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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires d'Aout 2004: Archive jusqu'au 24/août/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 23 août 2004 - 23h46:

Une explication… 3ème partie (info # 012108/4) [analyse]

par Stéphane Juffa © Metula News Agency



"Le colonisé explose", écrit Frantz Fanon, "tentant de détruire la situation coloniale, dont il attaque tous les symboles et les représentations et dans de nombreux cas, cela le mène à sa propre destruction et à celle de son peuple."



En apparence, si l’on adapte l’Intifada à la typicité de la lutte anticoloniale décrite par le philosophe antillais, la proposition qui précède ressemble à un soulier de verre, conçu spécialement pour le pied de Yasser Arafat-qui-explose.



Et la proposition qui suit, semble également faite sur mesure pour définir la vanité du combat des Israéliens colonialistes. En fait, c’est un peu plus compliqué que cela, il s’agit d’une structure sémantique appelée à remplir plusieurs rôles : Persuader l’oppresseur qu’il ne peut pas vaincre, comme je viens de l’écrire, mais aussi persuader l’oppressé qu’il ne peut être vaincu et, troisièmement, informer les témoins des méthodes comportementales outrageantes que le colonisateur "utilise" ou "utilisera" forcément, parce qu’il remplit un rôle, dans un conflit de type anticolonialiste caractéristique.



"L’oppresseur, faisant face à l’explosion, réalise que ni sa puissance physique ni son pouvoir mental ne peuvent l’aider à se défendre physiquement et psychologiquement". Cette phrase ne manquera pas de rappeler aux lecteurs de la Ména les hourras à peine dissimulés des médias français, lorsque, constatant qu’un assassinat collectif palestinien a pu se produire, en dépit des mesures prises par l’armée israélienne, ils ont tendance à exulter. Des expressions du genre "Voilà qui prouve au gouvernement israélien que ni les mesures de répression, ni la construction de la barrière de sécurité n’assureront la sécurité de la population israélienne" font alors florès. Evacuant à nouveau les réalités qui gênent dans le parallélisme désiré entre la théorie des guerres de décolonisation et le conflit israélo-arabe, comme la constatation de ce que la vie des populations israéliennes est redevenue quasi normale depuis l’érection de la partie principale du mur et que l’incapacité des activistes palestiniens à assassiner des civils israéliens croît proportionnellement à l’avancée des travaux, les "ex", se raccrochant à des meurtres sporadiques, limités et de traîne, s’appliquent à faire entendre, à la moindre occasion, l’axiome fanonien. Beaucoup de consommateurs d’information, alors, sous le coup de la surprise de trouver ces manifestations de satisfaction dans les médias généralistes, se fâchent, comprenant que les "journalistes" se réjouissent de la capacité qu’ont les terroristes palestiniens à poursuivre leurs assassinats collectifs. Se réjouissent-ils de la mort des enfants israéliens ? – Non, pas directement, en tous cas. Par contre, il sont véritablement satisfaits en pensant constater que les prophéties décrivant le sens le la lutte anticolonialiste se réalisent et, par déduction, qu’il s’agit bel et bien d’un conflit anticolonialiste, oppresseur-opprimé. C’est assez con, pour le commun des mortels, tandis que c’est plein de sens pour les ceux qui sont issus des écoles révolutionnaires occidentales des années 50 et 60. Et ce sont eux qui tiennent les plumes et qui forment la relève.



"Il peut tuer (l’oppresseur Nda) et torturer plein de colonisés mais la rébellion continue, parce que, sans logique, dans leur rage aveugle, ils (les colonisés) se moquent de souffrir et de mourir", dit Fanon, sans savoir qu’il allait générer une véritable chasse à l’inhumanité israélienne dans les rangs de ses cadets. Chasse aux actes d’inhumanité, qui fait écho à l’énumération hallucinatoire et hallucinante par Yasser Arafat de la liste des crimes du colonisateur sioniste. Arafat dit : Les Israéliens utilisent des munitions à l’uranium appauvri, des armes chimiques ; les "ex" répondent en écho, en diffusant l’imposture du petit Mohamed, tué par les tireurs israéliens sur les genoux de son père. Le Vieux dit : Ils empoisonnent nos puits, ils utilisent tous leurs avions pour génocider le peuple palestinien ; les "ex" répondent, inventant l’histoire des soldats violeurs, les photos des dégâts d’obus de chars israéliens fantômes à Rafah etc.



Ce que le lecteur devrait comprendre de cette situation, c’est que, si les ingrédients d’une guerre de décolonisation n’existaient pas dans le narratif du conflit, ce ne serait pas (ça n’est évidemment pas) une guerre de décolonisation. Lors, au théâtre de l’absurde, les "ex" s’attendent à un comportement inhumain de la part du colonisateur israélien. Et quand cette attitude ne vient pas, les "ex" n’hésitent pas à inventer des actes monstrueux. C’est le prix qu’il y a à payer, aux dépends de la déontologie, si l’on veut rester dans la logique de Fanon et de Sartre.



A propos de cette attente dont je parle, j’ai une petite anecdote révélatrice à vous dire. Un journaliste "ex", auquel je venais de présenter le film de la Ména au sujet de la mise en scène de l’affaire A-Dura, eut ce jour-là cette réaction enrichissante :



"Et alors, ça n’a aucune importance de savoir si cette histoire est vraie ou s’il s’agit d’un trucage. Vous (les Israéliens) avez déjà tué des Mohamed A-Dura par centaines et c’est un fait que vous ne pouvez pas discuter !"



Un de plus, un de moins ? Non.

D’abord parce que les Israéliens n’ont pas tué des centaines d’enfants palestiniens et qu’on ne peut ainsi brader les existences humaines mais principalement, parce que le cas A-Dura possède une signification symbolique bien particulière, celle d’un comportement inhumain de la part du "colonisateur" israélien. Selon le seul "témoin" de l’"assassinat" de Mohamed, le caméraman de FR2 Talal Abou Rahma, les soldats israéliens auraient "tiré durant quarante-cinq minutes, sans discontinuer, en direction de l’enfant dans l’intention de le tuer". On ne parle pas ici d’un cas de décès collatéral, d’un enfant mort durant un échange de feu, d’un enfant tué parce qu’il se trouvait à proximité de la victime d’une élimination ciblée, on définit le comportement de soldats, qui auraient pris un enfant pour cible, parmi des centaines d’adultes présents sur le carrefour de Netzarim et qui se seraient acharnés à l’abattre.



Dans la normalisation du meurtre d’enfants que nous impute ce collègue "ex", se situait un message ramenant aux axiomes de la typicité des guerres de décolonisation, une fatalité artificielle, qui signifiait aussi bien "vous avez déjà tué des enfants" que "nous savons que vous allez en tuer" et où les deux comportements, la constatation et la prophétie, se rencontraient dans la confusion des temps. Et surtout, la préséance de la logique révolutionnaire sur la réalité lui faisait faire la plus grande des confusions pour un journaliste : Il attachait la même importance évènementielle à un reportage de guerre truqué qu’à un reportage authentique.



Ca me rappela la fameuse phrase de Deng Xiaoping : "Qu’importe qu’un chat soit noir ou blanc, du moment qu’il attrape les souris". Qu’importe la constatation factuelle de l’évènement "inhumain", lorsque l’on sait que de tels comportements sont inéluctables de la part de l’oppresseur lors d’un conflit colonial ? Relever de vrais comportements inhumains ou se faire l’écho de leurs simulacres, mis en scène par les opprimés, avec le concours des "ex" consentants, cela illustre, de toute façon, les péripéties du conflit d’ordre colonial que l’on a constaté.



Vu sous cet angle, le lecteur comprendra mieux la réaction d’Askolovitch relativement à l’affaire A-Dura ou celle de Jean Daniel, dans celle des soldats violeurs, qui est aussi la réponse globale des médias français face à la multiplication des cas de désinformation déshumanisante pour Israël et ses soldats : Ils plaident l’erreur technique. La faute sans importance. Le rôle non prépondérant des médias dans leur présentation du conflit israélo-palestinien. Entendez : Il s’agit d’une guerre coloniale dans laquelle Israël est l’oppresseur, le rôle des médias, dans ces conditions, ses erreurs techniques, parfois, ne peuvent rien changer dans la caractérisation de ce conflit ; cessez alors d’accuser sans cesse la presse et les "journalistes", ils n’y sont pour rien !



Quant à l’abjection des crimes de guerre commis par les activistes palestiniens sujets au désespoir, elle est systématiquement évacuée de la représentation de ce conflit. Il est en effet très rare que les télévisions, persuadées qu’il s’agit d’une guerre de décolonisation, s’attardent sur les images des corps déchiquetés de passagers d’un autobus ayant été soumis à un assassinat collectif palestinien ; très rare que ces télévisions consacrent des reportages aux morts et aux blessés, victimes de ces actes, aux mutilés, dont la joie de vivre a été fauchée par la terreur des activistes d’Arafat et du Hamas. Dans la logique qui prévaut – la logique inverse de l’attente de comportements inhumains du fait de l’oppresseur, sur laquelle on crée, lorsque l’occasion se présente, des simulacres de comportements monstrueux – on aura tendance à ne pas s’appesantir sur le sort des colons-colonisateurs. Lors d’une démarche plus ou moins inconsciente, on considérera qu’ils ont reçu le châtiment qu’ils méritent. Il est ainsi significatif de constater, qu’alors qu’un effort constant est fourni par les médias français afin de personnaliser à tout prix les victimes palestiniennes, la même dose d’effort est symétriquement appliquée pour dépersonnaliser les victimes israéliennes. On lira systématiquement, par exemple dans les dépêches de l’AFP, que "le jeune Ahmed X, âgé de 15 ans, a été abattu par des tirs de soldats israéliens à…" tandis que les victimes des assassinats collectifs palestiniens demeurent, la plupart du temps, anonymes dans les médias français. Il est par ailleurs fréquent que les mêmes médias consacrent de longs reportages à recueillir les témoignages des familiers du kamikaze mort – souvent dithyrambiques pour l’auteur d’un crime contre l’humanité - alors que les parcours de vies de leurs victimes civiles israéliennes ne trouvent d’habitude aucun reflet dans ces organes d’information.



Sur cette apologie apparente de la barbarie, la lecture des théories énoncées par le philosophe antillais de la décolonisation algérienne est également éclairante. Pour Fanon, la libération du colonisé passe obligatoirement par la lutte qu’il entreprend tel qu’il est et non selon les canons d’un combattant idéal de la condition humaine. La condition de ruine humaine, de sauvage primitif étant, selon le colonisé martiniquais, le "résultat inévitable de la déshumanisation engendrée par la condition coloniale".



Expliquant, avant terme, la férocité des militants palestiniens et partant, parce qu’il existe une explication victimaire, leur évitant la qualification de terroristes dans le lexique des "ex", Fanon affirme que le processus de libération commence précisément à la plus basse et la plus dégradée des conditions et que cette condition humaine constitue en fait la matière première de la rébellion.



Il écrit aussi qu’à un certain stade du processus de la lutte pour la décolonisation, l’oppresseur feindra de vouloir négocier avec les rebelles, précisant que cette péripétie est un passage inévitable dans le processus. Et Fanon, de s’empresser de relever que les opprimés ne seront "pas assez fous" pour tomber dans ce panneau.



En allant au fond des hypothèses de Frantz Fanon sur ces deux sujets, on remarque que l’analyse sereine de ses théories établit, par une digression logique et indispensable, que pour ceux qui adaptent ces théories au conflit israélo-palestinien, l’attaque systématique de civils israéliens par des personnes palestiniennes armées, de même que le sabotage par Yasser Arafat de toutes les propositions de solutions pacifiques, seraient des éléments inhérents et nécessaires de la révolution palestinienne. Mais pas seulement ! La même déduction nous amène à observer, à contrario, que si ces manifestations étaient exclues de la lutte palestinienne, celle-là ne répondrait pas aux critères de qualification, très stricts, d’une guerre de décolonisation.



D’une part, on en sait ainsi un peu plus à propos des attentes des timoniers principaux des médias français, ainsi que des fondements conceptuels de la "théorie de la parenthèse", qui veut que l’existence d’Israël ne soit qu’un évènement historique éphémère de l’histoire. Mais d’autre part, il y a désormais urgence intellectuelle à se pencher sur la relation existant entre le reclus de la Moukata de Ramallah et la théorie de la guerre de décolonisation.



Les lignes directrices de la vision d’Arafat, pavant son aphorisme du "Porte-avions", sont par trop coïncidentes des principes énoncés par Fanon pour qu’on puisse, ne serait-ce qu’imaginer, qu’elles sont le fruit du hasard. En les citant en vrac : La victimisation à outrance de son peuple, la diabolisation de son adversaire, l’affirmation de l’existence d’un génocide, l’instrumentation du terrorisme et de la barbarie, l’instrumentation du martyre et enfin, le refus de toute solution négociée, sont autant d’éléments qui collent à la théorie de Fanon. D’ailleurs, le chef palestinien a toujours affirmé que les Israéliens étaient des colonisateurs et qu’ils n’avaient aucun droit sur cette terre, n’hésitant pas à nier l’historicité du Temple de Jérusalem.



La question urgente ?

- La guerre d’Arafat est-elle l’illustration vivante des principes énoncés par les sartriens ou le fruit d’une tentative préméditée, de la part d’Abou Ammar, afin de surfer sur la vague des guerres de décolonisation et sur ses synergies supranationales ?







A suivre…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 23 août 2004 - 23h45:

Richard savez-vous pourquoi le bey refusait d'incorporer des juifs dans l'armee du bey?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 23 août 2004 - 23h23:

Bekhor, C'est un conseil, qu'il ne faudrait pas compter sur l'aide du frere. En un mot chacun doit compter que sur lui meme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le lundi 23 août 2004 - 22h46:

Extracting Honey from a Rock
by David Wilder
The Jewish Community ofHebron
August 23, 2004

Shalom.

A couple of days ago I noticed an interesting feature in Ma’ariv newspaper. Headlined “No entrance to settlers,” the article went on to describe attempts being made by 115 countries to prevent Jewish residents of Judea, Samaria and Gaza from entering their countries.

These so-called unaligned nations include almost all of Africa, most of Asia as well as Central and South America. The conference also called for severe political and economic sanctions against Israel. All of this, allegedly a reaction to Israel’s refusal to obey the International Court ruling in Hague, outlawing the ‘fence’ which is transforming Israel into a ghetto. Where was this conference held? In the infamous city of Durban in South Africa. You might recall that Durban is where, in 2001, Yassir Arafat declared that Israel is the last of the colonial nations and that colonialism must disappear. You know what that means. He stated that Israel is racist and in the words of Charles Krauthammer, “… Arafat did not just declare his own rejection of Israel’s right to exist. He tried to enlist the entire international community to join in the rejection.”

So it comes as no great surprise that Durban is again the home of virulent anti-Israel declarations.

How did Israel react to this latest disgrace? A Foreign Ministry spokesman was quoted as saying, “this is only a declaration, not something which can be implemented in the near future.” In addition, he said, “it will be difficult to identify a settler because passports do not show a person’s accurate address.”

That’s a response to a brutal attack on Israeli citizens – which they will be difficult to identify? Why didn’t the foreign ministry offer tit for tat – in the vein that ‘all Israelis are settlers’ – if one Israeli isn’t allowed in, we won’t allow any Israelis into your country.’ Keep in mind that Israeli tourists flock to places like Thailand and India – an injunction forbidding Israelis from visiting these countries would make a dent in their tourism. In addition, Israel should make it clear – if you boycott us, we will boycott you! Who needs you!

But no. The lukewarm answer to blatant racism against Jews is ludicrous – you won’t be able to identify them. It makes you wonder.

Or does it? The events taking place in Israel today also make you wonder. Yesterday a new government agency came into being – it is called Minhelet Sela. Sela, in Hebrew, means rock, and in this case is an acronym for 'Siuya l’Toshavei Hevel Aza' – which in English means Assistance to residents of Gaza. In other words, this is the first official Israeli ‘disengagement’ agency assisting Jews to abandon their homes and their land in Eretz Yisrael, and more specifically, in Gush Katif and northern Shomron. It is designed to offer monetary bribes, otherwise known as financial compensation to Gush Katif residents, hoping to convince them to ‘leave peacefully.’

It seems that Ariel Sharon is determined to be remembered in history, among other things, as the great dictator. He totally disregarded the Likud referendum, which rejected the abandonment of Gush Katif and eviction of its Jewish residents. Now, again, he is ignoring last week’s vote of the Likud Central Committee which effectively condemns, not only a so- called unity government with Peres and Co., but also the desertion of Gaza. Sharon has tossed democracy to the dogs, at least where he is concerned, and is following a cataclysmic path. It’s like playing a game with two sets of rules, one for me and one for you. We have to play within the guidelines of ‘law and order’ and democracy. Sharon can do whatever he wants, no holds barred.

Such is the commencement of Sela. The government has not yet officially decided to abandon Gush Katif. The Knesset has not yet ratified any laws allowing legal financial bribes to persuade families to leave their homes and land. There is absolutely no legal framework from which Sharon can offer money to anyone. Yet he is going forward, full steam ahead.

The director of Sela is none other than a ‘religious’ kibbutznik for Sde Eliyahu, in the Beit Sha’an Valley. His name is Yonatan Bassi and his phone number is: 972-4-6096620. His fax is: 972-4-6581090. The phone number of the Sela office is: 972-2-5311028. Its fax is: 972-2-6529271.

Why advertise these numbers? I firmly believe that disengagement is a good idea. The question is, who disengages from what? So, I would like to suggest two possibilities:

There is a Biblical verse towards the end of the Deuteronomy, when Moses is speaking before his death. Speaking about the people of Israel, he says, “He (G-d) made him (Israel) ride on the high places of the earth, and he did eat the fruit of the field; and He made him to suck honey out of the rock (Sela), and oil out of the flinty stone. In other words, if it is possible to find honey and oil in rocks, than anyone can discover the positive, even in the hardest of places. So we too, have to suck honey from the rock, from the Sela.

So I suggest that you call Yonatan Bassi and send him faxes with one (or both) of the following ideas:

1. Yes, I too believe in disengagement – we must disengage our enemies for our land. Any foreigner who rejects the legitimacy of the State of Israel and preaches or practices violence against Israelis, must be disengaged from Israel. All Arabs who are not willing to live peacefully must be disengaged, and sent elsewhere. We suggest that you offer our Islamic neighbors financial compensation to leave, and leave us alone.

2. Yes, I too believe in disengagement – all Jews must disengage from the Galut – from the Diaspora. We must all move to Eretz Yisrael. However it is not easy to leave one’s home and employment. For this, we need financial assistance. So please, help us to move to our land, to Kfar Darom, to Netzarim, to Neve Dekalim, please help us cover our costs, assist us in disengaging from the likes of those preaching hate in Durban, South Africa. Help bring us back home.

I would expect that if Yonatan Bassi gets several thousand calls and faxes each day, he’ll get the idea. Maybe he’ll even pass it on to his Boss. Maybe then, despite his unbelievably hard head, something will sink in. Remember, if it’s possible to extract honey from a rock, even Arik can be persuaded.

With blessings from Hebron.

The Jewish Community of Hebron POB 105 , Kiryat Arba-Hebron 90100 hebron@hebron.org.il
Tour Hebron: Tel 972-64-371257 or write: \
mail{simcha@hebron.org.il,si

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 23 août 2004 - 22h50:

Ce territoire s 'appellera JUDENGOULETTE FEL RIH...!
Je suis ok pour que ce projet prenne forme.
On elevera aussi une barrière de ghergèb contre les envahisseurs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 23 août 2004 - 22h36:

Je trouve très naïf de prendre Le Nouvel Observateur comme source d'informations pour se documenter sur les actes antisémites commis en France depuis 2000.

Les chiffres réels sont bien plus importants.

Exemple : dans les chiffres reproduits dans ADRA le NouvelObs ne donnerait que 4 actes en 2000. C'est manifestement totalement faux.

Il existe beaucoup d'autres sites, juifs et non juifs, plus sérieux et plus fiables dans ce domaine.

Pour cette même année 2000 le site du CRIF donne 196 actes hostiles.

http://www.crif.org/index.php?menu=5&dossier=1

Mais est-ce vraiment de la naïveté ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 23 août 2004 - 22h08:

Suite à la seconde photo en bas, JULES LE HAJJAM..LIRE LE SKECTH..AU PTB..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 23 août 2004 - 21h58:

les deux vieiles

Elles sont encore à la GOULETTE.

MON COIFFEUR

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 23 août 2004 - 21h31:

Cher BEKHOR,

Il s'agit de solidaritè, en somme si un frére venait à secourir son frére, personne n'aurait rien à redire, ce qui serait normal et surtout personne ne pleurerait le géniteur, en résumè personne ne souléve son frère si ce dernier est dans le désarroi...A plus forte raison un étranger...

Donc on pleure le pére de n'avoir pas su inculquer cette solidaritè entre fréres et soeurs quand l'un d'eux est dans le besoin.

Corrigez moi si je me trompe.

Merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 23 août 2004 - 19h58:

Cher Richard,

il vous est permis de rêver en couleurs, mais la réalité malheureusement est bel et bien en noir et blanc.

Mon expérience personnelle est la preuve vivante de la politique de la Tunisie à ce sujet.

J’ai voulu avec l’aide d’amis, il y a peu prés sept ans, financer et créer à Jerba le musée du judaïsme Tunisien juste à proximité de la synagogue de la GRIBA, et ce en expliquant bien qu’il n’était demandées aucune aide financière du gouvernement.

J’avais dépensé à l’époque beaucoup d’énergie, de temps et d’argent pour avoir les autorisations nécessaires.

Oralement les encouragements et les promesses coulaient a flots de la part des représentants de divers ministères tunisiens, mais jamais, je dit bien jamais, aucune réponse officielle favorable a ce projet ne me fut adressé, malgré mes nombreux déplacements et mes nombreuses lettres recommandées que j’adressait aux divers ministres.

Plus tard une des personnes officielles, qui m’avait beaucoup promis et encouragé, m’a fait comprendre que les ordres qui venaient des hautes sphères du gouvernement ne voulaient pas que le monde sache que les juifs étaient en Tunisie bien avant les arabes.

Donc mon projet à avorter avant de naître.

Pensez vous vraiment recevoir une autonomie juive en territoire arabe, dans un pays qui essaie d’occulter le passage passé des juifs dans le pays ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 23 août 2004 - 19h52:

CHRONOLOGIE ANTISEMITISME NOUVELOBS.COM
Voici une chronologie des actes antisémites recensé depuis 2000.

2000
- 4 octobre : La synagogue de Villepinte (Seine-Saint-Denis) est endommagée par un incendie criminel.
- 13 octobre : Des engins incendiaires sont lancés contre plusieurs synagogues en région parisienne.
- 14 octobre : A Strasbourg, incendie d'une boulangerie avec inscriptions antisémites.
Attentat à la voiture-bélier contre une synagogue à Vénissieux (Rhône).
- 15 octobre : Incendie d'une boucherie cascher à Toulon (Var).

2001
Les violences antisémites marquent une nette diminution, selon le ministère de l'Intérieur, malgré des incidents entre septembre et décembre, après les attentats du 11 septembre.

2002
- 30 mars : Attaque aux voitures-béliers contre une synagogue à Lyon (Rhône).
- 1er avril : Une synagogue à Marseille (Bouches-du-Rhône) est détruite par un incendie.
- 9 : Un cocktail Molotov est lancé contre la synagogue de Garges-les-Gonesse (Val-d'Oise), déjà visée par une action du même type trois jours plus tôt. Publicité


- 1O : Quatorze footballeurs de l'association juive Maccabi sont agressés sur un terrain d'entraînement à Bondy (Seine-Saint-Denis), à coups de barres et de bâtons, par des inconnus masqués. Un blessé.

2003
- 22 mars : En marge d'un défilé organisé à Paris contre la guerre en Irak, deux membres du mouvement juif Hachomer Hatzaïr sont agressés près de leurs locaux, rue Saint-Claude à Paris (IIIème).
- 8 juillet : Agression aux bâtons et barres de fer contre des élèves de l'école juive Jeunesse Beth Loubavitch à Paris (XIXe).
- 17 octobre : Le rabbin Michel Serfaty est agressé alors qu'il se rend à pied à la synagogue de Ris-Orangis (Essonne).
- 15 novembre: Un incendie criminel détruit un bâtiment d'une école israélite à Gagny (Seine-Saint-Denis).
- 25 novembre: Sept tombes d'un cimetière juif de Marseille sont recouvertes d'inscriptions antisémites et de croix gammées.

2004
- 31 janvier: La chanteuse Shirel est la cible d'insultes antisémites lors d'un concert au bénéfice des "Pièces jaunes" à Macon (Saône-et-Loire).
- 23 fév: Destruction d'une plaque à la mémoire des déportés juifs de la Seconde Guerre mondiale devant le gymnase Japy (XIe arrondissement de Paris).
- 30 avril: Découverte de 127 tombes profanées dans le cimetière israélite de Herrlisheim près de Colmar (Haut-Rhin).
- 4 mai: Des slogans néonazis et une croix gammée sont découverts près de la synagogue de Valenciennes (Nord).
- 6 mai: Des slogans néo-nazis et des croix gammées sont découverts à Fleury-devant-Douaumont (Meuse) sur le monument à la mémoire des combattants israélites tués pendant la bataille de Verdun durant la Première guerre mondiale.
- 12 juin: Une fresque réalisée par des enfants juifs en 1942 est vandalisée à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales).
- 28 juillet: A Saverne (Bas-Rhin), 34 tombes du cimetière juif sont souillées de croix gammées et d'inscriptions sataniques.
- 9 août: Profanation de 60 tombes juives à Lyon, revendiquée par un homme de 24 ans, Michael Tronchon alias "Phineas", qui se livre à la police le 14 août.
- 14 août: Une inscription antisémite et une croix gammée sont découvertes sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
- 22 août: Incendie criminel et inscriptions antisémites dans un centre social juif dans le 11ème arrondissement de Paris.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le lundi 23 août 2004 - 19h37:

audacieux, audacieux...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le lundi 23 août 2004 - 19h18:

Solution au probleme de La Goulette et au retour des Juifs Tunes en Tunisie


Je lis souvent sur ces colonnes les regrets qu'ont certains Tunisiens Arabes au depart des Juifs de Tunisie et les appels a "notre retour". Encore recemment, ici meme, il etait aussi question de la decadence de La Goulette, fleuron de la culture populaire Juive d'antan.

Alors, il m'est venu une idee que je voudrais partager avec vous (qui d'autre peut y etre interesse ???) :
Il faudrait qu'Harissa, en tant que representant du Judaisme Tune dans le monde fasse une demande au gouvernement Tunisien pour que celui-ci nous alloue un territoire ou nous aurions une sorte d'autonomie locale (un peu comme la bande de Gaza) et je propose que ce territoire soit la bande cotiere entre Goulette Vieille et Raouad. Ce n'est pas un territoire enorme et d'apres mon estimation, il represente une superficie de 60 kilometres carres.

Apres tout, les Juifs Tunes sont la depuis au moins deux millenaires et ont bien participe a la vie et au developpement du pays. Si les Palestiniens Arabes, qui sont venus avec l'envahisseur Arabe en terre sainte au 7eme siecle ont des droits reconnus par l'ONU sur cette terre, pourquoi les Juifs Tunes n'autaient-ils pas droit a leur territoire autonome eux aussi ???

Je suis sur que nombre de Juifs Tunes seront alors heureux de retourner vivre en Tunisie, d'y investir et de renover ce territoire auquel ils sont tres attaches.

Alors si comme moi vous voyez un interet a cette initiative, aidez moi a la formuler et la propager, aidez moi a trouver un nom au futur territoire et enfin aidez moi a convaincre le gouvernement Tunisien de l'accepter.

Richard

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 23 août 2004 - 18h15:

Merci cher Emile de m'avoir corrigé,

Quelle est la signification de ce proverbe s'il te plait?

Amicalement YE SIDI.