Par Mounia (Mounia) le mercredi 01 septembre 2004 - 05h05: |
Irak: l'exécution de douze Népalais
fait craindre le pire pour les otages français
Mercredi 1 septembre 2004 - Le Temps, 2004
TERRORISME. La mobilisation diplomatique sans précédent n'avait pas permis, à l'expiration de l'ultimatum, de libérer les deux reporters
Le deuxième ultimatum lancé par les ravisseurs des deux journalistes français en Irak, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, a expiré mardi soir sans que la France ait cédé au chantage. Sans message des extrémistes salafistes de l'«Armée islamique en Irak», les spéculations restaient ouvertes. Toute la journée d'hier, la France et le monde arabe ont continué à se mobiliser pour obtenir la libération des deux otages. Jamais les dirigeants arabes n'avaient été à ce point unanimes pour condamner une prise d'otage. Mais il est impossible de mesurer leur influence sur les ravisseurs.
Au même moment, la crise des otages a connu un autre développement inattendu qui a choqué le monde. Un groupe islamiste donné pour proche d'Al-Qaida a exécuté douze otages népalais. Les victimes se trouvaient en Irak comme travailleurs aux côtés des forces américaines. La coïncidence entre cet assassinat et l'expiration de l'ultimatum fixé à la France faisait craindre le pire pour les deux reporters français
Par Email (Email) le mercredi 01 septembre 2004 - 08h37: |
NOS KIFS
Le kif, c'est, le soir, seul chez toi, de retirer enfin de ton nez le bout de hnaenae qui t'a tant géné tout l'après-midi et que tu ne pouvais pas enlever car tu étais avec des gens.
Paulo.
Par Primo (Primo) le mercredi 01 septembre 2004 - 03h50: |
Manifestations en faveur des otages : pourquoi seulement aujourd’hui ?
Nous souhaitons tous de tout coeur un dénouement heureux de cette affaire d'otages français.
Nous constatons simplement les conséquences désastreuses que représentent les attitudes égoïstes de ceux qui souhaitent seulement que le crocodile les dévore en dernier.
La mobilisation à laquelle on assiste pour nos compatriotes aurait dû être toujours la même dès la première capture d'otage, à fortiori dès la première mise à mort. Le traitement froid de l'information, à travers tous les médias français, lors de la décapitation de Nick Berg et de ses malheureux successeurs prouve, si besoin était, que nos journalistes et nos hommes politiques n'ont toujours pas compris à quel point il était nécessaire de faire front commun face au terrorisme. Les manifestations au Trocadéro et l'effervescence diplomatique auraient peut-être été bien utiles et auraient pu peser sur le sort de ces malheureux.
Tout se passe comme si, tétanisés par l'effroi que provoque ces nouveaux barbares, tout le monde préférait ne pas se faire remarquer, ne pas ciller et retenir sa respiration de crainte d'être repérés comme leur étant hostiles. C'est bien là, d'ailleurs, le principe de la terreur et du totalitarisme. Et l’islamisme n’est rien d’autre qu’un terrorisme totalitaire.
Et nihiliste de surcroît, contrairement à l’analyse de certains, tel l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Hubert Védrine, qui s’obstine toujours à répéter à qui veut bien l’entendre que seul le règlement du conflit israélo-palestinien – entendez par là, l’acceptation par Israël de la stratégie mortifère arafatienne – pourrait apaiser la folie meurtrière qui anime ces « fous d’Allah ».
Or, une guerre - puisque c'est bien de guerre qu'il s'agit - est perdue d'avance sans coordination stratégique de l'ensemble des troupes.
J’entendais aujourd’hui les commentaires d’Antoine Sfeir sur une radio périphérique. Il faisait part de son optimisme quant au sort de Chesnot et Malbrunot, eu égard à la politique pro-arabe de la France. Il semblait justifier – j’insiste : justifier et pas expliquer - l’exécution d’un journaliste italien, il y a quelques jours, par les propos jugés islamophobes qu’a tenus Berlusconi il y a un an. Il s’agit là, manifestement, d’un glissement vers la prise en compte des arguments des ravisseurs, attitude qui aurait choqué il y a quelques mois seulement. La banalisation de ces actes atroces aboutit à l’absence de leur rejet absolu et systématique. Prendre en compte la logique terroriste consiste, quelque part, à commencer à lui donner raison. Accepter qu’un civil américain soit tué pour la politique de son Président, un italien pour un discours de son dirigeant, sans plus de solidarité que ça, et nous avons là le décor d’une défaite annoncée.
Gageons qu’à l’issue, quelle qu’elle soit, de cette épouvantable affaire, la France saura rentrer dans sa coquille et se faire toute petite, se contentant de communiqués de réprobation sibyllins et confidentiels quand un otage turc, anglais ou philippin sera pourtant menacé du même sort que nos journalistes.
Les gagnants seront nos islamistes locaux qui, en manifestant aujourd’hui contre ces prises d’otages, sont en train de réussir une campagne publicitaire particulièrement efficace, dans la mesure où ils peuvent donner l’impression, aux yeux de l’opinion, de se racheter une conduite et de prouver qu’ils ne sont pas si méchants que ça.
Et pourtant, leur offensive est bel et bien, elle aussi, une petite partie de la stratégie de conquête planétaire de l’islam.
Jean-Pierre Chemla, 31 août 2004
© Primo-Europe
Par Soleil (Soleil) le mercredi 01 septembre 2004 - 01h07: |
Rabbi Haim Menachem’s father was named Rabbi
Yisachar Shlomo Teichtel. A supremely talented
scholar, the very pious Rabbi Teichtel believed, along
with other religious Hungarian Jews in the pre-1940s,
that Zionism was an evil disease, to be kept at a
distance.
As World War Two progressed, Hungary’s Jews
witnessed what was happening to their Jewish brethren
throughout Europe. However, they thought it couldn’t
happen to them. Rabbi Teichtel, with his brilliant mind
and his unbelievable spirituality, realized otherwise.
Analyzing the situation at hand, Rabbi Teichel came to
an unavoidable conclusion: had Jews seen the
handwriting on the wall and moved to Israel, in keeping
with the goals of Zionism, the calamitous events
plaguing them would not have occurred. He rejected
his previous life’s philosophy which stated that Jews
should not move to Eretz Yisrael and decided to repent,
for what he viewed as a terrible sin.
Rabbi Teichtel, being trapped in Budapest, decided
that his repentance would take the form of a book,
which he titled “Em Habanim Smacha,” which literally
means, the Mother of the Sons is Happy. The entire
work, quoting hundreds of Jewish texts and scholars
from memory, is dedicated to an appreciation of Eretz
Yisrael, including the many reasons why Jews should
live in their land, the Land of Israel. The book is a
tremendous source of praise for the land, and bears
witness to its author’s humility – a giant Torah scholar
who rejected his earlier beliefs, announced his change
of heart publicly and wrote a classic Torah volume to
convince others of the rightness of his ways.
Rabbi Yisachar Shlomo Teichtel’s family escaped the
horrors of Aushwitz, but the Rabbi was not so fortunate.
He survived the camps only to be killed days before the
liberation by a Ukrainian while attempting to prevent
the barbarian from stealing a piece of bread from a
woman.
So, where does this all lead? If we are to learn from the
past, we should recognize, for the nth time, that
appeasement does not work. I cannot evaluate the
deeds of Mordechai Haim Rumkowski – I certainly do
not know if, when reaching the next world, he was
judged as a traitor or a hero. But his premise, saving
the many by sacrificing the few, was already tried, only
a few years earlier, by then British Prime Minister
Neville Chamberlain. So why try again?
From Rabbi Teichtel we can learn many things – but
first of all, not to ignore the obvious, the events taking
place around you. Putting on blinds, saying, “it won’t
happen to me,” is a sure recipe for defeat. That’s what
happened to Hungarian Judaism, at the cost of more
than a half a million killed, over 60 percent of the
Hungarian Jewish population, obliterated in the course
of one year.
One last example that I feel obligated to mention. Last
night the IDF again destroyed the Hazon David
synagogue, as well as the small, makeshift camp at the
site of the Hebron Heroes neighborhood, between
Hebron and Kiryat Arba. How paradoxical that these
two quintessential sites, one a place of worship in
memory of two murdered men, and the other, the seeds
of a neighborhood in memory of 9 soldiers and officers
and three civilians, all killed by Arab terrorists, should
be again destroyed on orders of the Israeli government
at the same time that Israel, the Jewish people, and
even Polish leaders, thousands of kilometers away,
commemorate the slaughter of Jews sixty years ago.
What would the martyred victims of Ghetto Lodz say if
they knew that the Jewish people, with their own hands,
were destroying synagogues in Eretz Yisrael, in
Hebron, built in memory of murdered Jews?
It is so imperative that we learn from the past, but too
many times we seem to either forget or ignore, and it is
such a blunder. Appeasement is fatal mistake, and
blinders do not change reality, they just screen out what
you do not want to see. If Israel really wants to honor
those Jews who lived and died in Lodz, it is not enough
to attend ceremonies and make speeches. We must
collectively reject and then correct the erroneous ways
of the past, adopting the right means of action –
standing tall and proud for what is legitimately, rightfully
ours, never acquiesce, when necessary take the
offensive rather than hide behind a good defense, and
never, ever, despair.
With blessings from Hebron.
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Holiday activities in Hebron:
Selichot:
Motzei Shabbat - 25 Elul (11.9) at 12:00 midnight at
Ma'arat HaMachpela -
Selichot - "Zachor Brit Avraham" - Tikkun Karet - Erev
Rosh HaShana - Tuesday, 28 Elul (15.9) 12:30 AM at
Ma'arat HaMachpela
Selichot with Rabbi Mordechai Eliyahu and Rabbi
Haim Druckman - Including special prayers to save
Gush Katif and Northern Shomron - Wednesday, 7
Tishrei (22.9) 11:45 PM at Ma'arat HaMachpela
Details and transportation information: Tel: 1-800-400-
456 (in Israel)
Succot in Hebron
Ohel Yitzhak (The Isaac Hall) will be open to Jewish
visitors on Sunday and Monday - 18 and 19 Tishrei
The music festival will take place on Monday at Ma'arat
HaMachpela
More details: 1-800-400-456
The Jewish Community of Hebron
POB 105 , Kiryat Arba-Hebron 90100
hebron@hebron.org.il
Tour Hebron: Tel 972-64-371257 or
write: \
mail{simcha@hebron.org.i,simcha@hebron.org.i}
Par Edmond (Edmond) le mercredi 01 septembre 2004 - 02h45: |
Solidarité - Solidarity
Mercredi 1er septembre 2004 à 11 h 00 - Wednesday, September 1, 2004 at 11:00 a.m
Centre de conférence Gelber, 1, Carré Cummings (5151, chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Montreal)
Solidarity gathering for victims of Beersheva attack - Rassemblement de solidarite pour les victimes de l'attaque a Beersheva
Le 31 août 2004, des terroristes ont frappé de nouveau en Israël, à Béershéva, tuant et blessant plusieurs innocentes victimes parmi les membres de notre grande famille israélienne.
Bien que nous soyons toujours ébranlés par les attaques visant Israël, cet incident nous touche tout spécialement de par notre relation particulière de longue date avec les habitants de Béershéva, qui est la ville jumelle en Israël de la communauté juive de Montréal. En fait, le Néguev reçoit une importante part des fonds que nous envoyons en soutien à Israël pour venir en aide aux plus vulnérables de la région.
La FEDERATION CJA a envoyé une délégation à Béershéva pour démontrer notre solidarité et pour offrir toute assistance nécessaire pour soulager cette situation tragique. Nous sommes tous solidaires en ces temps difficiles.
Un rassemblement de solidarité est prévu au Centre de conférence Gelber, situé au 1, Carré Cummings (5151, chemin de la Côte-Sainte-Catherine), le mercredi 1er septembre 2004 à 11 h 00. Cette invitation est ouverte à tous les membres de la communauté juive de Montréal.
On Tuesday, August 31, 2004 terrorists struck in Beersheva, killing and wounding many innocent members of our Israeli family.
While we are affected by all attacks against Israel, we are particularly touched by this incident because of our longstanding special relationship with the people of Beersheva, the Montreal Jewish community's twin city in Israel. Much of our support for Israel is directed to providing for the most vulnerable in the Negev region.
FEDERATION CJA has dispatched a delegation to Beersheva to express our solidarity and to offer whatever assistance we can in this tragic situation. We stand together in solidarity during this difficult time.
On Wednesday, September 1, 2004 at 11:00 a.m., a Solidarity Gathering will be held at the Gelber Conference Centre at 1 Cummings Square (5151 Cote St. Catherine Road). All members of the Montreal community are invited to attend.
Par Soleil (Soleil) le mercredi 01 septembre 2004 - 01h01: |
Hebron/Arutz7-INN Commentary
Stand Proud and Tall
by David Wilder
The Jewish Community of Hebron
August 30, 2004
Almost exactly sixty five years ago, Nazi forces
conquered and occupied the second largest city in
Poland, Lodz. Less than a week after the occupation,
Rosh HaShana 1939, the Germans ordered that all
businesses remain open and that synagogues be
closed. This was only the beginning of the havoc to be
wreaked on Lodz’s two hundred and thirty thousand
Jews.
In November Jews were ordered to wear a yellow arm-
band, easily identifying them as enemies of the Third
Reich. A month later the arm-bands were replaced by
the infamous yellow badge in the shape of a star of
David.
In February, 1940 the Nazis officially announced the
creation of the Lodz Ghetto. On May first the fenced-off
ghetto was closed. Two hundred and thirty thousand
people were squeezed into less than five square
kilometers. The ghetto was sealed, and so was the fate
of its inhabitants.
Two years later the Germans transported another
twenty thousand Jews to the Lodz ghetto, together with
five thousand gypsies.
In early January 1942, the Germans began a transport
of all Jews under the age of 10 and over the age of 65
to the first Nazi extermination camp, Chelmno, only
about 65 kilometers from Lodz. A Nazi-appointed Jew,
Mordechai Haim Rumkowski, head of the Lodz ghetto
Judenrat, or council, made a famous speech:
Par Mena (Mena) le mercredi 01 septembre 2004 - 02h44: |
Mon camarade Malbrunot, l’ami des Arabes (info # 013108/4) [analyse]
par Jérôme Coursade © Metula News Agency
Journaliste français, travaillant depuis vingt-huit ans en Israël, j’ai choisi d’envoyer ce papier à la Ména pour trois raisons : La première, c’est que j’ai longtemps fréquenté le journaliste otage Georges Malbrunot, notamment durant sa période jérusalémite, et qu’il ne m’est pas possible de laisser dire les torrents d’inepties encenseuses, que l’on entend ces jours à propos de ce camarade malheureux, en restant coi. La seconde, c’est que les médias pour lesquels je travaille d’ordinaire, pris à nouveau et jusqu’aux oreilles, dans la niaiserie de l’opinion unique, auraient sans aucun doute refusé cet article et la troisième, c’est que, de plus en plus, la Ména, pour un journaliste professionnel, est gage de confiance. Confiance en ce que la rédaction respectera mon texte, quel que soit son contenu d’ailleurs et certitude d’être lu par mes confrères et par un grand nombre de lecteurs intelligents.
Avant de vous dire ce que je veux vous dire, permettez-moi de souhaiter sincèrement la remise en liberté de nos deux collègues et de leur chauffeur syrien. Au-delà de la nécessité de mettre certaines choses douloureuses au point, Malbrunot est un excellent camarade, fort sympathique et plein de charme, qui doit absolument recouvrer la liberté.
Ceci dit, dans la plus grande cordialité et sincérité, je dois préciser que Georges et moi avons des perceptions tout à fait incompatibles du métier de journaliste. Pour ma part, je ne conçois de possible que l’approche neutre et en perpétuelle recherche d’objectivité quant à l’actualité que je couvre. Malbrunot ne correspond pas à cette définition ; il est un homme engagé, bourré de partis pris, d’empathies profondes et sincères autant que d’antipathies irréductibles. Il sert ce qu’il croit être juste, l’alimentant à l’auge des péripéties qu’offre la situation, bien plus qu’il ne relate des faits. Autant l’écrire tout de suite, je n’ai jamais considéré cet homme comme un collègue mais plutôt comme un activiste politique, se servant de médias consentants comme de haut-parleurs pour faire entendre ses idées.
J’en suis arrivé là de mes conclusions, le jour où, au consulat de France de Jérusalem, j’ai vu Georges s’en prendre vertement à l’officiel qui nous recevait, obligeant littéralement le pauvre homme récalcitrant à écouter ses conseils : "Pourquoi condamnait-on le terrorisme" questionnait-il à très haute voix, "pourquoi n’épousait-on pas complètement la position palestinienne ?" Malbrunot ajoutait : "Il faut faire pression sur l’Etat juif, sans se montrer compréhensifs, sans faire le moindre compromis. Il fallait… il fallait…", mon ami bégayait, emporté par ses passions, si bien qu’il ne put jamais finir cette phrase.
Le cadre est posé. Georges Malbrunot, qui travaillait alors pour Europe 1 en tant que correspondant dans la région - on était à la moitié des années quatre-vingt-dix - était un pro arabes extrémiste, au-delà de tout ce qui est journalistiquement concevable. Il était si anti-israélien, qu’il vivait comme si Israël n’existait pas. Il habitait le quartier de Cheikh Jarrah, dans la Jérusalem arabe et il avait établi ses quartiers généraux à l’hôtel American Colony. Malbrunot ne s’aventurait du côté juif qu’en cas d’absolue nécessité ou pour aller draguer de jeunes israéliennes. Cette occupation, qui le poussait même jusqu’à Tel Aviv, avait, je m’en souviens, quelque chose d’obsessif. Une fois, au Café Rimon, alors qu’il entreprenait une jeune et jolie avocate, je lui avais cassé volontairement ses effets, tant il me semblait que la jeune femme devait savoir à quel point extrême Georges détestait son pays, avant d’accepter de l’embrasser. Toute autre attitude de ma part m’aurait semblée contre-nature.
Ces jours, en constatant à la télévision les appels en faveur des journalistes français, je n’ai guère été ému de voir les représentants des organisations terroristes du Hamas, du Djihad et Yasser Arafat plaider pour leur liberté. Malbrunot était leur ami et leur familier, leur soutien et leur champion.
Lisant, ce matin dans le Figaro, sous la plume de Thierry Oberlé : " Lorsqu'il couvrait le conflit israélo-palestinien, Georges Malbrunot était installé à Jérusalem, comme la plupart de ses confrères en poste dans la région, mais il avait aussi un pied-à-terre à Gaza, cette prison à ciel ouvert où s'entassent des centaines de milliers de Palestiniens", je distingue mieux, dans cet excès suffoquant, l’émulation du camarade engagé que j’ai connu, que lorsque le même quotidien titre : "La passion d’informer".
A son arrivée à Jérusalem, Malbrunot n’était que stringer (rabatteur d’informations, pas reporter) pour Europe. Assez rapidement, il réussit à convaincre la rédaction de la radio périphérique de la "nécessité" de posséder un correspondant, lui, dans les territoires palestiniens. Il avait persuadé Europe, que son correspondant permanent d’alors, Yeshayahou Ben Porat, était par "trop israélien" et finalement, il prit en main toute la couverture du conflit.
Dans ces conditions, on comprendra que lorsque j’ai entendu FR2 vanter "l’indépendance d’esprit" de Malbrunot, je n’ai pu m’empêcher de sourire. En vérité, ce camarade a amplement participé à introduire la pensée unique anti-israélienne et désinformatrice au sein d’Europe numéro un. Il a été, dans une large mesure, le pendant de David Daure, deux ans plutôt, directeur du bureau de l’AFP de Jérusalem, qui a largement contribué à créer le système anti-israélien ou anti-sioniste, ce qui revient strictement au même, au sein de l’agence de presse officielle de la France.
Ensuite, Malbrunot se mit à collectionner les correspondances pour d’autres médias tricolores. Il n’était pas que partial, encore était-il vénal. En 1995, nous couvrîmes en parallèle les négociations de Taba en vue de la signature de l’accord d’Oslo II. Tous les jours, Georges envoyait le même article à plusieurs employeurs, se contentant de changer, ici un mot, là une formule. A peine ses papiers étaient-ils dispatchés, qu’il sortait un petit carnet, sur lequel il comptabilisait l’argent qui lui manquait encore pour s’acheter un appartement, chez lui, à Montaiguët-en-Forez, dans l’Allier. Nous ne faisions pas mystère de nos divergences éthiques et déontologiques ; pendant que nous bronzions au soleil de la mer Rouge, alors qu’il venait de ranger son calepin de comptes, je lui demandai : "Ca paie bien d’écrire d’une façon aussi partisane ?" "C’est très demandé", me répondit mon camarade, cynique, "non seulement ça rapporte mais ça me fait connaître". Aujourd’hui, George Malbrunot collabore régulièrement au Figaro, à Ouest-France, à RTL et au Point.
Mais maintenant Georges est prisonnier de cette coalition terroriste arabe, qu’il a tant comprise et défendue. Et lorsque Amr Moussa, le Secrétaire général de la Ligue arabe, affirme : "les journalistes français sont aussi nos amis pour ce qu’ils écrivent sur les Arabes", cela pourrait qualifier directement l’engagement de mon confrère.
Que se passe-t-il, l’Armée islamique d’Irak est-elle devenue folle de s’en prendre aux meilleurs ambassadeurs de sa cause ? Ou bien, serait-ce Malbrunot qui aurait plutôt mal lu la dimension universaliste de la guerre menée par les terroristes de l’islam ? Pourtant, cette dimension apparaît clairement, dans la charte du Hamas, par exemple. La guerre des intégristes semble ne pas connaître, ni les frontières de l’Irak, ni celles de la Palestine. Un monde dans lequel les femmes n’iraient pas couvertes n’est pas un état du monde acceptable pour les salafistes. Abandonner à la France le droit de freiner l’islamisation du globe vaut certes plus cher que la vie d’un ami chrétien ; c’est, malencontreusement, en ces termes que les coupeurs de têtes posent leurs équations. Il s’agit alors, comme l’écrit El Pais, d’une situation dans laquelle nous serions tous otages de cette volonté hégémoniste. De ce chantage menaçant le contenu de nos âmes.
Permettez-moi aussi de craindre les offres que la diplomatie chiraquienne est en train de faire aux terroristes. S’il est absolument nécessaire de tout faire pour libérer les otages, ce "tout" connaît cependant certaines limites au niveau d’un Etat européen. Souffrez, dans ces conditions, que je craigne – d’expérience – les Barnier, les de Villepin et leur patron Jacques Chirac.
Pendant que la destinée de ce camarade, que j’ai si bien connu, traverse des heures dramatiques, chaque soir, en cherchant difficilement le sommeil, je le revois, lors d’une conférence à laquelle nous assistions ensemble, harceler le discoureur israélien de questions accusatrices, ne pas le lâcher, dans une attitude qui seyait à un activiste arabe et pas à un correspondant de média occidental. Dans mon rêve, le conférencier parlait précisément de la notion de globalité dans la révolution islamiste et Georges Malbrunot lui disait qu’il avait tort, l’invectivait presque.
L’essentiel, ça n’est plus d’avoir tort ou raison, c’est qu’avec Christian Chesnot, vous reveniez sains et saufs de ce voyage dans l’enfer islamique.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 01 septembre 2004 - 00h03: |
Nao, ne t'inquiete pas, ce n'est pas d'aujourd'hui que les gauchistes poursuivent une politique appaisement. Voir Munich avec Chamberlin, le trafic d'acier vers la Russie entre Hitler et Stalin,le traite d'Hitler et le marechal Petin, puis Oslo et Geneve avec la gauche israelienne. Tous c'est du Kif Kif.
Laisse les se declarer, leur moment du reveil viendra peut-etre ou jamais.
L'essentiel que toi et tes amis voteront Bush.
Par Nao (Nao) le mardi 31 août 2004 - 23h57: |
Savez-vous que les 9 personnes qui ont ete mordus par le chien marocain atteint de la rage en Gironde (Bordeaux) sont en danger de mort selon les Autorites Sanitaires! ca continue je vous dis...
Bon allez vous m'avez assez vu pour aujourd'hui.. sorry mais ce sont les news qui m'ont totalement dechainee...
Par Nao (Nao) le mardi 31 août 2004 - 23h46: |
Au dela de l'indignation qu'il est de bon ton d'afficher dans la crise des otages, (genre les musulmanes de France ne veulent pas que leur combat pr le port du libre du voile soit recupere par des imams en Irak..!), on se demande quand meme si toutes ces femmes voilees ne sont pas ravies d'etre sous le feu des projecteurs! Pub gratos et message subliminal type.
On ne voit qu'elles a la tele et ca doit impressionner les beurettes encore craintives de porter leur voile librement!
Effet Conviction Garanti.
Par Nao (Nao) le mardi 31 août 2004 - 20h46: |
Haaretz:
At least 16 dead in twin suicide attacks on Be'er Sheva buses
At least 16 people, including a 3-year-old boy, were killed and 91 others were wounded Tuesday afternoon in near-simultaneous suicide attacks on two buses in the southern city of Be'er Sheva.
Hamas claimed the attacks, the first suicide bombings inside Israel in five months.
Five of the wounded were in very serious condition, 10 were seriously wounded and the rest sustained moderate wounds and light injuries.
All of the wounded were taken to Soroka Medical Center in the city.
Shortly after the attack, Israel Defense Force Forces troops in the West Bank raided the central Hebron home of Ahmed al-Kawasma, one of the Hamas men who carried out the attack. Soldiers were searching the area and closed it off to traffic.
Prime Minister Ariel Sharon was meeting Tuesday evening with top security officials to discuss Israel`s reaction to the attack.
The initial investigation showed that both buses departed from the central bus station in the city, and two suicide bombers - one on each bus - blew themselves up at 2:50 P.M. as one bus was on Rager Boulevard, near Soroka Medical Center, and the other was on a street close to the municipal building.
"I heard a blast and I started to run to the site. Within seconds there was another explosion," said Gil Yehezekel, the owner of a business close to the location of the attack.
"When I got there, there were people on the floor, wounded people, limbs torn off," he said. "The police and ambulances arrived in seconds."
The driver of the second bus that blew up, Yaakov Cohen, said that when he saw the bus ahead of his explode in a ball of flame he had a premonition his own vehicle would soon be next.
"I saw the first explosion and thought, my God, I've got to get out of here. I drove [my bus] about 10 meters and then opened the doors," he said from his hospital bed, where he was being treated for leg wounds.
"I believe that between 10 to 15 people got off my bus. Suddenly I heard a huge explosion. I can't explain it but it was almost as if I knew it was going to happen. It was terrible, terrible ... I don't want to describe what I saw."
Cohen said there had been 20 to 30 people still waiting to leave his vehicle when the bomb went off, and that none of the passengers who boarded his bus earlier had looked suspicious.
"Believe me, I look and check," Cohen said. "It is very hard to identify a bomber ... I don't know how anyone can."
Sharon vowed in the wake of the attacks that "the fight against terror will continue with full strength." Sharon will continue with the plan to withdraw from the Gaza Strip and four northern West Bank settlements by next year, his aides said.
The Palestinian Authority condemned "any attacks that target civilians, whether Israelis or Palestinian," Palestinian Minister Saeb Erekat said. The United States and European Union also condemned the attack.
In the Gaza Strip, Muslim leaders praised the "heroic operation" over mosque loudspeakers.
Hamas claimed responsibility through a leaflet that surfaced in the West Bank city of Hebron, 50 km from Be'er Sheva, saying the attacks were meant to avenge Israel's assassination of its two top leaders in helicopter missile strikes in March and April.
"This is but one of a series of responses in which the Iz a Din al-Kassam Brigades have vowed to carry out in response to the martyrdom of the leaders of our movement, Sheikh Ahmed Yassin and Abdel Aziz Rantisi," it said.
The IDF believes that the military wing of Hamas in Hebron is behind the attack. The current local head of the organization, Ahmed Kwasame, was responsible for the attempted attack at the Kafit cafe in Jerusalem two months ago.
"Our religion orders us to respond in kind to aggression against us. You [Israeli people] are the ones who choose your leaders and choose to be their shields. Therefore your shields will suffer more blows," the leaflet said.
"This is a gift to the newcomers who arrived recently to our land," it added in a reference to recent wave of Jewish immigration to Israel. "We say to you: 'This is your fate, so wait.'"
Following the blasts, the police bolstered the number of officers across the country. There had apparently been no alert that an attack was imminent.
Palestinian militants haven't carried out a suicide bombing inside Israel since March 14, when 11 people were killed in the port city of Ashdod.
Earlier Tuesday, Israel Defense Forces soldiers caught a Palestinian man carrying an explosives belt as he tried to cross into Israel from the Gaza Strip. Be'er Sheva is 25 miles east of Gaza City.
Par Nao (Nao) le mardi 31 août 2004 - 20h42: |
Il y aurait un bebe de 3 ans parmi les victimes de l'attentat de Beer Shevah. Que son ame soit vengee!
Par Nao (Nao) le mardi 31 août 2004 - 20h39: |
Infos debka:
Tehran and Hizballah launch bid to seize control of Gaza Strip by attempted assassination of Palestinian intelligence chief Abu Rajab last week by Palestinian adherents.
Terrorism expected to escalate as Sharon’s evacuation plans advance.
Islamic Asnar al Sunna website posts images of all 12 Nepalese hostages in Iraq beheaded. Group linked to al Qaeda Iraq operative Musab al Zarqawi. Nepal is not part of US-led coalition. Victims entered illegally from Jordan in search of jobs.
Chirac flies to Russia for talks with Putin and also Schroeder, while French FM visits Jordan - in desperate diplomatic attempt to rescue two French journalists abducted in Iraq. Islam Army of Iraq gave France another 24 hours to lift headscarf ban. Hamas urges abductors to release men in respect of French position on Iraq and to isolate Israel and US
Bush suggested in interview to NBC’s Today Tuesday that an all-out victory against terror might not be possible, prompting attacks from Democratic leaders.
Canadian intelligence sheds new light on Nov. 12, 2001 American Airlines flight 587crash over New York in which 268 died: It was no accident, Al Qaeda operative Abderrauouf Jdey was responsible.
Par Lalla (Lalla) le mardi 31 août 2004 - 20h03: |
Nao de tout coeur avec toi et Guiliani; moi aussi j'ai applaudi a son discours valeureux.