Par Citron (Citron) le jeudi 02 septembre 2004 - 23h19: |
pour NAO
Les otages en Irak ne sont plus dans les mains des ravisseurs
Le ministre français de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres a affirmé jeudi à Perpignan que les deux journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot "ne sont plus dans les mains des ravisseurs au milieu desquels ils se situaient".
jeudi 02 septembre 2004 - 21:40
Par Email (Email) le jeudi 02 septembre 2004 - 23h49: |
Bonjour,
y aurait-il des traces de la famille SALA de TUNIS ?
En résumé ... je suis remonté jusqu'à environ 1624, nous provenons de la région de Prats-de-Mollo dans les Pyrénées Orientales ... ma généalogie c'est faite au départ sur Perpignan, ensuite en Catalogne à Gerone et à Vic à côté de Barcelone !
les SALA proviendraient de TUNIS, le tombeau des SALA se trouverait à BLANES à côté de Barcelone.
Merci.
Bien amicalement.
Bernard
Par Albert (Albert) le jeudi 02 septembre 2004 - 21h16: |
Nous n'avons plus besoin de lire les infos...NAO nous rend compte heure par heure avec détails tous les évenements.
Alors ne cherchez plus ailleurs. Nous sommes bien couverts.
Par Braham (Braham) le jeudi 02 septembre 2004 - 20h57: |
Les Juifs-de-l'Islam
Je viens de voir l'émission sur fr.2 "on a tout essayé " où le livre "Les Islamistes sont déjà là" a été 'testé'.
Les critiques les plus acharnées venaient des 2 Juifs de la troupe. Ils ont tout fait pour accuser les auteurs du mot porte-drapeau des islamistes : Amalgame.
Heureusement que les autres, les dépourvus du complexe-de-Reniement, étaient là pour défendre la thèse du livre.
Il y a quand meme des moments où n'est pas fier de ses correligionnaires, peut etre meme dégouté.
Par Nao (Nao) le jeudi 02 septembre 2004 - 20h11: |
Et voila comment la France va s'en sortir...
BAGDAD (AFP), le 02-09-2004
Une délégation de représentants des musulmans de France, arrivée jeudi à Bagdad, s'est déclarée "confiante" dans la libération des deux journalistes français pris en otages en Irak, alors que les corps de trois routiers turcs, assassinés vraisemblablement par la guérilla, ont été retrouvés au nord de la capitale irakienne.
Par ailleurs 20 Irakiens ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi au cours d'un raid américain contre le bastion sunnite de Falloujah (50 km à l'ouest de Bagdad).
Des efforts tous azimuts se poursuivaient jeudi pour faire libérer les deux journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot, enlevés avec leur chauffeur syrien le 20 août par l'Armée islamique d'Irak. Ce groupe islamiste exige que la France annule la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles, comme le voile islamique, à l'école publique.
Selon l'ambassadeur de France à Bagdad, Bernard Bajolet, les deux otages français "sont vivants, en bonne santé et bien traités".
Une délégation du Conseil français du culte musulman (CFCM, organisme représentatif des musulmans de France), s'est déclarée "confiante" dans une libération des deux journalistes retenus depuis 13 jours en Irak, où le journal du Premier ministre a vivement critiqué la politique de la France.
"Nous repartons avec confiance et beaucoup d'espoir. Il y a une volonté des ravisseurs de les libérer mais ils ne savent pas comment le faire, car ils ont peur des Américains. C'est le principal obstacle à leur libération", a dit Abdallah Zekri, qui représente la mosquée de Paris.
Fouad Alaoui, le président de l'Union des organisations islamiques de France, a également estimé qu'il y avait "beaucoup plus de raisons d'avoir confiance en une issue positive que le contraire".
Auparavant, la délégation avait lancé un appel solennel au "nom d'Allah et du Coran" aux ravisseurs pour qu'ils relâchent les journalistes après sa rencontre avec le Comité des oulémas, l'organisation la plus représentative des sunnites irakiens.
Pour sa part le chef de ce Comité, Hareth al-Thari, a souligné que son organisation "n'avait aucun lien direct avec les ravisseurs mais qu'elle leur lançait de nouveau un appel à la libération immédiate" des otages.
La délégation avait rencontré à Amman le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, qui poursuit ses interventions dans les capitales arabes pour obtenir un dénouement heureux à cette affaire.
Alors que les autorités françaises ont reçu de nombreux messages de soutien de pays arabes et musulmans, le quotidien du Premier ministre irakien Iyad Allaoui a critiqué le président français Jacques Chirac en soulignant que l'enlèvement des deux journalistes était la conséquence de son refus de "participer au rétablissement de la sécurité" en Irak.
Dans un éditorial intitulé "Chirac n'as-tu pas entendu nos plaintes?", le journal de Bagdad affirme que "le rapt des journalistes français (...) est l'un des résultats des objections de Chirac à aider le gouvernement (irakien) à rétablir la sécurité intérieure et des +non+ de Chirac chaque fois qu'une proposition d'aide internationale à l'Irak était présentée au Conseil de sécurité".
Par ailleurs, le groupe de l'islamiste jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui a revendiqué l'assassinat de trois otages turcs, annoncé par la chaîne de télévision Al-Jazira qui a affirmé avoir reçu une vidéo montrant l'exécution et a diffusé à l'écran le communiqué en arabe du groupe.
Selon Al-Jazira, dans ce communiqué le groupe "Tawhid wal Jihad" (Unification et guerre sainte) de Zarqaoui menace de tuer les étrangers en Irak et affirme que "l'ère de la clémence est révolue".
Cependant des sources hospitalières et policières irakiennes ont indiqué que les corps de trois camionneurs turcs avaient été découverts mercredi soir sur le bord d'une route près de Samarra, au nord de Bagdad. On ne pouvait toutefois établir dans l'immédiat si ces corps étaient ceux des otages évoqués par Al-Jazira.
D'autre part, dans la nuit de mercredi à jeudi, l'aviation américaine a mené un raid contre un repaire présumé du groupe de Zarqaoui à Falloujah (50 km à l'ouest de Bagdad), tuant 20 Irakiens et blessant six autres.
Le Népal observait jeudi un jour de deuil national en hommage à ses 12 ressortissants assassinés en Irak et sa capitale Katmandou était toujours sous couvre-feu au lendemain d'actes de violences visant des intérêts musulmans.
Après l'annonce mardi de cet assassinat, des émeutes visant une mosquée et d'autres symboles musulmans ont fait deux morts mercredi à Katmandou.
Par ailleurs, des experts militaires de quinze pays, qui ont déployé des troupes en Irak, se sont réunis jeudi à huis clos à Varsovie pour parler des aspects "techniques" de leur présence dans ce pays à partir de janvier 2005, a-t-on appris de source militaire polonaise.
Le ministre de la Défense Jerzy Szmajdzinski a récemment déclaré que la Pologne souhaitait réduire "sensiblement" sa présence militaire en Irak après les élections prévues dans ce pays en janvier 2005.
Alliée de Washington depuis le début de la crise irakienne, la Pologne commande en Irak une force multinationale de 6.500 hommes venus de 11 pays, dont 2.500 soldats polonais et 1.600 Ukrainiens.
Enfin, un responsable de la Compagnie pétrolière du Nord (NOC) a annoncé que l'oléoduc stratégique reliant Kirkouk, dans le nord de l'Irak, au port turc de Ceyhan, était en feu jeudi après un sabotage, affectant sérieusement les exportations.
Par Mena (Mena) le jeudi 02 septembre 2004 - 19h24: |
Hors d’état de saisir… (info # 010208/4) [pamphlet]
par Ilan Tsadik © Metula News Agency
"Que peut d’ailleurs entendre ce bon Sylvan Shalom à ce processus de diabolisation-destruction, lorsqu’il vient plaider en France pour des mesures "plus fermes contre les actes antisémites" ? Dépassé par la dynamique retorse et perfide que nous dénonçons, n’est même pas le terme qui convient à Shalom ; il faudrait dire "hors d’état de la saisir"".
C’est en ces termes, au demeurant assez durs, que Juffa qualifiait dans le cinquième volet de son "Explication" [lire l’article] la capacité du ministre israélien à se mesurer à l’antisionisme et à l’antisémitisme existants en France.
Heureusement pour le "bon" Sylvan Shalom que notre rédac-chef a écrit ces lignes la semaine dernière, avant de connaître de ce qui s’est passé hier après-midi…
Figurez-vous, lecteurs adulés, (je parle de ceux qui paient leur abonnement, Germaine, te fâche pas, ma poule !) que ces mercredi et jeudi se tient dans les murs du ministère des affaires étrangères, à Jérusalem, un séminaire sur la communication. Jusque là, me direz-vous, avec un certain bon sens, rien de quoi faire monter aux barricades un rédacteur en chef. Ni même dans le fait qu’ils ont appelé ce séminaire "L’image d’Israël". Ni pas non plus que non lorsque des grands organisateurs, des "grands témoins" et des "observateurs privilégiés" tentent d’expliquer à des Israéliens francophones comment se présenter (tenue vestimentaire, couleurs, etc.), comment répondre et argumenter face à un interviewer et son équipe de preneur de son, éclairagiste [super important l’éclairagiste ! Ah si le public pouvait seulement imaginer à quel point les éclairagistes sont un poison permanent pour l’image d’Israël…], script. Comment se comporter face à un micro [on dit bonjour au micro !], apprendre à donner réponses ou impressions de façon claire, nette et audible.
A la Ména, on est plutôt d’avis que lorsque des juges de grande instance parisiens confirment que l’on a le droit de nous appeler publiquement dans le Monde "un peuple méprisant, prenant du plaisir à humilier" ou que le correspondant de RTL, du Figaro, d’Ouest-France et du Point en Israël plaide auprès du Consul de France pour que "l’on cesse de condamner le terrorisme palestinien", Shalom peut porter des cravates bleu blanc rouge, des bretelles à l’effigie de Bernadette Chirac et même deux cravates à la fois, il aura du mal à freiner l’antisémitisme. Mais bref… on ne va pas s’irriter deux fois sur la même inculture.
Et en principe, en principe, insiste-je (essaie pas, c’est pas prononçable !), ça ne peut pas faire de mal que cinq ou six gourous autoproclamés de la communication entretiennent, en deux matinées, une petite brochette de fonctionnaires israéliens désoeuvrés. En principe toujours, ils ne devaient pas en ressortir plus inefficaces qu’à l’origine. Ca coûte juste un peu de sous aux pauvres de Dimona et d’Arad, des sous qui ne sont pas d’ailleurs perdus pour tout le monde.
Mais ce qui ne se peut pas, Ô frères humains (si si Germaine), ce qui est contre-nature, impudent, impudique, pathologique, pathétique, suicidaire, au point de valoir au Ministre israélien des Affaires Etrangères le Prix Lebon galactico-sidéral de la pataphysique, qu’écris-je, que murmure-je, que minimise-je, Le Chacal d’Or du Festival du Carnaval de Pourim de la congrégation Lubavitch d’Orly nord, c’est le choix des journalistes qui furent conviés à "former les participants à la communication" et (attention ! Achtung ! E pericoloso sporgersi !) à "construire l’ébauche de discours et de stratégies possibles, pour une meilleure communication d’Israël."
Il y avait : Patrick Anidjar, le nouveau directeur du bureau de l’AFP à Jérusalem et ex-habitant du "quartier de colonisation de Gilo". L’AFP, l’agence qui adopte à la lettre les conseils de Georges Malbrunot et qui – par voie de circulaire interne officielle – a décidé de ne jamais appeler terroriste – quel que soit le nombre de civils israéliens qu’il butte – aucun terroriste palestinien. Cette règle ne s’appliquant qu’au conflit israélo-palestinien, dans les autres conflits, il est même recommandé aux "journalistes" travaillant à cette source centrale de l’anti-israélisme mondial d’appeler les terroristes par leur nom. L’AFP, l’agence qui a créé le concept néo-hitlérien du "bébé-colon" appelée à construire une meilleure communication d’Israël ?
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Anidjar était accompagné de l’alibi ambulant du bureau de l’Agence France Presse dans notre capitale, un obscur pléonasme, habitant d’une colonie, et portant péniblement le nom de Michaël Blum.
Autre institution appelée à l’aide afin de résoudre notre problème de communication, RFI, représentée par Danièle Tabor. RFI, la radio internationale de propagande chiraquienne ; la station sur les ondes de laquelle sévit la doublure idéologique, en libre, de Malbrunot, le très ambitieux, très benêt-des-Alpes et très méchant Richard Labéviaire. Radio France Internationale, sur laquelle Annie Bourrier expliquait aux auditeurs qu’"en disant que les Juifs contrôlaient le monde et qu’ils envoient d’autres lutter et mourir à leur place, Mahatir (Tumavolé Mahatir Mohamed, le Premier Ministre malais) fait référence à l’entourage de George Bush" notamment à Paul Wolfowitz et à Richard Perle, qui sont juifs et qui défendent Israël.""
Ouf, il n’y a que les juifs Paul Wolfowitz et Richard Perle qui envoient les Gentils lutter et mourir à notre place. Pas tous les juifs, comme on aurait pu le croire par erreur !
Comme si ce panel émérite des institutions médaillées d’or à toutes les olympiades de l’anti-israélisme et de l’antisémitisme ne suffisait pas à nous apprendre à nous défendre (contre elles), Sylvan a également accueilli… si, non, j’ose pas l’écrire… Chaaa… Chacha… j’arrive pas Germaine… Chaaarles Eeeeeeen… Enderlin. Pffffff. C’est fait. J’ai fait. J’ai réussi. Euréka. Je répète calmement : Charles Enderlin.
Le co-auteur, commentateur, diffuseur de la plus grave cabale jamais construite afin de stigmatiser la nation d’Israël. Celui qui nous fait tous passer pour des assassins d’enfants arabes de sang froid. Celui qui refuse de présenter – parce qu’elles n’existent pas – les 27 minutes filmées par France 2 de l’incident sur lesquelles on devrait voir les soldats juifs viser un adolescent palestinien durant 27 minutes dans l’intention de le tuer. Celui qui refuse de montrer – parce qu’elles n’existent pas – les images de l’agonie de Mohammed A-Dura, en prétendant que ces images étaient trop insoutenables pour être vues par les téléspectateurs français. Celui dont le FAUX reportage a été jugé par la Commission Or comme "un élément prépondérant ayant provoqué les émeutes d’octobre 2000", durant lesquelles 12 arabes israéliens ont perdu la vie.
Charles Enderlin, l’Esterhazy des temps modernes, appelé à enseigner comment construire une meilleure communication d’Israël ! Au sein même du ministère des affaires étrangères israélien !
Ce, pendant que le directeur du Bureau gouvernemental de la presse israélienne, monsieur Daniel Seaman, le conseiller du Premier ministre, Raânan Gissin, affirment publiquement que le reportage sur l’Affaire A-Dura est un faux. Ce, survenant après que nous ayons été invités à présenter les preuves de l’imposture aux plus hauts fonctionnaires des AE et du ministère de la justice.
Des aberrations de ce genre ne peuvent se produire que dans un Etat en voie de bananièrisation. Un système dirigé par des ministres ignorants, occupés à créer des emplois fictifs pour leurs proches, comme au ministère Pour la protection de l’environnement (le ministre Tzakhi Hanegbi, désormais ministre de l’intérieur, officiellement inculpé, il y a deux jours) et à celui, ça vient de sortir, De l’industrie et du commerce (sous le ministre Ehoud Olmert). Dans un régime où chaque ministère est un royaume en soi, dont le souverain n’est occupé, comme Sylvan Shalom, qu’à rester collé sur son trône de pacotille et à contrer les plans du Premier ministre.
Un mot encore : Information ! Tandis que se déroule ce séminaire de branques sur la manière de communiquer, le gouvernement a réduit le personnel du service en français de la radio israélienne ainsi que ses heures d’émissions. L’un des objectifs déclarés du ministère des affaires étrangères consiste pourtant à promouvoir une information objective et équilibrée sur les événements auxquels nous sommes mêlés. Si nous avions tort, si nos prétentions étaient illégitimes, si nous tuions des enfants de sang froid, si nous violions les petites filles et empoisonnions les puits ; si nous en envoyions d’autres se battre et se faire tuer à notre place, toutes les cravates et tous les éclairagistes du monde ne pourraient pas nous créer une image de peuple juste. Et de toutes façons, les gens – et avec raison – n’apprécient pas qu’on leur dise comment ils doivent penser. Mais ça n’est pas le cas. Nos droits sur notre terre sont fondus dans les pierres du temple de Salomon, dans l’air qu’on respire à Jérusalem, dans les vergers de Métula. Notre peuple et notre armée se conduisent, face à une guerre qui nous est imposée, avec une humanité encore égalée dans l’histoire par aucun autre peuple et aucune autre armée.
Alors, ton boulot, mon bon Sylvan, c’aurait été de doter ce pays des moyens de rétablir l’équilibre de l’information, en créant une chaîne de télévision par satellite, diffusant des heures de niouzes crédibles dans les principales langues parlées sur la planète. C’aurait été d’agir de toutes tes forces afin qu’une enquête soit diligentée pour faire toute la lumière sur l’affaire de Netzarim. C’aurait encore été d’exiger du gouvernement français, qu’il fasse immédiatement cesser l’incitation paraétatique permanente et dévoyée à la haine de ton pays. Qu’il fasse respecter par ses juges sa propre constitution en matière de racisme et d’antisémitisme.
Mais tu es beaucoup trop occupé, mon bon Sylvan, à des tas de choses qui n’ont strictement aucune importance publique. Trop occupé, au point de ne t’être pas aperçu d’avoir accueilli nos adversaires les plus irréductibles dans ton château et de leur avoir demandé des leçons de choses.
Thierry Lhermitte, pour ton prochain dîner, je tiens un champion imbattable. Un champion du monde !
Par Emma (Emma) le jeudi 02 septembre 2004 - 19h04: |
Une rentrée sous le signe de la laïcité et des otages
PARIS (Reuters) - Plus de 12 millions d'élèves ont effectué leur rentrée jeudi ou le feront vendredi dans un contexte marqué par l'application de la nouvelle loi sur la laïcité et l'affaire des otages français en Irak.
Aucun incident notable lié au port du voile islamique ou d'autres signes religieux à l'école n'a été signalé dans la matinée de jeudi, a déclaré le ministère de l'Education nationale.
"On ne nous pas signalé de cas où des élèves auraient refusé de retirer un signe religieux ostensible", a-t-on déclaré.
Toutefois, les élèves de première, de terminale et des lycées professionnels ne prendront le chemin de l'école que vendredi et plusieurs semaines seront nécessaires pour mesurer les effets de l'application de la loi.
Le ministre de l'Education nationale, François Fillon, a souhaité une rentrée scolaire "sous le signe de la fraternité", malgré l'affaire des otages français en Irak, dont les ravisseurs demandent l'abrogation de la loi sur la laïcité.
"Tous les enfants, qu'ils soient noirs ou blancs, qu'ils soient de religion musulmane, catholique, juive ou qu'ils n'aient pas de religion, seront traités d'une manière juste et égale sur les mêmes bancs de l'école de la République", a-t-il dit lors d'une visite dans une école de Chambourcy (Yvelines).
"Ils feront la démonstration que l'école de la République, c'est une des grandes forces de notre pays".
La veille, François Fillon avait insisté sur le fait que cette loi avait été "mal interprétée" et que la laïcité n'était "nullement tournée contre les religions et donc pas contre la religion musulmane".
PHASE DE DIALOGUE
Un peu partout en France, élèves, enseignants et proviseurs ont affiché une volonté de dédramatiser la rentrée dans l'esprit de l'"unité nationale" affichée autour des otages, en particulier au sein de la communauté musulmane de France.
Des responsables juifs ont affirmé de leur côté qu'il n'y aurait aucune kippa dans les écoles publiques.
"Il n'y aura pas une kippa dans les écoles publiques", a déclaré au Monde le rabbin Haïm Korsia, porte-parole du grand rabbin de France.
L'application de la loi prévoit une phase de dialogue avant toute mesure coercitive. Dans de nombreux établissements, les proviseurs ont prévu des salles de dialogue au cas où des jeunes filles se présenteraient voilées.
Les syndicats d'enseignants ont dénoncé "l'odieux chantage" des ravisseurs des deux journalistes français en Irak et appelé les personnels à "faire vivre les valeurs de la démocratie, de la laïcité et de la tolérance" à l'école.
Au-delà du contexte des otages et de la question du port du voile, les syndicats d'enseignants n'ont pas oublié les problèmes plus généraux de l'Education nationale.
Dans un communiqué, la FSU a ainsi critiqué le "manque d'ambition pour l'école" de François Fillon, qui a affiché sa volonté de restaurer des notions d'autorité à l'école.
"Il affirme vouloir restaurer l'autorité et entérine les coupes claires dans l'encadrement éducatif, la pénurie de personnels administratifs, infirmiers, sociaux, alors que ces personnels sont aujourd'hui en nombre insuffisant dans les écoles, les établissements et les services", déclare-t-elle.
Le ministère décompte cette année 12.162.000 élèves, dont 6.616.000 écoliers (+64.000 par rapport à 2003), 3.272.000 collégiens (-52.000), 1.519.000 lycéens (+8.000) et 755.000 lycéens professionnels (+10.000).
La France compte 68.590 écoles, collèges et lycées publics et privés.
Au total, 1.323.000 personnes, dont 894.000 enseignants, prendront en charge les élèves - établissements publics et privés confondus.
En 2002, 103,6 milliards d'euros ont été dépensés par la collectivité nationale pour l'enseignement des premier et second degrés, ainsi que pour les classes supérieures. Cette dépense représente 1.276 euros en moyenne par habitant.
Par Nao (Nao) le jeudi 02 septembre 2004 - 18h01: |
Apres Charley, voila Frances l'ouragan de force 4 qui menace la Floride et dont les habitants de la cote est (Miami) sont evacues..
Et dire que beaucoup de feujs de France revent de s'y installer en pensant trouvant la cote d'azur...
Par Nao (Nao) le jeudi 02 septembre 2004 - 17h52: |
En tout cas aux USA cette crise est passee totalement inapercue! La presse US se fout totalement des demeles de la France avec les islamistes!
Les Irakiens ordinaires victimes de rapts au quotidien (mais personne n'en parle...)
Par Michael Georgy
BAGDAD (Reuters) - Deux mois avant l'enlèvement très médiatisé des journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Abou Mohamed a déjà vécu semblable cauchemar, mais, comme pour des dizaines d'autres Irakiens enlevés dans le but d'extorquer une rançon aux familles, le rapt de son frère n'a eu aucun retentissement dans la presse.
Ce boulanger bagdadi reste hanté par la voix menaçante du ravisseur annonçant que son frère ne serait épargné que contre versement d'une somme importante.
"Nous avons pu réunir une forte somme pour le faire libérer. Tout le monde se concentre sur les Français et les autres étrangers et personne ne parle des Irakiens. Mon cousin a aussi été enlevé", déplore Abou Mohamed.
"C'est facile. Ils sont venus à bord de deux voitures, armés de kalachnikovs et d'une boîte de grenades, et ils ont emmené mon frère. Ils ont roulé pendant trois heures et on était à l'évidence en présence d'une chaîne de commandement. Ils avaient peut-être une expérience militaire", explique le boulanger.
Bien avant que, début avril, des activistes opposés à la présence américaine en Irak commencent à recourir aux enlèvements d'étrangers pour tenter de faire aboutir leurs revendications, les Irakiens étaient déjà confrontés à une multiplication des rapts à mobiles crapuleux et non politiques.
Les Irakiens soupçonnent des criminels endurcis, aidés par des anciens sbires de Saddam Hussein entraînés à la surveillance et aux enlèvements, d'avoir combiné leurs forces en profitant du chaos qui s'est instauré après le renversement du dictateur.
PROFESSIONS LIBERALES EN LIGNE DE MIRE
Les médecins, les dentistes et les avocats sont les cibles les plus prisées dans un pays où les policiers se préoccupent davantage des attentats suicide dont ont été victimes des centaines de leurs collègues.
Le dentiste Ali Althayali n'a pas fait réparer le téléphone de son cabinet, coupé pendant la guerre, tant il craint que des ravisseurs en profitent pour lui tendre un piège.
"Seuls quelques patients connaissent mon numéro de portable. Mes trois meilleurs amis ont abandonné leur cabinet et sont partis en Jordanie. Ils avaient reçu des appels téléphoniques de ravisseurs leur annonçant qu'ils seraient les prochains", explique-t-il.
"J'ai refusé des rendez-vous à des personnes demandant à se faire soigner tant je craignais qu'elles travaillent pour des preneurs d'otages".
D'autres, comme Abou Mohamed, prennent de strictes mesures de sécurité. Il ne circule entre son domicile et sa boulangerie qu'escorté de gardes du corps armés.
"Mes quatre enfants n'iront pas à l'école cette année. Nous ne pouvons les y envoyer tant que l'Irak n'est pas débarrassé de ces kidnappeurs", dit-il.
Mais pour l'heure, enlèvements et attentats continuent à faire partie de la vie quotidienne en Irak.
Et pour les Irakiens, dont les noms sont absents de la liste des otages étrangers cités à la radio ou à la télévision, le versement de la rançon semble souvent le seul moyen de recouvrer la liberté.
La famille d'un Irakien enlevé récemment a appris avec effroi que son associé coopérait avec les ravisseurs, lesquels réclament 100.000 dollars.
La famille, qui préfère garder l'anonymat, n'a jusqu'à présent réussi à réunir que 20.000 dollars.
Par Nao (Nao) le jeudi 02 septembre 2004 - 16h48: |
Comme par hasard la rentree des classes s'est passee sans incident: pas de voile! les femmes ont suivi le mot d'ordre comme quoi elles sont bien manipulees par leurs dirigeants!
Moi je crois que l’orga representative des Musulmans de France (qui est loin d'etre moderee) est de meche avec les terroristes en Irak. Car ils avaient annonce que la rentree serait tres dure (savaient-ils que l'enlevement etait programme?)...
Et comme par hasard apres on envoit leurs representants negocier avec les groupes armes islamistes en Irak! bizarre!
Tout ca c'etait pour foutre une bonne trouille aux Francais! Ils ont du fomenter le coup avec les terroristes et quand la France va decouvrir le pot aux roses, ca va barder pr eux.
Maintenant si ils ne sont pas de meche avec eux, ont-ils bien fait d'aller a Bagdad? Car les egorgeurs qui n'ont pas d'etat d'ame peuvent le prendre comme un abandon de l'islam. Pour le coup, ils verraient rouge et egorgeraient les 2 journalistes.
Donc on peut faire cette conclusion: si les otages sont liberes, alors ca viendra confirmer que la branche dure des dirigeants musulmans de France (pas Dalil Boubakeur) sont dans le coup. Si les 2 gars sont egorges, ca sera en punition de leur position ambigue envers l'islam (on veut l'islam mais on accepte qd meme d'appliquer la loi sur la laicite).
Je trouve lamentable Barnier la carpette qui est meme venu sur Al Jazeera invoquer la clemence.. c'est directment aller sur la chaine des terroristes. Donc ca veut dire que on negocie avec eux! Chirac avait bien TOUT sera fait pr les liberer!
En tt cas le Malbrunot etait un pro-palestos et donc je ne lui souhaite aucun bien!
Par Nao (Nao) le jeudi 02 septembre 2004 - 16h28: |
Esther restera Madonna quoi qu'on en dise...
Madonna en met plein la vue au public français
PARIS (AFP), le 02-09-2004
Déluge de décibels, écrans géants, trapézistes, chorégraphies échevelées et messages pacifistes: les 15.000 fans venus assister mercredi soir au premier des quatre concerts que donne Madonna cette semaine à Paris-Bercy en ont pris plein les yeux et les oreilles.
A 21h00, les premières notes de "Vogue" retentissent dans un palais omnisports chauffé à blanc, où l'on aperçoit Pascal Obispo, Patrick Bruel, Jean-Paul Belmondo ou Jean-Paul Gaultier.
La salle est bondée, comme elle le sera jeudi, samedi et dimanche pour les trois autres concerts de l'Américaine. Car l'événement est de taille: les quatre dates parisiennes de Madonna font partie du "Re-Invention tour", sa première tournée mondiale depuis 2001.
Les deux écrans géants qui masquent la scène s'écartent et laissent apparaître la star. Bustier argenté, short et cuissardes noirs, Madonna interprète "Vogue" et "Frozen", deux tubes acclamés par le public.
Entre deux chansons, pas de répit. Puis la "Madone" sort la grosse artillerie. Bérêt et treillis verts, elle entonne "American Life" et s'avance sur une passerelle tendue au-dessus du public. Des danseurs l'entourent, habillés en nonne, en soldat ou en femme afghane recouverte d'une burqa. Derrière elle défilent des images d'hélicoptères, de tanks, d'explosions atomiques et d'enfants blessés, pas toujours du meilleur goût. Puis on aperçoit sur les écrans géants les sosies de George Bush et de Saddam Hussein, le premier posant la tête sur l'épaule du second.
Le "Re-Invention tour" porte bien son nom: à 46 ans, Madonna a changé. Elle est devenue adepte de la Kabbale, un courant ésotérique juif, et loin de ses provocations sexuelles des années 90, elle prêche maintenant la paix dans le monde.
Symbole de ses nouvelles obsessions mystiques, des mots en hébreu défilent derrière elle, ainsi que des images de Jésus et de la Vierge Marie. Sur un de ses T-Shirts, qu'elle lancera au public, on lit cette phrase au double sens pas très orthodoxe: "Kabbalists do it better" ("Les Kabbalistes font ça mieux").
Convaincante en bête de scène, Madonna l'est moins en "mère la morale". Ainsi cette reprise ampoulée de la chanson "Imagine" de John Lennon, devant des images d'enfants africains affamés. Une reprise qu'elle introduit avec une phrase standard déjà entendue en août à Manchester, Londres et Dublin, ses précédentes dates européennes: "Cette chanson a été écrite il y a 35 ans mais elle aurait pu l'être hier. L'histoire tend à se répéter".
Elle achève "Imagine" devant l'image de deux enfants, un Israélien et un Palestinien, bras dessus bras dessous.
Puis, retour au grand spectacle. Elle chante "Into the groove" accompagnée de musiciens habillés en Ecossais, kilt et cornemuse, devant l'image de son amie, la rappeuse américaine Missy Elliott.
Tournant sur elle-même comme un derviche, Madonna enchaîne les titres. Une heure quarante après "Vogue", le spectacle s'achève, sans rappel.
Après Paris, Madonna achèvera sa tournée par deux dates à Arnhem, aux Pays-Bas, les 8 et 9 septembre, puis deux autres au Portugal, à Lisbonne, les 13 et 14 septembre
Par Albert (Albert) le jeudi 02 septembre 2004 - 08h45: |
Quand NAO s'énérve, même les Nez Palès...ne sont pas oubliès....!
Par Haim (Haim) le mercredi 01 septembre 2004 - 23h35: |
Nao... je pense la plupart du temps comme toi... mais Il ne faut pas oublier que La France a accueilli malgre tout des milliers de Nord Africains juifs qui y vivent et ne veulent pas envenimer davantage lee rapports avec les Dirigeants Francais
Par Haim (Haim) le mercredi 01 septembre 2004 - 23h29: |
il faut voir le ministre Francais barnier tourner comme une entre les capitales Arabes (porphira - toupie en hebreu ) pour faire liberer les otages francais....
Avez vous vu la presentatrice Bravo dire comment elle a ete mal recue aus USA et qu'elle n'y retournerait jamais!!!!
je crois que l'Europe et la France commencent a sentir sur leur peau a qui ils ont affaire
Sur El Jazzira TV le Palestinien dahlan s'east aussi oppose a la politique de Yasser Arafat
il serait interessant d'avoir la video de cet Interview fait ce soir Mercredi 01 Septembre vers 20H00