du reclus de Ramallah.
Cette entorse majeure aux conditions de l’ultimatum a conduit les coalisés à prendre, sans consulter Arafat, des décisions unilatérales de portée considérable. D’abord, ils ont autorisé Ahmed Qoreï à revenir sur sa démission et à accepter d’occuper sa double fonction. La décision fut prise lorsqu’il devint évident pour Qoreï que "les négociations n’iraient pas plus loin et que l’attitude qu’y avait adoptée Arafat les rendait quasiment vides de substance". "C’était cela et dans ces conditions" avertit-il le Caire, "ou le maintient de sa démission et l’éclatement d’une crise ouverte et publique". Et "cela et dans ces conditions" sembla préférable aux coalisés à trois titres :
1. Les forces palestiniennes pourraient devenir gérables et en cas d’empêchement d’Arafat à l’implémentation de cette unification, Qoreï disposera de la légitimité voulue afin de s’opposer au Vieux avec l’aide de ses alliés. Pour le surplus, dans la situation prévalant sur le terrain, les coalisés ne considèrent pas qu’Arafat bénéficie des moyens de faire capoter cette réforme.
2. Les Palestiniens disposeront au moins de deux segments de leur sécurité qui seront confiés à une personnalité raisonnable et pragmatique. Et comme me le confiait pas plus tard qu’hier un proche de Dahlan et des Egyptiens "on peut faire pas mal de choses avec deux services de sécurité bien dotés et bien entraînés et le fait qu’ils soient désormais officiellement sortis des griffes d’Arafat augmentera certainement leur efficacité" puis d’ajouter, "le service qui lui reste, avec l’aide des frères et des juifs, sans argent, sans continuité dans ses voies de communication, est de moins en moins opérationnel".
3. Les coalisés ont décidé d’extraire la bande de Gaza, dans un premier temps et à la veille du départ des Israéliens, du contrôle d’Arafat. Dans les faits, on y est presque déjà ; il ne reste plus qu’à Arafat que quelques unités commandées par son neveu ainsi que des forces de police qui obéiront au plus puissant.
On remarque donc que les conspirateurs ont décidé de prendre Abou Ammar à son propre jeu, celui du double discours, celui qui consiste à paraître abonder dans le sens des ses interlocuteurs à la seule fin de continuer à les berner. Cela s’est senti jusque dans la forme que les partis ont conférée aux choses. Côté Arafat, il a fait annoncer par d’autres toutes les mesures dont je viens de faire état. Côté complot, on s’est gardé de tout commentaire des suites des annonces faites à la Moukata, se contentant de permettre à Abou Ala de reprendre son travail. Un diplomate européen de passage à Ramallah m’a déclaré à cet égard : "Au mieux, il (Arafat) pourrait nous surprendre en bien". Je me suis bien gardé de lui répondre ce que j’avais au fond du cœur : "Et que cela changerait-il, avec son consentement ou sans celui-ci, Arafat est out !" et "C’est cela, oui, voyez Nabil Amr pour les surprises d’Arafat, dont tout le monde à Ramallah connaît l’identité et le mobile des agresseurs". (Nabil Amr, ex-ministre de l’information, blessé le 21 courant par des hommes de main du raïs et qui vient d’être amputé d’une jambe dans un hôpital allemand, pour avoir critiqué son ancien président Ndlr.).
La saisie rampante du royaume du petit raïs a commencé. Face à la détermination, à la technicité, au nombre et aux moyens de ses adversaires, Arafat va devenir un dirigeant sans pouvoir, un roi sans terres. L’Egypte s’est déjà mise en devoir d’intercepter – pour la première fois – une soixantaine de missiles qui transitaient pour Rafah, et ça n’est qu’un début. Israël continue à désintégrer les réseaux terroristes, religieux et arafatiens, dans toutes les villes de Palestine, au rythme de 20 terroristes arrêtés ou anéantis chaque nuit. Dans plusieurs larges régions, il ne reste personne capable de perpétrer des crimes contre l’humanité. On est passé de trois assassinats collectifs de civils israéliens réussis par semaine il y a six mois, à un tous les trois mois.
Mais Arafat ne changera pas. Ilan, que je rencontrais à Jérusalem, m’a demandé de suivre avec lui un documentaire sur la télévision d’Etat française (FR2 Ndlr.) jeudi dernier. On y voyait un brave rabbin (le rabbin Philippe Haddad de Nîmes Ndlr.), les larmes aux yeux, serrer la main du bourreau de la Moukata. Il était venu parler de paix et il y croyait ; l’autre, le vampire, avait utilisé sa présence et celle de ses amis afin de nourrir sa guerre. Le lendemain de la visite du rabbin, la plupart des journaux palestiniens et arabes avaient repris l’image des deux hommes et du troupeau d’ingénus qui les entourait. Ils titraient : "Les Israéliens utilisent des munitions à l’uranium appauvri dans leur escalade quotidienne de violence contre le peuple palestinien. Il y a désormais autant de cas de cancer parmi notre population qu’à Hiroshima et Nagasaki" et encore, toujours citant le reclus, "les Israéliens utilisent l’ensemble de leurs avions pour massacrer les Palestiniens".
Ca s’est toujours passé ainsi : Yasser Arafat nous victimise, en inventant de toutes pièces un génocide affreux qui n’a pas lieu. Les Israéliens disposent d’environ 600 chasseurs bombardiers. Cette année, ils n’en ont utilisé aucun pour leurs éliminations ciblées. Quant aux obus à l’uranium… ils n’ont pas utilisé la moindre pièce d’artillerie depuis le début de l’Intifada. Au sujet des cancers et de sa comparaison avec les villes martyres japonaises, elles prouvent que celui qui nous dirige est un fou, un menteur pathologique, le meurtrier de son peuple ainsi qu’un pyromane de conflits. Ceux qui lui font crédit sont ses complices.
Sur la base de ces raisons, et sur elles seules, il persuade son peuple – qui ignore tout des états de l’uranium autant que de l’emplacement d’Hiroshima – de concéder tous les sacrifices afin de perpétuer sa guerre. C’est comme ça que ça fonctionne, l’arafatisme. Il était temps que cet enfer commençât à tomber…
Par Primo (Primo) le dimanche 01 août 2004 - 07h36: |
Soutien à Louis Chagnon, suite…
Primo-Europe a lancé, il y a quelques semaines, un appel urgent afin de soutenir financièrement Louis Chagnon, professeur d’Histoire-géographie, blâmé par son administration pour avoir respecté une vérité historique débarrassée de tout tabou à propos de l’Islam. Il a notamment pris la décision de poursuivre le MRAP, qui l’avait dans un premier temps assigné en justice avant de se rétracter.
Notre appel, relayé dans les colonnes du quotidien LE FIGARO par Ivan Rioufol, s’est révélé être un succès au delà de nos expectatives.
Louis Chagnon nous a demandé de diffuser le communiqué suivant :
« Je tiens à vous témoigner ma reconnaissance et ma gratitude pour l'aide financière et morale que vous m'apportez dans mon combat afin de faire respecter les libertés fondamentales, chèrement conquises par les générations qui nous ont précédées et mises en cause aujourd'hui par des activistes musulmans et leurs alliés, alors que des immigrés viennent en France justement pour en bénéficier. Je souhaite que cette mobilisation soit perçue comme une mise en garde contre tous ceux qui voudraient remettre en cause ces libertés. Elle démontre que des citoyens restent vigilants et sont prêts à se mobiliser et à intervenir concrètement pour les défendre. J'adresse tous mes remerciements à Ivan Rioufol pour son soutien indéfectible, aux sites www.laicinfo et www.Primo-europe.org ainsi qu'au Mouvement des Maghrébins Laïques de France pour leur solidarité et leur action en ma faveur, mais surtout pour toutes les actions qu'ils mènent afin de défendre notre démocratie ».
Louis Chagnon
La laïcité, valeur fondatrice de notre République Française et pierre angulaire du pacte républicain, « traduit (…) une conception du bien commun » [Rapport Stasi] et repose sur trois exigences indissociables:
1) la liberté de conscience
2) l’égalité
qui, pour être opérantes, impliquent
3) la neutralité du pouvoir politique.
Ces valeurs essentielles, que l’on retrouve dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, contribuent à relier les hommes entre eux et non à les séparer en communautés antagonistes.
Ce qui va sans dire va encore mieux en le rappelant: la laïcité a en commun avec l’humanisme, la recherche des moyens de vivre ensemble dans le respect des différences, mais sans différence de droit entre les individus.
Tous ceux qui disent lutter contre le fanatisme, contre le racisme et prétendent vouloir « l’amitié des peuples », ont le pouvoir de s’associer aux initiatives citoyennes qui vont dans le sens du respect de la laïcité, au-delà des belles paroles.
PRIMO ne s’est pas contenté de vains discours, mais l’a démontré en s’engageant aux côtés de Louis Chagnon, avec Laïcinfo et le Mouvement des Maghrébins Laïques de France.
Nombreux sont ceux qui prennent des initiatives citoyennes (parmi lesquels des collègues de Louis Chagnon) et nous ont demandé : « que faire pour soutenir soutenir l’action de ce professeur ? » :
Tous peuvent participer activement à soulager Louis Chagnon de ses frais de justice en envoyant leur soutien à l’adresse suivante :
Louis Chagnon
BP19
94001 Créteil Cedex
Par Douda (Douda) le samedi 31 juillet 2004 - 23h19: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Revue de presse BouleItik HebdRomadaire.
Par Albert (Albert) le samedi 31 juillet 2004 - 23h51: |
OUVERTURE DES DEBATS....CHAVOUAT TOV..
Le BILLET DE L AGENCE SHARON/BREITOUNA TRIC TRAC…
Je vais changer ma BAZOUKA d’épaule.
L’autre est fatigué de tirer à vue sur la politique qui m’échappe.
Alors, je préfère ouvrir des sujets consistants sans aucun rapport avec toutes cela…..
Y’a pas que la ‘boulitique ‘qui prime. Heureusement sinon où irions nous..
Et puis à force de parler toujours la même chose , on se lasse.
C’est toujours les mêmes qui sont au devant de la scène mondiale.
Busch Cassidy sans le KID, Chichou Chirac de Brégançon, Sharon Le Lion, et Arafat le zarbou de la MOUKAKATAH…
Le monde a les yeux bridés et braqués sur eux, comme s’ils étaient les seuls à tenir la dragée haute.
Je vous le jure mordicus…foicus…paixus ..consencus …..les seules mamelles de Breitus.
Soyons sérieux pour un moment.
J’apprécie la chakchouqa comme tout tune qui se respecte.
Sur un rien, on y ajoute un œuf et un bout de merguez ( saha la Douda, sah’bèq amèl L’Alya , le tout servi bien chaud dans une assiette de porc eleine.
Dans ce plat ‘ sehel méhèl= facile à faire’ aucun des ingrédients ne soulèvent objection ou protestation quand ils cuisent dans la même poêle. Une entente proverbiale règne dans le ‘kechkich’ ( grésillement).
Par contre allez mélanger un Chichi, un Busch, un Sharon ou un arafat dans cet ustensile garni d’une sauce et vous aurez une explosion gastrique qui éclatera votre estomac.
Ces matières grises humaines sont indigestes et elles ne se mélangent ; elles sont dures à cuire.
Faut il alors les cuisiner séparément.. ?
En tenant compte de leur idées… ! Et arrières-pensées… ?
Mais quel kif y aurait il à bouffer séparément un Busch ‘bretzè’ , un Chirac gaulois, Un Sharon Kacher ou un Arafa coincé… ?
A mon humble avis, je préconise de mettre tout ce beau monde à table afin qu’ils goûtent
à la vraie ‘ chakchouka’ et que si vraiment, ils s’accordent dans la cuisson, je leur dédierai ce nouveau ragoût sous une nouvelle AOC, SHA.CH.BOU.QUARA, ( prononcer chaq..) le ragout qui fait ‘PSHITT’.
Et comme serviette, ils utiliseront une feuille de TABLE.
Allez en route, mes copains.Pour un nouveau délire.
Par Albert (Albert) le vendredi 30 juillet 2004 - 23h05: |
Axelle,
Votre doute est fort compréhensible.
Bien que n’habitant Israël et n’étant pas citoyen de ce pays ,je peux vous assurer que nous, les juifs, sont confiants quant à l’avenir de la ‘survie ‘ d’Israël. La question ne se pose même plus.
Notre histoire est riche en drames et catastrophes et pourtant….Nous sommes toujours là.
Les juifs et celà depuis la nuit dés temps n’ont eu de cesse que de prier pour leur retour dans leur foyer naturel.
Israël a toujours voyagé dans leur cœur et esprit. Avec et dans la torah. Aujourd'hui encore.
Israël n'a jamais quitté nos esprits où que nous allions, et quelque soit nos terres de naissance ou d'adoption et celà bien avant la création de notre pays.
Israël était déjà inscrit dans nos phantasmes depuis des siècles avec conviction et foi, et qu’un jour nos délires trouveront réalisation.
Israël aujourd’hui n’est plus un phantasme, un délire mais une réalité propre qui ne fait PLUS DE DOUTE.
Soyez donc rassurèe.
Par Douda (Douda) le vendredi 30 juillet 2004 - 21h43: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Revue de presse BouleItik HebdRomadaire.