Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 24 septembre 2004 - 03h45:

POULE FARCIE DU YOM KIPPOUR. Pour Six a Dix Personnes.
(selon une recette ancestrale de SFAX)

Ingrédients :
Une poule de plus de 2 Kilos et non pas un poulet.
Douze œufs frais.
Une pincée de vrai safran ou a défaut un petit sachet de Spigol.
Deux branches de céleris, deux carottes, un oignon, un petit bouquet de persil haché.
Une pincée de cannelle en poudre.
Du gros sel, du sel fin, du poivre.
Un cube de bouillon de poulet. (Facultatif)
Un quart de noix de muscade râpée.
Le zeste d’un demi-citron râpé.
2 litres d’eau.

Préparation.
Apres avoir cacherisee votre poule, prendre un couteau a désosser et très minutieusement enlever toute la chair de l’intérieur de la poule en ne laissant que les os et la chair des deux ailes rattachées a toute la peau de la poule. C’est un travail qui demande beaucoup d’attention et de doigté.

Apres cela faire un bouillon de poule en mettant dans une grande marmite a feu moyen pendant plus d’une heure, la chair et les os enlevés précédemment de l’intérieur de la poule, l’eau, L’oignon entier épluché, le céleri et les carottes coupées en petites lamelles, une cuillérée a soupe rase de gros sel, quatre œufs entiers a faire durcir, un demi sachet de spigol, ou a défaut du curcuma (KERKEB) ces deux éléments sont facultatifs et pas obligatoire, c’est uniquement pour obtenir la couleur originale de ce plat.
Quand la chair de la poule du bouillon est cuite, c’est que notre bouillon est cuit. Eteindre le feu et enlever du bouillon toute les morceaux chair de la poule et la mettre dans un autre récipient..

Pendantla cuisson du bouillon de poule, prendre une aiguille et du fil et coudre tous les orifices de la peau crue de la poule, les bas de cuisses, le bas ventre et, s’il y eu des déchirures au moment du désossement les coudre aussi, ne laisser que l’orifice du cou pour pouvoir farcir la poule.

Préparation de la farce :

Séparer les blancs du jaune les 8 œufs restants dans deux saladiers différents battre les jaunes et ajouter la chair cuite de la poitrine en l’effilochant en fine lamelle a la main, ou en la coupant en petits dés au couteau, ajouter aussi, le persil haché, la cannelle, la noix de muscade rapée, une demi cuillerée de sel fin, (on double la dose de sel si on ne met pas le cube de bouillon de poulet) les 4 œufs durs du bouillon coupés en petits dés, le zeste du citron râpé, le poivre, le cube du bouillon de poule,
Le demi-sachet de spigol. (facultatif)

Battre au mixer, les blancs des 8 oeufs dans le deuxième saladier.
Quand ils sont liquide et homogène, verser un peu plus de la moitie dans la farce.
Bien mélanger la farce.
Battre le restant des blancs d’œufs en neige, l’incorporer petit a petit dans la farce en mélangeant délicatement le tout.

Farcir avec cette farce notre peau de poule par le cou.
Faire cette opération délicate avec une cuillère ou un entonnoir avec un large orifice du coté étroit de l’entonnoir.
Quand la poule est farcie, coudre l’extrémité du cou.

Notre poule farcie doit avoir l’aspect d’une poule avec toute sa chair, et toute la peau doit être imperméable. Mettre dans la marmite avec l’eau du bouillon et laisser cuire à feu doux une heure encore.
Sil manque à notre bouillon du liquide qui ne couvre pas toute la poule n’hésitez pas d’ajouter de l’eau.

S’il reste encore de la farce, vous pouvez faire de la DABAKHIA, en la mettant dans des petits bols couverts avec du film plastique et faire cuire dans le bouillon avec la poule farcie.

La poule est cuite quand une aiguille a tricoté qu’on a enfoncer dans la poule ressort sèche.

Présenter la poule farcie froide entière sur un grand plat a table, Il y des familles qui attachent un ruban rouge avec un beau nœud autour du cou de la poule. (Contre l’Ayin Ara).

Découper la poule a partir du bas ventre en long jusqu’au cou, après les deux moitiés en tranche d’un centimètre ou un peu plus.

Elle se sert ou dans le bouillon avec des NOUASSORS (petites pates aux oeufs faits maison) ou des tagliatelles aux œufs et des morceaux de poule cuite.
Ou en acompagnement du couscous.
Une autre façon de servir c’est de faire une assiette avec une tranche de poule farcie, un morceau de chair de poule, et deux ou trois salades telle que MERMOUMA, TORCHIS KHEL, NAVETS ASSAISONNEE A L’ORANGE AMER, etc.etc.

Bon Appétit, Bonne Fête, Bon jeune de Kippour.

Victor Cohen.

Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 24 septembre 2004 - 03h40:

EN EXCLUSIVITE POURLE SITE HARISSA.COM

EXTRAIT DE SCENE DEFILM : « VERS LA GRIBA ». INEDIT


Tous droits réservés, copyright 2004.
Auteur : Cohen Victor.


SYNOPSIS.


SCENE N° 3.

. la voix d’outre tombe se remet a parler :
C’est le jour du Yom-Kippour, Jérusalem est assiégée par l’armée babylonienne.

C’est un jour solennel ou tout le peuple de Jérusalem est présent dans le temple et sur le parvis du temple.

C’est un jour de jeune pour tous les adultes, femmes et hommes, a partir de 13 ans, l’age est adulte chez les enfants d'Isrel

Le siége que subit la ville de Jerusalem de la part de l’armée babylonienne, dure depuis plus de deux lunes, la population est très tendue sous cette pression quotidienne.

Le moment est grave, la population est toutes en prières, Israël est consciente du danger qui la guette, en ce jour de yom kippour la population redouble de prières et d’actes de repentances.

Tandis que les prêtres dirigent le culte et que l’assemblée est en prières la camera se dirige vers deux jeunes hébreux, David 16ans et Yossi 13ans, qui discutent d’un ton assez bas entre eux.


Camera 1 et 2 braquent l’objectif sur yossi et David. (Gros plan et vue d’ensemble.)


David:
Yossi, tu jeune toi aussi?

Yossi:
Oui, c’est le premier yom kippour que je jeune.

David:
Demain, je pars à l’armée.

Yossi:
Quoi ? Tu as déjà dix huit ans ?

David:
Non, mais j’ai beaucoup insisté pour que l’on me prenne, il ne prennent à l’armée qu’a partir de 18 ans et….j’en ai seize

Yossi:
Donc, ils font des exceptions, tu as de la chance.

David:
Ils n’ont pas le choix, ils ont besoin d’hommes, il y a plus de deux lunes que Jérusalem est encerclée par ces maudits babyloniens.

Yossi:
Moi je n’ai même pas pu faire ma Bar-mitsva, à cause de ce siége, et j’ai plus de treize ans.

David:
Je sais, depuis ce maudit siège sur Jérusalem tout le monde a annulé ses festivités.

Yossi:
Mon père dit qu’on la célébrera après les évènements.

David : (d’un air consolateur)
Oh ! ce n’est pas grave, comme ça, tu n’est pas obligé d’envoyer faire tes sacrifices au temple.


Yossi :
Regarde !! c’est le Grand prêtre, le Cohen-guadol, il s’apprête à rentrer dans le saint des saint…..

Camera 3 braque l’entrée du saint des saints avec la scène du Cohen-Gadol entrant à l’intérieur, puis camera 1 et 2 re-braquent sur yossi et David. (Gros plan et vue d’ensemble.)

David:
C’est le moment le plus important de la cérémonie.

Yossi :
Je n’ai jamais compris pourquoi ont appelle ce lieu du temple le saint des saints ?

David :
C’est la salle ou il y a le tabernacle, l'arche d'alliance...

Yossi :
C’est quoi le tabernacle ?

David :
c’est l’arche sainte qui contient les tables de la loi……

Yossi :
Ces fameuses table de la loi en pierre…. Ou sont gravés les dix commandements ?.

David :
Oui, c’est notre prophète Moise….. qui les à reçu de Dieu il y a plus de quatre cent ans sur le mont Sinai, dans le desert....

Yossi :
Regarde, ils attachent une grande chaîne à la taille du Cohen-guadol, elle a l'air de trainer plusieurs longueurs derriere lui.

David :
Et oui, cette chaîne servira à retirer le corps du Cohen-guadol en cas ou la colonne de feu foudroie et met à mort le Cohen-guadol.

Yossi :
Explique-toi.

David :
Le Cohen-guadol, doit être un homme pur…. de corps et d’esprit, pour accomplir son sacerdoce et ses sacrifices, ….Surtout le jour du Yom-kipour.

Yossi :
Pourquoi le yom-kippour ?

David :
Car c’est le seul jour dans l’année…. Ou il est autorisé à rentrer dans le saint des saints.

Yossi :
Et le reste de l’année, personne ne rentre ?

David :
Non il est interdit dy entrer tout au long de l’année..... Personne ne peut entrer dans ce lieu saint sous peine de mort.

Yossi :
Cela n’explique pas pourquoi on lui attache une longue chaîne autour de la taille.

David :
Suppose que le Cohen-guadol ne soit pas pur.....
Les anges de Yahvé sont chargés d'y veiller, ils envoient une colonne de feu qui le foudroie, et …il meurt sur-le-champ.

Yossi :
Et alors ?

David :
Si il meurt il ne pourrait plus sortir...Alors on le tire vers l’extérieur par l’extrémité de la chaîne resté dehors. Vu qu’il est interdit a quiquonque de d’entrer pour le retirer, meme aux autres pretres.

Yossi :
Ce n’est pas croyable!.. C’est déja arrivé qu’un Cohen gadol meurt dedans ? .

David :
Oui, plusieurs fois déjà, et… pas plus tard que l’année dernière….

Yossi :
Tu étais-la ?

David :
Oui je me souvient avoir vu, que des prêtres restés à l'exterieur ont du tiré le corps de ce malheureux..par le bout de la chaîne resté à l'exterieur.....

Yossi :
Crois-tu que l’armée de Babylone va lever son siége ?

David :
Je ne sais pas.

Yossi :
Notre armée tiendra-elle le coup ?

David:
Malheureusement j’ai des amis dans l’armée, les nouvelles ne sont pas bonnes, ils n’ont pas le moral.

Yossi :
Et que disent-ils ?

David:
Que nous manquons de vivres dans la cité et de l'huile pour alimenter les cataractes…afin de tenir le siége.

Yossi :
C’est grave ?

David:
Oui, les Babyloniens, sont beaucoup plus nombreux et beaucoup mieux armés que nous.

Temps mort…camera 3 braque une vision sur l’assistance a l’extérieur du temple et son parvis, avec la scene d’une population silencieuse debout et assise a même le sol sur des nattes.

Generique musical, vision d’un coucher de soleil, cameras 1 et 2 braquent sur yossi et David, juste à la tombée de la nuit.


Yossi :
Oh ! Regarde le Cohen-guadol sort saint et sauf, est ce un bon signe, de la part de Yahvé ? .

David :
Peut être. Maintenant les prêtres vont sonner les chofars, (cornes d’animaux)

Yossi :
C’a y est, ils sont en train de sonner.

David :
C’est fini, c’est la fin du jeune de ce Yom-Kippour.

Camera braque sur une scène de nuit, montrant sept prêtres alignés sonnant avec de longues cornes en spirale éclairée par un grand clair de lune.
La camera s’arrête sur cette image.

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 24 septembre 2004 - 01h24:

Je vous souhaite a tous et a toutes , Gmar khatima tova , Tsom kal ve naym , que tous les shofarot expriment a D , combien nous desirons la Paix entre nous d abord mais aussi avec nos voisins , que cessent ces morts de jeunes et d innocents pour qui la folie de l homme a ete fatale , Je pense a nos soldats qui ne feteront pas kippour car eux seront nos yeux et nos coeurs postes dans ces points sensibles ou l ennemi attend pour nous frapper , je pense aussi a ces soldats loin de chez eux eenvoyes par leur pays pour que le monde soit un peu meeilleeur , un peu plus libre , je pense aussi a ces familles qui ont perdu un etre cher en cette veille de fete , a nos 5 soldats qui ont paye de leur vie le fait d etre juifs et d etre Israeliens , je pense ausssi a ceux proches qui nous ont quitte , et qui ont laisse dans notre coeur un fosse difficile a combler ... Je pense en cette veille de Grand Pardon a Henri Bellicha qui nous a quitte et pour qui la fete de Kippour etait si importante ... Personne sur ce site ne peut l oublier , il est avec jaco "" She Yzke le yamim Aroukim "" l ame de ce site ... et il nous manque , il me manque > Que D ecoute nos prieres et accorde a tout ceux qu on aime d etre inscrit dans le livre de la vie .

Gmar Hatima Yova

Par Albert (Albert) le jeudi 23 septembre 2004 - 22h01:

Par Soleil (Soleil) le jeudi 23 septembre 2004 - 20h22:

1. Thousands visit Hebron
Pictures - www.hebron.com/news/selichot2004.htm
Over the past few days, thousands of visitors and worshipers have visited Hebron, praying at Ma'arat HaMachpela and touring the Jewish neighborhoods in the city.
On Monday and Tuesday all of Ma'arat HaMachpela was open to Jewish visitors, including Ohel Yitzhak - the Isaac Hall. (This room will be open again on Yom Kippur and on Sunday and Monday of the Succot holiday.) Yesterday morning 1,500 Karlin Hassidim, including the Admor (Chief Rabbi) arrived and prayed in the Isaac Hall.

Last night at midnight, special prayer services were held, led by former Chief Rabbi, the Rishon l'Tzion, Rav Mordechai Eliyahu. At the last minute the present Chief Rabbis, Rav Shlomo Amar and Rav Yona Metzger were 'allowed' to attend when a 'special prayer for Gush Katif' was changed to a 'special prayer for Eretz Yisrael.'
Attorneys in the Prime Minister's office then recognized this as a 'religious service' and not a 'political event' as they had previously defined it.

Despite this, Rav Mordechai Eliyahu emphasized the importance of Gush Katif and blessed all its brave residents, speaking strongly against the planned abandonment of the area. A few days ago the Rabbi said that soldiers should be prepared to serve jail sentences rather than participate in evicting Jews from their homes in Gush Katif.

To tour Hebron write: \
mail{simcha@hebron.org.il,simcha@hebron.org.il} or call:
972-52-431-7257 (052-431-7257 in Israel)

The Jewish Community of Hebron
POB 105 , Kiryat Arba-Hebron 90100            
 hebron@hebron.org.il  
Tour Hebron: Tel 972-64-371257 or
write: \
mail{simcha@hebron.org.il,simcha@hebron.org.il}

Par Albert (Albert) le jeudi 23 septembre 2004 - 20h40:

Lui
‘…Vous êtes bien jeune et bien naïve, vous provoquez ma décision,
N’abusez pas de ma confiance, je veux soulager votre condition…. !’


Elle…
‘…Soit….. ! …..Vous… ! Vous êtes beau chevalier…. !
Dans vos sentiments, à mon égard… ! Bien né.. . !’

LA SUITE DE L INTRIGANTE AU PTB .CULTURE PUB..

Par Mounia (Mounia) le jeudi 23 septembre 2004 - 17h41:

LE CFCM MENACE DE S’ECROULER

Fitna chez les musulmans de France



Le baiser très médiatique de Mohamed Bechari, président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, d’obédience marocaine), sur le front de Abassi Madani à Doha n’est sans doute pas la cause directe qui a amené la Grande Mosquée de Paris (d’obédience algérienne) a annoncer qu’elle ne participera pas aux élections du Conseil français du culte musulman, prévues en avril 2005.

Cet «évènement», qui a suscité l’ire de la mosquée de Paris, a néanmoins été la goutte d’eau qui a tout fait déborder. Dalil Boubaker, recteur de la mosquée de Paris et président du CFCM au sein duquel il était en minorité par rapport à l’UOIF (Union des organisations islamiques de France, Frères musulmans) et des Marocains de la FNMF, a décidé de ne plus jouer un jeu où il servait surtout d’alibi.

Le Marocain Mohamed Bechari, vice-président du CFCM (son organisation y dispose du plus grand nombre de délégués), même s’il dit agir pour les journalistes français en otage, n’est pas naïf au point de ne pas prévoir que sa rencontre médiatique avec Abassi Madani ne serait pas du goût des Algériens de la mosquée de Paris.

Celle-ci a dénoncé avec vigueur ce geste et y a vu une «provocation» délibérée. Cette «provocation» de Doha a sans doute conforté Dalil Boubaker et les autres représentants de la Grande Mosquée de Paris) que le CFCM, tel qu’il existe et qu’il fonctionne, les réduisait au rôle de figurants «modérés» aux côtés d’organisations plus militantes.

Depuis une semaine, la fédération de la mosquée de Paris agitait cette perspective de non-participation, voire de retrait en cas de non-révision des critères de détermination du nombre des votants. Organisées en avril 2003 sur le critère du «mètre carré cultuel», les élections au CFCM ont donné 6 sièges à la mosquée de Paris, contre 16 à la FNMF et 13 à l’UOIF. Ce critère, estime la mosquée de Paris, conduit automatiquement à une sous-représentation des grandes mosquées au profit des organisations militantes qui incluent dans leur métrage cultuel les caves, et réduit l’expression des autres sensibilités musulmanes au sein du CFCM. C’est ce critère que la mosquée de Paris voulait changer, mais sans succès. Lundi, le ministre de l’Intérieur français rencontrait les différentes organisations représentées au sein du CFCM dans une apparente tentative de conciliation. Sans succès. Dominique de Villepin a souhaité que les élections au sein du CFCM se déroulent aux «dates prévues». Ce qui ne répond pas aux demandes formulées par la mosquée de Paris. Dans une interview publiée hier par Le Parisien, Dalil Boubaker tirait les conséquences du rejet de ses demandes «répétées» d’une modification des règles d’élections du CFCM et des CRCM (conseils régionaux). La mosquée de Paris a décidé de renoncer à participer aux prochaines élections. Lundi, les délégués de la fédération de la mosquée de Paris ont voté leur sortie du CRCM de Marseille.

Le CFCM, que Nicolas Sarkozy avait fait accoucher au forceps et qui a semblé gagner en légitimité avec la crise des otages français en Irak, est une construction qui risque de s’effondrer.

Les délégués de la mosquée de Paris dans la région de Provence-Côte d’Azur ont démissionné collectivement hier du CRCM, en dénonçant une «surpolitisation» de la structure dominée par les frérots de l’UOIF. Ces derniers n’entendent pas accepter un changement dans les règles des élections. Soutenant que le CFCM doit être centré sur le culte, l’UOIF s’oppose à l’introduction d’organisations laïques au sein de l’institution, qui en changeraient la nature et en feraient un conseil représentatif des institutions musulmanes, le «CRIM». Dominique de Villepin, ministre du Culte, ne s’est pas encore prononcé mais des spécialistes prédisent que le report des élections, prévues en avril 2005, est l’hypothèse la plus plausible. Le gouvernement laïque se donnant ainsi du temps pour essayer de résoudre la nouvelle fitna qui traverse l’Islam de France.

M. Saâdoune

Le Quotidien d'Oran – 23.9.04

Par Albert (Albert) le jeudi 23 septembre 2004 - 17h50:

Emile,
Je voudrais savoir que se passera t'il au cas où Israel attaquerait l'Iran....??? Dans 6 mois, un an etc....???

Par Mena (Mena) le jeudi 23 septembre 2004 - 17h32:

Bombe iranienne : Dans une dangereuse impasse (info # 012309/4) [Analyse]
par Jean Tsadik © Metula News Agency


Comme je m’y attendais, l’Iran a rejeté mardi la demande de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, qui lui demandait de cesser sous deux mois toutes ses activités relatives à l’enrichissement de l’uranium, y compris la fabrication de ses centrifugeuses en chantier. L’AIEA réclamait également de la part de la République Islamique d’Iran d’autoriser ses inspecteurs à observer les sites de leur choix, afin de vérifier que la mesure aurait bien été suivie des effets escomptés.



Notons qu’il y a quelques mois, dans une initiative destinée, semble-t-il, à gagner du temps, les Ayatollahs au pouvoir à Téhéran avaient annoncé qu’ils entendaient se plier à l’exigence formulée par la même agence.



Le refus iranien de cette semaine est accompagné, quant à lui, de considérations de principe. Ainsi, Téhéran fait-elle connaître, "qu’elle entend poursuivre son programme nucléaire, même si cela devait conduire à l’interruption de la coopération avec l’agence de l’ONU". C’est le ministre des Affaires Etrangères, Kamal Kharrazi, qui participait à la réunion ministérielle de l’Assemblée Générale à New York qui a fait ces déclarations. Kharrazi a précisé à cette occasion que "l’Iran destinait son programme nucléaire à la production d’électricité" et qu’il considérait que "c’était son droit de développer la technologie nucléaire à des fins pacifiques".


A Vienne, au siège de l’AIEA, de même que dans les capitales européennes, à Washington et à Jérusalem, personne n’est dupe. A l’instar des considérations proposées en son temps par l’ex-dictateur Saddam Hussein pour se faire livrer le réacteur Osirak-Tamuz, on sait fort bien que l’Iran, gros exportateur d’or noir s’il en est, ne peut se prévaloir d’aucune raison objective afin de justifier la production d’électricité d’origine nucléaire.



Surtout que la République islamique double son refus de stopper sa course à la bombe par des menaces directes dirigées contre les Etats-Unis et contre Israël. Ses tentatives d’intimidation sont à la fois verbales et militaires. Verbalement, Kharrazi a "informé" que "l’Iran réagirait sévèrement à une opération israélienne contre ses installations nucléaires". Au chapitre de la dissuasion militaire, l’Iran a présenté des Shihab-1 et 3 lors d’une récente parade dans les rues de sa capitales. Ces missiles étaient alors bardés de slogans et de menaces variés à l’endroit de Washington et de Jérusalem.



A Metula, nous sommes en mesure de confirmer, à ce propos, qu’au stade actuel du développement de ces missiles, le Shihab-1 est au point mais il ne peut pas atteindre Israël ; quant au Shihab-3, il connaît de sérieux problèmes techniques et n’est toujours pas opérationnel selon les critères occidentaux. Suite à notre analyse détaillée intitulée Le double échec spatial israélien et ses conséquences [lire la seconde partie], la plupart des médias sérieux admettent désormais que les récents essais de missiles en cours sur le sol perse ont trait à la mise au point du Shihab-3 et non pas du Shihab-4 (à étages), comme certains l’avaient annoncé par erreur.



Le refus iranien suscite nombre de réactions à l’Ouest. De la part des Européens, d’abord, qui intensifient leurs démarches auprès des Ayatollahs afin que ceux-ci se plient finalement aux demandes de l’AIEA. Des émissaires des pays de l’Union Européenne ont ainsi averti les Iraniens, que faute d’accepter les requêtes de Vienne, l’Agence Atomique se dessaisira prochainement du dossier au profit du Conseil de Sécurité de l’ONU. Les Européens précisent à leurs interlocuteurs islamiques que dans une telle hypothèse, il faudra s’attendre à la prise de lourdes sanctions exécutoires de la part du Conseil.



A Jérusalem et à Washington, on n’en est plus au stade de la persuasion diplomatique. Certes, on préférerait que le régime islamique accède aux demandes des Européens mais on n’y croit pas vraiment. Ainsi, au lendemain de la publication du refus de Téhéran, Israël a affirmé que "l’Iran n’abandonnera jamais son plan de développement d’armes nucléaires". Jérusalem a ensuite appelé à "une action rapide du Conseil de Sécurité" afin de mettre un terme à ce qu’elle appelle "ce cauchemar".



Egalement interrogé au sujet d’une attaque probable des Israéliens contre les sites nucléaires iraniens, le Secrétaire d’Etat Colin Powell a précisé que le temps était encore aux consultations diplomatiques et politiques et "qu’on ne parlait pas de raids mais que toutes les options étaient évidemment envisageables".



Et dans un geste public d’avertissement à Téhéran, l’Agence Américaine pour la Coopération en matières de Sécurité et de Défense a notifié le Congrès d’une vente prochaine d’équipement militaire à Israël pour une valeur équivalente à 260 millions d’Euros. Cette livraison comprend quelques 5'000 bombes "intelligentes", dont 2'500 projectiles d’une tonne, 500 obus perforants, destinés à traverser d’épais murs de béton, 1'000 bombes d’une demi tonne ainsi que 500 engins de 250 kilos. En bref et sans fioritures, exactement ce qu’il faut à l’armée de l’air israélienne pour écraser l’industrie atomique iranienne ainsi que ses usines et centres de recherches pour l’élaboration des Shihab.



Dans cette situation, de plus en plus tendue, en parallèle aux intenses activités diplomatiques, militaires et scientifiques des uns et des autres, tous les yeux restent fixés sur les élections américaines. En cas de victoire de George Bush, les Iraniens ne disposeront que d’un temps très court s’ils entendent annoncer le gel du développement de leur bombe. Et si ce n’était pas le cas, une opération gigantesque de destruction des objets du "cauchemar" est inévitable. "Gigantesque", car les Iraniens, conscients des leçons de l’anéantissement de la centrale franco-iraquienne Osirak, ont dispersé leurs installations sensibles sur des milliers de kilomètres, qu’ils les ont enterrées lorsque c’était possible, blindées et armées au mieux de leurs capacités.

Par Emma (Emma) le jeudi 23 septembre 2004 - 17h25:

Cat Stevens "totalement choqué" par son interdiction d'entrer aux USA

LONDRES (AP) - Yusuf Islam, plus connu sous son nom de pop star, Cat Stevens, est arrivé en Grande-Bretagne jeudi en se déclarant "totalement choqué" par l'interdiction qui lui a été faite d'entrer aux Etats-Unis.

Mardi, un avion effectuant la liaison Londres-Washington avait été dérouté vers l'Etat du Maine dans le nord-est des Etats-Unis quand les autorités américaines ont découvert qu'un certain Yusuf Islam se trouvait à bord. Le chanteur, qui figure en effet sur une liste de personnes à surveiller, est soupçonné par Washington d'avoir des "activités potentiellement susceptibles d'être liées au terrorisme". Il a été é remis dans un avion à destination de Londres mercredi, tandis que sa fille âgée de 21 ans, Maymanah, était autorisée à rester en Amérique.

Le porte-parole du département américain de la Sécurité intérieure, Brian Doyle, a simplement déclaré que les services de renseignement avaient récemment obtenu des informations "renforçant encore les inquiétudes" concernant l'artiste.

Mercredi, le secrétaire au Foreign Office, Jack Straw, avait protesté auprès des autorités américaines.

"Je suis totalement choqué", a déclaré l'auteur de "Wild World", à la nuée de journalistes venus l'attendre à l'aéroport de Londres-Heathrow. "Il y a une partie de moi qui veut rire et l'autre qui a envie de grogner. Toute cette histoire est ridicule. Tout le monde sait qui je suis. Je ne suis pas une personnalité secrète. Tout le monde connaît mon engagement dans les oeuvres caritatives, pour la paix. Cela exige beaucoup plus qu'une simple explication", a-t-il souligné.

"Ils (les autorités américaines) ont dérouté l'avion au dernier moment vers un endroit appelé Bangor dont je n'avais jamais entendu parler et d'un seul coup, je me suis retrouvé entouré par des agents du FBI qui m'ont interrogé". "Ils m'ont très bien traité. La seule chose positive que je retire de cette situation c'est que de nombreux policiers étaient contents parce qu'ils ont eu mon autographe", a raconté le chanteur britannique d'origine grecque.

Islam, de son vrai nom Stephen Georgiou, avait pris le nom de scène de Cat Stevens avec lequel il avait connu la célébrité grâce à plusieurs grands succès dans les années 1970 dont "Wild World", "My Lady d'Arbanville" ou encore "Morning Has Broken".

En 2003, il a sorti deux chansons dont un nouvelle enregistrement de son succès "Peace Train" (le train de la paix) pour manifester son opposition à l'invasion de l'Irak. Il a abandonné sa carrière en se convertissant à l'islam. Il a ouvert une école coranique à Londres en 1983. AP

Par Albert (Albert) le jeudi 23 septembre 2004 - 17h11:

LA DOUDA...Ca me rappelle les piqures de madame Spitiri de la Goulette, elle avait tellement la main leste et une vue de lynx qu'elle lancait ses seringues pour venir piquer nos fesses, elle pouvait ainsi vacciner plus de huit enfants à la fois....
-Emile, rien cette fois là tu as ris et les autres fois, tu faisais quoi..tu réflèchissais avant de rire, yerham bouk, fel kèlma lââjije.

Bon, pour notre ami la Douda, il m'a jurè ( bel afiè yè diwen) qu'il va arranger ses dessins, khef men'kom... on va voir...



Voila ce qu'il nous dit...

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 23 septembre 2004 - 12h00:

Je vous conseille d aller lire ce que peut etre en 2004 un livre pour enfants ... c est assez delirant ... inquietant .... mais tellement reel !!! venez en discuter au boukha bar !!! je crois qu il serait interessant d avoir vos avis

http://forum.aceboard.net/60786-1258-1607-0-.htm

et vos reactions au

http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=14&i=471&t=471

Par Braham (Braham) le jeudi 23 septembre 2004 - 10h30:

Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 23 septembre 2004 - 07h22:

OUI À LA DÉMOCRATIE, NON AUX MANOEUVRES FASCISTES D'OÙ QU'ELLES VIENNENT!



Par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued le 22 septembre 2004



Le journal "le Monde" a annoncé le 18 septembre 2004 que les Etats-Unis étaient en train de perdre la guerre d'Irak. Le même jour, le "New York Times" clame dans deux articles que les Etats-Unis viendront à bout de la majeure partie du terrorisme en Irak, avant les élections de fin d'année. Devant un enjeu d'une importance capitale, non seulement pour les Irakiens, mais pour la démocratie en général et pour nous tous, qui croire?

La rentrée 2004 a vu une offensive tous azimuts de la terreur au Moyen Orient et en Europe, avec des enfants massacrés, des otages décapités, des civils explosés, au nom de l'Islam. Le Jihad semble en marche avec des moyens conventionnels pour le moment.

Çà et là on annonce que l'Iran avance à grands pas dans la voie menant à l'arme nucléaire, celle de l'enrichissement de l'uranium. Le journal allemand "Die Welt" annonce aussi que la Syrie a essayé avec la complicité soudanaise des armes chimiques sur des cobayes humains au Darfour et qu'on a recensé des dizaines de cadavres empoisonnés.

De nombreuses informations alarmistes proviennent de pays démocratiques des deux côtés de l'Atlantique. Les minorités musulmanes qui ne parviennent pas à assimiler les mœurs locales s'"activent" de plus en plus, au détriment du pays d'accueil, sous l'effet de prêches et de sermons ne retenant que les aspects agressifs, racistes et de rejet du Coran.

Pourtant d'un autre côté, on perçoit de plus en plus de signes favorables à la démocratie dans les communautés arabes et musulmanes, notamment des réactions de journalistes et d'hommes politiques arabes qui ont le courage de s'élever contre l'intégrisme islamique et contre le fascisme qui lui emboîte le pas.

Ce sont des signes encourageants qu'il faudrait pouvoir amplifier. Ainsi par exemple, après tout attentat terroriste, il faudrait appeler la communauté maghrébine de France à défiler et à manifester contre la terreur quelle qu'en soit l'origine, et pas seulement pour sauver la vie de deux journalistes, pour la raison qu'ils sont français et pro-arabes. On aimerait voir une foule de 50 000 personnes, voire 100 000 manifester. Pourquoi pas? C'est en se démarquant clairement d'un Islam obscur, parce que "pur et dur", que l'Islam de France montrera qu'il soutient les valeurs démocratiques de son pays d'accueil. Alors on y verrait ainsi le signe de la santé de la société où nous vivons.



Mais pour que ces événements salutaires puissent se produire, il faudrait que la politique française au Moyen Orient soit moins ambiguë. Il faudrait clarifier les choses.

Il ne faudrait pas que le différend franco-américain sur l'opportunité d'une guerre en Irak soit l'occasion d'un encouragement à une guerrilla aussi féroce qu'inutile, au détriment d'un gouvernement provisoire qui a des velléités démocratiques.

Le conflit israélo-arabe date de la déclaration Balfour et de la chute de l'empire ottoman de 1917; il dure depuis 87 ans et n'est pas près de se résorber avant une ou deux générations, parce que lié à des atavismes profondément ancrés dans le psychisme. Il suffit de lire, d'écouter et de voir l'incitation à la haine du juif dans les médias de la plupart des pays arabes pour s'en convaincre. Il ne faudrait pas que ce conflit soit le prétexte à l'encouragement des terrorismes palestiniens, syriens ou iraniens et au soutien de régimes notoirement totalitaires ou fascistes de la région.

Il faudrait que l'esprit libéral et démocratique prévale au Moyen Orient et c'est tout autant l'intérêt de la France que de sa minorité musulmane.



Contrairement aux pronostics de journalistes qui ont pignon sur rue, qui ont l'habitude de jouer aux chiromanciennes, qui ne cessent de se tromper à ce jeu et qui ont déjà annoncé la défaite du président Bush aux prochaines élections américaines du 4 novembre, notre avis suit les derniers sondages qui donnent gagnant le président sortant. Clairvoyant et mûr politiquement, le peuple américain reconduira son président, parce qu'il sait que ce dernier ne peut pas concrétiser la politique qu'il avait annoncée, notamment au Moyen Orient, en un seul mandat.

Nous souhaitons néanmoins que les courants conservateurs et isolationnistes restent "isolés". En effet les difficultés de la guerre d'Irak et la frilosité du public face aux menaces extérieures ont incité une frange de l'électorat républicain à désigner le coupable, je dirais "le bouc émissaire". Je veux parler de la mini-tornade de l'été qui a traversé des services secrets américains sur la sellette (ils ont essayé de désigner de faux espions au profit d'Israël) et les milieux presbytériens généralement à tendances fascisante et antisémite (ils ont tenté d'inciter au désinvestissement en Israël). Mais cette tornade s'est vite épuisée dans les grandes plaines de la démocratie américaine.