Par Breitou (Breitou) le dimanche 22 août 2004 - 21h10: |
Pendant les repos BREITOU distrait ses amis et là il leur fait un sketch...
LES VACANCES D ALBERT…HAMMAMET 2004.
Hammamet le 16/7/2004
SKETCH…..LE RENDEZ –VOUS.
Maman est une dame comme toutes les mamans juives en vacances qui aiment faire des connaissances sur ces lieux de villégiature mais voilà, là où nous étions, pas une seule famille de tune juive dans la nature, rien que des espagnoles. Bref après trois jours d’abstinence orale, elle fait la connaissance au restaurant d'un couple; la femme était américaine, et lui tunisien, alors que j’étais déjà dans ma chambre. Ne la voyant par revenir, je me rhabillais pour aller voir et voilà que je la trouve sur le palier toute heureuse ;
‘…Ah je me suis inquiété où étais tu ???
‘…Euch'keut, j’ai fais connaissance avec un couple formidable, j’ai rendez vous avec eux à 17 heures. ….’
‘…Pourquoi faire…. ?’
‘…Un monsieur nech mneh comme je te dis pas, j’ai juste parle avec lui, un homme tunisien mais de haute classe, j’ai pas voulu être impolie, mais il m’a dit qu’il allait m’aider… !’
‘…T’aider pourquoi… ?’
‘…Pour mes papiers français en France, il paraît qu’il a beaucoup de connaissance… ! Il est dans l’import export… !’
‘…Ah et tu viens de le connaître, tu ne sais rien de lui…. !’
Elle s’allonge et ne répond pas .
A 16 heures, elle s’habille et descend…. !
‘…Il est tôt maman… ? Tu as une heure trente devant toi… !’
‘…Je préfère être à l’avance.. !’
‘…Mais le rendez vous c’est juste en bas, il te faut trois minutes pour arriver … !’
‘…On ne sais jamais ...! l’ascenseur… !’
‘…Quoi il tombe en panne… ! Mais nous sommes au premier étage, il te faut cinq minutes par les escaliers… !’
‘…On ne sais jamais.. !’
‘…Quoi que l’escalier tombe… ?’
‘…Qu’est ce que ça peut te faire, dort toi et c’est tout…. !’
Je reprends mon sommeil….bref, je me ravise et vois le télé.
A 18 heures, la porte s’ouvre….
‘…Alors maman .. ?’
‘…E ti yah cheddou, je lui parle pendant une heure de ma naturalisation française, il m’a dit qu’il avait des connaissances, et qu’il connaissait beaucoup de monde, au consulat de Tunisie.. !
‘…Consulat .. ? Mais c’est pas le consulat… ! Pour être français… !’
‘…Il m’a dit qu’il connaissait le COGASSOR… ! Il a des amis à la Mairie de Paris, je lui est même parle de mon R.M.I, des allocations familiales et vieillesse, il m’a redit qu’il connaissait un tas de monde à Paris, il est dans l’import export aux U.S.A…Et il veut m’offrir un billet, ourass chferimout pour aller aux U.S.A, chez lui….Mais voilà, brabi qu’est ce que je vais faire aux U.S.A….. !’
‘…Et alors qu’est ce que tu as fais finalement… ?’
‘…Khe’ouf’tou….. ! ( je lui ai fais peur ) Je lui ai dis que j’étais cardiaque, que j’avais des rhumatismes, que j’avais des migraines, fel bhar, que je souffrais de dyspnées…. !’
‘…Et pourquoi tu lui a dis tout ça…. !’
‘…Ye bim, comme ça, pour lui faire comprendre que je ne peux pas venir chez lui, youhel… !’
‘…Et les démarches qu’il devait te faire… ?’
‘…J’ai laissé tomber… ! J’ai rate deux heures de sieste… !’
‘…C’est pas la première fois que tu rates quelque chose… !’
Par Albert (Albert) le dimanche 22 août 2004 - 20h48: |
Albert parlant de la victoire de NAO…
‘…NAO a quelque chose de bien, elle esquive intelligemment sans penser bêtement.. !’
Par Albert (Albert) le dimanche 22 août 2004 - 20h30: |
“ Celui qui ignore son passé, est condamné à le revivre “, Elle est de toi celle là la DOUDA...?
Bravo, j'aime cette phrase.
Mon ami BRAHAM,
Permettez moi de vous appeler ainsi, sans vous offusquer.
La raison pour laquelle je vais chaque annèe en TUNISIE, tiens au respet que je porte à mon pére qui est enterrè là bas.J'entretiens sa tombe comme la prunelle de mes eux car je me sens investit d'une mission à laquelle, sans me le dire, il me l'a faite comprendre du temps où je vadrouillais à ses cotès au cimetière du BORGEL. Y manquait serait pour moi comme une défaillance, et j'aurai un remords de conscience.
L'état du cimetière en question est t 'elle que je paye de mes deniers les renovations qui s'imposent autour de sa dernière demeure afin que mon défunt pére ne soit pas genè par les ronces. Tout est là.
Donc, je fais ce pélerinage rien que pour celà et ce n'est pas un voyage touristique que j'entreprends, mais une 'rencontre' annuelle spirituelle avec mon père.
Il est vrai que la TUNISIE recéle des très beaux trésors sur la prèsence juive et je souhaite qu'une fois la 'guerre ' terminèe tous nos compatriotes dispersés de par le monde iront visiter nos lieux saints. Rien que pour celà et pas pour autre chose.
Nos défunts rabbins les y attendent.
Vous êtes très interèssant Monsieur BRAHAM, ca se sent de loin , RABY MAAK.
Par Douda (Douda) le dimanche 22 août 2004 - 18h21: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Le changement.
Pour les nostalgiques des Neiges d’Antan, et si cela peut leur porter quelques consolations, il peuvent toujours se convaincre que : “ Tout change, y compris le changement ! ”, parfois pour le pire et parfois pour le meilleur, tout est dans l’art du souvenir et de son accommodation à “ L’épingle du jeu ! “, les “Landmarks” feront le reste, et les regrets s’effaceront, car le temps efface tout !
Pour les ignorants : “ Celui qui ignore son passé, est condamné à le revivre “, c’est peut-être pour cela que certains Tunes de la Tunisie d’aujourd’hui, se sont mis en quête, et en tête, de rechercher leurs ancêtres communs, souhaitons leur de réussir dans cette aventure.
Nous constatons avec le plus Grand Kif, que sur ADRA, la BouleItik est de moins en moins de mise, pour le plus grand bien de tous, espérons que cette fois nous maintiendrons le cap, afin que la “Revue de presse BouleItik HebdRomadaire” disparaisse à son tour, pour être remplacée par une “ Revue de l’Art de vivre HebdRomadaire”.
Salut à Toutes et Tous, et un grand Merci à Celles et Ceux qui on contribué au changement.
Wnessou El Douda
Par Braham (Braham) le dimanche 22 août 2004 - 17h40: |
A Albert et à tous nos amis
La question de « visiter ou pas visiter » était complètement rhetorique dans mon texte, parce que je suis retourné au Pays dès que les autorités tunisiennes ont accepté de me laisser entrer avec mon passeport Israélien.
C’était en 1997 avec un groupe formé, pour la majorité, du personnel enseignant de la faculté d’Etudes Classiques de l’Université de Tel-Aviv. L’organisateur et guide principal était le Professeur Asher Ovadia, en ce temps-là Recteur de la Faculté et autorité de renommée mondiale.
Le voyage était consacré surtout aux sites archéologiques et aux musées tunisiens, les plus riches du monde en Mosaïques Antiques. Nous avions visité plusieurs vieilles villes et des sites touristiques importants, même ceux qui étaient, des fois difficilement accessibles: de Tabarka à Djerba et de la frontière Algérienne (du sud) au Cap Bon. Un trajet, en zigzags, de plus de 3000 kms.
Ce programme chargé, de l’histoire du Pays (17 jours seulement), ne m’avait pas permis de m’attarder sur certaines places de mon histoire personnelle.
Ce que je fis au prochain voyage, en août 2000, avec 2 amis d’enfance ainsi que nos 3 épouses, une Française, une née en Egypte et une née à Tunis.
Avec comme ports d’attache d’une semaine, Djerba et Gamarth, nous avons plusieurs fois loué des taxis (4x4) à la journée. Ce qui nous permit de visiter presque toutes les villes côtières, ainsi que le Nord, Bizerte, Tabarka, Ain-Draham et Beja. Même après ces 2 voyages on n’avait pas tout vu. Malheureusement avec la dernière intifada, de futurs voyages devinrent impossibles.
Les résultats de ces voyages furent pleins de surprise, car ignorants comme nous l’étions, nous n’avions jamais imaginé (et on nous l’a pas assez enseigné à l’école) l’immensité des richesses historiques et naturelles de ce pays. Bien sur, il y eut plusieurs rêves brisés mais on a aussi gagné une nouvelle appréciation de ce pays, qui a vu naître nos ancêtres, bien avant les Romains.
Personnellement j’ai eu une très grande surprise quand je découvris, au musée de Sousse, une mosaïque funèbre du 5e (cinquième) siècle qui portait le même nom de famille que celui qui figure sur mon acte de naissance : 2 siècles avant l’invasion arabe
Donc si vous le pouvez, allez en Tunisie mais ne cherchez pas seulement les traces de votre jeunesse. Voyagez, allez plutôt chercher celles des cultures faites d’autres peuples et du notre et qui ont formé ce pays. Respirez les odeurs et les couleurs des places où nos grands-parents ont vécu et où les descendants de leurs voisins y vivent encore aujourd’hui. Car même les Romains n’ont pas entièrement effacé Carthage et les mauvaises volontés de nos jours ne peuvent jamais effacer nos traces.
Par Breitou (Breitou) le dimanche 22 août 2004 - 14h09: |
Vous savez il y a parfois des situations cocasses et celle qui m’est arrivèe, au tout début de mon voyage à Paris en est une.
J’avais 18 ans quand je débarquais pour la première fois à Paris mais avant celà j’étais à MARSEILLE, et bien entendu, je pris donc le MISTRAL, ce fameux train à compartiments de 6 places.
Je montais donc à la recherche de ma place et au bout de 20 minutes de marche à travers les corridors, je tombe sur mon compartiment. Il y avait un couple agé, le monsieur lisait et la dame bouquinait.
Je m’intercallais entre un ’campagnard’, un jeune homme et face à moi un jeune militaire, si mes souvenirs sont intacts.
Il faisait très chaud dans l’habitacle et au bout d’une demi heure, je me décidais à oter mon par dessus et restais bien sage les mains croisès sur mes genoux. Le MISTRAL prit son départ et je pus pendant de longues minutes apprécier par la fenêtre le paysage français qui defilait devant moi.
Tout à coup, une odeur de pet fort reconnaissable à mon odorat, je suis un habituè des ’gams’, se propagea dans le compartiment chauffé à blanc.
Une odeur que je ne vous dis pas, une boule puante. Et je ne sais pas pourquoi tous les regards se tournèrent vers moi ; avaient-il compris que j’étais étranger , tune goulettois en plus... ? Ces connards.. ? je me suis dis dans ma tête " Mais bon sang, pourquoi me regardent-ils comme ca’... ?" Alors que je ne suis pas le pêteur ourass shiffer toura... Ce fut pour moi un moment dramatique, tragique.
Je décidais sur le champ de proclamer haut et fort mon innocence, puis me ravisant, je restais à ma place, me souvenant de cette fameuse exprèssion goulettois ’LE PREMIER SENTEUR EST LE PETEUR...’
J’avais honte et chaud. Cette situation me mettait mal à l’aise d’autant plus que les regards se faisaient encore plus perçants.
Je baissais la tête en me disant en mon for interieur...’ ALORS COMME CA LES FRANCAIS PETENT....MERDE... !’ Moi qui avais une bonne impression d’eux voila que je découvre cette belle FRANCE POLIE DE MON ENFANCE...PETEUSE....JAMAIS JE NE POUVAIS PENSER QUE CES NOBLES PETAIENT COMME TOUT LE MONDE.... ! Bref, mon campagnard se leva et ouvrit d’un geste violent la porte libérant le gaz dans le couloir il nous regarda et dit...’ BANDE DE COCHONS...’ Enfin, je n’étais pas le seul cochon mais 5 , mon honneur était sauf.
Qd après mon séjour je revenais à la GOULETTE, je disais à ma grand-mère.. ’..YE MEME TAREF ENTI ELLI IL FRANCISE EL BESSOU.... ?’ Elle me dit...
’..I BESSOU I KHRAW....OU I TGARYOU... ( ILS PETENT, ILS CHIENT ET ILS ROTENT... !’
Je compris ce jour là que la FRANCE était comme tout le monde, comme moi...
Par Meyer (Meyer) le dimanche 22 août 2004 - 11h02: |
Un centre social juif détruit par un incendie criminel à Paris (mairie)
AFP | 22.08.04 | 09h45
Un incendie criminel a détruit un centre social juif dans le 11ème arrondissement de Paris dans la nuit de samedi à dimanche, sans faire de victime, a indiqué la mairie de Paris.Le local, d'environ 100 m2, situé au rez-de-chaussée d'un immeuble de cinq étages situé au 5 rue Popincourt, a été incendié vers 04h00 et des inscriptions antisémites ont été apposées au marqueur, selon la même source.L'incendie a été assez rapidement circonscrit, et l'immeuble n'a pas été évacué, a-t-on précisé de source policière.La brigade criminelle a été saisie par le parquet de Paris.Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui s'est rendu sur place à 09h00, a exprimé dans un communiqué "sa consternation et son horreur", ajoutant que "les inscriptions nazies et antisémites qui maculent le centre sont révoltantes".Le préfet de police, Jean-Paul Proust, devait à son tour se rendre sur les lieux vers 10h00.Le centre social a été entièrement détruit par les flammes, a constaté un journaliste de l'AFP. Devant l'entrée du centre, dont la porte en bois a été brûlée, une carcasse de scooter et un canapé calciné se trouvaient sur le trottoir, en début de matinée. A l'intérieur du centre social, des croix gammées ont été dessinées sur deux glacières, au feutre rouge, et plusieurs chaises ont été détruites par les flammes.
w w w . h a a r e t z . c o m
Last update - 10:50 22/08/2004
Fire destroys Jewish community center in eastern Paris
By Associated Press
A fire destroyed a Jewish community center in eastern Paris overnight, authorities said Sunday.
France-Info radio reported that authorities suspected the fire was criminal in nature.
The report could not be immediately confirmed.
Israel Radio said in an unsouced report that pro-Nazi and anti-Semitic slogans had been found painted at the scene.
The fire destroyed the Jewish center but no one was hurt, firefighters said.
They were called to the scene at about 3:30 a.m. local time and had extinguished the flames by early morning.
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 22 août 2004 - 10h57: |
Secret de la reussite de notre grand champion Israelo-Tune Arik (Zibi) Zeevi, recemment medaille de bronze a Athenes:
1. Son talent de judoka
2. Le poisson de sa mere:
Vu hier soir dans un documentaire qui lui etait consacre a la TV israelienne.
Lorsque le cher "petit" rentre diner chez papa-maman, sa mere l'attend a la maison avec rien moins que trois plats de poissons differents: mulet + "moucht" (tilapia ou perche d'Afrique, poisson d'eau douce) + saumon !
Y'a qu'une mere tune pour cuisiner autant pour son cher fils...
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 22 août 2004 - 04h09: |
Pour Bekhor et nos amis americains et europeens
A View from the Eye of the Storm
Talk delivered by Haim Harari at a meeting of the International Advisory Board of a large multi-national corporation, April, 2004
As you know, I usually provide the scientific and technological "entertainment" in our meetings, but, on this occasion, our Chairman suggested that I present my own personal view on events in the part of the world from which I come. I have never been and I will never be a Government official and I have no privileged information. My perspective is entirely based on what I see, on what I read and on the fact that my family has lived in this region for almost 200 years. You may regard my views as those of the proverbial taxi driver, which you are supposed to question, when you visit a country.
2 I could have shared with you some fascinating facts and some personal thoughts about the Israeli-Arab conflict. However, I will touch upon it only in passing. I prefer to devote most of my remarks to the broader picture of the region and its place in world events. I refer to the entire area between Pakistan and Morocco, which is predominantly Arab, predominantly Moslem, but includes many non-Arab and also significant non-Moslem minorities.
Why do I put aside Israel and its own immediate neighborhood? Because Israel and any problems related to it, in spite of what you might read or hear in the world media, is not the central issue, and has never been the central issue in the upheaval in the region. Yes, there is a 100 year-old Israeli-Arab conflict, but it is not where the main show is. The millions who died in the Iran-Iraq war had nothing to do with Israel. The mass murder happening right now in Sudan, where the Arab Moslem regime is massacring its black Christian citizens, has nothing to do with Israel. The frequent reports from Algeria about the murders of hundreds of civilian in one village or another by other Algerians have nothing to do with Israel. Saddam Hussein did not invade Kuwait, endangered Saudi Arabia and butchered his own people because of Israel. Egypt did not use poison gas against Yemen in the 60’s because of Israel. Assad the Father did not kill tens of thousands of his own citizens in one week in El Hamma in Syria because of Israel. The Taliban control of Afghanistan and the civil war there had nothing to do with Israel. The Libyan blowing up of the Pan-Am flight had nothing to do with Israel, and I could go on and on and on.
The root of the trouble is that this entire Moslem region is totally dysfunctional, by any standard of the word, and would have been so even if Israel would have joined the Arab league and an independent Palestine would have existed for 100 years. The 22 member countries of the Arab league, from Mauritania to the Gulf States, have a total population of 300 millions, larger than the US and almost as large as the EU before its expansion. They have a land area larger than either the US or all of Europe. These 22 countries, with all their oil and natural resources, have a combined GDP smaller than that of Netherlands plus Belgium and equal to half of the GDP of California alone. Within this meager GDP, the gaps between rich and poor are beyond belief and too many of the rich made their money not by succeeding in business, but by being corrupt rulers. The social status of women is far below what it was in the Western World 150 years ago. Human rights are below any reasonable standard, in spite of the grotesque fact that Libya was elected Chair of the UN Human Rights commission. According to a report prepared by a committee of Arab intellectuals and published under the auspices of the U.N., the number of books translated by the entire Arab world is much smaller than what little Greece alone translates. The total number of scientific publications of 300 million Arabs is less than that of 6 million Israelis. Birth rates in the region are very high, increasing the poverty, the social gaps and the cultural decline. And all of this is happening in a region, which only 30 years ago, was
3believed to be the next wealthy part of the world, and in a Moslem area, which developed, at some point in history, one of the most advanced cultures in the world.
It is fair to say that this creates an unprecedented breeding ground for cruel dictators, terror networks, fanaticism, incitement, suicide murders and general decline. It is also a fact that almost everybody in the region blames this situation on the United States, on Israel, on Western Civilization, on Judaism and Christianity, on anyone and anything, except themselves.
Do I say all of this with the satisfaction of someone discussing the failings of his enemies? On the contrary, I firmly believe that the world would have been a much better place and my own neighborhood would have been much more pleasant and peaceful, if things were different.
I should also say a word about the millions of decent, honest, good people who are either devout Moslems or are not very religious but grew up in Moslem families. They are double victims of an outside world, which now develops Islamophobia and of their own environment, which breaks their heart by being totally dysfunctional. The problem is that the vast silent majority of these Moslems are not part of the terror and of the incitement but they also do not stand up against it. They become accomplices, by omission, and this applies to political leaders, intellectuals, business people and many others. Many of them can certainly tell right from wrong, but are afraid to express their views.
The events of the last few years have amplified four issues, which have always existed, but have never been as rampant as in the present upheaval in the region. These are the four main pillars of the current World Conflict, or perhaps we should already refer to it as "the undeclared World War III". I have no better name for the present situation. A few more years may pass before everybody acknowledges that it is a World War, but we are already well into it.
The first element is the suicide murder. Suicide murders are not a new invention but they have been made popular, if I may use this expression, only lately. Even after September 11, it seems that most of the Western World does not yet understand this weapon. It is a very potent psychological weapon. Its real direct impact is relatively minor. The total number of casualties from hundreds of suicide murders within Israel in the last three years is much smaller than those due to car accidents. September 11 was quantitatively much less lethal than many earthquakes. More people die from AIDS in one day in Africa than all the Russians who died in the hands of Chechnya-based Moslem suicide murderers since that conflict started. Saddam killed every month more people than all those who died from suicide murders since the Coalition occupation of Iraq.
So what is all the fuss about suicide killings? It creates headlines. It is spectacular. It is frightening. It is a very cruel death with bodies dismembered and horrible severe lifelong injuries to many of the wounded. It is always shown on television in great
4detail. One such murder, with the help of hysterical media coverage, can destroy the tourism industry of a country for quite a while, as it did in Bali and in Turkey.
But the real fear comes from the undisputed fact that no defense and no preventive measures can succeed against a determined suicide murderer. This has not yet penetrated the thinking of the Western World. The U.S. and Europe are constantly improving their defense against the last murder, not the next one. We may arrange for the best airport security in the world. But if you want to murder by suicide, you do not have to board a plane in order to explode yourself and kill many people. Who could stop a suicide murder in the midst of the crowded line waiting to be checked by the airport metal detector? How about the lines to the check-in counters in a busy travel period? Put a metal detector in front of every train station in Spain and the terrorists will get the buses. Protect the buses and they will explode in movie theaters, concert halls, supermarkets, shopping malls, schools and hospitals. Put guards in front of every concert hall and there will always be a line of people to be checked by the guards and this line will be the target, not to speak of killing the guards themselves. You can somewhat reduce your vulnerability by preventive and defensive measures and by strict border controls but not eliminate it and definitely not win the war in a defensive way. And it is a war!
What is behind the suicide murders? Money, power and cold-blooded murderous incitement, nothing else. It has nothing to do with true fanatic religious beliefs. No Moslem preacher has ever blown himself up. No son of an Arab politician or religious leader has ever blown himself. No relative of anyone influential has done it. Wouldn’t you expect some of the religious leaders to do it themselves, or to talk their sons into doing it, if this is truly a supreme act of religious fervor? Aren’t they interested in the benefits of going to Heaven? Instead, they send outcast women, naïve children, retarded people and young incited hotheads. They promise them the delights, mostly sexual, of the next world, and pay their families handsomely after the supreme act is performed and enough innocent people are dead.
Suicide murders also have nothing to do with poverty and despair. The poorest region in the world, by far, is Africa. It never happens there. There are numerous desperate people in the world, in different cultures, countries and continents. Desperation does not provide anyone with explosives, reconnaissance and transportation. There was certainly more despair in Saddam’s Iraq then in Paul Bremmer’s Iraq, and no one exploded himself. A suicide murder is simply a horrible, vicious weapon of cruel, inhuman, cynical, well-funded terrorists, with no regard to human life, including the life of their fellow countrymen, but with very high regard to their own affluent well-being and their hunger for power.
The only way to fight this new “popular” weapon is identical to the only way in which you fight organized crime or pirates on the high seas: the offensive way. Like in the case of organized crime, it is crucial that the forces on the offensive be united and it is crucial to reach the top of the crime pyramid. You cannot eliminate organized crime by
5arresting the little drug dealer in the street corner. You must go after the head of the "Family".
If part of the public supports it, others tolerate it, many are afraid of it and some try to explain it away by poverty or by a miserable childhood, organized crime will thrive and so will terrorism. The United States understands this now, after September 11. Russia is beginning to understand it. Turkey understands it well. I am very much afraid that most of Europe still does not understand it. Unfortunately, it seems that Europe will understand it only after suicide murders will arrive in Europe in a big way. In my humble opinion, this will definitely happen. The Spanish trains and the Istanbul bombings are only the beginning. The unity of the Civilized World in fighting this horror is absolutely indispensable. Until Europe wakes up, this unity will not be achieved.
The second ingredient is words, more precisely lies. Words can be lethal. They kill people. It is often said that politicians, diplomats and perhaps also lawyers and business people must sometimes lie, as part of their professional life. But the norms of politics and diplomacy are childish, in comparison with the level of incitement and total absolute deliberate fabrications, which have reached new heights in the region we are talking about. An incredible number of people in the Arab world believe that September 11 never happened, or was an American provocation or, even better, a Jewish plot.
You all remember the Iraqi Minister of Information, Mr. Mouhamad Said al-Sahaf and his press conferences when the US forces were already inside Baghdad. Disinformation at time of war is an accepted tactic. But to stand, day after day, and to make such preposterous statements, known to everybody to be lies, without even being ridiculed in your own milieu, can only happen in this region. Mr. Sahaf eventually became a popular icon as a court jester, but this did not stop some allegedly respectable newspapers from giving him equal time. It also does not prevent the Western press from giving credence, every day, even now, to similar liars. After all, if you want to be an antisemite, there are subtle ways of doing it. You do not have to claim that the holocaust never happened and that the Jewish temple in Jerusalem never existed. But millions of Moslems are told by their leaders that this is the case. When these same leaders make other statements, the Western media report them as if they could be true.
It is a daily occurrence that the same people, who finance, arm and dispatch suicide murderers, condemn the act in English in front of western TV cameras, talking to a world audience, which even partly believes them. It is a daily routine to hear the same leader making opposite statements in Arabic to his people and in English to the rest of the world. Incitement by Arab TV, accompanied by horror pictures of mutilated bodies, has become a powerful weapon of those who lie, distort and want to destroy everything. Little children are raised on deep hatred and on admiration of so-called
6martyrs, and the Western World does not notice it because its own TV sets are mostly tuned to soap operas and game shows. I recommend to you, even though most of you do not understand Arabic, to watch Al Jazeera, from time to time. You will not believe your own eyes.
But words also work in other ways, more subtle. A demonstration in Berlin, carrying banners supporting Saddam’s regime and featuring three-year old babies dressed as suicide murderers, is defined by the press and by political leaders as a “peace demonstration”. You may support or oppose the Iraq war, but to refer to fans of Saddam, Arafat or Bin Laden as peace activists is a bit too much. A woman walks into an Israeli restaurant in mid-day, eats, observes families with old people and children eating their lunch in the adjacent tables and pays the bill. She then blows herself up, killing 20 people, including many children, with heads and arms rolling around in the restaurant. She is called “martyr” by several Arab leaders and “activist” by the European press. Dignitaries condemn the act but visit her bereaved family and the money flows.
There is a new game in town: The actual murderer is called “the military wing”, the one who pays him, equips him and sends him is now called “the political wing” and the head of the operation is called the “spiritual leader”. There are numerous other examples of such Orwellian nomenclature, used every day not only by terror chiefs but also by Western media. These words are much more dangerous than many people realize. They provide an emotional infrastructure for atrocities. It was Joseph Goebels who said that if you repeat a lie often enough, people will believe it. He is now being outperformed by his successors.
The third aspect is money. Huge amounts of money, which could have solved many social problems in this dysfunctional part of the world, are channeled into three concentric spheres supporting death and murder. In the inner circle are the terrorists themselves. The money funds their travel, explosives, hideouts and permanent search for soft vulnerable targets. They are surrounded by a second wider circle of direct supporters, planners, commanders, preachers, all of whom make a living, usually a very comfortable living, by serving as terror infrastructure. Finally, we find the third circle of so-called religious, educational and welfare organizations, which actually do some good, feed the hungry and provide some schooling, but brainwash a new generation with hatred, lies and ignorance. This circle operates mostly through mosques, madrasas and other religious establishments but also through inciting electronic and printed media. It is this circle that makes sure that women remain inferior, that democracy is unthinkable and that exposure to the outside world is minimal. It is also that circle that leads the way in blaming everybody outside the Moslem world, for the miseries of the region.
Figuratively speaking, this outer circle is the guardian, which makes sure that the people look and listen inwards to the inner circle of terror and incitement, rather than to the world outside. Some parts of this same outer circle actually operate as a result
7of fear from, or blackmail by, the inner circles. The horrifying added factor is the high birth rate. Half of the population of the Arab world is under the age of 20, the most receptive age to incitement, guaranteeing two more generations of blind hatred.
Of the three circles described above, the inner circles are primarily financed by terrorist states like Iran and Syria, until recently also by Iraq and Libya and earlier also by some of the Communist regimes. These states, as well as the Palestinian Authority, are the safe havens of the wholesale murder vendors. The outer circle is largely financed by Saudi Arabia, but also by donations from certain Moslem communities in the United States and Europe and, to a smaller extent, by donations of European Governments to various NGO's and by certain United Nations organizations, whose goals may be noble, but they are infested and exploited by agents of the outer circle. The Saudi regime, of course, will be the next victim of major terror, when the inner circle will explode into the outer circle. The Saudis are beginning to understand it, but they fight the inner circles, while still financing the infrastructure at the outer circle.
Some of the leaders of these various circles live very comfortably on their loot. You meet their children in the best private schools in Europe, not in the training camps of suicide murderers. The Jihad "soldiers" join packaged death tours to Iraq and other hotspots, while some of their leaders ski in Switzerland. Mrs. Arafat, who lives in Paris with her daughter, receives tens of thousands Dollars per month from the allegedly bankrupt Palestinian Authority while a typical local ringleader of the Al-Aksa brigade, reporting to Arafat, receives only a cash payment of a couple of hundred dollars, for performing murders at the retail level.
The fourth element of the current world conflict is the total breaking of all laws. The civilized world believes in democracy, the rule of law, including international law, human rights, free speech and free press, among other liberties. There are naïve old-fashioned habits such as respecting religious sites and symbols, not using ambulances and hospitals for acts of war, avoiding the mutilation of dead bodies and not using children as human shields or human bombs. Never in history, not even in the Nazi period, was there such total disregard of all of the above as we observe now. Every student of political science debates how you prevent an anti-democratic force from winning a democratic election and abolishing democracy. Other aspects of a civilized society must also have limitations. Can a policeman open fire on someone trying to kill him? Can a government listen to phone conversations of terrorists and drug dealers? Does free speech protects you when you shout “fire” in a crowded theater? Should there be death penalty, for deliberate multiple murders? These are the old-fashioned dilemmas. But now we have an entire new set.
Do you raid a mosque, which serves as a terrorist ammunition storage? Do you return fire, if you are attacked from a hospital? Do you storm a church taken over by terrorists who took the priests hostages? Do you search every ambulance after a few suicide murderers use ambulances to reach their targets? Do you strip every woman because one pretended to be pregnant and carried a suicide bomb on her belly? Do
8you shoot back at someone trying to kill you, standing deliberately behind a group of children? Do you raid terrorist headquarters, hidden in a mental hospital? Do you shoot an arch-murderer who deliberately moves from one location to another, always surrounded by children? All of these happen daily in Iraq and in the Palestinian areas. What do you do? Well, you do not want to face the dilemma. But it cannot be avoided.
Suppose, for the sake of discussion, that someone would openly stay in a well-known address in Teheran, hosted by the Iranian Government and financed by it, executing one atrocity after another in Spain or in France, killing hundreds of innocent people, accepting responsibility for the crimes, promising in public TV interviews to do more of the same, while the Government of Iran issues public condemnations of his acts but continues to host him, invite him to official functions and treat him as a great dignitary. I leave it to you as homework to figure out what Spain or France would have done, in such a situation.
The problem is that the civilized world is still having illusions about the rule of law in a totally lawless environment. It is trying to play ice hockey by sending a ballerina ice-skater into the rink or to knock out a heavyweight boxer by a chess player. In the same way that no country has a law against cannibals eating its prime minister, because such an act is unthinkable, international law does not address killers shooting from hospitals, mosques and ambulances, while being protected by their Government or society. International law does not know how to handle someone who sends children to throw stones, stands behind them and shoots with immunity and cannot be arrested because he is sheltered by a Government. International law does not know how to deal with a leader of murderers who is royally and comfortably hosted by a country, which pretends to condemn his acts or just claims to be too weak to arrest him. The amazing thing is that all of these crooks demand protection under international law and define all those who attack them as war criminals, with some Western media repeating the allegations. The good news is that all of this is temporary, because the evolution of international law has always adapted itself to reality. The punishment for suicide murder should be death or arrest before the murder, not during and not after. After every world war, the rules of international law have changed and the same will happen after the present one. But during the twilight zone, a lot of harm can be done.
The picture I described here is not pretty. What can we do about it? In the short run, only fight and win. In the long run – only educate the next generation and open it to the world. The inner circles can and must be destroyed by force. The outer circle cannot be eliminated by force. Here we need financial starvation of the organizing elite, more power to women, more education, counter propaganda, boycott whenever feasible and access to Western media, internet and the international scene. Above all, we need a total absolute unity and determination of the civilized world against all three circles of evil.
9Allow me, for a moment, to depart from my alleged role as a taxi driver and return to science. When you have a malignant tumor, you may remove the tumor itself surgically. You may also starve it by preventing new blood from reaching it from other parts of the body, thereby preventing new "supplies" from expanding the tumor. If you want to be sure, it is best to do both.
But before you fight and win, by force or otherwise, you have to realize that you are in a war, and this may take Europe a few more years. In order to win, it is necessary to first eliminate the terrorist regimes, so that no Government in the world will serve as a safe haven for these people. I do not want to comment here on whether the American-led attack on Iraq was justified from the point of view of weapons of mass destruction or any other pre-war argument, but I can look at the post-war map of Western Asia. Now that Afghanistan, Iraq and Libya are out, two and a half terrorist states remain: Iran, Syria and Lebanon, the latter being a Syrian colony. Perhaps Sudan should be added to the list. As a result of the conquest of Afghanistan and Iraq, both Iran and Syria are now totally surrounded by territories unfriendly to them. Iran is encircled by Afghanistan, by the Gulf States, Iraq and the Moslem republics of the former Soviet Union. Syria is surrounded by Turkey, Iraq, Jordan and Israel. This is a significant strategic change and it applies strong pressure on the terrorist countries. It is not surprising that Iran is so active in trying to incite a Shiite uprising in Iraq. I do not know if the American plan was actually to encircle both Iran and Syria, but that is the resulting situation.
In my humble opinion, the number one danger to the world today is Iran and its regime. It definitely has ambitions to rule vast areas and to expand in all directions. It has an ideology, which claims supremacy over Western culture. It is ruthless. It has proven that it can execute elaborate terrorist acts without leaving too many traces, using Iranian Embassies. It is clearly trying to develop Nuclear Weapons. Its so-called moderates and conservatives play their own virtuoso version of the “good-cop versus bad-cop” game. Iran sponsors Syrian terrorism, it is certainly behind much of the action in Iraq, it is fully funding the Hizbulla and, through it, the Palestinian Hamas and Islamic Jihad, it performed acts of terror at least in Europe and in South America and probably also in Uzbekhistan and Saudi Arabia and it truly leads a multi-national terror consortium, which includes, as minor players, Syria, Lebanon and certain Shiite elements in Iraq. Nevertheless, most European countries still trade with Iran, try to appease it and refuse to read the clear signals.
In order to win the war it is also necessary to dry the financial resources of the terror conglomerate. It is pointless to try to understand the subtle differences between the Sunni terror of Al Qaida and Hamas and the Shiite terror of Hizbulla, Sadr and other Iranian inspired enterprises. When it serves their business needs, all of them collaborate beautifully.
It is crucial to stop Saudi and other financial support of the outer circle, which is the fertile breeding ground of terror. It is important to monitor all donations from the
10Western World to Islamic organizations, to monitor the finances of international relief organizations and to react with forceful economic measures to any small sign of financial aid to any of the three circles of terrorism. It is also important to act decisively against the campaign of lies and fabrications and to monitor those Western media who collaborate with it out of naivety, financial interests or ignorance.
Above all, never surrender to terror. No one will ever know whether the recent elections in Spain would have yielded a different result, if not for the train bombings a few days earlier. But it really does not matter. What matters is that the terrorists believe that they caused the result and that they won by driving Spain out of Iraq. The Spanish story will surely end up being extremely costly to other European countries, including France, who is now expelling inciting preachers and forbidding veils and including others who sent troops to Iraq. In the long run, Spain itself will pay even more.
Is the solution a democratic Arab world? If by democracy we mean free elections but also free press, free speech, a functioning judicial system, civil liberties, equality to women, free international travel, exposure to international media and ideas, laws against racial incitement and against defamation, and avoidance of lawless behavior regarding hospitals, places of worship and children, then yes, democracy is the solution. If democracy is just free elections, it is likely that the most fanatic regime will be elected, the one whose incitement and fabrications are the most inflammatory. We have seen it already in Algeria and, to a certain extent, in Turkey. It will happen again, if the ground is not prepared very carefully. On the other hand, a certain transition democracy, as in Jordan, may be a better temporary solution, paving the way for the real thing, perhaps in the same way that an immediate sudden democracy did not work in Russia and would not have worked in China.
I have no doubt that the civilized world will prevail. But the longer it takes us to understand the new landscape of this war, the more costly and painful the victory will be. Europe, more than any other region, is the key. Its understandable recoil from wars, following the horrors of World War II, may cost thousands of additional innocent lives, before the tide will turn.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 22 août 2004 - 03h12: |
Bekhor, grand merci pour ton aimable compliment.
Comme un Pacha? Echkhalit Ya Sidi. Chez moi je suis comme un pacha. Mon cher l'Amerique c'est mon pays et je m'habille comme je le veux "A"ALA KIFI". A'ALACH LA?
Quant a la chanson TLEMOU ELI GHAROU MENI j'etais tres jeune pour savoir qui l'avait faite. Toi qui sait l'arabe tunisien elle est facile a comprendre. En quelle langue veux-tu que je la traduise? en Hebreux en Anglais en Allemand en Francais ou alors en Arabe Du moyen Orient.
Si tu es en Israel Jacky Sebag peut certainement te la traduire. Qu'en pense-tu? Toi qui est du sud tu dois connaitre la chanson: "YA GHAALI Y YA LA NAHSEBEG KHAOUAN YA GHAALIA" et celle ci
RAJEL FEDOUNIA A"YRIYA YA SAADEK YA SAAD ENYA"
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 22 août 2004 - 03h08: |
CET ARTICLE VAUT SON PESANT D'OR.
Les 4 piliers de la terreur, Haïm Hariri
Titre original : "La situation géopolitique au Moyen-Orient, vue de l'œil du cyclone, Haïm Harari"
www.worldthreats.com/middle_east/Haim%20Harari.htm
Spécialiste de physique théorique, Haïm Harari est président de l'Institut Davidson pour l'Enseignement des Sciences et ancien président, de 1988 à 2001, de l'Institut Weizmann pour la Science.
Causerie de Haïm Harari lors d'une réunion du Comité International Consultatif d'une grande société multinationale, en avril 2004
Comme vous le savez, je joue habituellement le rôle d'animateur scientifique et technologique lors de nos réunions, mais, aujourd'hui, notre Président a suggéré que j'expose ma vision personnelle des événements de cette partie du monde d'où je viens. Je ne suis pas et ne serai jamais fonctionnaire du gouvernement, et je ne dispose d'aucune information privilégiée. Mon point de vue repose entièrement sur ce que je vois, sur ce que je lis, et sur le fait que ma famille vit dans cette région durant près de 200 ans. Vous pouvez considérer mon point de vue comme celui du chauffeur de taxi typique, que vous êtes censé interroger, quand vous visitez un pays.
J'aurais pu vous faire partager quelques faits passionnants et des pensées personnelles sur le conflit israélo-arabe. Pourtant, je ne l'évoquerai qu'en passant. Je préfère consacrer l'essentiel de mes remarques à une description plus large de la région et à sa place dans les événements du monde. Je parle de toute la zone qui va du Pakistan au Maroc, qui est majoritairement arabe, majoritairement musulmane, mais inclut beaucoup de non Arabes ainsi que des minorités non musulmanes significatives.
Pourquoi mettre de côté Israël et son entourage immédiat ? Parce que, malgré ce que vous pouvez lire ou entendre dans les médias internationaux, Israël et tous les problèmes qu'on lui impute ne sont pas la question centrale, et n'ont jamais été la question centrale dans le bouleversement qui affecte la région. Certes, il y a un conflit israélo-arabe centenaire, mais le principal théâtre des événements est ailleurs. Les millions de victimes de la guerre entre l'Iran et l'Iraq n'avaient rien à voir avec Israël. Le meurtre de masse qui a lieu en ce moment au Soudan, où le régime arabo-musulman massacre ses citoyens chrétiens noirs, n'a rien à voir avec Israël. Les fréquentes dépêches en provenance d'Algérie faisant état de meurtres de centaines de civils, perpétrés, dans tel ou tel village, par d'autres Algériens, n'ont rien à voir avec Israël. Saddam Hussein n'a pas envahi le Koweït, menacé l'Arabie Saoudite ni envoyé à la boucherie son propre peuple à cause d'Israël. L'Égypte n'a pas fait usage de gaz toxique contre le Yémen, dans les années 60, à cause d'Israël. Assad-père n'a pas tué des dizaines de milliers de ses compatriotes en une semaine à El-Hamma, en Syrie, à cause d'Israël. La prise de contrôle de l'Afghanistan par les Taliban et la guerre civile là-bas n'a rien à voir avec Israël. L'attentat libyen qui a causé l'explosion du vol de la PanAm, n'a rien à voir avec Israël, et je pourrais continuer indéfiniment sur ce thème.
La racine du problème est que cette région entièrement musulmane est victime d'un dysfonctionnement total, dans tous les sens du terme, et l'aurait été même si Israël avait adhéré à la Ligue arabe et si la Palestine indépendante avait existé depuis un siècle. Les 22 pays membres de la Ligue arabe, de la Mauritanie jusqu'aux États du Golfe, ont une population totale de 300 millions d'habitants, plus importante que celle des États-Unis et presque aussi nombreuse que celle de l'Union européenne avant son expansion. Ils disposent d'une étendue territoriale plus vaste que celle des États-Unis ou de toute l'Europe. Ces 22 pays, avec tout leur pétrole et leurs ressources naturelles, ont un PIB combiné inférieur à celui des Pays-Bas et de la Belgique réunis, égal à la moitié du PIB de la seule Californie. Avec ce maigre PIB, les écarts entre riches et pauvres sont inimaginables et un trop grand nombre de riches ont fait fortune non en réussissant dans les affaires, mais en se comportant en despotes corrompus. Le statut social des femmes est très inférieur à ce qu'il était, il y a 150 ans, dans le monde occidental. Les droits de l'homme y sont en dessous du raisonnable, en dépit du fait grotesque que la Libye ait été élue à la présidence de la Commission des droits de l'homme de l'ONU. Selon un rapport préparé par un comité d'intellectuels arabes et publié sous les auspices de l'ONU, le nombre de livres traduits par le monde arabe tout entier est bien inférieur à ce que la petite Grèce traduit à elle seule. La totalité des publications scientifiques de 300 millions d'Arabes est inférieure à celle de 6 millions d'Israéliens. Les taux de natalité dans la région sont très élevés, augmentant la pauvreté, les inégalités sociales et le déclin culturel. Et tout cela se produit dans une région, que l'on croyait, il y a seulement 30 ans, devoir être la prochaine partie la plus riche du monde, et dans une région musulmane, où fleurissait, à une époque, l'une des cultures les plus avancées du monde.
Il va sans dire que cette situation est propice aux dictatures cruelles, aux réseaux de terrorisme, au fanatisme, à la haine, aux attentats-suicides et à un déclin général. C'est également un fait que presque tout le monde dans la région en rejette la faute sur les États-Unis, Israël, la civilisation occidentale, le judaïsme, le christianisme, sur n'importe qui et n'importe quoi, excepté eux-mêmes.
Est-ce que je dis tout ça avec la satisfaction de quelqu'un qui détaille les échecs de ses ennemis ? Au contraire, je crois fermement que le monde aurait été un endroit bien meilleur et mon propre environnement beaucoup plus plaisant et paisible, si les choses étaient différentes.
Je dois également dire un mot au sujet de ces millions de braves gens, honnêtes et bons, qui sont soit des musulmans pratiquants, soit moins religieux mais élevés dans des familles musulmanes. Ils sont doublement victimes, du monde extérieur, qui développe maintenant une islamophobie, et de leur propre environnement, qui ne leur laisse aucune chance du fait de ses dysfonctionnements. Le problème est que cette vaste majorité silencieuse de musulmans ne participe pas au terrorisme et à la haine, mais ne s'y oppose pas non plus. Ils deviennent complices, par omission, et ceci s'applique aux dirigeants politiques, aux intellectuels, aux hommes d'affaires et à beaucoup d'autres. Bon nombre d'entre eux distinguent parfaitement le bien du mal, mais ont peur d'exprimer leur opinion.
Les événements de ces dernières années ont aggravé quatre problèmes, qui ont toujours existé, mais n'avaient jamais pris une telle proportion avant le bouleversement actuel que connaît la région. Ce sont les quatre principaux piliers du conflit actuellement en cours dans le monde, que nous devrions peut-être déjà appeler "troisième guerre mondiale". Je n'ai pas de meilleur nom pour désigner la situation actuelle. Quelques années peuvent encore s'écouler avant que tout le monde l'admette, mais nous y sommes déjà.
Le premier élément est l'attentat-suicide. Les attentats-suicides ne sont pas nouveaux, mais ils n'ont été popularisés, si je puis employer cette expression, que récemment. Même après le 11septembre, il semble que la majeure partie du monde occidental n'a pas encore compris. C'est une arme psychologique très efficace. Son impact réel direct est relativement mineur. Le total des victimes des centaines d'attentats-suicides de ces trois dernières années en Israël est très inférieur à ceux d'accidents de voiture. Le 11 septembre a été quantitativement moins meurtrier que beaucoup de tremblements de terre. Il y a plus de morts du SIDA en un seul jour en Afrique que tous les Russes tués en Tchétchénie par des bombes humaines depuis le début du conflit. Saddam tuait chaque mois plus de gens que tous ceux qui sont morts dans des attentats-suicides depuis que l'Iraq est occupé par les forces de la coalition.
Alors pourquoi tout ce remue-ménage autour de ces attentats ? Ils font les gros titres. Ils sont spectaculaires. Ils sont effrayants. C'est une mort très cruelle avec des corps démembrés et d'horribles mutilations à vie pour de nombreux blessés. La télévision les relate avec un luxe de détails. Un seul de ces meurtres, avec l'aide d'une couverture médiatique disproportionnée, peut détruire l'industrie touristique d'un pays pour pas mal de temps, comme c'est arrivé à Bali et en Turquie.
Mais la vraie crainte vient du fait qu'aucune protection, aucune mesure préventive ne peut retenir un terroriste suicidaire déterminé. Le monde occidental ne l'a pas encore assimilé. Les États-Unis et l'Europe améliorent sans cesse leur protection contre le dernier attentat, mais pas contre le prochain. Nous pouvons mettre en place la meilleure sécurité aéroportuaire du monde. Mais si vous voulez assassiner en vous suicidant, vous n'êtes pas obligé d'embarquer à bord d'un avion pour vous faire exploser en tuant beaucoup de monde. Qui peut empêcher un tel attentat au milieu de la foule qui fait la queue pour passer à travers les portiques de détection ? Et les files d'attente aux comptoirs d'enregistrement aux périodes de pointe ? Mettez un détecteur de métaux à l'entrée de chaque gare en Espagne et les terroristes prendront l'autobus. Protégez les bus et ils éclateront dans les cinémas, les salles de spectacle, les supermarchés, les centres commerciaux, les écoles et les hôpitaux. Placez des gardes devant chaque salle de concert et il se formera inévitablement une file d'attente au point de contrôle, qui sera la cible, sans parler des gardes eux-mêmes. Vous pouvez plus ou moins réduire votre vulnérabilité par des mesures préventives et défensives et par un strict contrôle des frontières mais pas vous prémunir totalement, et certainement pas gagner cette guerre par la seule défensive. Car c'est une guerre !
Qu'y a-t-il derrière les attentats-suicides ? L'argent, la soif de pouvoir et une haine implacable et meurtrière, rien d'autre. Cela n'a rien à voir avec le fanatisme religieux. Aucun prédicateur musulman ne s'est jamais fait exploser. Aucun fils d'un politicien arabe ou d'un chef religieux ne s'est jamais explosé. Aucun parent de n'importe quelle notabilité ne l'a jamais fait. Ne vous attendriez-vous pas à ce que certains des chefs religieux le fassent eux-mêmes, ou incitent leurs fils à le faire, si c'était vraiment un acte suprême de ferveur religieuse ? N'ont-ils pas envie d'aller au Paradis ? Au lieu de cela, ils envoient des femmes rejetées, des enfants naïfs, des personnes retardées et de jeunes têtes brûlées. Ils leur promettent les plaisirs, principalement sexuels, de l'autre monde, et rémunèrent bien leurs familles après le passage à l'acte et la mort de suffisamment d'innocents.
Les attentats-suicides n'ont rien à voir non plus avec la pauvreté et le désespoir. La région la plus pauvre du monde, et de loin, est l'Afrique. Il n'y en a jamais eu là-bas. Il y a de par le monde beaucoup de peuples désespérés, de cultures, pays et continents divers. Le désespoir ne fournit pas les explosifs, les plans et l'acheminement. Il y avait certainement plus de désespoir dans l'Iraq de Saddam que dans celui de Paul Bremer, et pourtant, personne ne s'y faisait exploser. L'attentat-suicide n'est qu'une arme horrible et redoutable de terroristes cruels, inhumains, cyniques, stipendiés, sans respect pour la vie humaine, y compris celle de leurs compatriotes, mais avec beaucoup de considération pour leur propre bien-être et un goût prononcé du pouvoir.
La seule manière de combattre cette nouvelle arme "populaire" est la même que pour combattre le crime organisé ou la piraterie en mer : l'offensive. Comme pour le crime organisé, il est crucial que les forces soient unies et il est crucial d'atteindre le sommet de la pyramide du crime. Vous ne pouvez pas éliminer le crime organisé en arrêtant le petit dealer au coin de la rue. Vous devez vous attaquer aux " parrains ".
Si une partie de la population le soutient, une autre le tolère, beaucoup ont peur de lui et si quelques-uns uns tentent de l'excuser par la pauvreté ou une enfance malheureuse, le crime organisé prospérera, et il en va de même pour le terrorisme. Les États-Unis le comprennent maintenant, après septembre 11. La Russie commence à le comprendre. La Turquie le comprend bien. J'ai bien peur que la majeure partie de l'Europe ne le comprenne toujours pas. Malheureusement, il semble que l'Europe ne le comprendra qu'après que les attentats la frappent massivement. À mon humble avis, ceci se produira certainement. Les trains espagnols et les bombes d'Istanbul ne sont que le commencement. L'unité du monde civilisé pour combattre cette horreur est absolument indispensable. Jusqu'à ce que l'Europe se réveille, cette unité ne sera pas réalisée.
Le deuxième ingrédient est le discours, plus exactement le mensonge. Les mots peuvent être mortels. Ils tuent. On dit souvent que les politiciens, les diplomates et peut-être aussi les avocats et les hommes d'affaires doivent parfois mentir, que ça fait partie de leur métier. Mais les usages de la politique et de la diplomatie sont peccadilles, au regard du niveau de haine et des inventions totalement délibérées qui atteignent de nouveaux sommets dans la région dont nous parlons. Un nombre incroyable de personnes dans le monde arabe croient que le 11 septembre n'a pas eu lieu, ou que c'était une provocation américaine ou, mieux encore, un complot juif.
Vous vous souvenez tous du ministre irakien de l'information, Mohammed Said As Sahaf et de ses conférences de presse quand les forces américaines étaient déjà dans Bagdad. La désinformation en temps de guerre est une tactique admise. Mais venir, jour après jour, faire des déclarations aussi absurdes, que tout le monde sait être des mensonges, sans même être ridiculisé aux yeux des vôtres, ne peut arriver que dans cette région du monde. M. Sahaf a fini par devenir populaire comme bouffon de cour, mais ceci n'a pas empêché des journaux supposés respectables de lui donner un espace égal. Ça n'empêche pas non plus la presse occidentale d'accorder foi, tous les jours, même maintenant, à des menteurs semblables. Après tout, si vous voulez être antisémite, il y a des manières subtiles de le faire. Vous n'êtes pas obligé de proclamer que l'holocauste n'a jamais eu lieu et qu'il n'y a jamais eu de temple juif à Jérusalem. Mais des millions de musulmans l'entendent dire par leurs dirigeants. Mais quand ces mêmes dirigeant font d'autres déclarations, sur d'autres sujets, les médias occidentaux les publient comme si de rien n'était
C'est tous les jours que ceux-la mêmes qui financent, arment et envoient les terroristes-suicides, condamnent les attentats, en anglais, devant les caméras des télévisions occidentales, s'adressant à l'opinion publique internationale qui les croit en partie. C'est devenu banal d'entendre le même dirigeant faire des déclarations contradictoires, en arabe à son peuple et en anglais au reste du monde. Les campagnes de haine des télévisions arabes, accompagnées d'images d'horreur de corps mutilés, sont devenues des armes puissantes aux mains de ceux qui mentent, déforment et rêvent de tout détruire. Les petits enfants sont élevés dans la haine et l'admiration de prétendus martyrs, et le monde occidental ne s'aperçoit de rien, parce que ses propres téléviseurs leur montrent, la plupart du temps, des jeux et des séries. Je vous recommande, même si la plupart d'entre vous ne comprend pas l'arabe, de regarder Al Jazirah de temps en temps. Vous n'en croirez pas vos yeux.
Mais les mots fonctionnent également d'autres manières, plus subtiles. Une manifestation à Berlin, avec des banderoles de soutien au régime de Saddam Hussein et des petits enfants de trois ans habillés en terroristes-suicides, est appelée, par la presse et certains dirigeants politiques "manifestation pacifiste". On peut soutenir ou s'opposer à la guerre en Iraq, mais de là à qualifier de pacifistes les partisans de Saddam, Arafat ou de Ben Laden ! Une femme entre dans un restaurant israélien le midi, déjeune, observe les c les personnes âgées et les enfants aux tables voisines et demande l'addition. Elle se fait alors exploser, tuant 20 personnes, parmi lesquelles beaucoup d'enfants, avec des têtes et des bras roulant partout dans le restaurant. Plusieurs dirigeant arabes l'appellent "martyre", la presse européenne "activiste". Des dignitaires condamnent l'acte mais rendent visite à sa famille éplorée et l'argent afflue.
Il y a un nouveau jeu en ville: L'exécutant s'appelle "la branche militaire", celui qui le paye, l'équipe et l'envoie s'appelle maintenant "la branche politique" et le cerveau de l'opération s'appelle "le chef spirituel". Il y a de nombreux autres exemples de cette nomenclature orwellienne, employée chaque jour non seulement par des chefs terroristes mais également par les médias occidentaux. Ces mots sont beaucoup plus dangereux que la plupart des gens ne le croient. Ils fournissent un cadre émotif pour des atrocités. C'était Joseph Goebbels qui disait qu'en répétant un mensonge assez souvent, les gens finissent par le croire. Ses successeurs l'ont maintenant surpassé.
Le troisième aspect est l'argent. D'énormes sommes d'argent, qui auraient pu résoudre bien des problèmes sociaux dans cette partie du monde bien mal en point, sont répandues dans trois sphères concentriques soutenant la mort et l'assassinat. À l'intérieur, il y a les terroristes eux-mêmes. Les fonds servent à payer leurs déplacements, les explosifs, les cachettes et la quête permanente de cibles vulnérables et sensibles. Ils sont entourés d'un deuxième cercle plus large d'assistants, de planificateurs, de commandants, de prédicateurs, qui tous vivent, habituellement très confortablement, en fournissant la logistique du terrorisme. En dernier, nous trouvons un troisième cercle d'organismes prétendument religieux, éducatifs ou charitables, qui font certes un peu de bien, nourrissent les affamés et font un peu d'enseignement, mais bourrent le crâne des jeunes générations de haine, de mensonges et d'ignorance. Ce cercle opère la plupart du temps dans les mosquées, les écoles et autres établissements religieux mais également au travers de médias de propagande, électroniques ou imprimés. C'est ce niveau qui garantit que les femmes restent inférieures, que la démocratie soit impensable et que l'exposition au monde extérieur demeure minimale. Ce sont eux également qui donne le ton en blâmant le reste du monde pour les misères de la région.
Pour parler au sens figuré, ce troisième cercle joue le rôle du gardien, qui s'assure que le peuple regarde et écoute vers l'intérieur le cercle intérieur de la terreur et de haine, plutôt qu'à l'extérieur. Certains éléments de ce cercle extérieur agissent par crainte ou par chantage du noyau. Un élément aggravant est le taux de natalité élevé. La moitié de la population du monde arabe n'a pas 20 ans, l'âge le plus réceptif à la propagande, qui nous garantit encore deux générations de haine aveugle.
Des trois cercles décrits ci-dessus, les cercles intérieurs sont principalement financés par des États terroristes comme l'Iran et la Syrie, récemment encore par l'Irak et la Libye et autrefois par certains régimes communistes. Ces États, aussi bien que l'Autorité palestinienne, sont les asiles sûrs des fournisseurs de meurtre en gros. Le cercle extérieur est principalement financé par l'Arabie saoudite, mais aussi par des dons de certaines communautés musulmanes des États-Unis et d'Europe et, à un degré moindre, par les subventions des gouvernements européens à diverses ONG et par certains organismes des Nations unies, dont les objectifs peuvent être nobles, mais qui sont infestés et manipulés par des agents du troisième cercle. Le régime saoudien, naturellement, sera la prochaine victime principale du terrorisme, quand le noyau explosera dans la sphère externe. Les Saoudiens commencent à s'en rendre compte, mais ils combattent les cercles intérieurs, tout en continuant de financer l'infrastructure du cercle externe.
Certains des dirigeants de ces divers cercles vivent très confortablement sur leur butin. Vous rencontrez leurs enfants dans les meilleures écoles privées d'Europe, pas dans les camps d'entraînement des futurs "martyrs". À la "piétaille" du Jihad les voyages organisés de la mort en Irak ou d'autres points chauds, à leurs chefs les stations de ski en Suisse. Mme Arafat, qui habite à Paris avec sa fille, reçoit des dizaines de milliers de dollars par mois de l'Autorité palestinienne prétendument en faillite tandis qu'un chef de groupe moyen des brigades d'Al-Aqsa, liées à Arafat, reçoit seulement quelques centaines de dollars, pour des meurtres au détail.
Le quatrième élément du conflit mondial en cours est le mépris de toutes les règles. Le monde civilisé croit en la démocratie, l'État de droit, y compris le droit international, les droits de l'homme, la liberté de parole et de la presse, entre d'autres libertés. Il conserve des usages puérils et démodés comme le respect des sites et symboles religieux, et se refuse à utiliser les ambulances et les hôpitaux pour des actes de guerre, évite de mutiler des cadavres et n'emploie pas d'enfants comme boucliers humains ou bombes humaines. Jamais dans l'histoire, pas même du temps des nazis, on n'avait assisté à pareilles transgressions. Tout étudiant en sciences politiques discute du moyen d'empêcher des ennemis de la démocratie de gagner une élection démocratique et d'abolir la démocratie. Une société civilisée doit également se fixer des bornes dans d'autres domaines. Un policier peut-il ouvrir le feu sur quelqu'un qui essaye de le tuer ? Un gouvernement peut-il écouter les conversations téléphoniques de terroristes et de trafiquants de drogue ? La liberté de la parole vous permet-elle de crier [sans raison] « au feu » dans un théâtre bondé ? Doit-on appliquer la peine de mort aux assassins récidivistes ? Ce sont des dilemmes anciens. Mais maintenant nous avons un nouveau paquet.
Peut-on attaquer une mosquée, où sont entreposées les munitions des terroristes ? Ripostez-vous, si on vous tire dessus depuis un hôpital ? Donne-t-on l'assaut à une église où des terroristes ont pris des prêtres en otages ? Fouillez-vous chaque ambulance après que des terroristes s'en soient servis pour se rendre sur leur objectif ? Faites-vous déshabiller chaque femme parce qu'une, prétextant une grossesse, a dissimulé une bombe sur son ventre ? Ouvrez-vous le feu sur quelqu'un qui essaye de vous tuer et qui s'abrite délibérément derrière un groupe d'enfants ? Attaquez-vous les locaux des terroristes installés dans un hôpital psychiatrique ? Abattez-vous un tueur en série qui ne se rend d'un endroit à l'autre,qu'entouré d'enfants ? Toutes ces questions se posent quotidiennement en Iraq et dans les zones palestiniennes. Que faites-vous ? Bien sûr, vous préféreriez échapper au dilemme. Mais il ne peut pas être évité.
Supposons, par hypothèse, que quelqu'un réside à Téhéran à une adresse bien connue, accueilli par le gouvernement iranien et financé par lui, commettant atrocité après atrocité en Espagne ou en France, tuant des centaines de personnes innocentes, revendiquant ses crimes, promettant au cours d'interviews télévisées de récidiver, alors que le gouvernement iranien condamne publiquement ces actes mais continue à l'héberger, l'invite à des cérémonies officielles et le traite avec tous les honneurs. Je vous laisse imaginer, en devoir à faire à la maison, comment réagirait la France ou l'Espagne confrontées à une telle situation.
Le problème est que le monde civilisé entretient encore des illusions légalistes dans un environnement totalement amoral. Il tente de jouer au hockey sur glace en envoyant une patineuse artistique ou de faire assommer un boxeur poids lourd par un joueur d'échecs. De la même manière qu'aucun pays n'a de loi contre des cannibales mangeant un Premier ministre, parce qu'un tel acte est impensable, le droit international ne prend pas en compte des tueurs opérant d'un hôpital, d'une mosquée ou d'une ambulance, tout en étant protégés par leur gouvernement ou la société où ils vivent. Le droit international ne sait que faire de quelqu'un qui envoie des enfants jeter des pierres, s'abrite derrière eux pour faire feu et ne peut pas être arrêté parce qu'il bénéficie de la protection d'un gouvernement. Le droit international ne sait pas comment faire avec un chef terroriste qui royalement et confortablement est accueilli par un pays, qui feint de condamner ses actes mais prétend ne pas avoir suffisamment de pouvoir pour l'arrêter. La chose étonnante est que tous ces escrocs se retranchent derrière le droit international, accusent de crimes de guerre ceux qui les combattent, et qu'il se trouve des médias occidentaux pour reprendre leurs accusations. La bonne nouvelle est que tout ceci ne durera pas, car le droit international s'est toujours adapté à la réalité. Le châtiment de l'attentat-suicide devrait être la mort ou l'arrestation avant le crime, pas pendant ni après. Après chaque guerre mondiale, les règles du droit international ont changé et il en ira de même après celle-ci. Mais dans cette période entre chien et loup, beaucoup de mal peut être fait.
Le tableau que je brosse ici n'est pas plaisant.. Que pouvons-nous y faire ? À court terme, se battre et gagner. Et à long terme ? Éduquer la prochaine génération et l'ouvrir au monde. Les cercles intérieurs peuvent et doivent être détruits par la force. On ne peut pas en faire autant avec le cercle externe. Ici il faut assécher le financement des directions, donner plus de pouvoir aux femmes, plus d'éducation, combattre la propagande, boycotter quand c'est possible et ouvrir l'accès aux médias occidentaux, à Internet et à la scène internationale. Par-dessus tout, nous avons besoin d'une unité et d'une détermination sans failles du monde civilisé contre chacun de ces trois cercles du mal.
Permettez-moi, pendant un moment, de m'écarter de mon rôle supposé de chauffeur de taxi et de revenir à la science. Face à une tumeur maligne, on peut l'enlever chirurgicalement. On peut également la faire mourir de faim en empêchant le sang de l'atteindre, bloquant la croissance de la tumeur. Par précaution, il vaut mieux faire les deux.
Mais avant de combattre et gagner, par la force ou autrement, il faut se rendre compte que l'on est en guerre, et cela peut prendre à l'Europe plusieurs années. Pour gagner, il est nécessaire d'éliminer d'abord les régimes terroristes, de sorte qu'aucun gouvernement dans le monde ne serve d'asile sûr à ces personnes. Je ne veux pas commenter ici le bien-fondé de l'attaque américaine sur l'Iraq par rapport aux armes de destruction de masse ou n'importe quel autre argument, mais je peux regarder la carte actuelle du Moyen-Orient. Maintenant que l'Afghanistan, l'Iraq et la Libye se sont retirés, il reste deux États terroristes et demi : l'Iran, la Syrie et le Liban, ce dernier étant une colonie syrienne. Peut-être le Soudan devrait-il être ajouté à cette liste. Depuis la conquête de l'Afghanistan et de l'Iraq, l'Iran et la Syrie sont maintenant totalement entourés de territoires peu amicaux à eux. L'Iran est encerclé par l'Afghanistan, par les État du Golfe, l'Iraq et les républiques musulmanes de l'ancienne Union soviétique. La Syrie est entourée par la Turquie, l'Iraq, la Jordanie et Israël. C'est un changement stratégique crucial et il exerce une forte pression sur les États terroristes. Ce n'est pas étonnant que l'Iran essaie si activement de susciter un soulèvement shi`ite en Iraq. Je ne sais pas si le plan américain était réellement d'encercler l'Iran et la Syrie, mais c'est la situation résultante.
À mon humble avis, le danger mondial numéro un est aujourd'hui l'Iran et son régime. Il a certainement l'ambition de régner sur de vastes secteurs et de s'étendre dans toutes les directions. Il a une idéologie, qui se proclame supérieure à la culture occidentale. Il est impitoyable. Il a montré qu'il peut exécuter des actes terroristes sophistiqués sans laisser de traces, en utilisant ses ambassades. Il essaye clairement de développer l'arme nucléaire. Ses prétendus "modérés" et ses conservateurs interprètent avec virtuosité les rôles du bon et du méchant flics. L'Iran commandite le terrorisme syrien ; il est certainement derrière une grande partie des actions en Iraq ; il finance entièrement le Hezbollah et, à travers lui, le Hamas et le Jihad islamique palestiniens ; il a organisé des attaques terroristes au moins en Europe et en Amérique du Sud et probablement aussi en Ouzbékistan et en Arabie saoudite et il est à la tête d'un consortium multinational du terrorisme, qui regroupe, à un rang subalterne, la Syrie, le Liban et certains éléments shi`ite en Iraq. Néanmoins, la plupart des pays européens commercent avec lui, tentent toujours de l'apaiser et refusent de voir les signaux pourtant clairs.
Pour gagner cette guerre il est également nécessaire d'assécher les ressources financières de l'internationale de la terreur. Il est inutile d'entrer dans les différences subtiles entre la terreur sunnite d'Al-Qaïda ou du Hamas et la terreur shi`ite du Hezbollah, de Sadr et autres entreprises d'inspiration iranienne. Quand ça les arrange pour leurs affaires, tous collaborent admirablement.
Il est crucial d'arrêter le financement saoudien et toute autre aide financière au cercle externe, qui est le terreau du terrorisme. Il est important de surveiller toutes les donations aux organismes islamiques en provenance de l'occident, de surveiller les finances des organismes humanitaires internationaux et de réagir par des mesures économiques puissantes au moindre signe d'aide financière à n'importe lequel des trois cercles du terrorisme. Il importe également d'agir de façon décisive contre les campagnes des mensonges et de calomnies et de surveiller les médias occidentaux qui y collaborent, que ce soit par intérêt, naïveté ou ignorance.
Surtout, ne jamais céder au terrorisme.. Personne ne saura jamais si les récentes élections en Espagne auraient donné un résultat différent, sans les explosions dans les trains quelques jours plus tôt. Mais cela importe peu. Ce qui compte, c'est que les terroristes croient qu'ils ont influencé le résultat et qu'ils ont gagné en poussant l'Espagne à se retirer d'Iraq. Cette affaire espagnole finira sûrement par coûter très cher aux autres pays européens, y compris la France, qui tente maintenant d'expulser des prédicateurs de la haine et d'interdire le voile [dans les écoles et les administrations] , y compris ceux qui ont envoyé des troupes en Irak. À long terme, l'Espagne elle-même payera encore plus.
La solution est-elle un monde arabe démocratique ? Si par démocratie on entend élections libres mais aussi liberté de la presse, liberté d'expression, État de droit, libertés civiles, égalité des femmes, libre circulation, ouverture aux idées et aux médias internationaux, répression de la diffamation raciale, protection des hôpitaux, des lieux de culte et des enfants, alors oui, la démocratie est la solution. Si la démocratie se limite à des élections libres, il est probable que les plus fanatiques soient élus, ceux dont la propagande et les calomnies sont les plus enflammées. Nous l'avons déjà vu en Algérie et, dans une certaine mesure, en Turquie. Cela arrivera encore, si le terrain n'est pas préparé avec beaucoup de soin. D'autre part, une démocratie partielle de transition, comme en Jordanie, peut être une bonne solution provisoire, ouvrant la voie à une vraie démocratie, peut-être de la même manière qu'une démocratisation soudaine et immédiate n'a pas fonctionné en Russie et n'aurait pas sans doute pas non plus réussi en Chine.
Je n'ai aucun doute que le monde civilisé l'emportera. Mais plus nous tarderons à comprendre le nouveau paysage de cette guerre, plus coûteuse et douloureuse sera la victoire. L'Europe, plus que n'importe quelle autre région, est la clef. Son aversion bien compréhensible de la guerre, après les horreurs de la deuxième guerre mondiale, peut coûter des milliers des vies innocentes en plus, avant que le vent tourne.
Haïm Harari
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 22 août 2004 - 02h08: |
Cher Emile,
Cette chanson "TLEMOU LI GHAROU MENI" n'est elle la chanson de SALIM EL HALALI?
Si oui, cher Emile peut tu la traduire, car c'est une tres belle chanson mais j'ai du mal a la comprendre.
Merci d'avance.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 22 août 2004 - 01h11: |
Braham tout d'abord Y Kater Kheirek Ve Chavoua tov alikha ve al am Israel.
C'est gentil de m'avoir transmis la photo du groupe Sebag mais tu ne me dis pas qui est Sebag parmi ces trois musiciens, afin que je puisse mettre la bonne photo sur ma cassette avec sa musique. Et si tu peux correspondre avec lui, dis- lui qu'il corrige dans sa chanson au lieu de: LAMOUNA LI GHAROU MENNI dire "TLEMOU ELI GHAROU MENI"
Par Breitou (Breitou) le dimanche 22 août 2004 - 00h21: |
Avant les années 65, la Goulette était une commune ‘indépendante’ qui gérait librement son budget alloué par le gouvernorat de TUNIS ET BANLIEUE.
Puis considérant que la population goulettoise était moins nombreuse que celle du KRAM, les pouvoirs publics ont décidé de la jumeler avec le KRAM d’où la nouvelle dénomination de GOULETTE/KRAM.
Des querelles intestines, sans fin, des jalousies et surtout la forte proportion d’élus KRAMISTES ont fait basculer le CONSEIL MUNICIPAL en assemblée à forte consonance ‘KRAMISTE’.
La main mise par ces KRAMISTES, sonna le glas à l’épanouissement de LA GOULETTE au profit du KRAM. D’où un laisser aller pitoyable, un désintéressement total pour notre commune.
A l’époque, par exemple, les murs étaient blanchis à la chaux vive et blanche et les fenêtres en bleu. Or aujourd’hui l’anarchie est telle dans les constructions que la GOULETTE a perdu son cachet personnel.
Les ordures et gravats sont déballés en pleines rues et rien ou presque rien n’est fait pour mettre un semblant d ‘ordre ou d’hygiène.
Nos anciennes belles plages furent ‘inondées’ de grosses pierres qui n’ont fait qu’enlaidir nos plages d’antan.
Avant, cela, des longs bras de ceps de vignes séchés avançant dans la mer retenaient la fureur des vagues et ça marchait, les murs attenant à la plage, étaient ainsi protèges par ces ‘barrières de sécurité’ beaucoup plus esthétiques que ce que nous voyons en ce moment.
J’avais cette impression autrefois, et je ne fus pas le seul à déplorer cette situation, que l’on s’acharnait à défigurer cette ville balnéaire et très prisée par tous les TUNISOIS et provinciaux.
J’arrête de vous bassiner sur la Goulette.
Reste avec nous LALLA...